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    Réponse pour le rébus :

    Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

    Bravo à ceux qui avaient trouvé !

     

    Et pis c’est tout !          

     


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    Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

    Juste comme ça, pour se dégourdir

    un peu les neurones !

     rebus 365 (1)rebus 365 (2)rebus 365 (3)

    .

    Petite aide au rébus

    (les champions s'en passeront !) :

     

    C'est un rébus assez long, ne m'en voulez pas et n'allez pas faire la tête ! 

     

    2ème ligne, 1ère image : quand on meurt, notre " - - - " s'envole , parait-il ... encore faut-il être croyant ! Dernière image : quand il  "- - - - " son nez s'allonge ! ( l'autre aussi, il n'y a pas de raison ! )  

    3ème ligne, dernière image: en direct : " u " cocote ! ( l'autre aussi, il n'y a pas de raison !) 

    5ème ligne: Je me suis été gouré un peu, vous pouvez ajouté un "a" entre le + et le 1 !

    6ème ligne, dernière image :  le serpent fait toujours "s" ou se" c'est sa manie ... et n'oubliez pas que quand ce qui sert pend, il est temps de ranger le matériel et de faire dodo ! 

    9ème ligne, 1ère image : un diagramme de " - - - " ... vous avez bien entendu ? 2ème image: ce qui sort amplifié de l'engin ... pour ceux qui sont loin ou durs de la feuille ! Dernière image: oui en allemand ! 

     10ème ligne, 1ère image : ce qui est remplacé par les 3 points rouges sur la stèle, si vous voyez la stèle dites-lui mes amis que je ... mais qu'est-ce que je raconte moi !  Je ferais mieux de vous dire qu'il faut scinder en deux le mot ! 3ème image : de sable ou d'autre chose ! 

    11ème ligne, 3ème image : l'animal fait des  "  - - - - " ! ... comme le Rotpier qui danse !

    12ème ligne, 1ère image :  autre nom pour un bus !

     14ème ligne, 1ère image : la boisson favorite des rosbifs ! dernière image : la moitié du nom du volatile !

    Dernière ligne, 1ère image : en direct: che "

     

    Il est assez long alors ...  au boulot les champions et bon voyage !

    Et pis ch'est tout !

     

     Réponse :

    Il ne faut jamais demander à un musulman et encore plus un intégriste si au bout de son voyage il est arrivé à bon port car il risque de faire sa tête de cochon !

    Nota :  Il eut été, même en hiver, peut-être plus judicieux de mettre "moins" à la place de "plus", on m'en a fait la remarque et ma foi je pense qu'elle est justifiée !

    Je fais mon mea cul plat

    et remercie qui de droit !

     Amen !

    ... Et pis c'est tout !

     

    Qu'il dit l'animal !


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    « Barbara »

     

    «  Göttigen »

     

    La longue dame brune …

     

     

    Göttingen

    Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
    Ce n'est pas le bois de Vincennes,
    Mais c'est bien joli tout de même,
    A Göttingen, à Göttingen.

    Pas de quais et pas de rengaines
    Qui se lamentent et qui se traînent,
    Mais l'amour y fleurit quand même,
    A Göttingen, à Göttingen.

    Ils savent mieux que nous, je pense,
    L'histoire de nos rois de France,
    Herman, Peter, Helga et Hans,
    A Göttingen.

    Et que personne ne s'offense,
    Mais les contes de notre enfance,
    "Il était une fois" commence
    A Göttingen.

    Bien sûr nous, nous avons la Seine
    Et puis notre bois de Vincennes,
    Mais Dieu que les roses sont belles
    A Göttingen, à Göttingen.

    Nous, nous avons nos matins blêmes
    Et l'âme grise de Verlaine,
    Eux c'est la mélancolie même,
    A Göttingen, à Göttingen.

    Quand ils ne savent rien nous dire,
    Ils restent là à nous sourire
    Mais nous les comprenons quand même,
    Les enfants blonds de Göttingen.

    Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
    Et que les autres me pardonnent,
    Mais les enfants ce sont les mêmes,
    A Paris ou à Göttingen.

    O faites que jamais ne revienne
    Le temps du sang et de la haine
    Car il y a des gens que j'aime,
    A Göttingen, à Göttingen.

    Et lorsque sonnerait l'alarme,
    S'il fallait reprendre les armes,
    Mon cœur verserait une larme
    Pour Göttingen, pour Göttingen.

    Mais c'est bien joli tout de même,
    A Göttingen, à Göttingen.

    Et lorsque sonnerait l'alarme,
    S'il fallait reprendre les armes,
    Mon cœur verserait une larme
    Pour Göttingen, pour Göttingen

     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     


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    Des maux et des mots ... démo : 

     

    Rousse

    Image du net bidouillée par le Rotpier

     

    .

    La rousse semeuse de maux,

     

    Elle avait un petit sourire

    Qui laissait pantois les garçons

    Et un coté pince-sans-rire

    Qu’elle cultivait sans façon.

     

    Allaient-ils se faire éconduire

    Ou passer sous son édredon ?

    Répertorier ou bien maudire

    Ses nombreuses taches de son ?

     

    Pas  facile à cerner la rousse :

    Une énigme que sa frimousse !

    Et toujours la même question :

     

    Même teinte à tous les étages ?

    Et pour la vérification

    Ne pas essuyer un : « Dégage ! »

                

            Péroraison :

     Voila l’espoir énigmatique

    Mais ne manquant pas de piquant

    Que de façon systématique

    La rousse semait à tous vents !

     

                                                    Rotpier

     

    Rousse 2

    Image du net, c'est net !


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    Atelier d'écriture 14

     

    Écrin de classe,

     

    Tout contre bas

    la contrebasse

    fait «  la,la,la ! »

    et se prélasse !

     

    L’archet malin

    qui la chatouille

    se fait gredin

    avec papouilles !

     

    De grands frissons,

    de longues plaintes,

    voilà le son

    de la complainte !

     

    Et bien au chaud,

    elle ronronne,

    moite berceau :

    la place est bonne !

     

     

    Tout contre bas

    la contrebasse

    fait «  la,la,la ! »

    et se prélasse !

     

                     Rêve …

     

    J’aimerais bien

    avoir ma place

    en cet écrin

    de grande classe !

     

              Je voudrais …

     

    Aux noirs souliers,

    faire la nique,

    prendre mon pied

    … tout en musique !

     

    Mais je n'ai pas

    la moindre chance :

    je reste là

    hors de la danse !

     

                                                   Pierre Dupuis

     

     


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  •  

    Réponse pour le rébus :

    Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

    Bravo à ceux qui avaient trouvé !

     

    Et pis c’est tout !          


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  •  

     

    Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

    Juste comme ça, pour se dégourdir

    un peu les neurones !

    rebus 364 (1)

    rebus 364 (2)

    rebus 364 (3)

    .

    Petite aide au rébus

    (les champions s'en passeront !) :

     

    C'est un rébus d'actualité en raisons des fortes tensions que l'on pourrait qualifier d'électriques !

     

    1ère ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ou "se" selon son humeur avec ou sans panaris ! 3ème image : " - - - " est ce personnage ?  Dernière image :  le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !

    2ème ligne, 2ème image : ça ne sent pas bon ... au présent !

    4ème ligne, 1ère image : en direct: "ti" ! 2ème image : ils sont à poil ! 3ème image : petite, la sale bête est lente !

    5ème ligne, 1ère image :il ne faut pas prendre la brosse ! Dernière image, le symbole de la "vie" ... c'était en direct du rébus dominical du Rotpier, à vous les studios !

    6ème ligne, 2ème image : la sale bête pique tant et plus !

     7ème ligne, dernière image : prison pour animaux sauvages ! ( l'autre aussi ! ) Nota: il faut enchaîner avec la 1ère image de la 8ème ligne !

    11ème ligne, dernière image : attention c'est " - - - - " bouillant !

    12ème ligne, dernière image :  endroit où sont entreposés des fûts !  Je rappelle pour les imprudents qu'il est très dangereux de laisser un doigt dans le trou du fût !

    Dernière ligne, 1ère image :    celui-ci est sélectif comme dit souvent mon coiffeur qui a tendance à les couper en quatre ! 

    Il est assez long alors ...  au boulot les champions !

    Et pis c'est tout !

     

     Réponse :

    Ceux qui manipulent le Coran en continu pour créer de vives tensions entre les hommes et les peuples ne méritent pas autre chose que la chaise électrique !

     

    Qu'il dit l'animal !


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    « Léo Ferré »

     

    «  La mémoire et la mer »

     

    Que dire ? Rien, écouter et se laisser bercer par

    la voix, la musique et les paroles ...

     

     

     

     

    LA MÉMOIRE ET LA MER

    La marée je l'ai dans le coeur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite soeur
    De mon enfant et de mon cygne
    Un bateau ça dépend comment
    On l'arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années-lumière et j'en laisse
    Je suis le fantôme Jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baisers
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts du sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps-là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l'écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au ras des rocs qui se consument
    Ô l'ange des plaisirs perdus
    Ô rumeurs d'une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu'un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    Ô parfum rare des salants
    Dans le poivre feu des gerçures
    Quand j'allais géométrisant
    Mon âme au creux de ta blessure
    Dans le désordre de ton cul
    Poissé dans les draps d'aube fine
    Je voyais un vitrail de plus

    Et toi fille verte mon spleen

    Les coquillages figurants
    Sous les sunlights cassés liquides
    Jouent de la castagnette tant
    Qu'on dirait l'Espagne livide
    Dieu des granits ayez pitié
    De leur vocation de parure
    Quand le couteau vient s'immiscer
    Dans leur castagnette figure
    Et je voyais ce qu'on pressent
    Quand on pressent l'entrevoyure
    Entre les persiennes du sang
    Et que les globules figurent
    Une mathématique bleue
    Dans cette mer jamais étale
    D'où nous remonte peu à peu
    Cette mémoire des étoiles

    Cette rumeur qui vient de là
    Sous l'arc copain où je m'aveugle
    Ces mains qui me font du flafla
    Ces mains ruminantes qui meuglent
    Cette rumeur me suit longtemps
    Comme un mendiant sous l'anathème
    Comme l'ombre qui perd son temps
    À dessiner mon théorème
    Et sur mon maquillage roux
    S'en vient battre comme une porte
    Cette rumeur qui va debout
    Dans la rue aux musiques mortes
    C'est fini la mer c'est fini
    Sur la plage le sable bêle
    Comme des moutons d'infini
    Quand la mer bergère m'appelle

    Bon partage !

     

    Rotpier


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    Préambule :

     Il n’est pas pire ineptie que de croire que la démocratie, une fois acquise, demeure éternelle. Elle est à la fois forte et fragile, ce qui implique de la défendre bec et ongles contre toute attaque, extérieure comme intérieure.

     

    Des limites de la démocratie,

     La démocratie est sans conteste la meilleure façon pour un pays d’être gouverné mais … parce qu’il y a un « mais » ! Elle n’est pas à l’abri de se saborder elle-même par le fait de l’ignorance, de l’inconséquence et de la versatilité d’une partie des citoyens qui la composent.

    Les apprentis dictateurs à l’affût le savent bien qui les manipulent en les brossant dans le sens du poil à coup d’attrape-tout et d’exacerbation de leur haine et de leur racisme latents envers les « autres ». Autres qui peuvent très bien être leurs propres voisins et même des membres de leur propre famille. Ces manipulations s’appellent tout simplement le populisme ! Qu’il soit de droite ou bien de gauche, il aboutit inévitablement un jour ou l’autre à la dictature.

    Les politiques démocrates ne peuvent pas dénoncer tout haut ce que j’énonce ici ( bien qu’ils le sachent parfaitement ! ) car ce serait se tirer une balle dans le pied et tarir complètement la source des voix des quelques hésitants. Il ne leur reste plus qu’à essayer de raisonner ces électeurs potentiels sans grand espoir d’y parvenir.

    Il importe donc que ce soit des gens de la société civile qui tentent de le faire en sachant aussi que quand l’ignorance et la bêtise sont sur les rails il est très difficile de les arrêter, l’histoire l’a prouvé à maintes reprises aux quatre coins de la terre.

    N’étant ni homme politique ni homme important mais républicain convaincu, j’ai décidé d’apporter cette petite pierre à l’édifice de la démocratie. Elle est ce qu’elle est, mais elle est et a le mérite d’être. Elle est brute et tranchante comme silex puisque totalement expurgée de toute trace de langue de bois.

     Pierre Dupuis

     

    Tocsin

    Image du net

     

    Préambule :

    Il faut encore et toujours sonnet le tocsin !

     

     

    Dérapage non contrôlé mais

    … pas forcément de l’auteur,

     

    Sonnet premier :

     

    Il est des gens très hermétiques

    qui gobent les attrape-tout *

    et nul besoin d’être caustique

    pour encore enfoncer le clou !

     

    Sur le plan purement pratique

    autant le dire sans tabou,

    leur QI est problématique :

    à peine plus qu’un sapajou !

     

    Comptons que jamais ils ne volent

    car je vous fiche ma parole

    que ce genre d’individus

     

    criards et cons comme des mouettes

    pourraient nous déféquer dessus

    en y allant à l’aveuglette !

     

    * Programme politique assez vaste pour attirer un grand nombre de voix d’électeurs, que l’on peut qualifier plus prosaïquement d’attrape-couillons !

    xxxxxxxxxxxxxx

    Sonnet second :

     

    Quand je pense que ceux-là votent

    cela me fait froid dans le dos,

    une ficelle, une carotte

    et leurs voix tombent aussitôt !

     

    Changeant de bord comme de chiotte,

    brandissant leur nouveau drapeau,

    retournant vestes et culottes

    quitte à se faire mettre gros !

     

    Vous allez dire : « Il exagère 

    sous l’emprise de la colère ! »

    Moi calmement je vous dis « Non ! »

     

    Je ne supprime aucune ligne,

    c’est clair et net et non abscons :

    je confirme persiste et signe !

     

    xxxxxxxxxxx

    Sonnet troisième :

     

    Je ne fais pas de politique,

    je ne cours pas après les voix

    et les discours dithyrambiques

    je m’en bas l’œil ça va de soit !

     

    Je comprends que ma dialectique

    puisse choquer et je conçois

    qu’on l’abhorre et qu’on la critique

    mais sur tout cela je m’assois !

     

    Quand je vois la classe ouvrière

    tomber la tête la première

    gaiement dans le piège infernal

     

    du populisme vomitoire

    je crie à l’affront national :

    ils ne connaissent plus l’histoire !

     

    Péroraison :

     

    Quoi que l’on dise ou que l’on fasse

    l’éternel recommencement

    remettra les gens face à face

    pour en découdre allègrement !

     

    C’est chaque fois la même chose,

    on dit que c’est la der des der

    mais la haine se réimpose,

    métastasant comme cancer !

     

    Et au sein de chaque famille

    de nombreuses prises de bec

    partiront sur une broutille

    et flamberont comme bois sec !

     

    Cela durera des années,

    se propageant comme typhus,

    des relations empoisonnées

    comme dans l’affaire Dreyfus !

     

    J’aurais pu évoquer la peste

    comme vecteur de mal connu,

    surtout la brune qui empeste

    beaucoup plus fort selon Camus !

     

    On y laissera tous des plumes

    mais les responsables diront

    drapés dans leurs nouveaux costumes :

    « Ce n’est pas nous ! » … à l’unisson !

     

    Ils ne pourront pourtant pas dire :

    « Si seulement nous avions su ! »

    partout l’information transpire

    et ce tous médias confondus !

     

    Mais il faut en avoir l’envie

    et arrêter de s’abrutir

    avec des émissions pourries

    tout juste bon à abêtir !

     

    Tous les grands chantres populistes

    tablent sur le repli sur soi

    qui selon tous les spécialistes

    conduirait au chaos tout droit !

     

    De nos jours vivre en autarcie

    n’est que chimère et illusion,

    ceux qui prônent cette ineptie

    ont d’autres buts : leurs ambitions !

     

    Car ne nous voilons pas la face

    c’est bien de cela qu’il s’agit :

    manipuler la populace

    et puis l’asservir à l’envi !

     

    Raviver le feu de la haine

    et du racisme en même temps

    venant des profondeurs lointaines

    et couvant chez les ignorants !

     

    Lever des meutes phalangères,

    des milices prêtes à tout,

    ne dites pas que j’exagère,

    regardez tout autour de vous !

     

    Dans un bar allez boire un verre,

    observez bien et écoutez,

    vous en entendrez de sévères

    et vous ne pourrez plus douter !

     

    Fermez les yeux et en images

    vous les verrez vociférer

    et s’élancer pour le lynchage

    de quelques cercles désignés !

     

    L’histoire est remplie de ces scènes

    mais l’amnésie est de rigueur,

    la peste brune est pathogène

    et se propage avec vigueur !

     

    Au bout de la triste aventure,

    quand les combats seront finis,

    quand on dressera la facture

    viendra l’heure du grand déni !

     

    Responsables mais pas coupables :

    on connaît le refrain par cœur,

    au moment de se mettre à table

    tous deviendront enfants de chœur !

     

    Mais il y aura les portables

    comme impitoyables mouchards,

    Facebook et autres redoutables

    outils pour piéger les cafards !

     

    Rien de nouveau en ce bas monde,

    les pigeons restent les pigeons,

    quelques grains et ils font la ronde

    … certains même tendent le fion !

     

    Avec ce genre de poème

    je ne me ferai pas d’ami

    et à vrai dire je crois même

    que j’ouïs déjà des ennemis !

     

    S’ils viennent sonner à ma porte

    j’essaierai de leur expliquer

    pourquoi j’ai agi de la sorte,

    je tenterai de m’appliquer !

     

    Mais ils n’auront pas la patience

    d’attendre avant de me lyncher,

    ces gens sont pétris d’obédience

    et peu enclin à s’épancher !

     

    Avec ce genre de poème

    je ne me ferai pas d’ami,

    ce n’est pas pour moi un dilemme :

    ce que je pense je le dis !

     

     

                                     Pierre Dupuis


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    Tétard

    Image du net

     

    Métamorphose foldingue et décousue,

     

    Je suis devenu athée tard :

    une incubation prolongée !

    J’étais un peu dans le brouillard :

    ma raison était submergée !

     

    Je suis devenu athée tard,

    une éducation catholique

    laisse des traces, c’est vachard,

    comme la peste bubonique !

     

    Je suis devenu athée tard,

    et depuis j’aime les grenouilles

    sauf celles de bénitier car

    elles ont le frifri qui rouille !

     

    Je suis devenu athée tard,

    je ne suis pas un imbécile

    et je planque mes cuisses car

    elles pourraient finir dans l’huile !

     

    Je suis devenu athée tard,

    maintenant je saute et coasse,

    on dit de moi : « Il est jobard ! »

    mais je suis bien dans mes godasses !

     

    Je suis devenu athée tard,

    j’ai fréquenté des amphis bien,

    des nuls aussi, c’est le hasard,

    comme les rendez-vous pubiens !

     

    Je suis devenu athée tard,

    j’ai des palmes entre les doigts,

    pas les académiques car

    je ne les ai pas eu ma foi !

     

    Je suis devenu athée tard,

    j’ai horreur des fauteuils crapaud,

    je leur trouve un coté bâtard :

    j’ai cette pensée dans la peau !

      

    Je suis devenu athée tard,

    j’aime bien l’écologie verte

    mais pas les verts soixante-huitards

    qui cavalent après leur perte !

     

    Je suis devenu athée tard,

    je n’aime pas ceux qui grenouillent

    dans des religions de hasard

    et qui s’en mettent plein les fouilles !

     

    Je suis devenu athée tard

    mais si jamais un dieu existe,

    je ne suis pas contre un rancard

    je tiens à rester progressiste !

     

    Je suis devenu athée tard,

    et je suis certain que la chose

    ne sera pas - aucun espoir ! -

    sans l’ombre d’une sinistrose !

     

    Je suis devenu athée tard,

    toutes les religions m’hérissent

    et je les charge à la hussard

    les sachant mystificatrices !

     

    je suis devenu athée tard,

    j’ai un penchant pour le blasphème,

    je n’en fais pas un étendard

    mais de temps à autres j’en sème !

     

    Je suis devenu athée tard,

    ma dialectique est décousue,

    tant que ce n’est pas mon falzar

    j’aurais la langue bien pendue !

     

                                                               Rotpier

     

    Pierre dans l'oeil d'une grenouille

    Photo du net bidouillée par le Rotpier

    Attention ! Je garde un œil sur vous !

     


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  •  

    Réponse pour le rébus :

    Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

    Bravo à ceux qui avaient trouvé !

     

    Et pis c’est tout !          


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  •  

     

    Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

    Juste comme ça, pour se dégourdir

    un peu les neurones !

     

    rebus 363 (1)

    rebus 363 (2)

    rebus 363 (3)

     

    Petite aide au rébus

    (les champions s'en passeront !) :

     

    C'est un rébus éminemment sérieux de Pierre ! N'allez pas vous fourvoyer en y cherchant une quelconque connerie !

     

    1ère ligne, 1ère image : Petit étendue d'eau ! 

    4ème ligne, 3ème image : il n'existe pas mais on le représente quand même !

    5ème ligne, 2ème image : les enfant s'amusent à  en faire ... les papes aussi !  4ème image: la moitié du personnage ! 

    6ème ligne, 3ème image : le marin est presque en haut du " - - - " ... comme Alexandre !

     7ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le petiot !  4ème image : coupe d'un organe dont on peut se passer d'un !

    8ème ligne, 2ème image : " - - - " est ce personnage ? Dernière image : produit du vers du mûrier !

    9ème ligne, 1ère image: il ne faut pas prendre la nénette !

    Dernière ligne, 1ère image : le cri du mouton ... ou de ceux qui se laisse tondre ! 2ème image : la moitié de Titi, un gros miné par le chagrin ! ( c'était juste pour déconner un peu vu que le reste est très sérieux ! )

     

    C'est du sérieux ... et même du lourd ! ... Au boulot les champions, aux urnes citoyens !

    Et pis c'est tout !

     

     Réponse :

    Ma religion c’est la démocratie mon dieu le bulletin de vote et ma plus grande crainte c’est qu’il soit galvaudé par ignorance ou par bêtise !

     

    Nota:  Je vous avais prévenu que c'était du sérieux !

     

    Qu'il dit l'animal !


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  •  

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager ... les musiques que j'aime

    ... circonstances obligent  

     

    Cette fois-ci :

     « Mozart »

     «  Requiem »

     

    Je ne suis plus catholique mais ...

     

     

    Bon partage !

     

    Rotpier


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  •  

    Demain: vendredi 13 ... jour de chance ,

    ... pas si sûr !

    A trop jouer au con,

    on finit par se prendre à son propre jeu !

    Image du net

      Croisez les doigts, sauf …

    les manchots ça va de soi !

    ( Petit clin d’œil à Brassens )

     La chance,

     

    J’avais déjà croisé des tas de chats noirs,

    des chattes aussi… vous savez … dans le noir !

    J’étais passé, je ne sais combien de fois,

    sous une échelle … sans avoir les foies!

     

    J’avais dit, un nombre incalculable de fois,

    « crotte et crotte ! » trois fois de suite un samedi soir !

    Combien de hululements de chouettes

    avais-je entendu dans la nuit noire ?

     

    Je ne comptais plus les fois où, avec ou sans chandelles,

    je m’étais retrouvé bon treizième à table,

    au grand dam des maîtresses de maison

    dont les yeux regardaient au plafond …

    sans qu’elles ne fussent - en aucun cas, je vous l’atteste ! -

    mes maîtresses !

    Signe évident de détresse !

    Malgré tout cela, je tenais une forme impeccable

    et avais un compte en banque plus que respectable !

     

    Vendredi dernier, un vendredi treize,

    je me suis dit : « il faut absolument, mon garçon,

    que tu joues à quelque chose :

    c’est un jour de chance : ose ! »

    Alors j’ai joué, sans façon,

    à la roulette russe helvétique

    ( Un jeu à la con que l’on ne joue qu’à Bâle !

    Sur six emplacements on met cinq balles ! )

    Et, j’ai gagné, dans le crâne,

    un joli petit trou … tout rond !

    Belle farce ! … non ?

     

    Moralité :

      

    Ne vous fiez pas trop à la chance :

    c’est une compagne quelque peu lunatique,

    capable de vous faire un pied de nez fantastique,

    pour peu que vous tiriez un peu trop sur … l’élastique !

                                                   

                                                                                                Rotpier

     


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    Vous avez déjà lu ce billet et j'espère que vous aimerez le relire.

    Je regroupe tout ce que j'ai écrit sur ce sujet ô combien douloureux ... 

     

    C’était il y a 101 ans et …
    Ils partaient la fleur au fusil !
     
     
    Image du net
     
     
    Après … 4 années d’enfer !  
    h

     

     
    Images du net
     
     
     
     
    En premier : le poème « Verdun »
     
    A Verdun,
     
     
     
    Et la boue et les rats
     
    et les gaz scélérats,
     
    tous les jours la tuerie
     
    tous les jours l’incurie.
     
     
     
    De boyaux en boyaux
     
    encombrés de boyaux,
     
    de tranchées en tranchées
     
    les jambes arrachées.
     
     
     
    Et tous ces trous d’obus
     
    et tous ces tirs au but
     
    ces crêtes qui s’écrêtent
     
    et ces corps sans leur tête.
     
     
     
    Et ces grands officiers
     
    aux orgueils outranciers,
     
    aux visages tout glabres
     
    et agitant leur sabres.
     
     
     
    Et l’alcool avalé
     
    et les  assauts zélés,
     
    les discours, les harangues,
     
    les cadavres exsangues.
     
     
     
    La raison n’a plus cours
     
    on attaque on y court
     
    on tire on coupe on tranche
     
    baïonnette à la hanche.
     
     
     
    Et …
     
     
     
    Et cet éclat d’obus
     
    sur un coup droit au but
     
    et l’horrible souffrance
     
    et la mort pour la France
     
     
     
                 Pierre Dupuis
     
     
    En second : 

    Le jugement guerrier,

     

     

    Ils étaient partis à la guerre

    une fleur au bout du fusil,

    la der des ders - sûr, la dernière ! -

    après ça ce serait fini.

     

    Ils ont creusé profond la terre

    tel les autres en face aussi,

    pas question de se laisser faire :

    c’était parti pour le gâchis !

     

    Dégoûtés par le grand carnage,

    certains ont dit « On n’y va plus ! »

    arc-boutés et bien résolus.

     

    Jugés pour manque de courage,

    ils ont fini au champ d’horreur

    une fleur à l’endroit du cœur.

     

     

                                       Pierre Dupuis

      

      

     

     

    Image du net

    .

     

    En 3ème:

    J’ai écrit ce poème  après avoir lu le Goncourt 2013 « Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.

    Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille vivement et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait :   http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/

    Guerre 14-18 (4)

    Images du net

    Gueule cassée

    La mort a le grand avantage de ne point

    laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …

     

     

    Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,

     

    Pourquoi donc ne suis-je pas mort

    quand cet obus venu du nord

    a emporté, mon sang se glace,

    presque la moitié de ma face.

     

    Je veux bien aller en enfer,

    j’ai connu le feu et le fer,

    que peut-il arriver de pire,

    J’aimerais bien l’entendre dire !

     

    Et les officiers sabre au clair,

    les explosions et les éclairs,

    les tranchées, les rats et la boue,

    les vieilles barbes sur les joues !

     

    Et les assauts et les reculs

    et les sombres et froids calculs

    pour gagner quelques hectomètres

    et obligés de se soumettre !

     

    Les gazés et les fusillés,

    les braves qui avaient osé

    dire à la maréchalerie :

    « Assez de cette boucherie ! »

     

    Les copains désarticulés

    et tous les regards affolés

    et la mitraille et la mitraille

    laissant de fumantes entrailles !

    .

    Les infirmiers et les brancards,

    les jeunes et les vieux briscards,

    les chirurgiens coupant des membres,

    les corps torturés qui se cambrent !

     

    Et ceux d’en face tout comme nous,

    terrés aussi aux fond des trous

    et obligés sous la mitraille

    de s’élancer vaille que vaille !

     

    Les mêmes de chaque coté

    à ordonner, à exiger,

    d’aller se faire ouvrir les trippes

    au nom des sacrés grands principes !

     

    Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?

    J’aurais dû, j’en ai grand remords,

    en terminer là-bas sur place

    pour ne plus me voir dans la glace !

     

    Mais que peut-on faire bon sang

    quand on s’est vidé de son sang

    et que l’on n’est plus qu’une loque,

    une proie pour staphylocoques !

     

                   Après …

    Après, affronter les regards

    avec les yeux plein de brouillard

    des amis et de la famille

    et pire encore ceux des filles !

     

    Au début de la compassion,

    ensuite de la répulsion

    et parfois même une grimace

    … ferais-je mieux, moi, à leur place ?

     

    Pourquoi donc ne suis-je pas mort

    quand cet obus venu du nord

    a emporté, mon sang se glace,

    presque la moitié de ma face ?

     

                                             Pierre Dupuis

     

     

     

     

     

     

      

    Et pour terminer: 
    la chanson de Gérard Berliner « Louise »
    où la guerre de 14-18 est évoquée
     
    n
     
     

     
     
     
     
    Parole de Louise:
     
     
    Louise, 
     
     
    Mais qui a soulagé sa peine
    Porté son bois porté les seaux
    Offert une écharpe de laine
    Le jour de la foire aux chevaux

    Et qui a pris soin de son âme
    Et l'a bercée dedans son lit
    Qui l'a traitée comme une femme
    Au moins une fois dans sa vie

    Le bois que portait Louise
    C'est le Bon Dieu qui le portait
    Le froid dont souffrait Louise
    C'est le Bon Dieu qui le souffrait

    C'n'était qu'un homme des équipes
    Du chantier des chemins de fer
    À l'heure laissée aux domestiques
    Elle le rejoignait près des barrières

    Me voudras-tu moi qui sais coudre
    Signer mon nom et puis compter,
    L'homme à sa taille sur la route
    Passait son bras, la promenait

    L'amour qui tenait Louise
    C'est le Bon Dieu qui le tenait
    Le regard bleu sur Louise
    C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

    Ils sont partis vaille que vaille
    Mourir quatre ans dans les tranchées.
    Et l'on raconte leurs batailles
    Dans le salon après le thé

    Les lettres qu'attendait Louise
    C'est le Bon Dieu qui les portait
    La guerre qui séparait Louise
    C'est le Bon Dieu qui la voyait

    Un soir d'hiver sous la charpente
    Dans son lit cage elle a tué
    L'amour tout au fond de son ventre
    Par une aiguille à tricoter

    Si je vous garde Louise en place
    C'est en cuisine pas devant moi
    Ma fille prie très fort pour que s'efface
    Ce que l'curé m'a appris là

    Et la honte que cachait Louise
    C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
    Le soldat qu'attendait Louise
    C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

    Y a cinquante ans c'était en France
    Dans un village de l'Allier
    On n'accordait pas d'importance
    A une servante sans fiancé

    Le deuil qu'a porté Louise
    C'est le Bon Dieu qui l'a porté
    La vie qu'a travaillé Louise
    C'est le Bon Dieu qui l'a aidée

     

     

     

    Bon partage,

     

    Pierre

     
     
     

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    Réponse pour le rébus :

    Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

    Bravo à ceux qui avaient trouvé !

     

    Et pis c’est tout !      


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    .

    Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

    Juste comme ça, pour se dégourdir

    un peu les neurones !

    rebus 362 (1)

    rebus 362 (2)

     

    Petite aide au rébus

    (les champions s'en passeront !) :

     

    C'est une connerie du Rotpier ... qui n'en n'est pas un !

     

    1ère ligne, 2ème image : Attention, passage de "  - - - - - " !  ( l'autre aussi ! ) 3ème image : il n'est pas moche le mec ... hein mesdames ? ( l'autre aussi ! )

    2ème ligne, 2ème image : il ne faut pas prendre le mou ! 

    4ème ligne, 3ème image :en direct : symbole de la " vie " ! 

    5ème ligne, 3ème image : petite, la bête est lente !

    6ème ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut retenir ! 

    Il est court mais il est vache pour les concernés et quand ils sont cernés c'est toujours ça de gagner pour les identifier ! ... Au boulot les champions !

    Et pis c'est tout !

     

     Réponse :

    Un vieux beau au bout du rouleau n’est plus qu’un vieux beau vidé, c’est vache pour lui mais c’est ainsi !

     

    Qu'il dit l'animal !


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  •  

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    « Ian »

     

    « Jaurès »

     

    C’est bientôt le 11 novembre et cette chanson du grand

    Jacques évoque la grande boucherie de 14-18.

    J’aurais voulu mettre l’originale mais elle n’est plus

    disponible sur Youtube !

     

     

    Jaurès,

    Ils étaient usés à quinze ans
    Ils finissaient en débutant
    Les douze mois s'appelaient décembre
    Quelle vie ont eu nos grands-parents
    Entre l'absinthe et les grand-messes
    Ils étaient vieux avant que d'être
    Quinze heures par jour, le corps en laisse
    Laissent au visage un teint de cendre
    Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

    On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
    De là à dire qu'ils ont vécu
    Lorsque l'on part aussi vaincu
    C'est dur de sortir de l'enclave
    Et pourtant l'espoir fleurissait
    Dans les rêves qui montaient aux cieux
    Des quelques ceux qui refusaient
    De ramper jusqu'à la vieillesse
    Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

    Si par malheur ils survivaient
    C'était pour partir à la guerre
    C'était pour finir à la guerre
    Aux ordres de quelque sabreur
    Qui exigeait du bout des lèvres
    Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
    Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
    Et ils mouraient à pleine peur
    Tout miséreux, oui, notre bon Maître
    Couverts de prêles, oui, notre Monsieur

    Demandez-vous, belle jeunesse
    Le temps de l'ombre d'un souvenir
    Le temps de souffle d'un soupir :

    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
    Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

     

    Bon partage !

     

    Rotpier


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    Un très ancien poème ... noir !

     

    Pendu

    Image du net

     

    La poutre et le pendu,

     

    Pourquoi en était-il arrivé là ?

    Il ne le savait plus très bien.

    Pas quelque chose de précis… non.

    Plutôt une accumulation de petits riens

    … aux yeux des autres !

    Petits riens qui, un matin, pèsent lourd…

    très lourd, dans la besace de la vie.

     

    Il n’était pas pressé… non .

    Il prenait son temps : méthodique,

    très méthodique.

    Allant jusqu’à me caresser pour se faire pardonner

    de m’ajouter un nœud, un de plus,

    un… pas très catholique !

    Il flatta aussi la vieille caisse avant de la mettre en place

     et, tranquillement, se prépara.

    Avec lui même il s’accorda ;

    avec le chanvre, il s’encorda.

    Puis, brusquement, laissant dans son sillage

    la longue ligne droite de sa vie

    toujours réglée toujours en ordre

    il se paya  la fantaisie

    de prendre le dernier virage

    à fond la caisse et … à la corde !

    .

    Et moi…moi, au-dessus de lui,

    à l’autre bout de lui,

    je ne dis rien.

    Je fais tranquillement, honnêtement,

    mon travail de poutre : je tiens !

     

                                    Pierre Dupuis


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    Préambule :

    L’autoportrait est un exercice périlleux, peut-être encore plus à l’écrit qu’au pinceau.

    Bien se connaître soi-même est pratiquement une gageure !

    On croit savoir et un jour on s’aperçoit que non.

    Mais, rien n’empêche  de relever le défit et d’essayer quand même.

    Pierre Dupuis 

     

    Autoportrait,

     

    Je suis un poète atypique

    passé par la case prolo,

    quand je suis la cible de piques

    on me les lance ex-nihilo !

     

    Je pèche un peu en rhétorique

    car j’ai quitté les cours très tôt,

    j’ai un alibi authentique :

    à seize ans j’étais au boulot !

     

    J’ai quand même appris mes classiques

    préférant Zola à Hugo,

    pour ce qui est de la musique

    je vais de Wagner à Renaud !

     

    Mes inclinations poétiques

    vont du bon Villon à Queneau

    en passant par les élastiques

    des souliers troués de Rimbaud !

      

    Je suis large sur la rythmique :

    je laisse faire mon stylo !

    Certains esprits monolithiques

    me qualifient de rigolo !

     

    Réguliers ou acrobatiques

    mes vers ne sont pas idéaux,

    ils sont sérieux ou drolatiques,

    polis ou taillés au couteau !

      

    Ils sont peu souvent syntaxiques :

    je cultive le quiproquo !

    Mais ils sont rarement toxiques

    sauf bien sûr contre les fachos !

     

    De l’amour à la politique

    je brosse un peu tous les tableaux,

    qu’ils soient morbides ou phalliques,

    si ça dérange peu me chaut !

     

    Mes textes sont très éclectiques

    rasant parfois le caniveau,

    je m’accommode des critiques

    … tout en préférant les bravos !

     

    Certains me trouvent sympathique,

    d’autres me traitent de charlot,

    à ceux-là moi je fais la nique

    avant de leur tourner le dos !

     

    Tantôt tendre, tantôt caustique,

    parfois gentil, parfois salaud,

    érotique ou bien hérétique

    et bien sûr très souvent cabot !

     

    Quand la Camarde boulimique

    m’intimera : " Viens mon coco ! "

    je lui dirais sans polémique :

    " Attends je range mon stylo ! 

     

    Je ne te fais pas de supplique

    après tout tu fais ton boulot,

    ne prend pas cet air pathétique

    toi qui a la mort dans la peau ! "

     

    Chacun doit déposer sa chique

    un peu plus tard, un peu plus tôt,

    il n’y a là rien de tragique :

    c’est juste effacer un tableau !

      

    Un banquet sans chant ni musique

    réunira dans mon caveau

    des légions de vers boulimiques

    qui gémiront : " Il n’est pas gros ! "

     

    Ils repartiront faméliques

    après m’avoir sucé les os

    en quête d’un hypothétique

    festin digne de commensaux !

     

    La crémation dont la pratique

    a vraiment le vent dans le dos

    réduit de façon très drastique

    les macchabées … maigres ou gros !

     

    L’avenir est problématique :

    pour ces vers-là c’est Waterloo !

    Quant à ceux de la poétique,

    éviteront-ils le tombeau ?

     

    C’est un portrait très elliptique

    que je vous sers sur un plateau,

    gagnerais-je une pluie de piques

    ou une envolée de chapeaux ?

                       

                                                           Pierre Dupuis

     


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    Réponse pour le rébus :

    Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !

    Bravo à ceux qui avaient trouvé !

     

    Et pis c’est tout !      


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    Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?

    Juste comme ça, pour se dégourdir

    un peu les neurones !

    Petite aide au rébus

    (les champions s'en passeront !) :

     

    rebus 361 (1)

    rebus 361 (2)

     

    C'est une grosse connerie du Rotpier sur toute la ligne !

     

    1ère ligne, 2ème image :  " - - - " César qu'il dit le centurion ! 3ème image : la moitié du nom du personnage ! Dernière image : prendre la moitié de la marque !

    2ème ligne, 3ème image :prendre la moitié de la marque !

    4ème ligne, 2ème image : le serpent fait "s" ou "se" ... selon son humeur ! Dernière image : quand elle est petite la sale bête est lente !

    6ème ligne, 4ème image : la boisson favorite des rosbifs !

     

    Il est court alors on se dépêche : allez, tout le monde en voiture !

    Et pis c'est tout !

     

     Réponse :

    Elle avait un arrière-train de première classe mais pour monter le billet coûtait la peau des fesses ! 

     

    Qu'il dit l'animal !


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