-
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
Il est des questions qui, de prime abord, peuvent paraître absurdes, mais si on ne les pose pas on risque de toujours rester dans l’expectative et cela m’indispose infiniment. Je les soumets donc, quitte à passer pour un benêt.
Pierre
C'est une question que se pose le Rotpier qui est plutôt impie, c'est tout !
1ère ligne, 2ème image : il va vous en falloir pour trouver le rébus !
3ème ligne, 1ére image : il y en a qui y croit !
4ème ligne, dernière image et en direct: " ti " ... oui mes titis !
6ème ligne, 2ème image : la boite fait comme la vache !
7ème ligne, 1ère image : le serpent fait "s" ! Dernière image : quand elle est petite, la sale bête est lente !
8ème ligne, 1ère image : Éole est le dieu du " - - - - " !
9ème ligne, 1ère image : organe humain qui filtre beaucoup ! Nota : il faut rattacher la 1ère lettre au "i" de la 8ème ligne ! 2ème image : la colombe est le symbole de la " - - - - " et elle en a un bon coup dans l'aile ! Dernière image: la sale bête pique et ça fait mal tant et plus !
10ème ligne, 1ère image : lieu où se tenait des marchés ... pour Paris, Zola les appelait " le ventre de Paris " ... et je les ai connues encore en activité dans les années 70 !
11ème ligne, 1ère image : la moitié du prénom du volatile ! 3ème image et en direct : " U " ... cocote ou pas !
Au boulot chers rébusiens ! Les statistiques de passage sur les blogs sont aussi plates que Jane Birkin ( j'ai rarement vu ça ! ) j'espère que vous allez les faire remonter ! N'oubliez pas que toutes les bêtises que je raconte sont autant d'indices pour déchiffrer le rébus dominical ... Dominique le sait bien !
Je vous laisse travailler en paix mes sœurs et mes frères, que l'inspiration vous apporte la félicité éternelle ... amen ...
Le père Rotpier ... à ne pas confondre avec le perroquet !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Ne jurer que par Depardieu ne relève-t-il pas d’un énorme blasphème pouvant conduire un pénitent à l’excommunication ?
Qu'il dit l'animal !
7 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Michel Berger
« Chanter pour ceux »
Nota: Je l'ai déjà mise au moins deux fois,
mais quand on aime ... on ne compte plus !
Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu´au bout du monde
Y a quelqu´un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s´est construit un empire
Où qu´ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu´ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête{Refrain:}
Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu´on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d´eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait malQui a volé leur histoire?
Qui a volé leur mémoire?
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir?
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d´une prison
Où qu´ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu´ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête{au Refrain}
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait malBon partage !
Rotpier
8 commentaires -
Bonjour,
Voici donc la cinquième et dernière partie de « La saga du vieil escalier, »
Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .
Pour éviter de tomber en descendant, je vous met le lien directement : http://rotpier.eklablog.com/la-saga-du-vieil-escalier-un-tres-tres-long-poeme-de-pierre-a126437512
Mettez les com. ( maintenant c'est Orange mais ce n'est pas grave : vous avez le feu vert ! ) à la suite du poème ... merci !
Pierre
votre commentaire -
Bonjour,
Voici donc la quatrième partie de « La saga du vieil escalier, »
Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .
Pour éviter de tomber en descendant, je vous met le lien directement : http://rotpier.eklablog.com/la-saga-du-vieil-escalier-un-tres-tres-long-poeme-de-pierre-a126437512
Mettez les com. ( maintenant c'est Orange mais ce n'est pas grave : vous avez le feu vert ! ) à la suite du poème ... merci !
Pierre
votre commentaire -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
2 commentaires -
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est une constatation de Pierre , c'est donc plutôt du sérieux !
1ère ligne, 2ème image : la moitié du prénom du volatile ! 3ème image : elle bouffe son mec après le crac-crac et elle n'est pas jolie !
2ème ligne, 3ème image: la sale bête pique, se gave de sang et transmet de sales maladies ! Dernière image : le serpent fait " s " et ça vient se greffer sur l'image d'après !
3ème ligne, 1ére image : sorte de pâté de cochon ou de sanglier ! 3ème image : poisson plat ! Dernière image : lieu où sont enfermés des animaux sauvages !
5ème ligne, dernière image : à 3 h 52 du mat, il est très " - - - " ! 6ème ligne, 1ère image et en direct : il fait très froid et le personnage fait " brrr " !
7ème ligne, 2ème image : ce qui couvre la maison !
8ème ligne, 2ème image : si vous picolez trop, il va en prendre un coup ! 3ème image : il parait qu'elle s'envole quand on lâche la rampe ( comme dit mon vieil ami l'escalier ! ) Dernière image et en direct : " U " ... cocote !
9ème ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut prendre mes p'tits bouts ! 2ème image : cela ne fait pas grand chose mais un " - - - " c'est un " - - - " ! 3ème image : Éole est le dieu du " - - - - " ! ( l'autre aussi ! ) 4ème image : il faut prendre la moitié de la marque, cela fait partie des règles !
10ème ligne, 2ème image : il y en a 4 !
12ème ligne, 2ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
Hue ! A vous de jouer !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Les commentaires politiques sur les réseaux sociaux s’apparentent aux brèves de comptoir. Parfois amusants souvent navrants ils ne font que très rarement avancer la bourrique !
Remarque : Après deux rébus sérieux, promis juré, je déconne au prochain !
Qu'il dit l'animal !
4 commentaires -
Bonjour,
Voici donc la troisième partie de « La saga du vieil escalier, »
Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .
Donc, vous descendez et ... bonne lecture ! ( Faites attention à la marche ! )
Mettez les com. ( maintenant c'est Orange mais ce n'est pas grave : vous avez le feu vert ! ) à la suite du poème ... merci !
Pierre
votre commentaire -
Bonjour,
Voici donc la seconde partie de « La saga du vieil escalier, »
Il m’a semblé plus pratique de l’ajouter à la suite de la première publication pour ceux qui voudraient le relire en entier .
Donc, vous descendez et ... bonne lecture ! ( Faites attention à la marche ! )
Pierre
votre commentaire -
.
Avertissement :
C’est un très long poème que je vous livre-là. Un très long … une saga de 90 strophes !
Certains vont crier à la catastrophe ! D’autres aimerons, ça va de soit !
Je vais donc le publier en 5 fois, ce qui fera 18 strophes par publication.
Voici donc le début de « La saga du vieil escalier, ».
Pierre
Préambule :
Tout ce qui suit ne relève pas de la vérité pure mais pas non plus d’une affabulation débridée. Il est même fort probable que mon récit poétique côtoie la réalité très souvent… j’en suis intimement persuadé et j’ai fait en sorte qu’il en soit ainsi.
A vous d’apprécier ou pas, mais de toute façon : « Le poète à toujours raison »* … quand il écrit.
Pierre Dupuis
* Louis Aragon repris en chanson par Jean Ferrat
Je me dois de vous situer le lieu où se trouve ce vieil escalier et où j'ai écrit cette saga. C'est un gîte que nous avons loué pour les vacances et qui se situe à l’extrême sud de la Vienne et en bordure de la Charente et de la Haute-Vienne sur la commune de Pressac.
La saga du vieil escalier,
Quand je l’ai vu j’ai su de suite
que nous allions sympathiser,
je crois que lui tout aussi vite
était prêt à fraterniser.
Ma main a caressé sa rampe,
je crois bien qu’il a frissonné
… ne riez pas ou je décampe
en vous faisant un pied de nez !
Je sais parler aux vieilles choses
et elles me le rendent bien,
nous sommes très vite en osmose
… « c’est un vieux fou ! » disent certains !
Peut-être bien et je l’assume,
j’ai pitié des gens trop sérieux
qui cultivent leur amertume
sous des prétextes fallacieux !
Vous vous perdez en conjectures
ne sachant sur quel pied danser,
continuez votre lecture
et après vous me jugerez.
Vieilles bâtisses, vieilles pierres,
moulins à eau, moulins à vent,
vieilles poutres, vieilles meulières,
vieil escalier toujours vaillant.
Nous savons très bien nous comprendre,
c’est une question de feeling,
il suffit de savoir attendre :
hors de question de tout timing !
J’ai choisi la troisième marche
le jour du quatrième soir
et j’ai opté comme démarche
de simplement venir m’asseoir.
Il m’a accueilli sans manière
en me disant : « Ah ! Te voilà !
je t’attendais la nuit dernière
mais ne t’inquiète surtout pas !
Je sais juguler l’impatience,
j’ai eu le temps de la dompter,
je te le dis, fais-moi confiance :
elle n’ose plus m’affronter !
Dès notre première rencontre
j’ai su que nous allions parler,
pas de course contre la montre,
prenons le temps de bavarder.
J’ai senti en toi le poète
dès que tu as touché mon bois
et j’ai bien vu rien qu’à ta tête
que tu t’intéressais à moi.
Jusqu’ici le seul personnage
qui m’a écouté jusqu’au bout,
qui a su rester calme et sage
c’était mon ami le hibou.
Dans la vieille bâtisse en ruine
il était venu s’abriter
un jour de grand vent et de bruine
et vingt ans il y est resté !
C’était un ami sympathique,
il écoutait tranquillement
de façon très diplomatique
mes récits tout en s’endormant !
Toi tu n’es là que de passage,
tu resteras bien moins longtemps,
tu es peut-être aussi un sage
mais les hommes ont moins le temps !
Je vais te conter mon histoire,
les grandes lignes seulement,
même si j’ai bonne mémoire
… j’en oublierais certainement !
Je suis bien loin de ma jeunesse :
j’ai environ deux cent vingt ans !
En ces temps-là clergé, noblesse,
régnaient sur les près et les champs.
Dans le fin fond de nos campagnes
c’était toujours la soumission,
l’injustice qui l’accompagne :
le terreau des révolutions.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Seconde partie :
Un homme, un seul régnait en maître
sur souvent des milliers d’arpents,
lui-même devait se soumettre
au châtelain : chacun son rang !
Réputé pour être sévère,
c’était un très gros régisseur
devant lui mieux valait se taire
que de jouer les rouspéteurs !
C’était le temps du métayage
et il avait des métayers,
ce n’était pas de l’esclavage
mais pas non plus la liberté !
Années bonnes ou bien mauvaises
il fallait payer sans broncher
à l’homme vivant très à l’aise
le fermage ou bien le quitter !
Afin d’asseoir sa réussite,
afin d’épater les voisins
qui venaient lui rendre visite
il fallait maison et jardin.
Il fit bâtir cette demeure,
très luxueuse en ces temps-là,
voulant l’élégance intérieure
à la mesure et me voilà.
Après les murs et la charpente,
la bâtisse reçut son toit,
puis vint l’activité suivante :
les planchers et puis ce fut moi !
Rez-de-chaussée et deux étages,
voila ce qu’il fallait relier,
un travail de compagnonnage
pour charpentiers et menuisiers.
En plus de la fonction pratique,
il fallait que je fusse beau,
un point d’honneur sur l’esthétique :
ils relevèrent le flambeau !
Quartier tournant double volée
pour relier chacun des niveaux,
difficultés très relevées
pour les bras et pour les cerveaux.
Je vais t’expliquer ma naissance
en essayant de faire court
tout en sachant que par essence
je penche pour les longs discours !
Une fois les mesures prises
on me dessina sur papier,
des retouches et des reprises
et je fus bon pour le chantier.
Un travail bien sûr à l’ancienne
réalisé tout à la main
où tous les gens qui interviennent
connaissent leur travail et bien !
Pour évaluer le cubage
du bois pour ma fabrication,
on traça avec précision
mon épure sur un dallage.
Comme essence on choisit le chêne,
pas question d’en être autrement !
Solide et beau, de belles veines :
le meilleur bois assurément.
Cinq ou six années de séchage
en fonction de leur épaisseur,
les sections rendaient au passage
leur tanin et d’autres couleurs.
On avait abattu ces chênes
à la hache et après les troncs
avaient été sciés avec peine
avec de grandes scies en long.
Pour commencer ma mise en œuvre
on attaqua par les limons,
d’autres compagnons à pied d’œuvre
taillaient mes marches à façon.
Et le ballet des herminettes,
des varlopes et des rabots
commença de façon concrète :
en tous sens volaient les copeaux !
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Troisième partie :
Et naissaient tenons et mortaises
sous les outils aux fils tranchants,
coupes droites ou coupes biaises
sur les faces ou sur les chants.
Il régnait une bonne ambiance
dans l’équipe et sur le chantier,
ils travaillaient tous en confiance
entre tous les corps de métiers.
Quand survenait une engueulade
- Il faut bien se lâcher un peu ! -
s’en suivait une rigolade
beaucoup plus d’une fois sur deux !
Les journées coupées par des pauses,
essentiellement pour manger,
duraient douze heures - Ah ! Quelle dose ! -
six jours sur sept sans déroger !
L’assemblage puis le montage
prirent du temps et de la sueur,
étayage à tous les étages
avant d’atteindre la hauteur.
Plus besoin de grandes échelles
pour relier les trois niveaux,
une sécurité nouvelle
appréciée de tous aussitôt !
Il ne restait plus que ma rampe
à concevoir et fabriquer,
un travail à donner des crampes
aux cerveaux les plus affûtés !
Peu d’ouvriers étaient capables
de vaincre la difficulté
pour certains incommensurable :
une question de facultés !
Il fallut tout le savoir-faire
d’un des plus anciens compagnons
qui passait ses journées entières
entre la règle et le crayon.
Il traçait et marquait les pièces
et les autres les façonnaient
sous son contrôle et en souplesse :
tous les hommes le respectaient.
Après mon ultime cheville
ce fut les hourras du chantier,
la fierté dans les yeux qui brillent
au travers des regards altiers.
Les hommes à qui je dois la vie,
après un dernier long regard
me firent avec sympathie
des gestes d’adieu : bel égard !
Et l’on pendit la crémaillère
un jour de juin, il faisait beau,
tous les invités défilèrent
devant moi en lançant des « Oh ! »
J’étais le clou de la soirée,
tout le monde voulait me voir,
une femme, une mijaurée,
m’élut pour se faire valoir !
Félicitations ou léchages
selon le rang des invités,
selon l’humeur, selon les âges,
furent grandement délivrés.
Ce fut le début de ma vie,
l’aube d’une longue saga,
mais je vois que tu as envie
que je te raconte cela !
Je vais en faire une synthèse
pour ne pas y passer la nuit,
je pourrais en faire une thèse
mais je m’en tiendrais à minuit .
xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Quatrième partie
J’ai vu défiler des familles,
des couples et beaucoup d’enfants,
des joies mais aussi des bisbilles
et parfois des déchirements.
Des mariages et des baptêmes
mais aussi des enterrements,
des accords et des anathèmes
et des complots peu reluisants !
Des jours de fête ou de kermesse,
des fins de travaux dans les champs,
des amours ou bien de la fesse
selon l’humeur du moment !
La famille vivait à l’aise
grâce au travail des paysans,
les échos de la Marseillaise
ne parvenaient pas jusqu’aux champs.
Une condition féodale,
pas loin des serfs assurément,
une dépendance totale
au bon vouloir des exploitants !
Chapeaux bas et têtes baissées,
c’était le lot de tous les jours,
quelques suppliques accordées
mais sans trompette ni tambour !
Chuchotements et messes basses
parlaient d’une révolution
et de soulèvements de masse
qui s’étendaient à la région.
Les grands seigneurs étaient en fuite,
leurs châteaux pillés voir brûlés,
on savait que viendrait ensuite
le tour des maîtres mal aimés.
Car si certains étaient honnêtes,
d’autres étaient des malfaisants,
on parlait que déjà des têtes
avaient roulé dans quelques champs !
Mais celui qui était en place
était un maître respecté,
juste et il n’y eut pas de chasse
à l’homme pour l’appréhender.
Une concorde fut trouvée
en attendant d’y voir plus clair
et cela dura des années
mais bien fini le temps des serfs !
Tout doucement la république
étendait son drapeau partout,
plus question de vaines suppliques,
rien que le droit et puis c’est tout !
Plus question de baisser la tête
et de grands saluts chapeau bas,
yeux dans les yeux en tête-à-tête :
les métayers prenaient le pas.
Pour la répartition des terres
il fallut attendre longtemps,
dessaisir les propriétaires
demanda énergie et temps.
L’état, le clergé, la noblesse
perdirent prés, forêts et champs,
ce qui provoqua l’allégresse
dans le monde des paysans.
Réduisant le grand morcelage,
les plus forts ou les plus malins,
par achat ou par mariage
unirent les petits lopins.
Ils possédaient enfin leur terre,
le métayage était fini,
ils cessaient d’être tributaires
du bon vouloir et du mépris !
J’ai vu ces changements se faire,
j’ai vu la mécanisation
révolutionner et défaire
de longs siècles de traditions.
xxxxxxxxxxxxxx
Cinquième et dernière partie :
Et puis dans les années quarante,
au milieu du siècle dernier,
survint une chose inquiétante :
silence du bas au grenier !
Plus personne dans la bâtisse,
volets claquant à tous les vents,
mauvais signe, mauvais auspices,
un état démoralisant.
Soixante-dix années lugubres
à ressasser les souvenirs
dans cette bâtisse insalubre,
m’interrogeant sur l’avenir.
Des journées et des nuits entières
sous la pluie et les courants d’air,
toiture crevée aux faîtières,
carreaux cassés … un goût d’enfer !
Et puis un jour – quelle surprise ! –
on s’activa autour des murs,
il n’y avait plus de méprise :
belle éclaircie pour le futur !
Les corps de métiers envahirent
de nouveau la grande maison,
j’étais … – comment bien le décrire ? –
… à deux doigts de la pâmoison !
Par chance les propriétaires
-
je les en remercie ici ! –
avaient décidé de refaire
à l’ancienne ce beau logis !
On m’a briqué et fait reluire,
j’avais bien résisté au temps
et je continue de séduire
malgré mes bons deux cent vingt ans !
La bâtisse est devenue gîte,
les murs résonnent de nouveau,
ça bouge, ça joue, ça s’agite
et c’est bien cela qui prévaut !
Il arrive qu’on me caresse :
beaucoup de gens aiment le bois
mais qu’on me parle avec tendresse
il y en a peu comme toi !
Voilà tu connais mon histoire,
pour le moins un bon résumé,
quelques signes prémonitoires
me disent que tu as aimé.
En échange je te demande
juste une petite faveur :
de la partager sans prébende,
cela me ferait chaud au cœur ! »
Je lui promis, nous nous quittâmes
… tout du moins du coté esprit,
en montant les marches ses lames
craquaient d’un joyeux petit bruit !
J’ai honoré là ma promesse
– Pas question de me défiler ! –
avec amour, avec tendresse
pour mon vieil ami l’escalier.
Quand viendra ma dernière strophe,
lui sera toujours là vaillant,
ce n’est pas une catastrophe
… les hommes durent moins longtemps.
Quand viendra l’heure de cette heure
peut-être aura-t-il un frisson
qu’il transmettra à la demeure
puisqu’ils vivent à l’unisson !
S’il rencontre un autre poète,
lui aussi amoureux du bois,
il se pourrait bien que peut-être
… il lui glisse deux mots sur moi …
Pierre Dupuis
Fin !
10 commentaires -
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Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
votre commentaire -
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
.
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un coup de gueule de Pierre et de Rotpier sur une actualité brûlante et sur ses conséquences en politique !
1ère ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ... c'est sa manie (l'autre aussi mais pas le dernier qui fait "se" ...ils sont tordus quand même ... non ? ) 3ème image : c'est un diagramme de " - - - " et pas pour les bourricots !
2ème ligne, dernière image: le long d'un fleuve ou d'un voie ferrée ou de la mer ou de l'océan !
3ème ligne, 1ére image : nom d'un poisson (féminin) commençant par un " l " ... si on met un "Q" devant, ça cache pas mal de chose ... si !
4ème ligne, 4ème image : le personnage à une sacrée paire de " - - - - " ... restez correct je vous prie !
7ème ligne, 1ère image : sale bête qui pique et transmet de graves maladie ... même aux hommes ! 3ème image : le mec à la crève et une sacrée " - - - - " ... et pis c'est tout !
8ème ligne, 2ème image : ruminant vivant dans l’Himalaya ! Attention: il faut rattacher la première lettre à la 1ère image et le reste à la 3ème image dont je donne le nom en direct : " U " ... cocote ! C'est pigé ?
10ème ligne, 2ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " ... quand c'est autre chose, je ne sais pas !
11ème , 1ère image : l'assassin " - - - " au présent de' l’indic à tifs ( le même que l'autre ! ) dernière image: la moitié de la marque ! ... N'allez pas vous tamponner de mon aide !
12ème ligne: ce qui sort amplifiée de l'engin !
13ème ligne : en direct " U " comme l'autre ! 2ème image : il parait que l'amour y est aussi parfois ? 3ème image : l'époque des " - - - - - " ... un peu à la bourre quand même pour la date mais on n'a pas toujours le choix dans la date !
A vous de jouer et bon courage car il est long !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Ce sont des chacals, quel autre qualificatif peut-on donner aux politiques de tout poil qui accusent le gouvernement actuel de n’avoir pas su prévenir le drame de Nice ?
Remarque :
On m'a suggéré d'utiliser "charognards" au lieu de "chacals" et c'est une bonne idée ! Toutes les suggestions sont les bienvenues et il ne faut pas vous gêner : où y d'la hyène, y a pas d' plaisir !
Qu'il dit l'animal !
6 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jacques Brel :
« La ville s’endormait »
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué
Et la nuit bleu à bleu
Et l´eau d´une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu´eux
Dont le corps s´ensommeilleLa ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu´elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m´attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m´attend point
Je sais, depuis déjà
Que l´on meurt de hasard
En allongeant le pasLa ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu´elle chante
D´autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d´enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu´aux femmes
Et d´entre elles les connes
Ne ressemblent qu´aux connes
Et je ne suis pas bien sûr
Comme chante un certain
Qu´elles soient l´avenir de l´hommeLa ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
A deux doigts d´être nue
Sous le lin qui dansaitBon partage !
Rotpier
2 commentaires -
L'autodérision ne me pose aucun problème !Quoi ! Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?Le Rotpier par lui-même !
Pastiche de la chanson de Moustaki :
« Le métèque »
Recette pour bien le déguster :
1) Un petit clic sur le triangle pour démarrer si cela ne se fait pas automatiquement !
2) On écoute religieusement l’artiste !
3) On descend et l’on chante sur les paroles de l’affreux jojo de Rotpier !
Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que le voisin commence à hurler !
Donc : on écoute !
Avec ma gueule de pauv’ mec,
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
et mes cheveux qui vont tombant.
Avec mes pieds très mal lavés
qui empestent tout le quartier
où je ne vais plus si souvent.
Avec mes mains de débardeur
qui font très peur aux bonnes sœurs
qui se pointent dans mon jardin.
Avec ma bouche qui a bu
qui a croqué qui a mordu
des andouilles et des boudins.
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
ma vue bien basse et mon air con.
Avec ma peau qui s’est frottée
au point d’en être déchirée
quand je fuyais par les balcons.
Avec mon foie qui a souffert
de plus en plus avec les verres
avalés du matin au soir.
Avec mon âme vermoulue
amassant les pensées tordues
et qui traîne son désespoir.
Avec ma gueule de pauv’ mec
mon pif énorme et jamais sec
et mes cheveux qui vont tombant.
Je viendrai ma vieille poussive
mon haut-le-cœur ma dépressive
je viendrai te péter les dents.
Et je serais vraiment content
de t’entendre tout zozotant
me dénigrer et me maudire.
Et ce sera mon plus beau jour
le point final de notre amour
et je n’ai pas fini d’en rire.
Et ce sera mon plus beau jour
le point final de notre amour
et je n’ai pas fini d’en rire.
Rotpier
Et pis c’est tout !
A la vôtre !
Avec modération SVP !
Sinon, cela donne ça!
Rotpier
5 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
votre commentaire -
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus d'actualité ! Je ne suis pas vin chaud ( il fait trop chaud ! ) mais ... il faut ce qu'il faut !
1ère ligne, 1ère image : le serpent fait toujours "s" ... c'est sa manie ! 3ème image : produit par le vers du mûrier ! 2ème ligne, dernière image: en direct "ti" ... oui mes titis !
3ème ligne, 1ére image : il ne faut pas prendre la fille ! Dernière image: autre nom du bus !
4ème ligne, 5ème image : petite, la bête est lente !
7ème ligne, 1ère image : espérons qu'ils ne vont pas nous en donner trop à retordre !
8ème ligne, 1ère image : en direct: " U " ... cocote ! Après, il ne faut pas prendre le triste !
9ème ligne, dernière image : le petit de la vache ! ( l'autre aussi ! )
11ème , 1ère image : la boisson favorite des rosbifs qui sont déjà rentrés chez eux !
Dernière ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut prendre mes p'tits bouts !
A vous de jouer et ... de marquer !
Et pis c'est tout !
Réponse :
Ce soir les p’tits gars, pas de quarante neuf trois pour faire passer le ballon dans les filets des portugais, vous n’aurez que vos pieds et vos têtes, servez-vous en bien !
Bon, et bien c’est râpé !
Remarque :
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Mais enfin, pourquoi Deschamps n’a-il pas fait rentrer Valls ? Deux petits coups de 49-3 et ça passait dans les filets des portugais !
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Au capitaine de l’équipe de France : Tu ne nous as pas mené à la victoire Hugo, nous en sommes tout misérables !
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Le dicton du jour : La tristesse, c’est comme les fesses : pas facile à dérider !
Qu'il dit l'animal !
15 commentaires -
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Jean Ferrat »
« La fête aux copains »
C’est bientôt le 14 juillet !
La Fête Aux Copains:
C'est la fête aux copains
C'est la fête à Pantin
C'est la fête à Paname
C'est la fête aux Lilas
La fête ici et là
C'est la fête à mon âmeIl y a du défilé
Du bal dans les quartiers
Des moufflets que l'on gronde
C'est la fête aux barbus
C'est la fête aux cocus
C'est la fête à tout le mondeQuatorze, c'est fou c'que t'es triste
Quand sur un édifice
T'es suivi de dix-huit
Quatorze, c'est fou c'que t'es gai
Quand au calendrier
T'es suivi de JuilletC'est la fête aux copains
C'est la fête aux trottins
Qui suivent la musique
C'est la fête aux marins
Qui montrent dans un coin
Comme on danse en AfriqueC'est la fête à Taupin
Le vieux Républicain
Qui règle les sous-tasses
C'est la fête aux tambours
C'est la fête à l'amour
Où tout le monde s'embrasseAllez, allez, allez, viens...
C'est la fête à Meudon
C'est la fête aux lampions
C'est la fête aux étoiles
C'est la fête en plein air
Il y a d'la joie dans l'air
Et du vent dans les voilesC'est la fête à la rue
Où tous ces inconnus
Vont ranimer leur flamme
C'est la fête où l'on rit
En voyant que Paris
Sera toujours PanameAllez, allez, allez, viens...
C'est la fête à nous deux
Si tu me pousses un peu
Je t'ai dit Je t'adore
Quand tu m'as répondu
Ma parole t'as foutu
Mon cur en tricoloreEt c'est la fête à toi
Et c'est la fête à moi
C'est la fête aux bêtises
Dans une rue perdue
Quand je te dis " veux-tu ? "
Je vois tes yeux qui disent...Ah, ça ira, ça ira, ça ira...
Ah, ça ira, ça ira, ça ira...
Ah, ça ira, ça ira, ça ira...Bon partage !
Rotpier
6 commentaires -
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction !
5 commentaires -
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Allez, une petite fable assez corrosive !
J'espère que je ne vais pas trop me faire voler dans les plumes par les dames !
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Petit montage d'images du net ... un peu fumantes !
Fable,
La poule qui voulait chanter
aussi haut que le coq,
Dans une grande basse-cour
une poule très féministe
au caractère opportuniste
tenait un percutant discours.
« Enfin réveillez-vous mes sœurs !
Nous ne servons ici qu’à pondre !
Cessons enfin de nous morfondre
et de nous casser le valseur !
Les coqs ici ont tous les droits
et nous n’avons pas la parole
quand on passe à la casserole
à l’envers ou bien à l’endroit !
Et quand il s’agit de chanter,
nous, nous devons rester à terre,
c’est cela qui vraiment m’atterre :
eux ont le droit de se percher !
Venez près du tas de fumier,
je vais y monter sans attendre,
de là vous allez bien entendre :
mon chant ira jusqu’aux pommiers ! »
En voulant prendre de l’élan
elle se mélangea les pattes
et s’étalla toute écarlate
dans le purin noir et puant !
Elle cria : « Viens donc m’aider ! »
à un vieux coq très impassible
qui lui dit : « Mais c’est impossible,
c’est contraire à mon abc :
Si les poules veulent chanter
aussi haut que les coqs chantent,
elles n’ont qu’à se démerder
sur le tas pour grimper la pente ! »
Moralité :
C’est vrai que les coqs sont machos,
gardons-nous bien de leurs adages
… quoique parfois ils soient très sages
… j’abrège car ça sent le chaud !
Pourtant, pourtant …
Je suis bien pour l’égalité
à compétences identiques
mais sans cadeau et sans viatique :
c’est net et sans duplicité !
Rotpier
6 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
votre commentaire -
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Salut brav' gens !
Le Rotpier revient avec du retard mais en forme !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
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Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus négocié par le Rotpier à partir d'une pensée de l'Humanité ( le journal ! ) . J'espère qu'il passera bien et en douceur pour la reprise : c'est un petit !
1ère ligne, 1ère image : c'est la marque qu'il faut retenir ! 2ème image: il ne faut pas prendre le dur ! ( je ne parle pas du train ! )
3ème ligne, 2ème image : on joue, c'est parti ... " - - " !!!
4ème ligne, 3ème image : le mec est balèze, donc très " - - - - " !
6ème ligne, 1ère image : un diagramme de " - - - " et ... pas pour les ânes ! 3ème image : lieu où l'on entrepose des tonneaux !
A vous de jouer... sans déraper ni capoter !
Et pis c'est tout !
Réponse :
L’humour est la vaseline des négociations à fortiori quand elles sont sèches et serrées !
Qu'il dit l'animal !
12 commentaires
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