-
Il y a plus gai bien sûr mais il me plait d'aborder tous les sujets, des plus graves aux plus délirants. Je suis fais comme cela ... en quelque sorte à l'image de la vie ...
Pierre
Image du net modifiée par moi-même
L'apprentissage du veuvage
ou
Le grand lit vide
Bien sûr c'était perdu d'avance,
les médecins lui avaient dit
et son mari était parti,
sa tête était en résonance.
Mais il y avait la présence
des enfants accourus ici,
de la famille et des amis
venus pour les condoléances.
Silencieuse agitation,
pas de créneau de réflexion
... temps suspendu qui se dévide.
Puis tout le monde était parti.
Le soir devant le grand lit vide
la pauvre le devint aussi.
Épilogue:
Combien lui faudra-t-il de temps
pour s'accoutumer à l'absence,
pour intégrer sa non présence
pour sortir du mauvais moment ?
Après l'hiver vient le printemps
mais il y a des circonstances
où l'adage est sans consistance
quand le poids est trop important.
Combien de temps lui faudra-t-il
pour se doter de quelques armes
capables d'assécher ses larmes
et de la garder du péril ?
Pierre Dupuis
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Ça chauffe au FN !
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
( Petit montage à partir d'images du net !)
Le Rotpier
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus déjanté comme les aime le Rotpier, c'est aussi un petit clin d'œil à Dominique, alias Midolu !... J'espère bien qu'elle ne montera pas sur ses grands chevaux !
Observez et triez : c'est la bonne manière pour franchir les obstacles !
1ère ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ! Dernière image : n'allez pas prendre le court !
2ème ligne, 2ème image : ce n'est pas l'enfant qu'il faut prendre ! 3ème image : en direct : "ch" !
3ème ligne, 3ème image : panneaux de signalisation de " - - - - - " à proximité d'un hospice partout ! Dernière image : il ne faut pas prendre le triste ! ( l'autre aussi ! )
4ème ligne, 3ème image: quand son nez s'allonge, il "- - - - " ! 4ème image : j'en ai connu un en cage qui parlait ... véridique !
5ème ligne, 3ème image : le verbe aller conjugué au présent de l'impératif !
6ème ligne, 2ème image: l'animal fait comme le Pierrot qui danse ! 3ème image : petite la sale bestiole est lente !
7ème ligne, 2ème image :il parait qu'il est grand ! 3ème image : c'est un condiment ce qui vaut mieux que d'être un con dimanche !
9ème ligne, 3ème image: il est mort de " - - - - " ... j'espère que vous le serez aussi !
Et pis c'est tout ! Allez, en course mais ne prenez quand même pas le mors aux dents en emporte le vent !
Réponse :
Selon le père Cheron, un vieux guérisseur, manger du cheval est très bon pour allez à la selle mais mauvais pour guérir la fièvre !
NDL :
Le père Cheron est originaire de Mortagne au Perche. C'est un bon guérisseur tout en étant un vieux cheval de retour. Il me paraissait important de le préciser.
Qu'il dit l'animal !
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Richard Cocciante »
« Pour elle »
Un hymne à l'amour !
Pour elle
Je ferai l'été en novembre
J'la réchaufferai pour pas qu'elle tremble
J'inventerai les mots du silence
J'lui f'rai du bleu sur des mots tendres
J'apprendrai à vivre autrement
A sa façon et loin des gens
J'irai chercher l'inaccessible
L'infiniment sentimental
Pour elle...
J'irai au plus profond des rêves
Qu'elle fait lorsqu'elle est endormie
Chercher ce que jamais ses lèvres
N'oseront dire à ses envies
J'arracherai les habitudes
Et les moments qui font douter
Pour détruire les incertitudes
Sans se parler
Pour elle...
J'irai au bord de l'invisible
Où l'amour tient en équilibre
Pour elle j'oublierai qui je suis
J'écouterai tout c'que son cur dit
J'irai voler l'indispensable
L'extrême sentiment d'aimer
Je jetterai tout de mon passé
Pour faire de nous mon avenir
Peut-être simplement pour s'aimer
Peut-être pour ne jamais mourir
Pour elle...
J'arrêterai le temps qui passe
Pour que plus jamais on n'oublie
Les caresses qui souvent s'effacent
Ou qui s'enfuient
Pour elle...Bon partage !
Rotpier
7 commentaires -
Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
Pas de grande marée du FN contrairement aux prévisions mais pas de quoi se marrer non plus !
Malgré la petite marée, les crabes se sont mis bien à découvert ... toujours cela de gagné !
Alors ... je continue !
Attention danger : c'est une experte du pipeau !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
2 commentaires -
Le ni-ni me reste vraiment au travers de la gorge alors j'en remets une petite couche ! (Les strophes ajoutées sont de couleur différentes !)
Le bureau de l'UMP présidé par Nicolas Sarkozy reste sur la position du ni-ni au risque de voir des candidats du FN élus. Des grands responsables ( NKM, Juppé et quelques autres ) qui s'étaient démarqués la fois précédente restent cette fois-ci étrangement silencieux: ça sent le marchandage de marocains pour plus tard !
Dans l'ensemble l'UDI ne se prononce pas vraiment et glisse plutôt vers le vote blanc.
Mais ça et là, des républicains UMP et UDI appellent au vote républicain pour battre le FN. Ceux-là méritent amplement de recevoir un grand coup de chapeau !
Pierre
Pierre parle beaucoup mais je voudrais quand même mettre mon petit grain de sel à ma façon et sous forme de dicton:
"A bas le ni-ni qui défrise et vive le frifri qui frise !"
Et pis c'est tout, non mais !
Le Rotpier
Le ni-ni
ou
Tout, tout, j' vous dirais tout sur le ni-ni
... et même un peu plus !
Du ni-ni je vais vous parler,
vous en aurez plein les oreilles,
ça ronflera pire qu'abeille
chaque fois qu'il faudra voter !
Deux syllabes pour s'amuser
et j'en ai invité plein d'autres,
si jamais vous avez les vôtres
passez-les moi pour en user !
C'est donc bibi qui va bosser,
pas la tata ni la mémé
ni la mama ni le pépé,
ni la nana aux gros nénés!
Lili non plus - pas sans tutu ! -
en f' sant pipi ell' l'a perdu !
ell' l'a cherché avec Lulu
mais pas trouvé ça c'est cucul !
Les conneries c'est mon dada,
les bobos en sont tout baba !
Ils disent : " Tout ça c'est caca,
ce type là il est gaga ! "
Moi je leur dit : " Non les gogos,
je n' suis pas un affreux jojo,
je n' suis pas non plus un zozo,
allez retournez au dodo !
Tous les Toto, tous les Riri,
laissez tranquilles vos zizis,
ne leur serrez pas le kiki,
ce ne serait pas très mimi !
Voila c'est tout mes bons amis
et si jamais c'est tout pourri,
pour le ni-ni vous voterez :
ni le Pierre ni le Rotpier !
Je sais ça ne vole pas haut
mais ça ne fait pas de bobos,
pas de dégâts collatéraux
... c'est déjà ça pour vos cerveaux !
.
Mes rimes ne sont pas très riches,
certains tiquent, d'autres s'en fichent !
Mes quatrains sont plutôt bancals
mais le tout n'est pas cloacal !
Je suis capable de bien mieux,
d'être à deux doigts de l'harmonieux :
je maîtrise la prosodie
mais n'aime pas la psalmodie !
Alors très souvent je me lâche,
je laisse tomber le panache,
la rime pauvre me sied bien
je la flatte comme mon chien !
C'est un poème déjanté
qui permet un peu d'oublier
les combines des politiques
et leurs paris acrobatiques !
Le ni-ni est très dangereux,
il peut conduire au venimeux
chemin menant droit au fascisme
empruntant la case racisme !
D'autres peuples en d'autres temps
ont déjà écouté les chants
des sirènes du populisme
et goûté à l'obscurantisme !
Et c'est après - ainsi-soit-il -
qu'ils ont compris tout penauds qu'ils
se l'étaient bel et bien fait mettre
et pas d'un ou deux centimètres !
Mais je commence à déraper !
Comment vais-je me rattraper ?
J'étais parti sur le ni-ni
et me voilà en pleins lazzis !
Mais tous comptes faits peu importe,
je vais où mon esprit me porte,
tantôt sérieux, tantôt farceur
mais plus rarement encenseur !
Mon avantage en politique
c'est que je peux être caustique
sans épargner de candidats
... car moi je ne postule pas !
Je ne suis candidat à rien,
sauf à vous faire rire un brin
ou vous tirer presqu'une larme :
pour cela je choisis mes armes !
Pourquoi chasser le naturel
puisqu'il se repointe tel quel ?
Je ne suis pas prêt de renier
ni le Pierre ni le Rotpier !
Pierre et Rotpier
Et ...
Tant pis je reviens à la charge
sur le ni-ni, à ma décharge,
c'est qu'à droite au jour d'aujourd'hui
pléthore sont pour le ni-ni !
Les NKM et les Juppé
vous vous êtes faits museler,
où est le front républicain ?
Bradé pour un beau marocain* ?
C'est pire qu'une position,
c'est pire qu'une trahison :
cet acte est de basse facture
rien de moins qu'une forfaiture !
Après ils seront fort capables
de vouloir plaider non coupables
mais on se souviendra longtemps
de leur manque de jugement !
Pierre
* Marocain = Portefeuille ministériel.
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"Le chant des partisans de la vérité" : un pastiche de ... Pierre
Mais … je ne pense pas que Joseph Kessel et Maurice Druon auraient renié ma version puisqu’il s’agit du même combat.
Marine Le Pen est une femme et une femme possède l’art du fard. Elle utilise, depuis qu’elle est à la tête du FN, celui de la respectabilité mais sous la couche, les idées sont toujours les mêmes et ce sont celles de son père et de son parti : entraîner la France vers le National-socialisme, plus connu sous le nom de nazisme ( tous les dictionnaires vous le confirmeront) un dérivé du fascisme.
Le National-socialisme a pour fondements le racisme et la xénophobie.
Une sirène peut avec aisance se transformer en murène et la voracité de la murène est légendaire : si on lui tend le petit doigt, elle dévore le bras !
La droite soi-disant républicaine joue à la pie crevée en entonnant le chant du "NI-NI" ! Même ceux qui se démarquaient un peu la dernière fois se taisent à présent ( Juppé, NKM, ) ce n'est pas une faute, c'est une forfaiture à l'égard de la République !
Pierre
Un petit clic pour se mettre dans le bain !
Le chant des partisans de la vérité,
Ami, entends-tu le vol noir des fachos des Le Pen ?
Ami, entends-tu les hourras de tous ceux que l’on berne ?
Ohé, les français qui savez, qui pouvez, c'est l'alarme !
Il faut réagir à tout prix et l’histoire est une arme !
Prenez une plume, un stylo, un clavier, camarades,
il faut rafraîchir les mémoir’ avant les empoignades !
Ohé, les télés rappelez la montée du fascisme !
Ohé, journalist’ disséquez en gros plans le nazisme !
C'est nous qui serions responsabl’ vis-à-vis de nos frères !
Ils ont oublié les malheurs racontés par leurs pères !
Les jeux, la télé, les réseaux les aveugl’ c’est notoire !
Ils ont oublié le « Ce n’est qu’un détail de l’histoire ! »
Ça sent le Vichy, le Pétain, le Vél’ d'Hiv’ quand ça passe !
Dénonc’ ton voisin, ton cousin s’il n’est pas de ta race !
En bon collabo tu tendras ton oreill’ pour l’écoute !
Il faut dénoncer l’étranger sans remords coût’ que coûte !
Ami, écrivons, publions, avant qu'on nous enchaîne
Ami, dénonçons le mirage étalé par Le Pen !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Ami, entends-tu le bruit sourd de la droit’ qu’elle entraîne ?
Ami, entends-tu les appels de certains qu’elle gangrène ?
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Pierre Dupuis
3 commentaires -
Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
Pas de grande marée du FN contrairement aux prévisions mais pas de quoi se marrer non plus !
Malgré la petite marée, les crabes se sont mis bien à découvert ... toujours cela de gagné !
Alors ... je continue !
D'autres panneaux suivront !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
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Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
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Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
D'autres panneaux suivront !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
2 commentaires -
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus du Rotpier à prendre avec des pincettes pour ne pas risquer de se salir les doigts ! Il est à la fois sociologique, logique et ... scatologique ! Et ... en avant la musique !
Nota : Il est pratiquement impossible que vous n'en connaissiez aucun: il y en a partout ! Je suis bien certain que des noms vont vous venir à la bouche !
1ère ligne, 2ème image : un " - - - - " de golf vu de l'intérieur !
2ème ligne, 1ère image : en direct : " bi " ! 2ème image : le serpent fait toujours "s" ! (son frangin aussi !)
3ème ligne, 2ème image : la peinture, la musique, la poésie, en font partie ! Dernière image : c'est le moment des " - - - - - " !
4ème ligne, 2ème image, le type a une sacrée "- - - - " et pis c'est tout ! 3ème image : ce n'est pas la nuit !
6ème ligne, dernière image : l'autre partie d'un refrain d'Antoine !
7ème ligne, 3ème image: le personnage défèque donc, il " - - - - " ... excusez-moi ! Dernière image : " - - - " est ce personnage ?
9ème ligne, 1ère image : Lieu où l'on entrepose des fûts ! 3ème et dernières images : la sale bête pique et ça fait mal ! 10ème ligne, 2ème image : un diagramme de " - - -
11ème ligne, 1ère image: un " - - - - " de tennis ! 2ème image : poisson plat !
13ème ligne, 2ème image : quand il a fini sa tétée le bébé " - - - - " ! Dernière image : quand il " - - - - " son nez s'allonge !
Dernière ligne, 1ère image : si ce n'est pas un océan, c'est une " - - - " !
Et pis c'est tout ! Il est long, alors bon courage et que cela ne vous coupe pas l'appétit !
Réponse :
Un trou du cul ambitieux arrivera toujours à s'élever un peu dans la hiérarchie quitte à se faire boucher de temps en temps mais son parcours restera indécrottablement merdique !
Je vous avais prévenu qu'il fallait le prendre avec des pincettes !
Alors, vous en avez épinglé quelques uns ?
Qu'il dit l'animal !
5 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« Ma France »
En ces temps où elle pourrait basculer vers un avenir noir
en ne représentant plus ce qu'elle était
et ce qu'elle est encore pour beaucoup de pays ...
Ma France,
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson, ma FranceAu grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche, ma FranceCet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et don't vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma FranceCelle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle don't monsieur Thiers a dit qu'on la fusille, ma FrancePicasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe, ma FranceLeurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs, ma FranceCelle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain, ma FranceQu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma FranceBon partage !
Rotpier
2 commentaires -
La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.
Aujourd’hui, la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.
Pierre
Photo de Pierre
De Frédéric Dard :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimé davantage »
Regrets,
Grisaille.
Oui, « grisaille » était le mot
qui habillait le mieux l’homme.
… Qui habillait tout d’ailleurs.
Le lieu.
Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées
qu’un rêve de ferrailleur.
Le temps.
Un crachin soutenu qui vous traverse
un pardessus aussi sûrement qu’une averse.
L’atmosphère.
Lourde, pesante, plombifère.
Il était là. Droit. Figé.
Devant lui, une tombe
où finissaient de faner quelques fleurs.
Etait-ce ses larmes sur son visage ?
Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?
Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.
Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.
Elle était là, prenante, lancinante.
Il ne se souvenait plus de l’auteur
… peu importait d’ailleurs,
il l’avait faite sienne, elle était son adage :
« Si j’avais su que je l’aimais tant,
je l’aurais encore aimée davantage. »
Et il restait là. Droit. Figé.
Les larmes étaient salées.
Pendant ce temps,
tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,
les grilles continuaient à se délabrer.
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Campagne de sensibilisation routière
pour les départementales.
Mise en garde :
Attention ! La route vers les départementales est truffée de dangers !
Ceux qui ne tiendraient pas compte des panneaux d'avertissement de cette campagne n'auront qu'à s'en prendre à eux même car ils auront été prévenus !
D'autres panneaux suivront !
Le délégué à la sécurité élémentaire :
Rotpier
2 commentaires -
Ceux qui connaissent P.V.,
sauront de quel poème
je me suis inspiré… pour la forme !
Image du net
L’art politique,
Du baratin avant toute chose !
Et puis surtout évite l’impair
moins vague et moins soluble dans l’air,
qui laisse traces et indispose !
Il faut aussi que tu n’ailles point
choisir des mots qui par trop défrissent:
demande donc à tes âmes grises
de vérifier dans tous les recoins !
Choses promises mettent les voiles
après bon apéro du midi :
tu pourras, auditoire attiédi,
les emmener tout près des étoiles !
Car tout est dans la nuance encor !
Promesses voilées : tout en cadence !
Rien de précis, c’est comme danse :
il faut maîtriser le corps à corps !
Fuis de plus loin la phrase assassine,
sauf pour tes ennemis les plus purs !
Pour tes amis, prépare du sûr :
dans le genre… couteau de cuisine !
La concurrence ? Tords lui son cou !
Tu fera bien en train d’énergie,
de mater la journalisterie !
si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?
Ô qui dira les tords des régies !
Ces journalistes fouinent partout,
ils forgent des histoires d’un sou
et les juges les privilégient !
Du baratin encore et toujours !
Que ta verve soit chose envolée
qui sonne dans toutes les allées :
tu finiras par gagner un jour !
Levons le verre à ton aventure
et qu’on se lève chaque matin,
sûrs d’avoir choisi le bon coquin
qui nous trouvera des places sûres !
Pierre Dupuis
Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !
Pensées :
1ère pensée :
" Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. "
Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988
Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.
2ème pensée :
On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.
Pierre Dupuis
3ème pensée :
En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.
Pierre Dupuis
4ème pensée :
Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.
Rotpier
C'est tout pour aujourd'hui !
2 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Pom pom pom pom !
Pom pom pom pom !
Ici Londres,
Le Rotpier parle aux spécialistes des rébus dominicaux ... je répète ... Le Rotpier parle aux spécialistes des rébus dominicaux.
Il suppute qu'ils seront satisfaits ... je répète ... Il suppute qu'ils seront satisfaits.
2ème ligne, dernière image : Éole est le dieu du " - - - - "
3ème ligne, dernière image : le serpent fait "s" c'est sa manie !
4ème ligne, 2ème image, en direct : " grrr " ! Dernière image : l'autre nom de l'arobase !
6ème ligne, 1ère image : elle se bouche le nez donc, ça " - - - " ! 3ème image : la vache ou l'amour s'y trouve et parfois l'amour est vache !
7ème ligne, 4ème image:très balèze le mec : il est très " - - - - " !
Et pis c'est tout ! Il est court car je vais de ce pas à l'apéro !
Réponse :
Il paraît que Jack l'éventreur se grattait l'occiput après chacun de ses forfaits !
Un lien sur le personnage pour appréhender le petit jeu de mots pour le non initiés !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_l%27%C3%89ventreur
Qu'il dit l'animal !
7 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Michel Sardou »
« L'an mille »
L'an mille
Des cathédrales crevant le ciel comme des épées,
Des forêts noires que des sorcières ont envoûtées,
Des chevaux fous et des milliers de races humaines
Lancés sur nous, du plus profond de la bohème.
Des crucifix dressés pour garder les campagnes,
Des abbayes posées au sommet des montagnes,
Des rois enfants conduits par des femmes inhumaines,
Des rois méchants, soufflant la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère
Qu'on ne sait comment apaiser,
Un Dieu du fond de l'univers
A des années de voie lactée.
C'était la fin du millénaire
Aux horloges de la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.
Des fumées noires au ciel assassinent l'été,
Des villes sombres emmurent des hommes prisonniers,
Des peurs obscures nous viennent des autres races humaines,
Des bruits d'armures résonnent encore au fond des plaines.
Des crucifix brisés rouillent en haut des montagnes,
Des abbayes se changent en maisons de campagne,
Des peuples enfants gaspillent la dernière fontaine,
Des peuples fous répandent la fureur et la haine.
Et tout là -haut un Dieu colère,
Que nous avons tous oublié,
Prépare, du fond de l'univers,
Un rendez-vous d'éternité.
Bientôt la fin du millénaire
Va crucifier la chrétienté,
L'apocalypse avant l'hiver,
L'arrivée du Dies Irae.Bon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Image du net !
La double chance du vendredi 13,
Il avait joué au loto
et venait de voir le tirage :
à la télé ses numéros
étaient tous sortis de la cage !
C’était à coup sûr le magot
pour lui qui était au chômage,
plus de recherche de boulot :
il rêvait déjà d’une plage !
Il faisait des plans sur tout ça
quand le téléphone sonna
pour lui apprendre avec prudence
que sa femme abhorrée, Marion,
était passée sous un camion !
Vendredi treize : Oh ! Quelle chance !
Moralité :
Ça peut rapporter bonbon !
Rotpier
2 commentaires -
Guéant, Sarko et le fric du bédouin
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
( Petit montage à partir d'images du net !)
Le Rotpier
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En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...
Préambule :
J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.
Pierre
Photo montage de Pierre
Cauchemort,
Que fais-je ici ?
Je n’ai plus souvenir de rien.
Il est vrai que je perds souvent la mémoire :
dans ma vie, il se fait tard.
Mais…qu’a donc ce malheureux
qui hurle au bout du couloir ?
Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace
à l’aide de son déambulatoire ?
Tout cela me glace !
Et cette odeur – oh ! Cette odeur –
qui vous prend à la gorge !
Et cette femme qui souffle comme une forge !
Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !
Horreur !
Mais, que fais-je ici ? …Que fais-je ici !
Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !
Je marche, j’arpente les couloirs
du matin jusqu’au soir !
Et cette odeur qui me colle à la peau !
Et partout le même panneau,
le même panneau avec le même mot
que je lis, que je relis,
qui me mène à la folie !
Au secours !
Où elle est la sortie !
Où elle est la sortie !
Partout, partout c’est écrit :
Gériatrie ! Gériatrie ! Gériatrie !
Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !
Pierre Dupuis
Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !
3 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
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A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes
et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )
Image du net modifiées par PierreFemme,
Femme,
amalgame
d’esthétique et de charme.
Femme,
paradoxe
de rires et de larmes.
Femme,
aux yeux passant
de la douceur aux flammes.
Femme,
aux ongles
tranchant comme des lames.
Femme,
sucrée-amère
entre fantaisie et drame.
Femme,
imprévisible
tout au long de la gamme.
Femme,
à étudier :
vaste programme !
Femme,
à visiter :
quel sésame ?
Pierre Dupuis
Image prise sur une bibliothèque d'image
Femme en soi,
Dieu créa la femme.
Pour ne pas être en reste, le diable mit
dans sa prunelle une petite flamme.
Le poète l 'habilla de vers,
le couturier de soie.
L 'homme la déshabilla
et l 'aima.
Ainsi soie style.
Poèmes déjà publiés
A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !
Le Rotpier
J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !
Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.
La femme n’est pas si mauvaise que cela …
pour qui sait bien la cuisiner !
Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent
que ceux qui y croient.
Femme au foyer, chaleur assurée !
( peut-être de Landru ? )
Et pis c’est tout !
Le Rotpier
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est juste un petit rébus facile du Rotpier, une sorte de constatation sur l'état d'âme de quelqu'un ... pour vous dérider un peu !
2ème ligne, 1ère image : de nos jours, il est sélectif comme dit mon coiffeur ! ( l'autre aussi ! ) 2ème image : le serpent fait "s" ! ( Les autres aussi, ils sont comme ça ! )
3ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : le petit personnage a les cheveux qui se dressent sur sa tête, il a donc très " - - - - " !
4ème ligne, dernière image, en direct : " ti " !
7ème ligne, 3ème image, en direct : le symbole de la " vie " !
8ème ligne, 2ème image: il ne faut pas prendre le fils ... ni le Saint-Esprit bien entendu !
Et pis c'est tout ! Allez-y gaiement brav' gens et j'espère que l'on ne dira pas cela de vous !
Réponse :
Il est d’une tristesse qui fait peur à voir … tiens, aussi triste
qu’une vieille paire de fesses … c’est tout dire !
Qu'il dit l'animal !
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Richard Cocciante
« Marguerite »
Peut-être sa plus belle chanson ?
… trop difficile de choisir
Marguerite
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses à faire
Avant que le jour se lève
Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais, au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs
Et pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai à la lune
De remplir le ciel tout entier
Et pour que je puisse encore la voir
Me sourire comme avant
Je demanderai au soleil
De brûler, même en plein hiver
Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre bohème
Je construirai un silence
Plus grand que ceux des cathédrales
J'irai réveiller les amants
Je parlerai des heures entières
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amants
Alors on se promènera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine
Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmes
Nous irons dans les campagnes
Pour cueillir les fleurs des champs
Pour en faire un grand lit blanc
Où l'on s'aime tendrement
Et puis nous irons au fond du ciel
Pour lui choisir une étoile
Parc'que Marguerite est bonne
Parc'que Marguerite est belle
Parc'que Marguerite est vraie
Parc'que Marguerite est douce
Parc'que Marguerite m'aime
Moi, je ne vis que pour elle
Marguerite est ma raison
Mon lendemain, mon idéal
Marguerite qui est le vent
Ne sait pas qu'elle peut me faire mal
Parc'que Marguerite est celle
Que je veux toujours près de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi
Marguerite est tout pour moiBon partage !
Rotpier
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Il me sied de plancher sur tous les sujets,
fussent-ils porteurs de gros remous ...
Image du net bidouillée par mes soins
La surfeuse,
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Sur le terreau de mon père
Sur les peurs sécuritaires
Sur les thèmes populaires
Je surfe !
Sur la chienlit politique
Sur les scoops médiatiques
Sur les rêves utopiques
Je surfe !
Sur le racisme latent
Sur les peurs des pauvres gens
Sur le spleen des mécontents
Je surfe !
Sur l'oubli des temps passés
Sur les crimes effacés
Sur des discours bien graissés
Je surfe !
Sur mes futurs collabos
Sur leurs idéaux fachos
Sur les petits et les gros
Je surfe !
Sur la vague populiste
Sur les jugements simplistes
Sur le fond nationaliste
Je surfe !
Sur le dos des girouettes
Sur le miroir aux alouettes
Sur les valeurs qui s'émiettent
Je surfe !
Sur l'oubli et l'ignorance
Sur l'esprit d'intolérance
Sur le terme " préférence "
Je surfe !
Sur les bêtes et méchants
Sur les plus paumés des gens
Sur les masses d'indigents
Je surfe !
Sur le flot des ambitieux
Sur les discours fallacieux
Sur les fats et les vicieux
Je surfe !
Sur les réseaux délateurs
Sur les collaborateurs
Sur l'embrouille et sur les peurs
Je surfe !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la connerie humaine
Sur un tas d'énergumènes
Sur les gros bras qui s'amènent
Je surfe !
Sur les ancrages sectaires
Sur les craintes séculaires
Sur ceux que je récupère
Je surfe !
Je serais l'onde marine
Qui submerge et qui domine
Quitte à être un tsunami
Emportant mes ennemis !
Pas de pitié pour personne
Parmi ceux qui me sermonnent
Pas de planche de salut
C'est eux qui l'auront voulu !
Je suis portée par la vague
Je louvoie et je zigzague
Pour noyer mes détracteurs
Et gagner des électeurs !
A ce jeu je suis championne
Personne ne m'impressionne
Mes mensonges sont gobés
Par ceux que j'ai fascinés !
C'est un atout d'être femme
Et j'en joue sans état d'âme
Tout ce qui peut me servir
J'en use pour rebondir !
Sur les rouleaux de la crise
Sur l'échéance incomprise
Sur l'onde de la bêtise
Je surfe !
Sur la vague bleue marine
Sur culte de Poutine
Sur mes rêves de tsarine
Je surfe !
Je surfe !
Je surfe !
Pierre Dupuis
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Image du net
Quand les dés sont pipés,
Il l'avait rencontrée ... par hasard.
... Encore qu'il n'aimait pas le mot "hasard",
il lui préférait "destinée"
... c'est plus joli "destinée" !
Cela rime avec belle matinée
ou bien, belle journée !
Tout comme rosée du matin rime avec teint !
ou encore
... enfin, il l'avait rencontrée.
Quand je dis" rencontrée"
c'est exagéré
... ils s'étaient croisés
simplement croisés.
Et, "ils" ne se résumait pas à eux deux
... hélas !
Il avait croisé une joyeuse bande
menant grande sarabande
dont elle était l'un des centres d'intérêt.
Elle riait aux plaisanteries des autres,
garçons et filles,
certaines étaient poivrées - les plaisanteries ! -
d'autres étaient franchement grivoises
... il en était gêné
... elle pas.
Leurs regards, eux, ne s'étaient pas croisés
... enfin ... pas franchement.
Elle ne devait pas manquer de prétendants
tant elle était belle !
Elle devait en avoir à la pelle !
Il lui avait semblé pourtant
qu'elle tenait ses distances
... impression ou espérance ?
Il lui avait plu d'y croire... vraiment.
Il se raccrochait à cette sensation première
comme un papillon à la lumière
... quitte à se brûler les ailes.
Quel âge avait-elle ?
... Difficile à dire.
Entre femme et demoiselle
la différence est ténue.
Il opta pour vingt ans.
De nos jours, à vingt ans,
les filles ne sont plus des ingénues.
Mais peut-être avait-elle un peu plus ?
De nos jours, à la trentaine,
bien des femmes courent encore la prétentaine
... des hommes aussi, ne soyons pas obtus.
Son jugement vagabondait
... il était incapable de trancher
et de toute façon, à quoi bon ?
A quoi servait tout ce cinéma
alors qu'il ne la reverrait sûrement pas !
Pourtant il la revit... par hasard
... non ! Pas par hasard !
Il n'y a pas de hasard quand on revient
tous les jours au même endroit,
à la même place, sur le même chemin.
Quand à la destinée
... n'en parlons plus !
Elle a bon dos la destinée
quand on a pipé les dés !
Toujours est-il qu'il l'avait revue
et cette fois-ci, elle était seule
... seule et toujours aussi belle !
Il s'était arrangé pour passer devant elle
et leurs regards s'étaient croisés,
vraiment croisés,
... un bref instant, un bref instant seulement.
Juste le temps d'un bonjour esquissé du bout des yeux
... du bout des lèvres
et ... quelles lèvres !
Il revenait tous les jours
et il la revoyait souvent,
il y passait beaucoup de temps !
Alors, la destinée ... mes fesses !
Et, elles étaient belles les siennes !
... Pas du genre qui s'affaissent !
Bien moulées dans un petit jean serré,
il l'avait remarqué quand il s'était retourné
... il se retournait toujours d'ailleurs
... elle pas.
Et puis un jour il l'avait croisée
mais elle n'était plus seule
... elle était accompagnée.
Elles se tenaient par la main
... toutes deux
... simplement... tous simplement.
Elle l'avait salué en souriant
... pas méchamment
... il lui avait même semblé voir
sur le visage un peu de compassion
... enfin, il lui avait plu d'y croire.
Il ne revint plus,
Il ne la revit plus.
Quel gâchis ! Quel gâchis pour lui !
Une beauté comme la sienne !
Belle de la tête aux pieds et lesbienne !
Alors toi, la destinée, espèce de traînée,
tu rimerais mieux avec espérance assassinée !
Comme toi, le hasard, avec poignard !
Car enfin ...
Mais... mais à quoi bon s'emporter
quand, depuis le départ
on a pipé les dés.
Pierre Dupuis
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Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Là, je vous fait un cadeau : c'est un très court ! Déjanté, il est sûr, mais c'est du Rotpier !
1ère ligne, avant dernière image : " - - - - " ou ne pas " - - - - " là est la question !
2ème ligne, 3ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
3ème ligne, 2ème image : petite, la sale bête est lente ! Dernière image: quand il dort, il dort profondément !
4ème ligne, 3ème image : place de la vigie en haut du grand mat d'un voilier ancien ! ( l'autre aussi ! )
Dernière ligne, dernière image, en direct : " che "
Et pis c'est tout ! J'espère que vous allez prendre votre pied !
Réponse :
Il faut être sacrément bourré pour vouloir rouler une pelle à une babouche !
Qu'il dit l'animal !
5 commentaires
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