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Le poème déjanté du jour : " Délire de Sardine, " ... de Rotpier bien sûr !
Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !
Image du net;
Remarque :
On ne pêche pas la sardine
à Fécamp ou à Etretat
mais quand je suis d’humeur badine
je ne m’arrête pas à ça !
Rotpier
Délire de Sardine,
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais été plus maligne
je n’aurais pas suivi le banc,
j’aurais profité de ma ligne
pour prendre cinq ou six amants !
Un beau maquereau de passage
m’aurait servi de souteneur,
je sais que ce n’est pas très sage
mais j’aime les entrepreneurs !
Avec des raies et des morues
j’aurais monté un syndicat
qui aurait eu pignon sur rue
à Fécamp ou à Etretat.
Aidées par les belles sirènes,
ces piègeuses de matelots,
de lieutenants, de capitaines,
bref de tous ceux qui vont sur l’eau !
Nous aurions créé des franchises
pour les filles dans tous les ports,
un bol d’air en ces temps de crise :
c’est métier de bon rapport !
De quoi damner le pion aux dames
( Celles de Brel à Amsterdam ! )
tout un travail, tout un programme
à graver dans le macadam !
Hommes et femmes politiques
dans leur quête effrénée aux voix,
dans des discours acrobatiques
auraient vanté le plein emploi !
Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,
c’est du travail au grand filet,
ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves
et il faut charger le mulet !
Avec en tête la Marine
se prenant un très gros râteau,
elle me sort par les narines,
elle et ses apprentis fachos !
Pas de DSK dans la course
plus grillé qu’un vieil hareng saur,
plus du tout coté à la bourse
et … je n’en dirais pas plus je sors !
Je ne dresserais pas la liste
de tous les autres candidats,
sûr que ce ne serait pas triste :
que de coups bas pour un mandat !
Je ne citerais plus personne
bien que mon cerveau soit fécond
surtout un qui, quand on le sonne
balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !
C’est une triste destinée
que de finir dans un gosier,
toute une vie ratatinée,
vraiment pas de quoi pavoiser !
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais eu plus de cervelle
j’aurais évité le chalut,
ma vie aurait été plus belle
mais c’est plié … alors salut !
La sardine
Péroraison :
« Quand une sardine délire
il faut en prendre et en laisser,
il faut entre les lignes lire
sans penser à la rabaisser !
Qui dira un jour la détresse
de la sardine hors de la mer
obligée d’exposer ses fesses
dans une étroite boite en fer ? »
Remarque :
Un abus de Bénédictine
a du me dicter ce fatras,
mieux vaut ça que la scarlatine
ou que de devenir castrat !
Ou que d’entrer en politique
et de devenir un Brutus
ou de parler de sémantique
assis à poil sur un cactus !
Je finirais bien sûr en boite,
pas en métal mais en sapin
que j’espère un peu moins étroite
que les réflexions de certains !
Hors de question que l’on m’expose
là dans mon plus simple appareil,
cela rendrait les gens moroses
de voir un spectacle pareil !
Rotpier
« Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier ! Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes ! »
Tags : Poésie, Humour, Sardine, Fécamp, Etretat, Le poème déjanté du jour : " Délire de Sardine, " ... de Rotpier bien sûr !
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Commentaires
j'aime bien le couplet sur le sage assis sur un cactus :ça me rappelle les stylites
Salut Durdan !
Pas jusqu’à aller à le faire quand même ?
Et pis c'est tout !
Bonne soirée
Rotpier
http://rotpier.eklablog.com/