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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    « Jacques Brel »

    « Jojo »

     Le bel hommage d’un grand à un autre grand !

     

     

    Jojo

     

     Jojo

    Voici donc quelques rires
    Quelques vins, quelques blondes
    J´ai plaisir à te dire
    Que la nuit sera longue
    A devenir demain
    Jojo
    Moi je t´entends rugir
    Quelques chansons marines
    Où des Bretons devinent
    Que Saint-Cast doit dormir
    Tout au fond du brouillard

    Six pieds sous terre
    Jojo
    Tu chantes encore
    Six pieds sous terre
    Tu n’es pas mort

    Jojo
    Ce soir comme chaque soir
    Nous refaisons nos guerres
    Tu reprends Saint-Nazaire
    Je refais l´Olympia
    Au fond du cimetière
    Jojo
    Nous parlons en silence
    D´une jeunesse vieille
    Nous savons tous les deux
    Que le monde sommeille
    Par manque d´imprudence

    Six pieds sous terre
    Jojo
    Tu chantes encore
    Six pieds sous terre
    Tu n’es pas mort 

    Jojo
    Tu me donnes en riant
    Des nouvelles d´en bas
    Je te dis : "Mort aux cons!"
    Bien plus cons que toi
    Mais qui sont mieux portants
    Jojo
    Tu sais le nom des fleurs
    Tu vois que mes mains tremblent
    Et je te sais qui pleure
    Pour noyer de pudeur
    Mes pauvres lieux communs

    Six pieds sous terre
    Jojo
    Tu chantes encore
    Six pieds sous terre
    Tu n’es pas mort

    Jojo.
    Je te quitte au matin
    Pour de vagues besognes
    Parmi quelques ivrognes
    Des amputés du cœur
    Qui ont trop ouvert les mains
    Jojo
    Je ne rentre plus nulle part
    Je m´habille de nos rêves
    Orphelin jusqu´aux lèvres
    Mais heureux de savoir
    Que je te viens déjà

    Six pieds sous terre
    Jojo
    Tu n´es pas mort
    Six pieds sous terre
    Jojo
    Je t´aime encore

     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     

     

     

     

     


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  • Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Serge Lama

    « Les glycines »

     

    Rappel: il ne faut pas confondre:

    " Glisser dans la piscine " et " --------------------- " !                

    Et pis c'est tout !

     

     

     

    Les glycines,

    Sur le mur y avait des glycines
    Sur le mur y avait des glycines
    Toi, tu portais un tablier bleu
    Toi, tu portais un tablier

    Toujours le nez dans tes bassines
    Toujours le nez dans tes bassines
    En ce temps-là, on se parlait peu
    En ce temps-là, on se taisait.

    C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
    C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

    Paraît que cousin et cousine
    Paraît que cousin et cousine
    Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
    Ça ne doit pas parler d'amour

    Alors on parlait du beau temps
    De la pluie et des fleurs des champs
    De la vendange et du labour, mais
    On ne parlait jamais d'amour

    C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
    C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

    Puis je suis parti en usine
    Puis je suis parti en usine
    Je n'voulais pas être fermier, moi
    Je voulais être le premier

    Merci beaucoup, petit Jésus
    J'ai bien mangé et j'ai bien bu
    Je suis aimé ou respecté, moi
    On me dit "vous" pour me parler

    C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
    C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

    Pourtant quand je vois des glycines
    Pourtant quand je vois des glycines
    J'ai envie de les arracher, moi
    J'ai envie de les arracher

    Paraît que t'aurais eu deux filles
    Qui font partie de ma famille
    Mais comme l'amour ne me dit plus rien
    Elles n'auront jamais de cousins

    C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
    C'est pas d'la haine, mais ça viendra.

     

     
     
     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     

     


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  •  

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    La grande sophie :

    « Comme un arbre dans la ville »

    Une belle reprise de la chanson de Maxime Le Forestier

     

     

     

    Comme un arbre dans la ville
    Je suis né dans le béton
    Coincé entre deux maisons
    Sans abri sans domicile
    Comme un arbre dans la ville

    Comme un arbre dans la ville
    J'ai grandi loin des fûtaies
    Où mes frères des forêts
    Ont fondé une famille
    Comme un arbre dans la ville

    Entre béton et bitume
    Pour pousser je me débats
    Mais mes branches volent bas
    Si près des autos qui fument
    Entre béton et bitume

    Comme un arbre dans la ville
    J'ai la fumée des usines
    Pour prison et mes racines
    On les recouvre de grilles
    Comme un arbre dans la ville.

    Comme un arbre dans la ville
    J'ai des chansons sur mes feuilles
    Qui s'envoleront sous l'oeil
    De vos fenêtres serviles
    Comme un arbre dans la ville

    Entre béton et bitume
    On m'arrachera des rues
    Pour bâtir ou j'ai vécu
    Des parkings d'honneur posthume
    Entre béton et bitume

    Comme un arbre dans la ville
    Ami fais après ma mort
    Barricades de mon corps
    Et du feu de mes brindilles
    Comme un arbre dans la ville

     

     

    Paroliers : Le Forestier Maxime / Catherine Marie Forestier

     

          Bon partage !    

     

    Rotpier

     

     

     


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    Jeudi c'était des pensées, aujourd'hui, c'est des coquelicots et demain ce sera ... du muguet !

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    Mouloudji :

    « Un p’tit coqu’licot »

     

     

     

    Comme un petit coquelicot

    Le myosotis, et puis la rose,
    Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
    Mais pour aimer les coqu'licots
    Et n'aimer qu'ça... faut être idiot !
    T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà :
    Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
    La premièr' fois que je l'ai vue,
    Elle dormait, à moitié nue
    Dans la lumière de l'été
    Au beau milieu d'un champ de blé.
    Et sous le corsag' blanc,
    Là où battait son cœur,
    Le soleil, gentiment,
    Faisait vivre une fleur :
    Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
    Comme un p'tit coqu'licot.

    C'est très curieux comm' tes yeux brillent
    En te rapp'lant la jolie fille !
    Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
    Pour expliquer... les coqu'licots !
    T'as p't'êtr' raison ! seul'ment voilà
    Quand je l'ai prise dans mes bras,
    Elle m'a donné son beau sourire,
    Et puis après, sans rien nous dire,
    Dans la lumière de l'été
    On s'est aimé ! ... on s'est aimé !
    Et j'ai tant appuyé
    Mes lèvres sur son cœur,
    Qu'à la plac' du baiser
    Y avait comm' une fleur :
    Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
    Comme un p'tit coqu'licot.

    Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure
    Ta p'tit' histoire, et je te jure
    Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot
    Ni cett' passion... des coqu'licots !
    Attends la fin ! tu comprendras :
    Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas !
    Et le lend'main, quand j'lai revue,
    Elle dormait, à moitié nue,
    Dans la lumière de l'été
    Au beau milieu du champ de blé.
    Mais, sur le corsag' blanc,
    Juste à la plac' du cœur,
    Y avait trois goutt's de sang
    Qui faisaient comm' un' fleur :
    Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
    Un tout p'tit coqu'licot.

       

      

          Bon partage !    

     

    Rotpier

     

     

     

     


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    « Le surveillant général »

     « Michel Sardou »

     

    … On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais

    il ne laisse jamais indifférent …

     

     

    Le Surveillant Général,

    En ce temps-là
    Monsieur le surveillant des classes secondaires
    Etait un peu efféminé
    En ce temps-là
    Je lisais " Le Grand Meaulnes"
    Et après les lumières
    Je me faisais plaisir
    Je me faisais dormir
    Je m'inventais un monde
    Rempli de femmes aux cheveux roux

    J'ai dit de femmes pas de jeunes filles

    Cette année-là
    Je n'oublierai jamais le regard de vipère
    Que m'avait lancé ce vieux rat
    Cette année-là
    J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
    De ma professeur de droit
    Elle avait mis le feu en moi
    J'avais avalé la lumière
    J'aurais aimé la terre entière

    Seulement les femmes pas les jeunes filles

    Pauvre de moi
    Monsieur le surveillant des classes secondaires
    Passait ses nuits à espionner
    Pauvre de moi
    Du couloir des secondes au dortoir des premières
    Comment les jeunes étaient couchés
    Bien sur le dos les bras croisés
    Sur la couverture de laine
    Des fois qu'on aurait des idées

    Pauvre taré pauvre Chimène

    C'est pourtant là
    Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
    Que je n'ai jamais consommé
    Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
    Une femme trop fière
    Qui se refuse à me donner
    Un peu plus que le nécessaire
    Parce que j'hésite à la défaire
    De son carcan de préjugés
    Parce que je n'ai pas la manière
    J'ai presque envie de lui confier

    Qu'en ce temps là
    J'avais un surveillant des classes secondaires
    Mais ça la ferait rigoler

      

    Bon partage !

      

    Rotpier

     

     


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    Georges Brassens :

     « Hécatombe »

    + un couplet en bonus de Rotpier !

     

     

    Hécatombe:

     

    Au marché de Briv'-la-Gaillarde
    A propos de bottes d'oignons
    Quelques douzaines de gaillardes
    Se crêpaient un jour le chignon
    A pied, à cheval, en voiture
    Les gendarmes mal inspirés
    Vinrent pour tenter l'aventure
    D'interrompre l'échauffourée

    Or, sous tous les cieux sans vergogne
    C'est un usag' bien établi
    Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
    Tout le monde se réconcilie
    Ces furies perdant tout' mesure
    Se ruèrent sur les guignols
    Et donnèrent je vous l'assure
    Un spectacle assez croquignol

    En voyant ces braves pandores
    Etre à deux doigts de succomber
    Moi, j'bichais car je les adore
    Sous la forme de macchabées
    De la mansarde où je réside
    J'exitais les farouches bras
    Des mégères gendarmicides
    En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

    Frénétiqu' l'un' d'elles attache
    Le vieux maréchal des logis
    Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
    Mort aux lois, vive l'anarchie!"
    Une autre fourre avec rudesse
    Le crâne d'un de ses lourdauds
    Entre ses gigantesques fesses
    Qu'elle serre comme un étau

    La plus grasse de ses femelles
    Ouvrant son corsage dilaté
    Matraque à grand coup de mamelles
    Ceux qui passent à sa portée
    Ils tombent, tombent, tombent, tombent
    Et s'lon les avis compétents
    Il paraît que cette hécatombe
    Fut la plus bell' de tous les temps

    Jugeant enfin que leurs victimes
    Avaient eu leur content de gnons
    Ces furies comme outrage ultime
    En retournant à leurs oignons
    Ces furies à peine si j'ose
    Le dire tellement c'est bas
    Leur auraient mêm' coupé les choses
    Par bonheur ils n'en avait pas
    Leur auraient mêm' coupé les choses
    Par bonheur ils n'en avait pas

     

     

    Le couplet bonus du Rotpier

    que vous pouvez chanter sur le même air :

     

    Je me permets une remarque

    A votre intention braves gens

    Que si de nos jours débarquent

    Des couplets aussi dérangeants

    Je fais le pari que les cognes

    Ne laisseraient pas passer ça

    Et qu’ils porteraient les charognes

    Plainte au tribunal et fissa

    Et qu’ils porteraient les charognes

    Plainte au tribunal et fissa

     

    Et

     

    Et gare aux  grilles !

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier


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  •  

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Bénabar

    « Adolescente »

     

    Les joies de l'adolescence !

    Après, vous reprendrez bien un peu de clafoutis ... non ?

     

     

     

    Adolescente,

     

    Ta mère t'avais dit "demande ce soir à ton père"
    Il a répondu non, évidemment, comme pour le scooter
    T'as eu beau plaider que tes copines l'ont déjà depuis longtemps
    "Le téléphone dans la chambre c'est non!"

    Tu quittes la table en hurlant, vivement que t'aies 18 ans
    Ca y est ton père s'énerve, t'as gagné, tu peux être contente
    "Avec ta mère, on se serre la ceinture toute l'année
    Et mademoiselle en plus, voudrait une ligne privée!"

    Tu claques la porte de ta chambre, couverte d'autocollants
    "Do not disturb" des hôtels accroché à la poignée
    Tu sors de sa cachette, ton journal intime
    Aussi bien planqué qu'un livre de fion dans la piaule d'un garçon.

    Derrière la couverture, genre David Hamilton
    Tu racontes entre deux larmes, qu'un jour tu vas fuguer
    Tu sors d'une autre cachette, un paquet de cigarettes
    Hyper light mentholées que tu fumes à la fenêtre.

    Mais, il y a Ludovic, et il t'aime et tu l'aime
    Ça fera un an dans 10 mois que vous sortez ensemble
    Et même s'il a tellement de boutons, qu'on dirait un clafoutis
    Tu peux trop rien dire, des boutons, t'en as aussi!

    C'est vendredi dernier, que ta vie a basculée
    T'avais dit à ta mère que tu dormais chez Stéphanie
    Manque de bol, Stéphanie a appelé
    Elle voulait savoir ce que tu faisais pour la soirée.

    A 5 heures du matin, quand t'es rentrée sans bruit
    Surprise! Tes parents t'avaient attendus toute la nuit
    Ils ont remarqué tout de suite que t'étais plus la même
    Ta mère a pleuré "Ma fille est une femme!"

    Bizarrement, ils t'ont paru moins vieux
    Mais toujours aussi cons : pas question de pleurer devant eux
    Ta mère a demandé "t'as pris tes précautions?"
    Ton père a crié "Mais il s'est tapé ma fille ce petit con!"

    Il a fallu vous mettre à deux pour le désarmer
    Il était encore furieux, mais ne parlait plus de l'émasculer
    Pour penser à autre chose il a rangé trois fois le garage
    Il a tondu le jardin, et celui du voisin.

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier


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  •  

    Allez, aujourd'hui, double rasade : une chanson et un pastiche !

    Mon honnêteté légendaire m'oblige à vous signaler que c'est une reprise même si elle n'est pas de chaussettes !

     

     

    Allez, je vous ressers un petit … pastiche !

    A la vôtre !

    « Que c'est triste Venise »

    de Charles Aznavour

    qui devient :

    « Qu'elle est triste Denise »

    de Rotpier

     

    Recette pour bien le déguster :

    1) On écoute religieusement l’artiste !

    3) On descend et l’on chante sur les paroles de l’affreux jojo de Rotpier !

    Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que le voisin commence à hurler !

    Donc : on écoute !

     

     

     

    Voici donc le chef-d’œuvre tant attendu :

    un pastiche de Venise qui est beaucoup plus

    relevé qu'un pastiche de Marseille... ne l'oublions pas !

     

      

     

    Photo du net bien bidouillée par le Rotpier !

       

    Qu’elle est triste Denise,

    Qu’elle est triste Denise

    avec tout’ ses peaux mortes

     qu’elle est triste Denise

    et en plus elle pue.

    Je lui dis des gros mots

    en lui montrant la porte

    elle en à rien à s’couer

    et moi je n’en peux plus.

    Qu’elle est triste Denise

    ses bas qui dégringolent

    ne font que souligner

    ses genoux tout cagneux.

    Et mes lèvres se serrent

    quand elle se gondole

    je pourrais ô malheur

    gerber au moins pour deux.

    Qu’elle est triste Denise

    avec tout’ ses peaux mortes

     qu’elle est triste Denise

    et en plus elle pue.

    Les musées les églises

    lui ont fermé leurs portes

    les tourist’  apeurés

    s’enfuyaient dans les rues.

    Qu’elle est triste Denise

    c’est bien mon infortune

    et je voudrais demain

    aller à son trépas.

    Et quand elle ironise

    plus conne que la lune

    je voudrais l’oublier

    mais elle est toujours là.

     

    Je suis bien un pigeon

    un dindon un cloporte

    je ne sais plus sourire

    je suis plus que perdu.

    Y en a marr’  de Denise

    je la voudrais bien morte

    y en a marr’ de Denise

    c’est demain que j’ la tue.

    La la la la la la

    la la la la la la

    la la la la la la

    la la la la la la.

     

                                 Rotpier

     

    Et pis c’est tout !

    A la vôtre !

    Avec modération SVP !

    Sinon, cela donne ça!

    Le Rotpier

     

     

     

     


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Jacques Brel

    « Au printemps,»

     

    Il est là, restera t-il ?

     

     

    Au printemps

     

    Au printemps au printemps
    Et mon cœur et ton cœur
    Sont repeints au vin blanc
    Au printemps au printemps
    Les amants vont prier
    Notre-Dame du bon temps
    Au printemps
    Pour une fleur un sourire un serment
    Pour l’ombre d’un regard en riant

    Toutes les filles
    Vous donneront leurs baisers
    Puis tous leurs espoirs
    Vois tous ces cœurs
    Comme des artichauts
    Qui s’effeuillent en battant
    Pour s’offrir aux badauds
    Vois tous ces cœurs
    Comme de gentils mégots
    Qui s’enflamment en riant
    Pour les filles du métro

    Au printemps au printemps
    Et mon cœur et ton cœur
    Sont repeints au vin blanc
    Au printemps au printemps
    Les amants vont prier
    Notre-Dame du bon temps
    Au printemps
    Pour une fleur un sourire un serment
    Pour l’ombre d’un regard en riant

    Tout Paris
    Se changera en baisers
    Parfois même en grand soir
    Vois tout Paris
    Se change en pâturage
    Pour troupeaux d’amoureux
    Aux bergères peu sages
    Vois tout Paris
    Joue la fête au village
    Pour bénir au soleil
    Ces nouveaux mariages

    Au printemps au printemps
    Et mon cœur et ton cœur
    Sont repeints au vin blanc
    Au printemps au printemps
    Les amants vont prier
    Notre-Dame du bon temps
    Au printemps
    Pour une fleur un sourire un serment
    Pour l’ombre d’un regard en riant

    Toute la Terre
    Se changera en baisers
    Qui parleront d’espoir
    Vois ce miracle
    Car c’est bien le dernier
    Qui s’offre encore à nous
    Sans avoir à l’appeler
    Vois ce miracle
    Qui devait arriver
    C’est la première chance
    La seule de l’année

    Au printemps au printemps
    Et mon cœur et ton cœur
    Sont repeints au vin blanc
    Au printemps au printemps
    Les amants vont prier
    Notre-Dame du bon temps
    Au printemps

    Au printemps
    Au printemps

     

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     


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  •  

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Jean Ferrat :

    « Camarade »

    ;

    Parce que l'histoire recommence et est infiniment plus violente...

     

    https://www.youtube.com/watch?v=vSJTtIFyMas

     

    Nota: impossible de charger la vidéo en direct :

    encore  un coup de poutine ?

     

     

    Camarade

    C'est un joli nom Camarade, c'est un joli nom, tu sais

    Qui marie cerise et grenade aux cent fleurs du mois de mai
    Pendant des années Camarade, pendant des années, tu sais
    Avec ton seul nom comme aubade, les lèvres s'épanouissaient
    Camarade, Camarade

    C'est un nom terrible Camarade, c'est un nom terrible à dire
    Quand, le temps d'une mascarade, il ne fait plus que frémir
    Que venez-vous faire Camarade, que venez-vous faire ici
    Ce fut à cinq heures dans Prague que le mois d'août s'obscurcit
    Camarade, Camarade

    C'est un joli nom Camarade, c'est un joli nom, tu sais
    Dans mon cœur battant la chamade, pour qu'il revive à jamais
    Se marient cerise et grenade aux cent fleurs du mois de mai.

     

    Bon partage,

     

    Pierre

     

     

     


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    Oups !

    J'ai beaucoup de retard pour reprendre les blogs !

    Excusez-moi, mais j'ai eu de gros zimpoms d'érables comme ont dit au Canada. Je ne détaillerais pas car je n'ai pas l'âme d'un épicier !

    épiciertout !

    Pierre

    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Marie Laforêt :

    « La voix du silence »

    ;

    Marie Laforêt qui aimait jouer à cache-cache dans les bois

    et l'on disait alors: " C'est l'arbre qui cache Laforêt "

    Si ce n'est pas vrai, cela reste plausible ... non ?

     

     

      

    La voix du silence

     

    Autrefois, je ne savais pas
    Qu'il est des mots qu'on entend pas
    Mais un soir, une ombre est venue
    Qui m'a dit: écoute un peu plus
    Une voix te parle en mots inconnus
    Entends-tu tout bas la voix du silence?

    Je m'en suis allée promener
    Les peupliers se sont penchés
    Pour me raconter des histoires
    Qu'ils étaient les seuls à savoir
    Et le vent et la mer doucement, me parlaient
    J'entendais
    Chanter la voix du silence

    Et depuis, j'ai vu bien des gens
    Qui jetaient des mots à tous vents
    Et qui discutaient sans parler
    Qui entendaient sans écouter
    Ils composaient des chants
    Que mille voix ont reprises
    Et leurs cris
    Couvraient la voix du silence

    Les hommes ne voient plus les fleurs
    Ils ont pris des rides au cœur
    Ils espèrent en faisant du bruit
    Meubler le vide de leur vie
    Et mes mots tombent sans un bruit
    En gouttes de rosée étouffées
    Comme la voix du silence

    Toi, tu dors à mes cotés
    Et je n'ose pas te parler
    De peur que mes mots se confondent
    Avec le bruit que fait le monde
    Mais je t'aime tant qu'un jour tu comprendras
    Tu m'entendras
    Crier les mots du silence

     

    Paroliers : Paul Simon

    Paroles de La voix du silence © Paul Simon Music

     

    Bon partage,

     

    Pierre

     

     

     


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    Cette fois-ci :

    Jean Ferrat :

    « Potemkine »

    Combien de Potemkine faudrait-il pour arrêter Poutine?

     

     

     

    Potemkine

     

     M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
    Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
    M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
    Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents

     

    Ma mémoire chante en sourdine
    Potemkine

    Ils étaient des marins durs à la discipline
    Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers
    Et le cœur d'un marin au grand vent se burine
    Ils étaient des marins sur un grand cuirassé

    Sur les flots je t'imagine
    Potemkine

    M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
    Où celui qui a faim va être fusillé
    Le crime se prépare et la mer est profonde
    Que face aux révoltés montent les fusiliers

    C'est mon frère qu'on assassine
    Potemkine

    Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade
    Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint
    Mon frère, mon ami, je te fais notre alcade
    Marin ne tire pas sur un autre marin

    Ils tournèrent leurs carabines
    Potemkine

    M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
    Où l'on punit ainsi qui veut donner la mort
    M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
    Où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort

    Ce soir j'aime la marine
    Potemkine

     

    Bon partage,

     

    Pierre

     

     

     


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    Cette fois-ci :

    « Léo Ferré »

    « C'est extra »

    Puisque je l'ai évoqué jeudi dernier

    et que j'ai de la suite dans les idées

    ( Ce qui vaut mieux que d'y avoir du brouillard ! )

     

     

     

    C´est extra 

     

    Une robe de cuir comme un fuseau
    Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
    Et dedans comme un matelot
    Une fille qui tangue un air anglais
    C´est extra
    Un Moody Blues qui chante la nuit
    Comme un satin de blanc marié
    Et dans le port de cette nuit
    Une fille qui tangue et vient mouiller

    C´est extra c´est extra
    C´est extra c´est extra

    Des cheveux qui tombent comme le soir
    Et d´la musique en bas des reins
    Ce jazz qui d´jazze dans le noir
    Et ce mal qui nous fait du bien
    C´est extra
    Ces mains qui jouent de l´arc-en-ciel
    Sur la guitare de la vie
    Et puis ces cris qui montent au ciel
    Comme une cigarette qui brille

    C´est extra c´est extra
    C´est extra c´est extra

    Ces bas qui tiennent hauts perchés
    Comme les cordes d´un violon
    Et cette chair que vient troubler
    L´archet qui coule ma chanson
    C´est extra
    Et sous le voile à peine clos
    Cette touffe de noir jésus
    Qui ruisselle dans son berceau
    Comme un nageur qu´on n´attend plus

    C´est extra c´est extra
    C´est extra c´est extra

    Une robe de cuir comme un oubli
    Qu´aurait du chien sans l´faire exprès
    Et dedans comme un matin gris
    Une fille qui tangue et qui se tait
    C´est extra
    Les Moody Blues qui s´en balancent
    Cet ampli qui n´veut plus rien dire
    Et dans la musique du silence
    Une fille qui tangue et vient mourir

    C´est extra
    C´est extra
    C´est extra
    C´est extra

     

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     


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    Cette fois-ci :

    Allez, un  petit coup de soleil ne peut faire

    que du bien à tout le monde

    ... encore que je m'en méfie toujours beaucoup !

    Richard Cocciente :

    « Le coup de soleil »

     

    « Le coup de soleil »

    J'ai attrapé un coup de soleil,
    Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
    J'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle
    Si c'est un rêve, t'es super belle
    J'dors plus la nuit, j'fais des voyages
    Sur des bateaux qui font naufrages
    J'te vois toute nue sur du satin
    Et j'en dors plus, viens m'voir demain

    Mais tu n'es pas là, et si je rêve tant pis
    Quand tu t'en vas j'dors plus la nuit
    Mais tu n'es pas là, et tu sais, j'ai envie d'aller là-bas
    Le fenêtre en face et d'visiter ton paradis.

    J'mets tes photos dans mes chansons
    Et des voiliers dans ma maison
    J'voulais m'tirer, mais j'me tire plus
    J'vis à l'envers, j'aime plus ma rue,
    J'avais cent ans, j'me r'connais plus
    J'aime plus les gens depuis qu'j't'ai vue
    J'veux plus rêver, j'voudrais qu'tu viennes
    Me faire voler, me faire je t'aime.

    Ça y est, c'est sûr, faut qu'j'me décide
    J'vais faire le mur et j'tombe dans l'vide
    J'sais qu'tu m'attends près d'la fontaine
    J't'ai vu descendre d'un arc-en-ciel
    Je m'jette à l'eau des pluies d'été
    J'fais du bateau dans mon quartier
    Il fait très beau, on peut ramer
    La mer est calme, on peut s'tirer

     

    Bon partage !

    Rotpier

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    « Léo Ferré »

     

    «  La mémoire et la mer »

     

    Que dire ? Rien, écouter et se laisser bercer par

    la voix, la musique et les paroles ...

     

     

     

    .

    LA MÉMOIRE ET LA MER

    La marée je l'ai dans le cœur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite sœur
    De mon enfant et de mon cygne
    Un bateau ça dépend comment
    On l'arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années-lumière et j'en laisse
    Je suis le fantôme Jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baisers
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts du sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps-là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l'écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au ras des rocs qui se consument
    Ô l'ange des plaisirs perdus
    Ô rumeurs d'une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu'un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    Ô parfum rare des salants
    Dans le poivre feu des gerçures
    Quand j'allais géométrisant
    Mon âme au creux de ta blessure
    Dans le désordre de ton cul
    Poissé dans les draps d'aube fine
    Je voyais un vitrail de plus

    Et toi fille verte mon spleen

    Les coquillages figurants
    Sous les sunlights cassés liquides
    Jouent de la castagnette tant
    Qu'on dirait l'Espagne livide
    Dieu des granits ayez pitié
    De leur vocation de parure
    Quand le couteau vient s'immiscer
    Dans leur castagnette figure
    Et je voyais ce qu'on pressent
    Quand on pressent l'entrevoyure
    Entre les persiennes du sang
    Et que les globules figurent
    Une mathématique bleue
    Dans cette mer jamais étale
    D'où nous remonte peu à peu
    Cette mémoire des étoiles

    Cette rumeur qui vient de là
    Sous l'arc copain où je m'aveugle
    Ces mains qui me font du flafla
    Ces mains ruminantes qui meuglent
    Cette rumeur me suit longtemps
    Comme un mendiant sous l'anathème
    Comme l'ombre qui perd son temps
    À dessiner mon théorème
    Et sur mon maquillage roux
    S'en vient battre comme une porte
    Cette rumeur qui va debout
    Dans la rue aux musiques mortes
    C'est fini la mer c'est fini
    Sur la plage le sable bêle
    Comme des moutons d'infini
    Quand la mer bergère m'appelle

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    « Georges Brassens »

    « Le temps ne fait rien à l’affaire »

    (quand on est con)

     

    C'est ben vrai ça hein !

     

     

    Le temps ne fait rien à l'affaire 

     

    Quand ils sont tout neufs
    Qu´ils sortent de l´œuf
    Du cocon
    Tous les jeunes blancs-becs
    Prennent les vieux mecs
    Pour des cons
    Quand ils sont d´venus
    Des têtes chenues
    Des grisons
    Tous les vieux fourneaux
    Prennent les jeunots
    Pour des cons
    Moi, qui balance entre deux âges
    J´leur adresse à tous un message

    Le temps ne fait rien à l´affaire
    Quand on est con, on est con
    Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
    Quand on est con, on est con
    Entre vous, plus de controverses
    Cons caducs ou cons débutants
    Petits cons d´la dernière averse
    Vieux cons des neiges d´antan

    Vous, les cons naissants
    Les cons innocents
    Les jeun´s cons
    Qui n´le niez pas
    Prenez les papas
    Pour des cons
    Vous, les cons âgés
    Les cons usagés
    Les vieux cons
    Qui, confessez-le
    Prenez les p´tits bleus
    Pour des cons
    Méditez l´impartial message
    D´un type qui balance entre deux âges

    Le temps ne fait rien à l´affaire
    Quand on est con, on est con
    Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
    Quand on est con, on est con
    Entre vous, plus de controverses
    Cons caducs ou cons débutants
    Petits cons d´la dernière averse
    Vieux cons des neiges d´antan

     

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     

     


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    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Chanteurs sans frontières 

     « Éthiopie  »

     

    Vous pouvez vous amuser à reconnaître les interprètes !

    Les paroles sont de Renaud ! 

     

     
     

      

     

    Éthiopie

    Ils n'ont jamais vu la pluie
    Ils ne savent même plus sourire
    Ils n'y a même plus de larmes
    Dans leurs yeux si grands

    Les enfants d'Ethiopie
    Embarqués sur un navire
    Qui n'a plus ni voiles ni rames
    Attendent le vent

    Loin du cœur et loin des yeux
    De nos villes, de nos banlieues
    L'Ethiopie meurt peu à peu
    Peu à peu

    Rien qu'une chanson pour eux
    Pour ne plus fermer les yeux
    C'est beaucoup et c'est bien peu
    C'est bien peu

    Mais à chaque enfant qui tombe
    Qui meurt loin des yeux de l'occident
    Notre ciel devient plus sombre
    Et notre avenir moins grand

    Sur cette terre de sécheresse
    Ne fleurissent que les tombes
    Malgré toutes nos richesses
    Leur soleil nous fait de l'ombre

    Loin du cœur et loin des yeux
    De nos villes, de nos banlieues
    L'Ethiopie meurt peu à peu
    Peu à peu

    Donnons-leur des lendemains
    En échange de rien
    Donnons-leur la vie
    Seulement la vie

    Chez nous la forêt succombe
    Là-Bas, le désert avance
    Plus vite que la colombe
    Dans un ciel d'indifférence

    Les enfants du tiers monde
    N'ont que l'ombre d'une chance
    Chaque jour, chaque seconde
    Faisons taire le silence

    Loin du cœur et loin des yeux
    De nos villes, de nos banlieues
    L'Ethiopie meurt peu à peu
    Peu à peu

     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     

     

     

     


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    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

    Michel Jonasz

     « Dites-moi »

     

          

    Dites-moi

     

    Elle avait toujours
    Dans son porte monnaie
    L'île au trésor
    Et des pièces de un franc usées
    Un pinceau de poil de martre
    Pour mettre des rideaux bleus
    Aux fenêtres de ses yeux
    Aux fenêtres de ses yeux
    Un livre à la main sur le balcon
    Elle s'endormait
    Dans un vieux fauteuil de Manille
    Je cherchais des prénoms
    Mathieu, Cécile
    En regardant courir vers dix heures
    Dans l'école des filles et des garçons

    {Refrain:}

    .
    Dites moi dites moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi
    Mais pas à cause de moi
    Dites moi ça
    Dites moi ça
    Dites moi dites moi même
    Qu'elle est partie pour un autre que moi
    Mais pas à cause de moi
    Dites moi ça
    Dites moi ça

    Dans mon cœur vaudou
    Il y a quatre épingles
    Qu'elle a pris soin d'abandonner
    Pour que je pleure
    J'ai cloué ma porte
    Qu'est ce qui m'a pris
    J'ai brisé le miroir où elle faisait ses tresses
    Mis du papier journal sous les fenêtres
    J'entendais de l'école trop de cris
    Il n'est rien né de notre lit

    {au Refrain}

     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     

     

     

     


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    Cette fois-ci :

    Didier Barbelivien :

    « Elle »

     

     

    Elle a la peau couleur du soleil
    Elle a le secret des abeilles
    Elle sait comment faire des enfants
    Elle, c´est un avion blanc dans le ciel
    Elle a déjà brûlé ses ailes
    Elle est née dans un ouragan

    Elle, je l´ai croquée comme une pomme
    Elle n´en veut parler à personne
    Elle a les yeux de l´océan
    Elle, moitié Venise et moitié Rome
    Elle a déjà aimé des hommes
    Elle a le cœur comme un diamant

    Elle, c´est un loup, une tourterelle
    C´est un animal étonnant
    Elle moitié velours, moitié dentelle
    Toujours cruelle et cependant
    C´est une lady lady elle
    C´est une femme tout simplement

    Elle, je connais ses chapeaux de paille
    Elle a grandi à la campagne
    Elle a le sourire de ces gens
    Elle, en toutes ces soirées de la ville
    Elle a le feeling et le style
    Elle fait tout ça naturellement

    Elle, c´est un loup, une tourterelle
    C´est un animal étonnant
    Elle moitié velours, moitié dentelle
    Toujours cruelle et cependant
    C´est une lady lady elle
    C´est une femme tout simplement

    Elle a la peau couleur du soleil
    Elle a des larmes au goût de miel
    Elle pleure comme pleure les enfants
    Elle, c´est le plus violent des poèmes
    Elle n´a pas peur de dire je t´aime
    Elle fait l´amour exclusivement

    Elle, c´est un loup, une tourterelle
    C´est un animal étonnant
    Elle moitié velours, moitié dentelle
    Toujours cruelle et cependant
    C´est une lady lady elle
    C´est une femme tout simplement

     

     

    Bon partage !

     

    Rotpier 

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    « Félix Leclerc »

    « Le p’tit bonheur »

     

    La remarque :

    J’espère que cette nouvelle année

    sera un grand bonheur pour vous !

     

     

     

    Le p’tit bonheur,

     C´était un petit bonheur
    Que j´avais ramassé
    Il était tout en pleurs
    Sur le bord d´un fossé
    Quand il m´a vu passer
    Il s´est mis à crier:
    "Monsieur, ramassez-moi
    Chez vous amenez-moi

    Mes frères m´ont oublié, je suis tombé, je suis malade
    Si vous n´me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade!
    Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
    Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

    J´ai pris le p´tit bonheur
    L´ai mis sous mes haillons
    J´ai dit: " Faut pas qu´il meure
    Viens-t´en dans ma maison "
    Alors le p´tit bonheur
    A fait sa guérison
    Sur le bord de mon cœur
    Y avait une chanson

    Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
    Ma vie de désœuvré, j´avais dégoût d´la r´commencer
    Quand il pleuvait dehors ou qu´mes amis m´faisaient des peines
    J´prenais mon p´tit bonheur et j´lui disais: "C´est toi ma reine"

    Mon bonheur a fleuri
    Il a fait des bourgeons
    C´était le paradis
    Ça s´voyait sur mon front
    Or un matin joli
    Que j´sifflais ce refrain
    Mon bonheur est parti
    Sans me donner la main

    J´eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
    Lui montrer le grand trou qu´il me faisait au fond du cœur
    Il s´en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
    Comme s´il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

    J´ai bien pensé mourir
    De chagrin et d´ennui
    J´avais cessé de rire
    C´était toujours la nuit
    Il me restait l´oubli
    Il me restait l´mépris
    Enfin que j´me suis dit:
    Il me reste la vie

    J´ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
    Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
    Aujourd´hui quand je vois une fontaine ou une fille
    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
    ...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...

     

    Bon partage !

     

    Rotpier

     

     

     

    Et puis, comme il faut bien rêver un peu...

     

     

     

     

     

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    « Femme des année 80" » ou " Être une femme "

     

    «Michel Sardou »

     

    … ça décoiffe un peu !

     

     

    ♪ Être une femme ♪

     

    Dans un voyage en absurdie
    Que je fais lorsque je m'ennuie,
    J'ai imaginé sans complexe
    Qu'un matin je changeais de sexe,
    Que je vivais l'étrange drame
    D'être une femme.

    Femme des années 80,
    Mais femme jusqu'au bout des seins,
    Ayant réussi l'amalgame
    De l'autorité et du charme.
    Femme des années 80,
    Moins Colombine qu'Arlequin,
    Sachant pianoter sur la gamme
    Qui va du grand sourire aux larmes.

    Être un P.D.G. en bas noirs,
    Sexy comm'autrefois les stars,
    Être un général d'infanterie
    Rouler des patins aux conscrits.

    Enceinte jusqu'au fond des yeux,
    Qu'on a envie d'app'ler monsieur,
    Être un flic ou pompier d'service
    Et donner le sein à mon fils.

    Femme cinéaste, écrivain,
    A la fois poète et mannequin,
    Femme panthère sous sa pelisse
    Et femme banquière planquée en Suisse.

    Femme dévoreuse de minets,
    Femme directeur de cabinet,
    A la fois sensuelle et pudique
    Et femme chirurgien-esthétique.

    Une maîtresse Messaline
    Et contremaîtresse à l'usine,
    Faire le matin les abattoirs
    Et dans la soirée le trottoir.

    Femme et gardien de la paix,
    Chauffeur de car, agent-secret,
    Femme général d'aviation,
    Rouler des gamelles aux plantons.

    Être un major de promotion,
    Parler six langues, ceinture marron,
    Championne du monde des culturistes,
    Aimer Sissi impératrice.

    Enceinte jusqu'au fond des yeux,
    Qu'on a envie d'app'ler monsieur,
    En robe du soir, à talons plats,
    Qu'on voudrait bien app'ler papa.

    Femme pilote de long-courriers
    Mais femme à la tour contrôlée,
    Galonnée jusqu'au porte-jarretelles
    Et au steward rouler des pelles.

    Maîtriser à fond le système,
    Accéder au pouvoir suprême:
    S'installer à la Présidence
    Et de là faire bander la France.

    Femme et gardienne de prison,
    Chanteuse d'orchestre et franc-maçon,
    Une strip-teaseuse à corps perdu,
    Emmerdeuse comme on en fait plus.

    Femme conducteur d'autobus,
    Porte des halles, vendeuse aux puces,
    Qu'on a envie d'appeler Georges
    Mais qu'on aime bien sans soutien-gorge.

    Être un P.D.G. en bas noirs,
    Sexy comm'autrefois les stars,
    Être un général d'infanterie,
    Rouler des patins aux conscrits.

    Femme cinéaste, écrivain,
    A la fois poète et mannequin,
    Femme panthère sous sa pelisse
    Et femme banquière planquée en Suisse.

    Femme dévoreuse de minets,
    Femme directeur de cabinet,
    A la fois sensuelle et pudique
    Et femme chirurgien-esthétique.

    Être un major de promotion,
    Parler six langues, ceinture marron,
    Championne du monde des culturistes,
    Aimer Sissi impératrice.

    Femme et gardien de la paix,
    Chauffeur de car, agent-secret,
    Femme général d'aviation,
    Rouler des gamelles aux plantons.

    Femme pilote de long-courriers
    Mais femme à la tour contrôlée,
    Galonnée jusqu'au porte-jarretelles
    Et au steward rouler des pelles.

    Maîtriser à fond le système,
    Accéder au pouvoir suprême:
    S'installer à la Présidence
    Et de là faire bander la France.

    Femme des années 80,
    Moins Colombine qu'Arlequin,
    Sachant pianoter sur la gamme
    Qui va du grand sourire aux larmes.

     

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    Rotpier

     

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    Françoise Hardy :

     

    «  Mon amie la rose  »

     

     

    Une rose de notre jardin !

     

    Celle de Françoise Hardy:

     

     

     

     

    Mon Amie La Rose

     

    On est bien peu de choses
    Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
    A l'aurore je suis née, baptisée de rosée
    Je me suis épanouie heureuse et amoureuse
    Au rayon du soleil

    Me suis fermée la nuit
    Me suis réveillée vieillie
    Pourtant j'étais très belle
    Oui j'étais la plus belle
    Des fleurs de ton jardin

    On est bien peu de choses
    Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
    Vois le dieu qui m'a faite
    M'a fait courber la tête

    Et je sens que je tombe
    Et je sens que je tombe mon cœur
    Est presque nu j'ai le pied dans la tombe
    Déjà je ne suis plus
    Tu m'admirais que hier et je serais poussière
    Pour toujours demain

    On est bien peu de choses
    Et mon amie la rose est morte ce matin
    La lune cette nuit, a veillé mon amie
    Moi en rêve j'ai vu, éblouissante et nu

    Son âme qui dansait
    Bien-au delà des nues
    Et qui me souriait
    Croit celui qui peut croire
    Moi j'ai besoin d'espoir
    Sinon je ne suis rien

    On est bien peu de choses
    Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
    Vois le dieu qui m'a faite
    M'a fait courber la tête
    Et je sens que je tombe

    Et je sens que je tombe
    Mon cœur est presque nu
    J'ai le pied dans la tombe
    Déjà je ne suis plus
    Tu m'admirais que hier
    Et je serais poussière
    Pour toujours demain

     

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    Rotpier

     

     

     

     


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    Cette fois-ci :

     Charles Aznavour 

    « Emmenez-moi »

     

    Allez, laissez-vous emmener ...

     

     

     

    Emmenez-moi

     

    Vers les docks où le poids et l'ennui
    Me courbent le dos
    Ils arrivent le ventre alourdi
    De fruits les bateaux

    Ils viennent du bout du monde
    Apportant avec eux
    Des idées vagabondes
    Aux reflets de ciels bleus
    De mirages

    Traînant un parfum poivré
    De pays inconnus
    Et d'éternels étés
    Où l'on vit presque nus
    Sur les plages

    Moi qui n'ai connu toute ma vie
    Que le ciel du nord
    J'aimerais débarbouiller ce gris
    En virant de bord

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil

    Dans les bars à la tombée du jour
    Avec les marins
    Quand on parle de filles et d'amour
    Un verre à la main

    Je perds la notion des choses
    Et soudain ma pensée
    M'enlève et me dépose
    Un merveilleux été
    Sur la grève

    Où je vois tendant les bras
    L'amour qui comme un fou
    Court au devant de moi
    Et je me pends au cou
    De mon rêve

    Quand les bars ferment, que les marins
    Rejoignent leur bord
    Moi je rêve encore jusqu'au matin
    Debout sur le port

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil

    Un beau jour sur un rafiot craquant
    De la coque au pont
    Pour partir je travaillerais dans
    La soute à charbon

    Prenant la route qui mène
    A mes rêves d'enfant
    Sur des îles lointaines
    Où rien n'est important
    Que de vivre

    Où les filles alanguies
    Vous ravissent le cœur
    En tressant m'a t'on dit
    De ces colliers de fleurs
    Qui enivrent

    Je fuirais laissant là mon passé
    Sans aucun remords
    Sans bagage et le cœurlibéré
    En chantant très fort

    Emmenez-moi au bout de la terre
    Emmenez-moi au pays des merveilles
    Il me semble que la misère
    Serait moins pénible au soleil...

     

    Paroliers : Charles Aznavour

     

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    Cette fois-ci :

    « Bernard Lavilliers »

    « Le cœur du monde »

     

    De son tout nouvel album !

    Allez, il ne fait pas beau alors de vous laisse

    ... " Sous un soleil énorme " !

     

     

     

    Le cœur du monde

     

    J'entends le cœur du monde battre de plus en plus fort

    Celui des multitudes
    Et de la solitude
    Je croise de plus en plus la haine, la peur, la mort
    C'est presque une attitude
    Ça devient l'habitude

    Quand nos amours n'auront plus cours
    Sous ce soleil énorme
    Alors viendra le compte à rebours
    Sur ces désirs brûlés, sur ces désirs brûlés

    La tête du dictateur, la tête du fusilleur toujours en embuscade
    Dans les rues de Bagdad
    Si la démocratie peut tomber en dix heures
    Si les banques surnagent
    Attendant le naufrage

    Alors nos amours n'auront plus court
    Sous ce soleil énorme
    Tu n'pourras plus faire demi-tour
    Enchaînée, enchaînée, enchaînée, enchaînée

    C'est juste après la guerre on est dans l'entre-deux
    On attend la prochaine
    La dernière, la certaine
    La guerre économique, au fond, c'est pas sérieux
    Faudra bien que ça saigne
    Des milliards, des centaines

    Quand nos amours n'auront plus cours
    Sous ce soleil énorme
    Alors viendra le compte à rebours sur ces désirs
    Alors viendra le compte à rebours sur ces désirs brûlés
    Sur ces désirs brûlés, brûlés, brûlés

     

    Paroliers : Bernard Lavilliers / Romain Humeau

     
     

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    Cette fois-ci :

     

    « Jeanne Mas »

    « En rouge et noir »

    Elle sera en tournée en 2022 !

     

     

     

    En rouge et noir

     

    Si l'on m'avait conseillée
    J'aurais commis moins d'erreurs
    J'aurais su me rassurer
    Toutes les fois que j'ai eu peur
    Je me serais blottie au chaud à l'abri d'un vent trop fier
    Et j'aurais soigné ma peau blessée par les froids d'hivers
    J'aurais mis de la couleur sur mes joues et sur mes lèvres
    Je serais devenue jolie

    J'ai construit tant de châteaux
    Qui se réduisaient en sable
    J'ai prononcé tant de noms
    Qui n'avaient aucun visage
    Trop longtemps je n'ai respiré autre chose que de la poussière
    Je n'ai pas su me calmer chaque fois que je manquais d'air
    Mes yeux ne veulent plus jouer, se maquillent d'indifférence
    Je renie mon innocence

    En rouge et noir, j'exilerai ma peur
    J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
    En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
    En échange d'une trêve de douceur
    En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses
    Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
    En rouge et noir, drapeau de mes colères
    Je réclame un peu de tendresse

    Si l'on m'avait conseillée
    Tout serait si différent
    J'aurais su vous pardonner
    Je serais moins seule à présent
    Somnambule j'ai trop couru dans le noir des grandes forêts
    Je me suis souvent perdue dans des mensonges qui tuaient
    J'ai raté mon premier rôle, je jouerai mieux le deuxième
    Je veux que la nuit s'achève

    En rouge et noir, j'exilerai ma peur
    J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
    En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
    En échange d'une trêve de douceur
    En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses
    Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
    En rouge et noir, drapeau de mes colères
    Je réclame un peu de tendresse

    En rouge et noir, j'exilerai ma peur
    J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
    En rouge et noir, j'afficherai mon cœur
    En échange d'une trêve de douceur
    En rouge et noir, en rouge et noir
    En rouge et noir, en rouge et noir
    En rouge et noir, en rouge et noir
    En rouge et noir

     

    Paroliers : Massimo Calabrese / Romano Musumarra / Piero Calabrese / Lorenzo Meinardi / Jean Mas

     

     

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    Rotpier

     

     


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    Cette fois-ci :

     

    « Georges Brassens »

    « Trompettes de la renommée »

     

    La remarque du Rotpier :

    Il ne faut confondre les trompes de Fallope

    et les trompes de    - - - - - -  !

    Pourtant la rime est riche !

     

     

    Les trompettes de la renommée

     

    Je vivais à l'écart de la place publique,
    Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
    Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
    Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
    Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
    J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
    Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
    Divulguer avec qui, et dans quell' position
    Je plonge dans le stupre et la fornication ?
    Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
    Passeront illico pour de fieffé's salopes,
    Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
    Combien je recevrai de coups de revolver !

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    A toute exhibition, ma nature est rétive,
    Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
    Je ne fais voir mes organes procréateurs
    A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
    Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
    Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
    Dois-je les arborer plus ostensiblement,
    Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Une femme du monde, et qui souvent me laisse
    Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
    M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
    Des parasit's du plus bas étage qui soit...
    Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
    Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
    En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
    " Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
    Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
    Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
    Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
    En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
    Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
    Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
    Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
    Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
    Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
    Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
    Pour exciter le peuple et les folliculaires,
    Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
    Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
    Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
    Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
    Si je me déhanchais comme une demoiselle
    Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
    Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
    De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
    Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
    Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

    Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
    Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
    J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
    Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
    Si le public en veut, je les sors dare-dare,
    S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
    Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
    Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir. 

    Trompettes
    De la Renommée,
    Vous êtes
    Bien mal embouchées !

     

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    Cette fois-ci :

     

    « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » 

     

    « Georges Brassens  »

     

    … Jolie supplique de la part de celui qui aurait eu 100 ans hier …

     

     

    Supplique pour être enterré sur la plage de Sète

    La Camarde qui ne m'a jamais pardonné
    D´avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
    Me poursuit d'un zèle imbécile
    Alors cerné de près par les enterrements
    J´ai cru bon de remettre à jour mon testament
    De me payer un codicille

    Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion
    Trempe, trempe ta plume, à mon vieux tabellion
    Et de ta plus belle écriture
    Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps
    Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
    Que sur un seul point, la rupture

    Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
    Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson
    Celles des titis, des grisettes
    Que vers le sol natal mon corps soit ramené
    Dans un sleeping du Paris-Méditerranée
    Terminus en gare de Sète

    Mon caveau de famille, hélas! n'est pas tout neuf
    Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
    Et d'ici que quelqu'un n'en sorte
    Il risque de se faire tard et je ne peux
    Dire à ces braves gens, poussez-vous donc un peu
    Place aux jeunes en quelque sorte

    Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus
    Creusez si c'est possible un petit trou moelleux
    Une bonne petite niche
    Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins
    Le long de cette grève où le sable est si fin
    Sur la plage de la corniche

    C'est une plage où même à ses moments furieux
    Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
    Où quand un bateau fait naufrage
    Le capitaine crie "Je suis le maître à bord!
    Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord
    Chacun sa bonbonne et courage"

    Oh, et c'est là que jadis à quinze ans révolus
    A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus
    Je connu la prime amourette
    Auprès d'une sirène, une femme-poisson
    J'ai reçu de l'amour la première leçon
    Avalait la première arête

    Déférence gardée envers Paul Valéry
    Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris
    Le bon maître me le pardonne
    Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens
    Mon cimetière soit plus marin que le sien
    N'en déplaise aux autochtones

    Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
    Ne donnera pas une ombre triste au tableau
    Mais un charme indéfinissable
    Les baigneuses s'en serviront de paravent
    Pour changer de tenue et les petits enfants
    Diront, chouette, un château de sable!

    Est-ce trop demander, sur mon petit lopin
    Planter, je vous en prie une espèce de pin
    Pin parasol de préférence
    Qui saura prémunir contre l´insolation
    Les bons amis venus faire sur ma concession
    D'affectueuses révérences

    Tantôt venant d'Espagne, tantôt d'Italie
    Tous chargés de parfums, de musiques jolies
    Le Mistral, la Tramontane
    Sur mon dernier sommeil verseront les échos
    De villanelle, un jour, un jour de fandango
    De tarentelle, de sardane

    Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller
    Une ondine viendra gentiment sommeiller
    Avec moins que rien de costume
    J'en demande pardon par avance à Jésus
    Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus
    Pour un petit bonheur posthume

    Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
    Pauvres grands disparus gisant au Panthéon
    Pauvres cendres de conséquence
    Vous envierez un peu l'éternel estivant
    Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
    Qui passe sa mort en vacances

    Qui passe sa mort en vacances

     

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    Cette fois-ci :

     

    « Yves Montant »

     

    «  Syracuse »

     

    Très belle reprise de la chanson d'Henry Salvador ...

     

     

     

    Syracuse

     

    J'aimerais tant voir Syracuse
    L'île de Pâques et Kairouan
    Et les grands oiseaux qui s'amusent
    À glisser l'aile sous le vent

    Voir les jardins de Babylone
    Et le palais du grand Lama
    Rêver des amants de Vérone
    Au sommet du Fuji-Yama

    Voir le pays du matin calme
    Aller pêcher au cormoran
    Et m'enivrer de vin de palme
    En écoutant chanter le vent

    Avant que ma jeunesse s'use
    Et que mes printemps soient partis
    J'aimerais tant voir Syracuse
    Pour m'en souvenir à Paris

    Syracuse
    Syracuse
    Syracuse
    Syracuse
    Syracuse

     
      

    Paroliers : Bernard Georges Lucide Dimey / Henri Gabriel Salvador

    Paroles de Syracuse © Salvador Henri Editions Musicales

     

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    Une fois par semaine,

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    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    « Françoise Hardy »

     

    «  L’amitié »

     

    Puisque de nos jours elle est devenue une denrée assez rare

    … pas Françoise Hardy mais l'amitié ...

     

     

    L’amitié

    Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
    Avec soleil et pluie comme simple bagage
    Ils ont fait la saison des amitiés sincères
    La plus belle saison des quatre de la Terre

    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
    Et la fidélité des oiseaux de passage
    Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
    Mais parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse
    Alors, ils viennent se chauffer chez moi
    Et toi aussi, tu viendras

    Tu pourras repartir au fin fond des nuages
    Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
    Donner autour de toi un peu de ta tendresse
    Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse

    Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
    Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
    S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
    J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
    Alors, peut-être, je viendrai chez toi
    Chauffer mon cœur à ton bois

     

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     


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    Une fois par semaine,

    je vous propose de partager les chansons

    et les artistes que j’aime !

    Clip vidéo et paroles

     

    Cette fois-ci :

     

    Léo Ferré :

     « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? »

     

     

    Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    A quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays.

    Cœur léger cœur changeant cœur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    Je m'endormais comme le bruit.

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenais mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre la Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola
    Elle avait un cœur d'hirondelle
    Sur le canapé du bordel
    Je venais m'allonger près d'elle
    Dans les hoquets du pianola.

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Le ciel était gris de nuages
    Il y volait des oies sauvages
    Qui criaient la mort au passage
    Au-dessus des maisons des quais
    Je les voyais par la fenêtre
    Leur chant triste entrait dans mon être
    Et je croyais y reconnaître
    Du Rainer Maria Rilke.

    Elle était brune elle était blanche
    Ses cheveux tombaient sur ses hanches
    Et la semaine et le dimanche
    Elle ouvrait à tous ses bras nus
    Elle avait des yeux de faïence
    Elle travaillait avec vaillance
    Pour un artilleur de Mayence
    Qui n'en est jamais revenu.

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Il est d'autres soldats en ville
    Et la nuit montent les civils
    Remets du rimmel à tes cils
    Lola qui t'en iras bientôt
    Encore un verre de liqueur
    Ce fut en avril à cinq heures
    Au petit jour que dans ton cœur
    Un dragon plongea son couteau

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

     

    Bon partage !

     

     

    Rotpier

     

     


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