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Le poème du jour qui, je l'espère, vous donnera la frite !
.
Image du net
Rencard maboul,
ou
Atomes crochus à l’Atomium,
ou encore
On trouve de tout sur le net,
Ell’ lui avait donné rencard
devant l’Atomium de Bruxelles
elle était encore pucelle
et ce n'était pas le panard.
Elle comptait se rattraper
ne pas coiffer Saint’ Catherine
ne pas user de naphtaline
pour garder un frifri fripé.
Sans être un canon de beauté
elle était très loin d’être moche
elle n’était pas non plus cloche
c’était de la timidité.
Son seul et unique crédo
était bien de faire sa mue
pour s’amuser sans retenue
au jeu de la bête à deux dos.
Lui n’était pas des plus hardis
ça se voyait dans ses prunelles
elle devrait prendre sur elle
pour qu’ils finissent dans un lit.
Mais elle était gonflée à bloc
c’était devenu son affaire
au moment ell’ saurait y faire
pour le grand saut dans le paddock.
Elle ne reculerait plus
finies les pudibonderies
vive les polissonneries
et le grand saut vers l’inconnu.
Elle attendait en rêvassant
car elle avait beaucoup d’avance
ell’ fixait avec insistance
deux boules situées à l’avant.
C’est ici qu’ils s’étaient connus
en se croisant dans une sphère
il y avait une atmosphère
propice aux atomes crochus.
Dotés d’une santé de fer
mais à ce jour encore vierges
malgré la quantité de cierges
mis à brûler c’était l’enfer.
Elle aurait pu il est certain
l’inviter à manger des moules
parait que ça tourne la boule
aux garçons les moins chauds lapins.
Ell’ connaissait à Knokke-Le Zoute
un petit resto sur la plage
où les moul’ et les coquillages
n’étaient pas conseillés aux scouts.
Le chef ajoutait du safran
du gingembre et de la cannelle
avec en plus dans la gamelle
un truc à lui très détonnant.
Un fort booster de libido
un zinzin à donner la frite
à un couvent de carmélites
ou à un congrès de bedeaux.
Un jour de juin on avait vu
arriver un car de touristes
des très vieux à la mine triste
et aux regards un peu perdus.
.
Mais au moment de repartir
ils chantaient des chansons paillardes
leurs tenues étaient égrillardes :
l’autobus allait-il tenir ?
A la sortie du restaurant
c’était œillad’ et roucoulades
à deux doigts de la bousculade
les couples partaient en courant.
Elle avait vu ça sur le net
il y a de tout sur la toile
elle était tombée pilepoil
sur ça en cherchant de l’aneth.
Mais c’était un peu trop risqué
et manquait beaucoup d’élégance
la Belgique n’est pas la France
il convient de raison garder.
Quoi qu’en y regardant de près
il y a de belles pointures
du genre Dodo la Saumure
encore qu’il soit né français.
Et pendant qu’elle cogitait
il lui arriva dans le dos
et la retourna aussitôt
lui roulant un palot pas laid.
Lui aussi était excité
il lui a dit : « Allez on roule
je t’invite à manger des moules
à Knokke-Le Zoute j’ai réservé ! »
Avait-il cherché de l’aneth
pour tomber sur la même page
ou bien tapé « dépucelage »
… on trouve de tout sur le net !
En tous cas c’était bien parti
ce soir ils ne seraient plus vierges
plus besoin de brûler des cierges
pour jouer à touche pipi !
Moralité sous forme d’adages :
Premier adage :
Ni les cierges ni l’harmonium
n’ont d’effets sur les pucelages
quand on atteint un certain âge
mieux vaut visiter l’Atomium !
Second adage :
Pour perdre sa virginité
le net est rempli de recettes
à choper avec des pincettes
ou bien avec avidité !
Troisième adage :
Qu’ell’ soit de mer ou de bouchot
pour peu que l’on soit à la coule
on arrive à tout par la moule
et ça fini très chaud très chaud ! *
Image du net !
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PS : Seule ma grande délicatesse m’a empêché de terminer avec ce vers à la rime très riche : « et ça finit par le bout chaud ! »
Mais …
Mais un beau jour de pénurie
croulant sous le poids des impôts
je la vendrais sous le manteau
cette charmante poésie !
Peut-être devant l’Atomium
pas à la sortie des écoles
je n’ai pas perdu la boussole
… là j'en prendrais un maximum !
Rotpier
7 commentaires -
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Réponse pour les rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Toujours chargé le bourricot !
.
La preuve ! ! !
Les travaux ont pris du retard !
J'espère revenir jeudi !
Soyez indulgents braves gens !
Le Rotpier
votre commentaire -
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
.
C’est un rébus du Rotpier , il est très court et ne va plaire à la très chère Ludovine de La Rochère !
3ème ligne, dernière image : l'autre nom de l'arobase !
4ème ligne, 2ème image : un " - - - " de sable ou d'autre chose !
5ème ligne, 2ème image : avant Akbar ( à scinder en deux ! ) 3ème image : "oui" en russe !
6ème ligne, 3ème image : en direct " Grrrrrr " !
7ème ligne, dernière image : le cri de l'animal !
8ème ligne, 2ème image : en direct : " ti" !
9ème ligne, 3ème image : le serpent fait toujours " s " !
Dernière ligne, 1ère image : à 3 h 52 du mat, il est très " - - - " même pour Toto!
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il n'est pas très difficile et après vous filer à la messe sans oublier de vous signer !
Réponse :
Mieux vaut devenir athée tôt qu’athée tard, voilà l’adage que les grenouilles de bénitier détestent au plus haut point !
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Le second en bonus pour les accros !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il est très court: c'est job très facile pour vous !
Réponse :
Elle avait obtenu un bon job par piston… surtout à coulisse !
Qu'il dit l'animal !
7 commentaires -
Par Rotpier dans Articles populaires – Le blog-notes poétique et autre de Rotpier le 19 Novembre 2018 à 09:59
Je serais absent jusqu'à samedi ou dimanche prochain pour cause de semaine très chargée ! Gros travaux à la maison + la révision du PLU de ma commune + 2 bricoles bouffe-temps !
La vie est dure quand même à tant charger le bourricot !
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La preuve ! ! !
Bonne continuation à toutes et à tous !
Un bon picotin me sera nécessaire !
Le Rotpier
4 commentaires -
Réponse pour les rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
votre commentaire -
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
.
C’est un rébus du Rotpier et il est très court ! Vous y allez dare-dare et ensuite vous vous reposez ou vous allez à la messe : c'est comme vous le sentez !
1ère ligne, 3ème image: l'assassin " - - - " au présent de l'indict à tif, un chevelu qui renseigne les flics !
3ème ligne, dernière image : Éole est le dieu du " - - - - " ... Prout aussi mais d'une autre façon !
4ème ligne, 1ère image : la boisson préférée de l'autre coté de la Manche ! 3ème image : Petite, la sale bête est lente ! ( l'autre aussi ! )
5ème ligne, image du milieu et en direct : " brrrr " ça caille !
6ème ligne, 3ème image : lieu où se tenaient des marchés et il en reste de bien belles !
7ème ligne, 2ème image : objet pour tromper les poissons carnassiers ou plus généralement quelque chose qui trompe mais pas un éléphant !
8ème ligne, dernière image : il ne faut pas prendre le triste !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il n'est pas très difficile !
Réponse :
C’était une femme canon mais elle n’avait pas inventé la poudre, bref, l’idéal pour le repos du guerrier !
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Le second en bonus pour les accros ... juste une petite aide pour le nom du personnage en photo !
La petite aide : le prénom du personnage en photo est André et il a écrit : " Les caves du Vatican "
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot !
Bonne messe et que l'abbé bête ne vous chatouille pas trop lors de son sermon ! Allez en paix mes sœurs et mes frères, que ce dimanche soit bénéfique pour vous ! Amen !
Réponse :
En amour, que l’on soit mécanicien ou pas, la bougie de préchauffage c’est l’index !
Qu'il dit l'animal !
9 commentaires -
Sans nous comparer à Boileau (d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu !) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ....... ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
Statue dans mon jardin
Pas assez de temps pour les chouettes aujourd’hui ! Aussi, je vous propose de méditer ces pensées sur l'enseignement que j'aurais pu mettre en rébus :
1ère Pensée :
Trouver la frontière entre l’animation et le bordel, voilà tout l’art que doit maîtriser un prof. qui veut enseigner dans un cours vivant. Ce n’est pas facile du tout à obtenir et quand on y parvient, les plus dur reste à faire : s’y maintenir !
2ème Pensée :
Si un élève mérite un zéro, il faut le lui mettre. Mais ensuite, il faut en discuter librement et ouvertement en équipe pédagogique pour bien expliquer à l’élève la motivation de la mise de cette note. Il ne faut en aucun cas qu’il y ait de conciliabule.
3ème Pensée :
L’enseignement, c’est facile : c’est le principe des vases communicants : le savoir passe de l’enseignant vers l’enseigné. Un petit bémol quand même : avec certains élèves, on se demande bien où coller l’entonnoir !
Une petite dernière pour la route et qui n’a rien à voir avec l’enseignement :
Quand on est à voile et à vapeur, on ne peut être qu’à moitié écolo !
Et pis c’est tout !
Bonne méditation !
Rotpier
Rotpier
11 commentaires -
Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ...
Image de Marie ... je crois me souvenir ...
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
C’est là toute la différence !
C’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus longue est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Dupuis
6 commentaires -
Réponse pour les rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
votre commentaire -
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
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C’est un rébus du Rotpier non déformé mais compressé !
1ère ligne, 2ème image: Celui-ci est de montagne ! Dernière image : l' " - - - - - " de Vitruve du bon Léonard !
2ème ligne, 1ère image : endroit ou se tenait la vigie sur les anciens voiliers !
3ème ligne, 1ère image : il ne faut pas prendre le triste ! Dernière image et en direct : "che" !
4ème ligne, 2ème image : le serpent fait toujours "s" ! 3ème image : sorte de pâté de tête de sanglier ou de porc !
5ème ligne, 3ème image : boisson favorite des Britishs ! Dernière image : celui-ci est de gare !
6ème ligne, 1ère image : le nom du fabricant du célèbre petit beurre ( pas Moustafa Ben ça la ! ) 2ème image et en direct: "ti" !
8ème ligne, 4ème image : la boite imitait le cri de la vache !
9ème ligne, 1ère image : quand son nez s'allonge, il " - - - - " !
10ème ligne, 2ème image : le complément de ci- " --- " !
11ème ligne, 3ème image : Éole est le dieu du " - - - - "
12ème ligne, 2ème image : un " - - - " de sable ou d'autre chose !
13ème ligne, 2ème image : 0,5 Km/h, c'est très " - - - - "
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il n'est pas très difficile pour vous qui circuler sur la toile ... pas forcément dans cette sphère-là ... tralala !
Réponse :
Quand la communauté gay échange sur Internet et qu’elle utilise le sigle P.D.F. je me demande s’il ne s’agit pas d’une convention tacite voulant dire : Pas De Foufoune !
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Le second en bonus et sans aide pour les accros !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Chas alors ! C ’est un adage qui ne va certainement pas vous donner beaucoup de fil à retordre !
Réponse :
Ce n’est pas parce qu’une femme est fine comme une aiguille qu’elle se laisse enfiler facilement !
Qu'il dit l'animal !
12 commentaires -
Je vous propose, en cette veille de 11 novembre, un petit florilège de mes billets consacrés à ce sujet et publiés au fil des années ...
C’était il y a 104 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
Image du netAprès … 4 années d’enfer !
Images du net
En premier : le poème « Verdun »
A Verdun,
Et la boue et les rats
et les gaz scélérats,
tous les jours la tuerie
tous les jours l’incurie.
De boyaux en boyaux
encombrés de boyaux,
de tranchées en tranchées
les jambes arrachées.
Et tous ces trous d’obus
et tous ces tirs au but
ces crêtes qui s’écrêtent
et ces corps sans leur tête.
Et ces grands officiers
aux orgueils outranciers,
aux visages tout glabres
et agitant leur sabres.
Et l’alcool avalé
et les assauts zélés,
les discours, les harangues,
les cadavres exsangues.
La raison n’a plus cours
on attaque on y court
on tire on coupe on tranche
baïonnette à la hanche.
Et …
Et cet éclat d’obus
sur un coup droit au but
et l’horrible souffrance
et la mort pour la France
Pierre Dupuis
En second :
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
En troisième:
J’ai écrit ce poème après avoir lu le Goncourt 2013« Au revoir là-haut » de Pierre Lemaitre qui traite en partie de ce drame.
Si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille et vous met un lien pour un résumé plutôt bien fait : http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/2013/11/26/au-revoir-la-haut-de-pierre-lemaitre-prix-goncourt-2013/
Image du net
Image du net
La mort a le grand avantage de ne point
laisser de séquelles à ceux qui la rencontre …
Souvenirs et regrets d’une gueule cassée,
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face.
Je veux bien aller en enfer,
j’ai connu le feu et le fer,
que peut-il arriver de pire,
J’aimerais bien l’entendre dire !
Et les officiers sabre au clair,
les explosions et les éclairs,
les tranchées, les rats et la boue,
les vieilles barbes sur les joues !
Et les assauts et les reculs
et les sombres et froids calculs
pour gagner quelques hectomètres
et obligés de se soumettre !
Les gazés et les fusillés,
les braves qui avaient osé
dire à la maréchalerie :
« Assez de cette boucherie ! »
Les copains désarticulés
et tous les regards affolés
et la mitraille et la mitraille
laissant de fumantes entrailles !
.
Les infirmiers et les brancards,
les jeunes et les vieux briscards,
les chirurgiens coupant des membres,
les corps torturés qui se cambrent !
Et ceux d’en face tout comme nous,
terrés aussi aux fond des trous
et obligés sous la mitraille
de s’élancer vaille que vaille !
Les mêmes de chaque coté
à ordonner, à exiger,
d’aller se faire ouvrir les trippes
au nom des sacrés grands principes !
Pourquoi donc ne suis-je pas mort ?
J’aurais dû, j’en ai grand remords,
en terminer là-bas sur place
pour ne plus me voir dans la glace !
Mais que peut-on faire bon sang
quand on s’est vidé de son sang
et que l’on n’est plus qu’une loque,
une proie pour staphylocoques !
Après …
Après, affronter les regards
avec les yeux plein de brouillard
des amis et de la famille
et pire encore ceux des filles !
Au début de la compassion,
ensuite de la répulsion
et parfois même une grimace
… ferais-je mieux, moi, à leur place ?
Pourquoi donc ne suis-je pas mort
quand cet obus venu du nord
a emporté, mon sang se glace,
presque la moitié de ma face ?
Pierre Dupuis
.
En quatrième:
la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
Parole de Louise:
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevauxEt qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vieLe bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffraitC'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrièresMe voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenaitL'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairaitIls sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le théLes lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyaitUn soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoterSi je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris làEt la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomberY a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancéLe deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidéeBon partage !
Pierre
Bonne lecture !
8 commentaires -
Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
2 commentaires -
Image du net
Obligé de sonnet deux fois !
Je n’étais pas très emballé
Par cette injonction de ma muse,
Je lui ai dit : « Si ça t’amuse,
Tu n’as plus qu’à t’y atteler ! »
Au regard qu’elle m’a roulé,
Je me suis dit : Oh ! Triple buse
Ça va chauffer dans la cambuse
Si tu cherches à te défiler ! »
Elle a exigé en despote,
en restant droite dans ses bottes,
Que je bâtisse deux sonnets
Avec des rimes identiques.
Je me suis mis aux ballonnets
De blanc cassis dans cette optique !
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Verre pour vers, j’ai étalé
Sur papier de façon diffuse,
Ma raison devenant confuse,
Ces strophes sans trop m’affaler !
Ne pouvant plus rien avaler,
Je lui ai dit « Là, je refuse
D’aller plus loin car tu abuses,
Je tiens à te le signaler ! »
J’avais l’estomac en compote,
Encore pire que mon pote
Lulu qui dès potron-minet
Se beurre de façon drastique !
J’ai terminé mes deux sonnets
En écriture automatique !
Cela a bien marché ma foi,
j’ai sonnet encore une fois !
Au bout de vingt deux blanc cassis,
Alors que j’étais très malade,
Je me suis porté l’estocade
En me mettant au cannabis !
J’ai déliré un synopsis
Avec des scènes égrillardes,
des étreintes plus que gaillardes :
Un vrai festival de pubis !
Quand j’ai refait un peu surface
Et pour ne pas perdre la face,
J’ai mis tout cela noir sur blanc
Et je l’ai donner à ma muse !
Elle en est tombée sur le flanc
Et depuis c’est moi qui l’abuse !
Non, mais !
Rotpier
4 commentaires -
Réponse pour les rébus :
Je viens de la mettre sur le billet d'avant … « rébus » !
Un grand bravo à ceux qui avaient trouvé !
Nota: Surtout le second sur lequel j'avais fait une monumentale erreur d'accord ! A voir sur l'article !
votre commentaire -
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Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Petite aide au rébus
(les champions s'en passeront !) :
.
C’est un rébus très court du Rotpier qui est assez philosophe !
1ère ligne, avant dernière image: le serpent fait toujours " s " ! ( l'autre aussi ! ) Dernière image : l' " - - - - - " de Vitruve du bon Léonard ! ( l'autre aussi ! )
2ème ligne, dernière image : du " - - - " pour coudre !
3ème ligne, 2ème image : lieu où l'on trouve des animaux en cage !
4ème ligne, 2ème image : un arbre cher à Shakespeare ! Dernière image : endroit ou se tenait la vigie sur les anciens voiliers !
5ème ligne, 1ère image : en direct, le symbole de la " vie" ! 2ème image : suite du refrain d'une chanson d'Antoine !
7ème ligne, 1ère image : vue de l'intérieur d'un " - - - - " de golf !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! Il est court et philosophique je vous le rappelle !
Réponse :
L’un des summums de la philosophie c’est d’être une vieille peau et de se trouver bien dedans !
Le second, sans aide pour les connaisseurs et les habitué(e)s !
Et pis c'est tout !
Allez, au boulot ! J'espère que vous n'allez pas sourire jaune !
Réponse :
L’invasion du frelon asiatique fait-elle partie des prémisses du péril jaune ?
Nota :
J’ai, fait une énorme faute d’accord masculin-féminin !
Mais pourquoi suis-allé mettre une île à la place d’une aile ?
Pourquoi me suis-je égaré à ce point ?
Pourquoi n’ai-je pas donné au féminin la place qui lui revient ?
Je fais ici mon acte de contrition :
Le frelon asiatique à cassé ma boutique
Et je suis devenu un pauvre hère erratique
Je n’ai pas fait l’accord qu’il fallait entreprendre :
Je vous fournis la corde et à vous de me pendre !
Amen !
Le Rotpier
Qu'il dit l'animal !
13 commentaires -
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Barbara »
« Göttigen »
La longue dame brune …
Göttingen
Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour GöttingenBon partage !
Rotpier
8 commentaires -
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Certains ont leurs Zozios, le Rotpier a ses chouettes Chouettes !
Elles sont féminines ou masculines et assez BCBG… quoique !
Il leur arrive fréquemment de se voler dans les plumes sans ménagement !
Elles sont, selon les circonstances, sentencieuses, drôles, percutantes, graves, irrévérencieuses, taclantes et même parfois … grivoises, mais toujours en utilisant un vocabulaire respectueux… enfin presque !
Les hululucubrations abracadabrantesques
des chouettes Chouettes du Rotpier
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Et en bonus, la citation de Clémenceau à propos de la mort de Félix Faure :
« Il voulait être César, il n’aura été que Pompée »
Et pis c'est tout pour aujourd'hui !
... Je vous chouette une bonne distraction
... et une bonne journée !
6 commentaires
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