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Avis de vacances !
Chers ami(e)s et internautes,
Ce blog ne sera plus alimenté pendant
2 semaines 1/2 à 3 semaines :
il va donc maigrir !
Le Rotpier sera en vacances du coté de Mayenne (53)
à Bais pour être plus précis... Pierre aussi !
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Mayenne ( image du net )
Situation géographique : image du net !
Je vous laisse avec un peu de lecture:
Le " Robinson pris au piège " de Pierre,
bien que l'on soit un jeudi et non un vendredi !
Pour ceux qui ne le connaisse pas ou bien pour ceux
qui veulent le relire pendant mon absence sur la toile ...
Attention ! C'est assez long !
Si vous avez le temps allez-y
... sinon, revenez à un autre moment !
Image prise sur le net et modifiée par mes soins !
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Robinson pris au piège,
Depuis trois ans déjà, je vivais sur cette île ;
robinson volontaire et toujours décidé
à ne plus retourner dans des milieux futiles
générateurs, pour moi, d’avenir oxydé.
J’avais fait table rase, en me coupant du monde,
de toutes relations comportant des humains
et je m’affranchissais doucement d’une blonde
que j’avais bien longtemps supplié des deux mains.
J’arrivais à un âge où la philosophie
se trouve au fond de soi - oublié tous les cours ! -
bien qu’étant convaincu que leur sérigraphie
imprègne à tout jamais, les écrits, les discours.
Je passais tout mon temps en longues promenades,
sur des grèves de rêve aux sables éblouissants ;
je savais sur cette île une unique peuplade
dont le village était sur un autre versant.
Je ne les connaissais que du bout des jumelles.
Ils vivaient simplement et avaient sous la main
de quoi boire et manger de façon naturelle ;
j’évitais à tout prix de croiser leur chemin.
Me savaient-ils ici ?
En y réfléchissant, il semblait peu probable
que des centaines d’yeux ne m’aient pas découvert,
car, même en y veillant, mes traces sur le sable
s’ajoutaient tous les jours à des signes divers.
Pourquoi m’évitaient-ils ? Je ne savais le dire
et ce n’aurait été que des supputations :
quand on n’en sait pas plus on devrait s’interdire
de donner des avis risquant l’aberration !
J’ai toujours détesté les « si cela se trouve … »
les « il se pourrait que … » et autres locutions
qui n’ont pour autre but - c’est ce que je réprouve ! -
que de donner à boire aux saoules discussions !
Ce point de vue aussi, avait pesé lourd
dans mon choix d’exil volontaire.
Dans ce fait avéré d’ignorance tacite,
le temps coulait tranquille et pourtant un matin,
l’espace d’un regard, tout bascula très vite :
mon vœu de rester seul se trouva fort atteint !
Alors que je pêchais des poissons de rivage,
je sentis un regard se poser sur mes reins.
J’excluais tout de suite un animal sauvage :
trois ans de solitude affûtent les instincts !
Mon regard balaya les rochers de la rive,
arrondis par le sable emporté par le vent,
sa longue silhouette aux chauds reflets de cuivre
éclipsait la beauté des rayons du levant.
Elle avait au poignet deux fines cordelettes
- un costume à vrai dire extrêmement ténu ! -
et si l’on exceptait cinq à six gouttelettes,
les rochers arrondis paraissaient bien moins nus !
Miracle de la nature,
la communion des formes confinait au sublime :
Assemblage parfait de courbes harmonieuses !
Un décor à lever des légions de pinceaux,
à faire se signer des bigotes furieuses,
à jeter dans les lits des milliers de puceaux !
Acceptant sans ciller mon intime inventaire,
elle avança vers moi, me montrant qu’elle aussi
se passait volontiers de protocole austère,
provoquant sans façon le plus chaud des lacis !
Abjurant sur-le-champ mon vœu de solitude,
je laissais libre cours à mes mâles instincts :
un tremblement de chairs de grande magnitude
agita nos deux corps dans le petit matin.
Pas besoin de parler en telle circonstance,
car la langue en amour - le langage s’entend ! -
n’est pas un élément de très grande importance :
on se comprend toujours dès lors que l’on s’étend !
Quand le calme revint, nos regards se croisèrent
- sans s’occuper de moi, sans prendre mon avis ! -
et sans mal apparent, ses yeux aux miens parlèrent
en cet instant ouaté du désir assouvi.
Je ne compris pas tout de leur conciliabule
- c’est un fait avéré : les yeux ont leurs secrets ! -
sur le fil du regard, en adroits funambules,
se croisent les serments dans des ballets discrets !
Au terme de l’échange, en guise d’amulette,
elle prit mon poignet pour y glisser du sien,
regard devenu grave, une des cordelettes
avec l’habileté d’un parfait magicien !
D’un léger coup de rein l’impeccable plastique
de son corps onduleux s’étira vers le haut.
Les rayons du soleil par effet chromatique
s’amusaient à changer la couleur de sa peau.
Silhouette irréelle, elle s’évanouit.
Je restais étourdi, sans bouger sur le sable.
Ce n’était pas un rêve … un cauchemar non plus ;
je ne m’accusais pas … quoiqu’un peu responsable,
de cet acte réflexe en aucun cas voulu.
Je conquis l’amitié des poissons de rivage
en revenant souvent, m’abstenant de pêcher,
tout du moins dans ce sens, car la beauté sauvage
y revenait aussi : pourquoi l’en empêcher ?
Elle arrivait toujours en costume identique,
en guise de discours, me montrant son poignet.
J’avais depuis longtemps appris la mimétique :
les cordelettes-liens nous servaient de signet !
Spectateurs assidus de nos folles étreintes,
les oiseaux de bordure acquiesçaient à grands cris !
Ajoutons à cela nos rires et nos plaintes
et la plage héritait d’un vrai charivari !
Cependant … quelques fausses notes
venaient troubler le bel ordre établi.
Il arrivait parfois qu’une semaine entière
je ne la visse pas : où était-elle alors ?
Cette interrogation n’étant pas la première,
je m’aperçus du piège et je sentis ses mors !
Trop tard pour m’arracher : la prise était solide !
Mélange de regrets, de plaisirs, de soupirs,
mes sentiments hachés, parfois, frôlaient le vide :
je rêvassais sans cesse au lieu de déguerpir !
Un jour elle arriva plus tard que de coutume.
Je ne l’espérais plus et allais m’éloigner,
je relevais de suite un détail de costume :
Eve brune intégrale y compris le poignet !
Ce détail mis à part, rien ne changea de suite
dans le ballet rodé de nos ardents ébats,
se donnant sans tabou, repoussant les limites,
elle assumait son rôle en ces vaillants combats.
C’est après le repos - que toute joute implique -
que vint le changement. Quand, désir éloquent,
du tremblement de chairs, je voulus la réplique,
elle se déroba me laissant paniquant.
Un long moment passa - parenthèse immobile -
puis elle se leva me montrant son poignet ;
je compris à l’instant : d’un geste malhabile,
je lui rendis son lien puis courus m’éloigner.
Combien de temps errais-je en suivant le rivage,
à ressasser la chose, à chercher la raison ?
Autant qu’il en fallait pour le grand lessivage
de mon morne cerveau parlant de trahison.
Je ne demandais rien que de vivre en ermite,
de savourer la paix jusqu’à mon dernier jour ;
pourquoi donc accepter un cadeau-dynamite
quand on sait qu’il explose en vous broyant toujours !
Ce qui prouve que l’homme a bien faible mémoire,
regobant l’hameçon garni du même appât :
il hisse sa bêtise en tare expiatoire
et même les poissons ne s’y reprennent pas !
Vidé de toute force et le cerveau en friche,
je m’écroulais sur place et d’un coup m’endormis.
La nuit fut écran noir - pas de rêve à l’affiche ! -
d’une désolation comme il n’est pas permis.
La lune me veilla, naufragé sur le sable.
La fraîcheur matinale activa tous mes sens ;
Je me surpris calmé, tout à fait responsable,
abandonnant la grève … allant à contresens.
Avec grande douceur, les vagues m’accueillirent
et comme mon cerveau, mon corps se purifia.
Equilibre parfait, sans jamais tressaillir,
je goûtais les bienfaits de ce bonheur médiat.
La mer ayant comprit ma grande lassitude,
se referma sur moi, m’accueillant sans façon.
Fossoyeuse efficace en toute latitude,
elle connaissait l’homme et savait sa chanson.
Il me restait encore un soupçon de croyance :
que mon âme et mon corps pouvaient se séparer !
Je prenais cette option - était-ce clairvoyance ? -
au point où j’en étais, autant m’en emparer !
Je mourus sans souffrir : ce ne fut que justice !
Mon corps entre deux eaux flottait élégamment,
un courant l’entraîna sur le bord d’un abysse
qui faillit l’avaler définitivement !
Une main secourable empêcha sa descente,
le prenant par la main comme on prend un enfant.
J’assistais à la scène et réserve décente,
je restais en retrait tout en les observant.
Quand il tourna la tête et qu’il vit la sirène,
mon corps se démena comme étant possédé :
tout ! - et même finir rongé par les murènes ! -
plutôt que de céder à l’appât dénudé !
Il avait avalé déjà bien trop d’arêtes :
pas question de goûter à la femme poisson !
Il sacrifia sa main d’une façon secrète
et plongea sans regrets dans l’abîme sans fond.
Je me retrouvais seul, alors pourquoi poursuivre
ma quête de bonheur sans pouvoir y goûter ?
Une âme sans son corps n’a plus raison de vivre,
je disparus d’un coup dans un remous bleuté
Pierre Dupuis
Merci de m'avoir lu jusqu'à la fin !
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A bientôt ... vers le 18 ou 20 septembre !
7 commentaires -
J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :
Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.
Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,
avant l’Eure c’est pas l’Eure,
après l’Eure c’est plus l’Eure !
Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !
Image du net
Sa dernière heure avait sonné,
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait
et ce n’était pas peu dire.
C’était … c’était … comment définir
… hallucinant, hallucinant et terrifiant.
Il y en avait partout,
au sol, sur les murs, au plafond,
des gros et des petits bouts
… il était éventré
… complètement éventré.
Dans son pied gauche
une aiguille était plantée
… la grande.
Dans son œil, le gauche,
… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,
la petite s’était fichée.
Une série de chiffres, romains,
de un à douze mais dans un ordre libre
pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,
… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.
Ses viscères, interminables spirales,
étaient tout déroulés, tout détendus.
Tout cela ne marcherait plus
… indubitablement impossible à remonter.
Sa dernière heure avait sonné.
Cela faisait déjà un moment
qu’il n’allait pas bien
… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,
jamais à l’heure.
On le sentait complètement perdu,
pas bien dans sa peau assurément
… son rythme circadien ne répondait plus.
Et, aujourd’hui, d’heure en heure,
son état avait empiré
et sur le coup de midi et demi,
sans perdre connaissance,
il avait avalé son horloge interne
comme d’autre leur bulletin de naissance
et tout avait explosé !
Fatal engrenage,
la belle mécanique s’était désintégrée.
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait.
Sa dernière heure avait bel et bien sonné
… définitivement.
Terrible fin pour un horloger.
Rotpier
Image du net
5 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
votre commentaire -
.
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
.
C’est un rébus très carré du Rotpier qui fleure bon l'absurdité !
1ère ligne, dernière image: l'assassin " - - - " au présent de l'indicatif !
3ème ligne, 1ère image: la suite de l'onomatopée d'Antoine !
4ème ligne, 1ère image: c'est du cochon bien gras tranché en petits dés ou en lamelles !
5ème ligne, 3ème image : autre nom pour un bus !
6ème ligne, 3ème image: le mec a une sacrée " - - - - " ... et pis c'est tout !
7ème ligne, 3ème image : tous ces objet sont " - - - - - " ... comme vous allez l'être ce midi si vous n'être pas raisonnable à table !
8ème ligne, 2ème image : il est comme moi: il " - - - - - " beaucoup !
9ème ligne, 2ème image : le sein bol de la " - - - - " ! Dernière image : il parait qu'elle s'envole quand on meure ... et mes g'nous !
10ème ligne, 1ère image : le cri du bébé ! 3ème image : la moitié de la marque, c'est la règle !
12ème ligne, 2ème image et en direct : le sein bol de la " vie " ! Dernière image : le cri de la vache imité par la boite !
Dernière ligne, 1ère : le serpent fait "s" ! Dernière image : le personnage est tordu de " - - - - " ! ... MDR !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Ne restez pas sur place ou vous risquez de prendre racine. Venez plutôt m'aider à résoudre mon problème ... avec ou sans calculatrice !
Réponse :
Je m’évertue en vain à essayer d’extraire la racine carrée d’une carotte et je tourne en rond. Je pense que c’est râpé à moins qu’une âme charitable ne vienne me secourir !
Qu'il dit l'animal !
8 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Croisières méditerranéennes »
« Bernard Lavilliers »
… Un petit bijou de notre dur au cœur tendre
et parce que rien n'a changé sauf peut-être empiré…
Croisières méditerranéennes,
Venus des hauts plateaux
Incendiés par la guerre, écrasés de soleil
Les fourmis silencieuses
Fouettées par la poussière, dévorées par le sel
On avait tous un jour
Imaginé la mer et la douceur du vent
Et dans cette nuit noire
On a payé si cher, on coule en dérivantCroisière méditerranéenne
Sourire carnassier des murènes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîneImaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la merOn est venu de loin
Plus loin que tes repères à des millions de pas
On est venu à pied
Du fond de la misère, on nous arrête pas
Retourne à la maison
Et si y'en avait une, je ne serai pas là
Et la mer engloutit, dans un rouleau d'écume, mon chant et puis ma voixCroisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîneImaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Imaginer la merNous dormons dans des villes
Ombre parmi les ombres, les longs couteaux tirés
À deux doigts de l’Europe
On a rêvé si fort, on commence à douter
Il est resté debout, devant les barbelés
Sous le ciel minéral
Tu commences à ramper
En dessous du silence, et dans l'oubli totalCroisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîneImaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la merBon partage !
Rotpier
votre commentaire -
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
6 commentaires -
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Image du net
Impromptu N°1 sans queue ni tête de Rotpier,
C’était un gars chaud de la pince
et qui au lit soyons bon prince
se défendait plus que très bien.
Il avait aussi des principes
et disait qu’il valait bien mieux
que l’on soit à poil ou en slip
donner sa langue à qui mieux mieux
à une chatte sympathique
qu’à un chat tout galeux et vieux !
Il disait aussi sans jambage :
« Pour trouver chaussure à son pied
il faut beaucoup en essayer
de toute sorte et de tout âge ! »
Bref un gars très sensé et calme
préférant largement monter
sur une pouliche excitée
que sur ses grands chevaux sans palme !
« Casanova de caniveau ! »
s’insurgeaient de nombreux jaloux
et il y en avait beaucoup :
les cocus sont méchants et sots !
Observation :
Les coincés des zygomatiques
les tenants du rictus figé
vont s’offusquer de la métrique
de cet écrit très chaotique
manquant beaucoup de rhétorique
… je ne suis pas leur obligé !
Je m’en bats l’œil et autre chose
et tant pis si ça indispose
je refuse la sinistrose
qui fout le bourdon et sclérose !
Ce n’est pas chez moi une règle
de temps en temps je me dérègle
je me dérepaire je me désaxe
je me Nana, je me Tampax
oui d’accord là j’en fais un max
mais je ne signe pas Furax !
Je deviens alors un bouffon
balloté comme un vil bouchon
au gré des vents et des marrées
et arrivant un jour en nage
sur une bite d’amarrage
devant des matelots tarés !
Voila c’est la fin du voyage
je range tout, je plie bagage
la seule question restant à quai :
allez-vous rester aux taquets
ou bien vous marrer tant et plus
comme une bande de bossus
tombant sur de plus bossus qu’eux ?
… j’attends de voir, je suis curieux !
Allez-vous ou non aimer ça ?
Allez-vous devant votre écran
vous poiler ou bien être à cran ?
Surtout pas de couci-couça !
Le pire étant l’indifférence
pis que la critique à outrance
que l’on peut comprendre et contrer
et même lui tailler le lard
ou bien lui faire un pied de nez
ou bien au sommet de son art
… s’en tamponner le coquillard !
Rotpier
7 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
votre commentaire -
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
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C’est une profonde vérité du Rotpier !
1ère ligne, dernière image: c'est la figure géométrique qu'il faut prendre en compte !
2ème ligne, 1ère image: en direct: "hêtre" ! .............. 3ème image: le mec a une sacrée "- - - -" ............ et pis c'est tout !
3ème ligne, 2ème image: une lettre de l'alphabet grec !
4ème ligne, 1ère image: en direct: "vie"! ... dernière image : ce que montre la flèche (à enchaîner avec la 1ère image de la ligne suivante !)
5ème ligne, 3ème image : oiseau qui peut parler en captivité et qui aime les glands, donc qui ne m'aime pas !
6ème ligne, 1ère image: il est sélectif ... de plus en plus et heureusement ! ... avant dernière image: "- - - " est ce personnage ?
Dernière ligne: le serpent fait "se" !
Pas facile à démêler tout ça ! Mais je suis certain que vous allez trouver: vous êtes des champions !
Réponse :
On peut connaître toutes les ficelles de la vie et se laisser piéger par le premier string qui passe !
Qu'il dit l'animal !
7 commentaires -
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Aretha Franklin
« The Queen of Soul »
Le cœur d'Aretha s'est arrêté,
il nous reste ses chansons et ses leçons d'engagement politique et social.
Bon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Suite à :
Je remets ce poème une nouvelle fois et je pense, hélas, que ce ne sera pas la dernière.
Je vous mets aussi une pensée que je devais mettre en rébus:
" La charge la plus lourde à porter pour un nouveau pape c’est qu’il devient le chef de file de nombreux pédophiles sans forcément faire partie intrinsèquement de la congrégation. "
... A méditer !
Image du net modifiée par moi-même
Tu le diras un jour ...
Neuf ans,
tu avais neuf ans.
Lui ? Quarante… à peu près.
Il t’en imposait
…il en imposait à tout le monde !
Il était l’autorité reconnue.
Reconnu de tous.
Ne pas lui obéir ? Personne n’osait !
Toi, plus que tout autre.
Toi le timide, le respectueux, le presque soumis.
Oh ! il avait soigneusement choisi !
Il avait de l’expérience: la science de l’infamie !
Des bruits avaient bien circulé …
mais il en circule tant… des bruits !
Et puis … si gentil, si près des enfants !
Lui, l’organisateur des veillées,
des ballades, des feux de camp,
des sorties, des colos !
Et toujours le bon mot !
Si serviable, si près des enfants …
Trop près !
Beaucoup trop près !
Avec ta naïveté et ta timidité,
tu n’avais rien vu venir.
Tu n’avais pas vu l’étau se resserrer,
l’étau dégoûtant de ses bras se resserrer !
Et … c’était arrivé.
Après … des promesses ! … des menaces !
Trois fois il a recommencé !
Puis il a vu - il a su ! - que tu allais craquer.
Alors, doucement, perfidement, il a battu en retraite.
Il a continué les promesses … les menaces
… beaucoup plus les menaces !
Mentalement, il t’a bâillonné,
il t’a mis dans sa nasse !
Comme d’autres … comme beaucoup d’autres !
Puis, le temps a passé mais … rien ne s’est effacé !
Image claire et nette dans ta mémoire
qui remonte certains soirs
… certains soirs un peu plus noirs.
Tout est près à resurgir ! Il suffirait d’un déclic,
d’un fait plus fort que les autres
… un procès ?
Une lecture sur le sujet ?
Une émission de télé ?
ou bien tout simplement … l’amour !
L’amour et toute la confiance en une femme,
pour qu’enfin tu parles, que tu dises,
que tu accuses le maudit, l’infâme !
Le calculateur !
Le manipulateur !
Le maître chanteur !
Le persécuteur !
L’abject prédateur !
Et d’autres suivront !
Oui ! D’autres suivront !
Et vous éviterez que nuise encore le scélérat
… l’ignoble ordure qui t’a fait ça !
Pierre Dupuis
Déjà publié et ne s'adressant pas qu'aux prêtres ...
8 commentaires -
Je reprends la pensée de mon rébus de dimanche et je développe un peu :
Statue dans mon jardin
Donc, je développe un peu :
Ce qui devrait se passer
Ce qui se passe en réalité : ça ne ruisselle pas du tout !Les deux dernières image viennent du blog VINCENTDIDIER
Lien : http://www.vincentdidier.net/2017/10/la-theorie-du-ruissellement.html
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Un autre lien traitant du sujet : https://www.nouvelobs.com/edito/20170929.OBS5332/la-theorie-du-ruissellement-fable-des-annees-1980.html
Et pis c’est tout !
Bonne méditation et préparez le parapluie !
... En parlant de parapluie et de ruissellement je préfère ceci :
Le parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J'en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d'abri
En séchant l'eau de sa frimousse
D'un air très doux, elle m'a dit ouiUn p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au change, pardiChemin faisant, que ce fut tendre
D'ouïr à deux le chant joli
Que l'eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J'aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuitsUn p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au change, pardiMais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
A l'horizon de ma folie
Il a fallu qu'elle me quitte
Après m'avoir dit grand merci
Et je l'ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubliUn p'tit coin d'parapluie
Contre un coin d'paradis
Elle avait quelque chose d'un ange
Un p'tit coin d'paradis
Contre un coin d'parapluie
Je n'perdais pas au change, pardiArticle de: Rotpier
5 commentaires -
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
2 commentaires -
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
C'est un rébus du Rotpier, qui n'a ni fait l'ENA, ni HEC ni travaillé au FMI mais qui sent bien les choses sans les avoirs fréquentés !
1ère ligne, 3ème image : des poches de " - - - - " pour sauver des vies ! ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, 2ème image : La boisson favorite des rosbifs !
3ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le mou ! 4ème image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " ... quand c'est autre chose on ne sait pas ! ( l'autre aussi ! )
4ème ligne, 2ème image : quand le bébé a fini de téter il fait son " - - - " ... le Rotpier aussi !
5ème ligne, 1ère image : ce n'est pas un PC ! 2ème image : tous ces objets sont " - - - - " ... comme vous le serez si vous n’êtes pas sobre ce midi !
6ème ligne, 1ère image :" - - - - - " comme Crésus !
7ème ligne, dernière imange : le serpent fait toujours " s " ! ( les autres aussi: ils sont frères ! )
8ème ligne, 1ère image : la musique, la peinture, la sculpture, la poésie en font partie !
9ème ligne, dernière image : attention, c'est " - - - - " bouillant !
11ème ligne, 2ème image : en direst " U " ! 3ème image : le mec a la crève, il a une sacrée " - - - - " ... et pis c'est tout !
Et pis c'est tout !
A vous de jouer ! ... Que vous soyez de Bruxelles ou pas ! J'espère que cette profonde pensée sera reprise sur les réseaux sociaux !
Réponse :
Je la sens bien la théorie du ruissellement prônée par Macron et les riches, je la sens bien. Ça ruisselle ça ruisselle c’est chaud… ils nous pissent dessus tout simplement !
Nota :
J’y reviendrai mardi pour un petit complément !
11 commentaires -
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Michel Jonasz
« Dites-moi »
Dites-moi
Elle avait toujours
Dans son porte monnaie
L'île au trésor
Et des pièces de un franc usées
Un pinceau de poil de martre
Pour mettre des rideaux bleus
Aux fenêtres de ses yeux
Aux fenêtres de ses yeux
Un livre à la main sur le balcon
Elle s'endormait
Dans un vieux fauteuil de Manille
Je cherchais des prénoms
Mathieu, Cécile
En regardant courir vers dix heures
Dans l'école des filles et des garçons
{Refrain:}
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dites moi dites moi même
Qu'elle est partie pour un autre que moi
Mais pas à cause de moi
Dites moi ça
Dites moi ça
Dans mon cœur vaudou
Il y a quatre épingles
Qu'elle a pris soin d'abandonner
Pour que je pleure
J'ai cloué ma porte
Qu'est ce qui m'a pris
J'ai brisé le miroir où elle faisait ses tresses
Mis du papier journal sous les fenêtres
J'entendais de l'école trop de cris
Il n'est rien né de notre lit
{au Refrain}Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Un petit pastiche de la chanson de Boris Vian par … Pierre
Ceux qui me suivent connaissent mes démêlées avec le maire de ma commune en temps de vice-président et webmestre de l'association l'AMG créée pour contrer ses dérives .
Allez !
Je vous offre un petit … pastiche !
A la vôtre !
Cette fois-ci :
« Le déserteur »
de Boris Vian
qui devient :
« L'accusateur … »
De … Pierre
Recette pour bien le déguster :
- Un petit clic sur le triangle pour démarrer si cela ne se fait pas automatiquement !
- On écoute religieusement l’artiste !
- On descend et l’on chante sur les paroles de Pierre !
Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que les voisins commencent à hurler !
Donc : on écoute !
Maintenant on y va !
Pastiche du « Déserteur » de Boris Vian.
L’accusateur,
Monsieur le maire autant
Vous dire que la lettre
Que j’ai osé commettre
A assez de mordant
Elle est dans le droit-fil
Des vers et des poèmes
Bâtis en anathème
Aux confins du civil
Forme d’objurgations
Qui de marbre vous laissent
Mais dont j’ai la faiblesse
De croire en leur action
Du haut de votre ego
Vous avez de l’aisance
Beaucoup de suffisance
Et vous toisez de haut
Mon regret le plus grand
Est mon action tardive
À contrer vos dérives
Et tous vos errements
J’aurais du m’impliquer
Bien plutôt dans la danse
Entrer en dissidence
Et je dois m’expliquer
Je ne connaissais pas
La façon arbitraire
De mener les affaires
Que vous aviez déjà
Il a fallut un heurt
Pour en prendre conscience
Et entrer en défiance
Et j’y vais de bon cœur
Je ne suis pas certain
De percer la cuirasse
Mais d’y laisser des traces
Ça je l’espère bien
Nul besoin d’être sûr
De gagner pour se battre
Il faut toujours combattre
Même contre des murs
Vous connaissez les lois
Il faut le reconnaître
Il faut bien les connaître
Pour s’en jouer parfois
Vous avez votre cour
Et vous savez y faire
Vous avez la manière
Le verbe et le discours
Vous les avez choisis
Pour leur coté docile
Comportement servile
Certains sont vos nervis
Vous en avez besoin
Pour couvrir vos manœuvres
Afin de mettre en œuvre
Vos plans et vos dessins
Je ne crois plus en ceux
Prônant l’indépendance
Ils restent dans la danse
Même quand c’est vaseux
Ils sont inféodés
Mais resterons coupables
De leur indubitable
Statut d’embrigadés
Comment ne pas penser
Que certains en profitent
Ceux de la proche orbite
du cercle rapproché
« Je te donne la main
C’est toi qui fait la donne »
La recette est très bonne
On connaît le refrain
Ça marche à tous les coups
L’omerta est de mise
Sur les choses promises
Tout reste dans le flou
En dehors de la cour
Des favoris gravitent
Genre bernard-l’ermite
Jamais trop au grand jour
L’opacité c’est net
Vous convient à merveille
L’encre de la bouteille
À l’heure d’internet
Moins il y a de gens
Informés plus ça passe
Les tours de passe-passe
Aiment l’ombre vraiment
Il faudra bien un jour
Les mettre sur la place
Car tout laisse des traces
Malgré les beaux discours
Combien auront coûté
D’argent à la commune
Sûrement pas des prunes
Tous vos mandats passés
Si l’on fait le bilan
Sec de vos mandatures
Et sans caricature
Il n’est guère brillant
Vous avez dirigé
la commune en despote
Système lèche-bottes
Avec des obligés
Les résultats sont là
Les communes voisines
Et cela me chagrine
Ont beaucoup plus d’éclat
Voila ce que j’avais
Sur le cœur à vous dire
Vous allez en sourire
Ou pas du tout qui sait
Mais si vous vous fâchez
Vous pourrez porter plainte
J’assume ma complainte
Et ça vous le savez
Dans ce que j’ai écrit
Il n’y a nul mensonge
Depuis longtemps j’y songe
Et c’est sans compromis
Mais je dois m’arrêter
Et déposer ma plume
Et tant pis si j’écume
Il me faut clôturer
Je ne crois pas que vous
Aimerez ces paroles
Car les paroles volent
Et se posent partout
Aux lecteurs et à ceux qui vont fredonner :
Parti dans mon élan
Lors de cette apostrophe
J’ai ajouté des strophes
Au chant de Boris Vian
Veuillez me pardonner
Ce flux excédentaire
Ma plume est cavalière
je dois la refreiner
J’ai beau m’y employer
Elle n’est pas docile
Et ce n’est pas facile
À moins de la noyer
Si cela vous a plu
Vous pouvez tout reprendre
J’aimerai vous entendre
La chanter tant et plus
… La chanter tant et plus…
Pierre Dupuis
Et pis c’est tout !
A la vôtre !
Avec modération SVP !
Sinon, cela donne ça!
Pierre
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