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Par Rotpier le 30 Décembre 2017 à 09:02
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Le gitan »
« Daniel Guichard »
… Un petit tour de roulotte… ça vous va ?
Le Gitan,
Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cœur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan,
Un peu renard, un peu loupIl sort le jour ou bien la nuit
Ce qu´on dit de lui il s´en fout
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas!
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules, un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Il ne sait pas d´où il vient
Mais il sait toujours où il va
Il a des milliers de cousins
Le Gitan, le Gitan,
Il a couru les chemins
Sainte-Marie ou Guernica
Pour venir dormir à Saint-Ouen
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas!
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J´ai plus de pays : Gitan
J´ai plus de maison : Gitan
Je n´ai plus de nom : Gitan
C´est toi qu´a raison : Gitan
Y a plein d´horizons!
Il a toujours l´air heureux
Les chagrins lui n´en veut pas
Il les jette au milieu d´un feu
Le Gitan, le Gitan,
L´amitié n´est pas un jeu
Quand il donne il ne reprend pas
Il sait couper son cœur en deux
Le Gitan, le Gitan, que tu ne connais pas!
Il aurait pu être un grand matador
Un voleur de poules un jeteur de sorts
Prendre une guitare, être musicien
Mais sa vie à lui elle est dans ses poings
Souvent je deviens : Gitan
Mon ciel est le sien : Gitan
Je suis comme lui : Gitan
J´ai plus de pays : Gitan
J´ai plus de maison : Gitan
Je n´ai plus de nom : Gitan
C´est toi qu´a raison : Gitan
Y a plein d´horizons!
Il a un rire de voyou
Dans le fond des yeux : des amis
Il a le cœur au bord des coups
Le Gitan, le Gitan
Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 23 Décembre 2017 à 08:42
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Au suivant »
« Jacques Brel »
… Vaut-il mieux être le suivi que le suivant ?
Les risques ne sont pas les mêmes suivant la situation …
Nota :
La vidéo en direct étant désactivée,
cliquez sur « visionner sur YouTube »
pour la voir et revenez sur le blog
pour avoir les paroles ! … Merci !
Ensuite, vous écouter et regarder
le grand Jacques chanter : cela vaut le coup !
Au suivant
Tout nu dans ma serviette qui me servait de pagne
J’avais le rouge au front et le savon à la main
Au suivant, au suivant
J’avais juste 20 ans et nous étions cent vingt
À être le suivant de celui quon suivait
Au suivant, au suivant
J’avais juste 20 ans et je me déniaisais
Au bordel ambulant dune armée en campagne
Au suivant, au suivant
Moi j’aurais bien aimé un peu plus de tendresse
Ou alors un sourire ou bien avoir le temps
Mais au suivant, au suivant
Ce n’fut pas Waterloo mais ce n’fut pas Arcole
Ce fut l’heure où l’on r’grette d’avoir manqué l’école
Au suivant, au suivant
Mais je jure que d´entendre cet adjudant d’mes fesses
C’est des coups à vous faire des armées d’impuissants
Au suivant, au suivant
Je jure sur la tête de ma première vérole
Que cette voix depuis je l’entends tout le temps
Au suivant, au suivant
Cette voix qui sentait l’ail et le mauvais alcool
C’est la voix des nations et c’est la voix du sang
Au suivant, au suivant
Et depuis chaque femme à l’heure de succomber
Entre mes bras trop maigres semble me murmurer :
« Au suivant, au suivant. »
Tous les suivants du monde devraient s’donner la main
Voilà ce que la nuit je crie dans mon délire
Au suivant, au suivant
Et quand je n’délire pas, j’en arrive à me dire
Qu´il est plus humiliant d’être suivi que suivant
Au suivant, au suivant
Un jour je m’ferai cul-de-jatte ou bonne sœur ou pendu
Enfin un d’ces machins où je n’serai jamais plus
Le suivant, le suivant
Bon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 16 Décembre 2017 à 08:38
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Sur Un Prélude De Bach »
« Maurane »
… Prélude d’un petit air de nostalgie …
Sur Un Prélude De Bach
Lorsque j´entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s´envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l´on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gasoil
Toi qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi qui te croyais ma chose, ma bestiole
Moi je n´étais qu´un pot de colle
Lorsque j´entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s´envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu´on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole
Toi, les pieds dans les flaques Moi, et ma tête à claques
J´ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi je traîne ma casserole
Dans cette décharge de rêves en pack
Qu´on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols-blancs et des corbacs
Qui se foutent de Mozart, de Bach
J´donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock´n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Pour Glen Gould dans c´prélude de Bach.
Bon partage !
Rotpier
7 commentaires -
Par Rotpier le 9 Décembre 2017 à 08:40
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Quelque chose de Tennessee »
« Johnny Hallyday »
… Une parmi tant d’autre …
Paroles de Michel Berger
Quelque chose de Tennessee
A vous autres, hommes faibles et merveilleux
Qui mettez tant de grâce a vous retirer du jeu
Il faut qu'une main posée sur votre épaule
Vous pousse vers la vie, cette main tendre et légèreOn a tous quelque chose en nous de Tennessee
Cette volonté de prolonger la nuit
Ce désir fou de vivre une autre vie
Ce rêve en nous avec ses mots à luiQuelque chose de Tennessee
Cette force qui nous pousse vers l'infini
Y a peu d'amour avec tell'ment d'envie
Si peu d'amour avec tell'ment de bruit
Quelque chose en nous de TennesseeAinsi vivait Tennessee
Le cœur en fièvre et le corps démoli
Avec cette formidable envie de vie
Ce rêve en nous c'était son cri à luiQuelque chose de Tennessee
Comme une étoile qui s'éteint dans la nuit
A l'heure où d'autres s'aiment à la folie
Sans un éclat de voix et sans un bruit
Sans un seul amour, sans un seul amiAinsi disparut Tennessee
A certaines heures de la nuit
Quand le cœur de la ville s'est endormi
Il flotte un sentiment comme une envie
Ce rêve en nous, avec ses mots à luiQuelque chose de Tennessee
Oh oui Tennessee
Y a quelque chose en nous de TennesseeBon partage !
Rotpier
Tennessee Williams, un petit rappel est toujours bon à prendre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tennessee_Williams
2 commentaires -
Par Rotpier le 2 Décembre 2017 à 08:58
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Michel Berger
« Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux »
Nota: Je l'ai déjà mise au moins deux fois,
mais quand on aime ... on ne compte plus !
Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux,
Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu´au bout du monde
Y a quelqu´un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s´est construit un empire
Où qu´ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu´ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête{Refrain:}
Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu´on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d´eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait malQui a volé leur histoire?
Qui a volé leur mémoire?
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir?
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d´une prison
Où qu´ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu´ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête{au Refrain}
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal.
Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 25 Novembre 2017 à 08:52
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Richard Cocciante »
« Marguerite »
Je sais, ce n'est pas l'époque mais je vous l'offre quand même !
J'ai bien connu une Marguerite qui était effeuilleuse
mais ... cela est une toute autre affaire,
je vous la raconterai un jour ... peut-être ?
Marguerite,
Surtout ne m'en voulez pas trop
Si ce soir je rentre chez moi
J'ai tellement de choses faire
Avant que le jour se lve
Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rves
Pour que plus jamais au rveil
Elle ne se lve les yeux en pleursEt pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai la lune
De remplir le ciel tout entier
Et pour que je puisse encore avoir
Le sourire comme avant
Je demanderai au solleil
De brler mme en plein hiverEt pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre Bohme
Je construirai un silence
plus grand que ceux des cathdrales
J'irai rveiller les amants
Je parlerai des heures entires
Et je sais qu'ils me suivront
Tant que nous resterons amantsAlors on se promnera
Tous ensemble on dansera
D'incroyables sarabandes
Et elle oubliera sa peine
Et pour que la ville danse
Et pour que la ville chante
On inventera des couleurs
Et elle oubliera ses larmesNous irons dans les campagnes
Pour cueuillir des fleurs des champs
Et en faire un grand lit blanc
O l'on s'aime tendrement
Et puis nous irons au bord du ciel
Pour lui choisir une toile
Parce que Marguerite est belle
Parce que Marguerite est belleParce que Marguerite est frle
Parce que Marguerite est douce
Parce que Marguerite m'aime
Moi je ne vis que pour elle
Marguerite est ma raison
Mon lendemain mon idal
Marguerite qui est le vent
Ne sais pas qu'elle peut me faire malParce que Marguerite est celle
Que je veux toujours prs de moi
Marguerite est Marguerite
Marguerite est tout pour moi
Marguerite est tout pour moiBon partage !
Rotpier
3 commentaires -
Par Rotpier le 18 Novembre 2017 à 08:51
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Pierre Perret »
« Mon p’tit lou »
La remarque :
La facette tendre de l’artiste !
Mon p´tit loup
{Refrain:}
T´en fais, pas mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleure pas.
T´oublieras, mon p´tit loup,
Ne pleur´ pas.Je t´amèn´rai sécher tes larmes
Au vent des quat´ points cardinaux,
Respirer la violett´ à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon´
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn´nt
Le ventre avec des fleurs coupées.{Refrain}
Allons voir la terre d´Abraham.
C´est encore plus beau qu´on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût´ra les harengs crus
Et on boira du vin d´Moselle.
J´te racont´rai l´succès qu´j´ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.{Refrain}
Je t´amèn´rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul´s
Qui chant´nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d´Marcel Aymé,
Ceux de Rab´lais ou d´Léautaud,
Je suis sûr qu´tu vas les aimer.{Refrain}
J´t´apprendrai, à la Jamaïque
La pêche´ de nuit au lamparo
Et j´t´emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d´la Sixtine.
On s´ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.{Refrain}
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu´y a un hiver.
On en a des chos´s à voir
Jusqu´à la Louisiane en fait
Où y a des typ´s qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett´.T´en fais pas, mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleur´ pas.
Oublie-les, les p´tits cons
Qui t´ont fait ça.
T´en fais pas, mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleur´ pas.
J´t´en supplie, mon p´tit loup,
Ne pleure pas.Bon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 4 Novembre 2017 à 10:06
Allez, je vous ressers un petit … pastiche !
A la vôtre !
« Que c'est triste Venise »
de Charles Aznavour
qui devient :
« Qu'elle est triste Denise »
de Rotpier
Recette pour bien le déguster :
1) On écoute religieusement l’artiste !
3) On descend et l’on chante sur les paroles de l’affreux jojo de Rotpier !
Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que le voisin commence à hurler !
Donc : on écoute !
Voici donc le chef-d’œuvre tant attendu :
un pastiche de Venise qui est beaucoup plus
relevé qu'un pastiche de Marseille... ne l'oublions pas !
Photo du net bien bidouillée par le Rotpier !
Qu’elle est triste Denise,
Qu’elle est triste Denise
avec tout’ ses peaux mortes
qu’elle est triste Denise
et en plus elle pue.
Je lui dis des gros mots
en lui montrant la porte
elle en à rien à s’couer
et moi je n’en peux plus.
Qu’elle est triste Denise
ses bas qui dégringolent
ne font que souligner
ses genoux tout cagneux.
Et mes lèvres se serrent
quand elle se gondole
je pourrais ô malheur
gerber au moins pour deux.
Qu’elle est triste Denise
avec tout’ ses peaux mortes
qu’elle est triste Denise
et en plus elle pue.
Les musées les églises
lui ont fermé leurs portes
les tourist’ apeurés
s’enfuyaient dans les rues.
Qu’elle est triste Denise
c’est bien mon infortune
et je voudrais demain
aller à son trépas.
Et quand elle ironise
plus conne que la lune
je voudrais l’oublier
mais elle est toujours là.
Je suis bien un pigeon
un dindon un cloporte
je ne sais plus sourire
je suis plus que perdu.
Y en a marr’ de Denise
je la voudrais bien morte
y en a marr’ de Denise
c’est demain que j’ la tue.
La la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
la la la la la la.
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 28 Octobre 2017 à 08:51
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Le surveillant général »
« Michel Sardou »
… On aime ou l’on n’aime pas Sardou, mais
il ne laisse jamais indifférent …
Le Surveillant Général
En ce temps-là
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Etait un peu efféminé
En ce temps-là
Je lisais " Le Grand Meaulnes"
Et après les lumières
Je me faisais plaisir
Je me faisais dormir
Je m'inventais un monde
Rempli de femmes aux cheveux roux
J'ai dit de femmes pas de jeunes filles
Cette année-là
Je n'oublierai jamais le regard de vipère
Que m'avait lancé ce vieux rat
Cette année-là
J'avais posé les yeux sur la croupe incendiaire
De ma professeur de droit
Elle avait mis le feu en moi
J'avais avalé la lumière
J'aurais aimé la terre entière
Seulement les femmes pas les jeunes filles
Pauvre de moi
Monsieur le surveillant des classes secondaires
Passait ses nuits à espionner
Pauvre de moi
Du couloir des secondes au dortoir des premières
Comment les jeunes étaient couchés
Bien sur le dos les bras croisés
Sur la couverture de laine
Des fois qu'on aurait des idées
Pauvre taré pauvre Chimène
C'est pourtant là
Que durant des années j'ai rêvé d'adultère
Que je n'ai jamais consommé
Et que chaque nuit je tiens dans mes bras
Une femme trop fière
Qui se refuse à me donner
Un peu plus que le nécessaire
Parce que j'hésite à la défaire
De son carcan de préjugés
Parce que je n'ai pas la manière
J'ai presque envie de lui confier
Qu'en ce temps là
J'avais un surveillant des classes secondaires
Mais ça la ferait rigolerBon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 21 Octobre 2017 à 09:56
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Georges Brassens »
« Trompettes de la renommée »
La remarque du Rotpier :
Pour faire écho à une connerie récente :
Il ne faut confondre les trompes de Fallope
et les trompes de - - - - - - !
Les trompettes de la renommée
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 23 Septembre 2017 à 11:38
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Merde à Vauban »
« Léo Ferré »
… En souvenir de la visite du château de Bazoche
situé dan le Morvan et ayant appartenu à Vauban ! …
Merde à Vauban
Bagnard, au bagne de Vauban
Dans l'îl' de Ré
J'mang' du pain noir et des murs blancs
Dans l'îl' de Ré
A la vill' m'attend ma mignonn'
Mais dans vingt ans
Pour ell' je n'serai plus personn'
Merde à Vauban
Bagnard, je suis, chaîne et boulet
Tout ça pour rien,
Ils m'ont serré dans l'îl' de Ré
C'est pour mon bien
On y voit passer les nuages
Qui vont crevant
Moi j'vois s'faner la fleur de l'âge
Merde à Vauvan
Bagnard, ici les demoiselles
Dans l'îl' de Ré
S'approch'nt pour voir rogner nos ailes
Dans l'îl' de Ré
Ah ! Que jamais ne vienne celle
Que j'aimais tant
Pour elle j'ai manqué la belle
Merde à Vauban
Bagnard, la belle elle est là-haut
Dans le ciel gris
Ell' s'en va derrière les barreaux
Jusqu'à Paris
Moi j'suis au mitard avec elle
Tout en rêvant
A mon amour qu'est la plus belle
Merde à Vauban
Bagnard, le temps qui tant s'allonge
Dans l'îl' de Ré
Avec ses poux le temps te ronge
Dans l'îl' de Ré
Où sont ses yeux où est sa bouche
Avec le vent
On dirait parfois que j'les touche
Merde à Vauban
C'est un p'tit corbillard tout noir
Etroit et vieux
Qui m'sortira d'ici un soir
Et ce s'ra mieux
Je reverrai la route blanche
Les pieds devant
Mais je chant'rai d'en d'ssous mes planch's
Merde à VaubanBon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Jean-Jacques Debout : « Les boutons dorés » ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Par Rotpier le 26 Août 2017 à 09:24Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Jean-Jacques Debout »
« Les boutons dorés »
Ils avaient des boutons dorés mais leur avenir ne l'était pas ...
Les boutons dorés,
On suit le mur de l´hôpital
On passe le pont sur la rivière
On tourne au coin du cimetière
Pour suivre un peu le vieux canal
Puis, vers cinq heures, on rentrera
Suivant d´autres murs, d´autres grilles
A part ceux de l´école des filles
Jusqu´aux murs de l´orphelinat{Refrain:}
En casquette à galons dorés
En capote à boutons dorés
Tout au long des jeudis sans fin
Voyez passer les orphelinsC´est pas souvent que j´ai gagné
La médaille de la bonne conduite
J´ peux pas manger la soupe gratuite
J´aimerais mieux dormir dans les prés
J´aurai pas mon certificat
Paraît qu´ je suis d´ la mauvaise graine
Parce qu´un jour j´ai écrit "Je t´aime"
Sur les murs de l´orphelinat{au Refrain}
La nuit, j´ m´invente un vrai roman :
Que j´ai toujours mon père, ma mère
Une vraie maman en robe claire
Et un papa qu´a plein d´argent
Ah! si jamais ils entendent ça
J´ les en supplie, qu´ils viennent tout de suite
Avant que mes ongles s´effritent
Sur les murs de l´orphelinat{au Refrain}
J´ suis pas bien grand, j´ suis pas malin
J´ai peur de jamais être un homme
De rester toujours le pauvre môme
A qui personne tiendra la main
Mais malgré qu´on soit bon pour moi
Un jour, ça pétera dans ma tête
Et pour peu qu´ j´aie des allumettes
J´mettrai l´ feu à l´orphelinat{au Refrain}
Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 19 Août 2017 à 09:20
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Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Knokke-Le-Zoute Tango »
« Jacques Brel »
… Un joli petit délire du grand Jacques ! …
Knokke-Le-Zoute Tango
Les soirs où je suis Argentin
Je m'offre quelques Argentines
Quitte à cueillir dans les vitrines
Des jolis quartiers d'Amsterdam
Des lianes qui auraient ce teint de femme
Qu'exportent vos cités latines
Ces soirs-là je les veux félines
Avec un rien de brillantine
Collée au "ceveu" de la langue
Elles seraient fraîches comme des mangues
Et compenseraient leur maladresse
À coups de poitrine et de fesses
Mais ce soir
Y a pas d'Argentines
Y a pas d'espoir
Y a pas d'doute
Non ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Les soirs où je suis Espagnol
Petites fesses, grande bagnole
Elles passent toutes à la casserole
Quitte à pourchasser dans Hambourg
Des Carmencitas de faubourg
Qui nous reviennent de vérole
Je me les veux fraîches et joyeuses
Bonnes travailleuses sans parlotes
Mi-Andalouses, mi-anguleuses
De ces femelles qu'on gestapote
Parce qu'elles ne savent pas encore
Que Franco est tout à fait mort
Mais ce soir
Y a pas d'Espagnoles
Y a pas de casseroles
Y a pas d'doute
Non ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Les soirs où je suis Caracas
Je Panama, je Partagas
Je suis l'plus beau
Je pars en chasse
Je glisse de palace en palace
Pour y dénicher le gros lot
Qui n'attend que mon coup de grâce
Je la veux folle comme un travelo
Découverte de vieux rideaux
Mais cependant t-évanescente
Elle m'attendrait depuis toujours
Cerclée de serpents et de plantes
Parmi les livres de Dutourd
Mais ce soir
Y a pas de Caracas
Y a pas de t-évanescentes
Y a pas d'doute
Mais ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Le cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Demain oui
Peut être que
Peut être que demain je serai Argentin, oui
Je m'offrirai des Argentines
Quitte à cueillir dans les vitrines
Des jolis quartiers d'Amsterdam
Des lianes qui auraient ce teint de femme
Qu'exportent vos cités latines
Demain je les voudrai félines
Avec ce rien de brillantine
Collée aux cheveux de la langue
Elles seront fraîches comme des mangues
Et compenseront leur maladresse
À coups de poitrine et de fesses
Demain je serai Espagnol
Petites fesses, grande bagnole
Elles passeront toutes à la casserole
Quitte à pourchasser dans Hambourg
Des Carmencitas de faubourg
Qui nous reviendront de vérole
Je les voudrai fraîches et joyeuses
Bonnes travailleuses, sans parlotte
Mi-Andalouses, mi-anguleuses
De ces femelles qu'on gestapote
Parce qu'elles ne savent pas encore
Que Franco est tout à fait mort
Les soirs depuis Caracas
Je Panama, je Partagas
Je suis l'plus beau
Je pars en chasse
Je glisse de palace en palace
Pour y dénicher le gros lot
Qui n'attend que mon coup de grâce
Je la veux folle comme un travelo
Découverte de vieux rideaux
Mais cependant t-évanescente
Elle m'attendrait depuis toujours
Cerclée de serpents et de plantes
Parmi les livres de DutourdBon partage !
Rotpier
9 commentaires -
Par Rotpier le 12 Août 2017 à 08:43
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Félix Leclerc »
« Le p’tit bonheur »
La remarque :
J’espère que ce sera un p’tit bonheur pour vous
ou un grand de le réentendre !
Le p’tit bonheur,
C´était un petit bonheur
Que j´avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d´un fossé
Quand il m´a vu passer
Il s´est mis à crier:
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moiMes frères m´ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n´me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade!
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"J´ai pris le p´tit bonheur
L´ai mis sous mes haillons
J´ai dit: " Faut pas qu´il meure
Viens-t´en dans ma maison "
Alors le p´tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chansonMes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvré, j´avais dégoût d´la r´commencer
Quand il pleuvait dehors ou qu´mes amis m´faisaient des peines
J´prenais mon p´tit bonheur et j´lui disais: "C´est toi ma reine"Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C´était le paradis
Ça s´voyait sur mon front
Or un matin joli
Que j´sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la mainJ´eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu´il me faisait au fond du cœur
Il s´en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s´il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeureJ´ai bien pensé mourir
De chagrin et d´ennui
J´avais cessé de rire
C´était toujours la nuit
Il me restait l´oubli
Il me restait l´mépris
Enfin que j´me suis dit:
Il me reste la vieJ´ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd´hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...Bon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 5 Août 2017 à 09:20
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Croisières méditerranéennes »
« Bernard Lavilliers »
… Le dernier petit bijou de notre dur au cœur tendre …
Croisières méditerranéennes,
Venus des hauts plateaux
Incendiés par la guerre, écrasés de soleil
Les fourmis silencieuses
Fouettées par la poussière, dévorées par le sel
On avait tous un jour
Imaginé la mer et la douceur du vent
Et dans cette nuit noire
On a payé si cher, on coule en dérivant
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier des murènes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la merOn est venu de loin
Plus loin que tes repères à des millions de pas
On est venu à pied
Du fond de la misère, on nous arrête pas
Retourne à la maison
Et si y'en avait une, je ne serai pas là
Et la mer engloutit, dans un rouleau d'écume, mon chant et puis ma voix
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la mer
Imaginer la mer
Nous dormons dans des villes
Ombre parmi les ombres, les longs couteaux tirés
À deux doigts de l’Europe
On a rêvé si fort, on commence à douter
Il est resté debout, devant les barbelés
Sous le ciel minéral
Tu commences à ramper
En dessous du silence, et dans l'oubli total
Croisière méditerranéenne
Sourire carnassier de nous mêmes
Très loin des sirènes italiennes
Tu atteindras ces rives sombres
Très près des côtes siciliennes
Les vierges noires comme une traîne
Imaginer la mer
Qu'on a payé si cher
Imaginer la merBon partage !
Rotpier
6 commentaires -
Par Rotpier le 29 Juillet 2017 à 09:33
De temps en temps, je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Maxime Le Forestier :
« San Francisco »
San Francisco : le pont
San Francisco : la maison bleue
Photos prises sur le netUn petit clin d’œil à notre second second fils qui est en vacances en famille dans les environs de San Francisco !
San Francisco,C'est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l'on vient s'asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
San Francisco s'embrume
San Francisco s'allume
San Francisco, où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l'herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
Un autre arrivera
Pour nous dire des nouvelles
D'un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu'il est heureux, on s'endormira
San Francisco se lève
San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
C'est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s'effondre
Si San Francisco s'effondre
San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi
Bon partage !
Rotpier
1 commentaire -
Par Rotpier le 10 Juin 2017 à 08:29
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Léo Ferré »
« La mémoire et la mer »
Que dire ? Rien, écouter et se laisser bercer par
la voix, la musique et les paroles ...
LA MÉMOIRE ET LA MER
La marée je l'ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terreRappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitudeEt le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plusEt toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoilesCette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelleBon partage !
Rotpier
7 commentaires -
Par Rotpier le 3 Juin 2017 à 08:20
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
"Richard Cocciante"
« Avec simplicité »
Pour écrire d'aussi belles chansons, je pense qu'il a un Cocciante intellectuel au dessus de la moyenne ... quand pensez-vous?
Avec Simplicité :
Tu m'as dit des mots d'amitié, l'amour s'est glissé en moi
Avec simplicité
De tous petits mots parfumés d'oiseaux sont tombés du ciel
Avec simplicité
Je ne crierai plus au secours
Le chagrin d'hier tourne court
C'est toi qui l'as tué
Avec simplicité
Je t'emporte dans ma chanson d'amour inventée pour toi
Avec simplicité
Quelle soit belle ou non, ma chanson, elle suit le fil de ta voix
Avec simplicité
Je n'ai plus de fête sans toi
La seule fête pour moi
C'est seulement de t'aimer
Avec simplicité
Et je sais très bien désormais
Pour qui j'ai envie de chanter
Tu me quittes une heure, je suis mort
Je n'ai plus ni cœur ni corps, je suis désenchanté
Par une ombre aux yeux de soleil
Qui a cambriolé presque tout mon sommeil
Avec simplicité
Il y a ton orage dans l'air
Il y a ton sourire sur la mer
Il y a ton éclair, ton électricité
Le printemps peut battre tambour
La fleur qui fait mon cœur moins lourd
C'est toi qui l'as semé
Avec simplicité
Et je sais pour qui désormais
Le soir j'ai envie de chanter
Je n'existe plus quand tu sors
J'ai toute ma vie dehors, je suis désenchanté
Par une ombre au cœur qui sommeille
Qui a cambriolé presque tout mon soleil
Avec simplicité
Il y a ton parfum doux amer
Cette eau pure au cœur du désert
Il y a chaque nuit sur mes nerfs
Cette éventualité
De ta simplicitéBon partage ... tout en simplicité !
Rotpier
1 commentaire -
Par Rotpier le 27 Mai 2017 à 08:40
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Didier Barbelivien »
« Elsa »
… souvenirs, souvenirs…
.
♪ Elsa ♪
Elsa, les manèges de Berlin tournaient dans tes bras,
Elsa, la chanson des marins pleurait dans ta voix
Elsa, le soleil du matin s'allumait sur toi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu moitié lilas, la la la, la la la
Beaux comme un air d'opéra, la la la, la la la
Je ne voyais plus que ça
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Elsa, les violons des tziganes se battaient pour toi
Elsa, le sourire des nomades subissait ta loi
Elsa, les nuits de Schéhérazade se moquaient du froid
Elsa, dans mes longues promenades quand je pense à toi.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas.
Elsa, les manèges de Berlin tournent dans le froid
Elsa, la chanson des marins n'a plus rien de toi
Elsa, le soleil ce matin ne brille pas pour moi
Elsa, le printemps qui revient ne me guérit pas.
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Moitié bleu, moitié lilas, la la la, la la la
Beaux comme un air d'opéra, la la la, la la la
Je ne voyais plus que ça
Je me souviens de ces yeux là, la la la, la la la
Sur ton visage en delta, la la la, la la la
Même à des années de toi, la la la, la la la
Je vis mais je ne dors pas, la la la, la la la
La la la la la la la la la la la la la la
La la la la la la la la la la la la la laBon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 20 Mai 2017 à 08:14
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Barbara :
« Dis, quand reviendras-tu ?»
Dis, quand reviendras-tu ?
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 13 Mai 2017 à 09:05
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Serge Lama »
« l’Algérie »
… Cette aventure don on ne voulait pas …
L'Algérie,
Dans ce port nous étions des milliers de garçons
Nous n'avions pas le cœur à chanter des chansons
L'aurore était légère, il faisait presque beau
C'était la première fois que je prenais le bateau
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Aux balcons séchaient draps et serviettes
Comme en Italie
On prenait de vieux trains à banquettes
On était mal assis
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie
Ce n'était pas un port à faire du mélo
Et pourtant je vous jure que j'avais le coeur gros
Quand ils ont vu le quai s'éloigner, s'éloigner
Y en a qui n'ont pas pu s'empêcher de pleurer
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'AlgérieDu désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Nos fiancées nous écrivaient des lettres
Avec des mots menteurs
Le soir on grillait des cigarettes
Afin d'avoir moins peur
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie
Un port ce n'est qu'un port, mais dans mes souvenirs
Certains soirs malgré moi je me vois revenir
Sur le pont délavé de ce bateau prison
Quand Alger m'a souri au bout de l'horizon
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont je ne voulais pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là que j'étais parti jouer les p'tits soldats
Un beau jour je raconterai l'histoire
A mes petits enfants
Du voyage où notre seule gloire
C'était d'avoir vingt ans
L'Algérie
Avec ou sans fusil
ça reste un beau pays
L'AlgérieBon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 6 Mai 2017 à 09:25
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Jean Ferrat :
« Ma France »
En ces temps où elle pourrait basculer vers un avenir très
incertain en ne représentant plus ce qu'elle était
et ce qu'elle est encore pour beaucoup de pays ...
En ces temps où la France ouvrière succombe aux chants des sirènes du FN, qui mentent comme elles respirent, nous devons réagir et redonner toutes ses valeurs à notre beau pays !
.
Ma France,
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson, ma FranceAu grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche, ma FranceCet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et don't vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre, ma FranceCelle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle don't monsieur Thiers a dit qu'on la fusille, ma FrancePicasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe, ma FranceLeurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs, ma FranceCelle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain, ma FranceQu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma FranceBon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 22 Avril 2017 à 08:27
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Patricia Kaas »
« D’Allemagne »
… Une petite préparation aux poèmes
de mardi prochain …
D'Allemagne,
D'Allemagne où j'écoute la pluie en vacances
D'Allemagne où j'entends le rock en silence
D'Allemagne où j'ai des souvenirs d'en face
Où j'ai des souvenirs d'enfance
Lénine Place et Anatole France
D'Allemagne l'histoire passée est une injure
D'Allemagne l'avenir est une aventure
D'Allemagne je connais les sens interdits
Je sais où dorment les fusils
Je sais où s'arrête l'indulgence
Auf wiedersehen Lili Marlène
Reparlez-moi des roses de Göttingen
Qui m'accompagnent dans l'autre Allemagne
A l'heure où colombes et vautours s'éloignent
De quel côté du mur la frontière vous rassure
D'Allemagne
J'ai des histoires d'amour sincères
Je plane sur des musiques d'Apollinaire
D'Allemagne
Le romantisme est plus violent
Les violons jouent toujours plus lent
Les valses viennoises ordinaires
Ich habe eine kleine wild Blume
Eine Pflanze die zwischen den Wolken blühte
D'Allemagne
J'ai une petite fleur dans l'coeur
Qui est comme l'idée du bonheur
Qui va grandir comme un arbre
Auf wiedersehen Lili Marlène
Reparlez-moi des roses de Göttingen
Bon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 1 Avril 2017 à 08:51
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Pierre Perret »
« Mon p’tit lou »
La remarque :
La facette tendre de l’artiste !
Mon p´tit loup
{Refrain:}
T´en fais, pas mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleure pas.
T´oublieras, mon p´tit loup,
Ne pleur´ pas.Je t´amèn´rai sécher tes larmes
Au vent des quat´ points cardinaux,
Respirer la violett´ à Parme
Et les épices à Colombo.
On verra le fleuve Amazon´
Et la vallée des Orchidées
Et les enfants qui se savonn´nt
Le ventre avec des fleurs coupées.{Refrain}
Allons voir la terre d´Abraham.
C´est encore plus beau qu´on le dit.
Y a des Van Gogh à Amsterdam
Qui ressemblent à des incendies.
On goût´ra les harengs crus
Et on boira du vin d´Moselle.
J´te racont´rai l´succès qu´j´ai eu
Un jour en jouant Sganarelle.{Refrain}
Je t´amèn´rai voir Liverpool
Et ses guirlandes de Haddock
Et des pays où y a des poul´s
Qui chant´nt aussi haut que les coqs.
Tous les livres les plus beaux,
De Colette et d´Marcel Aymé,
Ceux de Rab´lais ou d´Léautaud,
Je suis sûr qu´tu vas les aimer.{Refrain}
J´t´apprendrai, à la Jamaïque
La pêche´ de nuit au lamparo
Et j´t´emmènerai faire un pique-nique
En haut du Kilimandjaro
Et tu grimperas sur mon dos
Pour voir le plafond d´la Sixtine.
On s´ra fasciné au Prado
Par les Goya ou les Menine.{Refrain}
Connais-tu, en quadriphonie,
Le dernier tube de Mahler
Et les planteurs de Virginie
Qui ne savent pas qu´y a un hiver.
On en a des chos´s à voir
Jusqu´à la Louisiane en fait
Où y a des typ´s qui ont tous les soirs
Du désespoir plein la trompett´.T´en fais pas, mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleur´ pas.
Oublie-les, les p´tits cons
Qui t´ont fait ça.
T´en fais pas, mon p´tit loup,
C´est la vie, ne pleur´ pas.
J´t´en supplie, mon p´tit loup,
Ne pleure pas.Bon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 25 Mars 2017 à 10:15
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Laurent Guerra chante Pierre Perret
« C’est l’printemps ! »
et
Vive le printemps !
C'est l'printemps,
C'est l'printemps
Tout le monde baise à perdre haleine
Les reins des chattes et des hyènes
Vont endurer du mauvais temps
C'est l'printemps
Deux clébards marchent sur six pattes
Les macchabées soulèvent les boîtes
Les taureaux montent sur leur maman
C'est l'printemps
Le lièvre dit à la tortue
Je t'en supplie dégage la rue
Pour moi c'est fini d'puis longtemps
C'est l'printemps
La chèvre de M'sieur Seguin demande
Au loup qui a la lippe friande
S'il veut pas la sauter avant
C'est l'printemps
L'chap'ron rouge en moins d'un quart d'heure
Découvre les vertus du beurre
Dont elle usait tout autrement
C'est l'printemps
L'renard dit au corbeau t'es bête
Si seulement t'enlève ta jaquette
J'te laisse ton calendo coulant
C'est l'printemps
Pinocchio qui voit que sa bébête
S'allonge autant que son pifomètre
Renverse les chaises en pleurant
C'est l'printemps
L'ogre qui a passé l'hiver sage
Qui a un faible pour les pucelages
Réveille le prince charmant
C'est l'printemps
Y a la tour Eiffel qui s'emballe
Qui se penche sur le trou des halles
Pour lui faire un jardin d'enfants
C'est l'printemps
Deux escargots sur l'herbe tendre
Qui copulaient depuis septembre
Viennent de prendre le pied brutal'ment
C'est l'printemps
La jeune veuve avant qu'elle se fane
Se fait l'meunier son fils et l'âne
Et le laboureur et ses enfants
C'est l'printemps
Blanche-Neige est fatiguée pauvrette
De recoudre les boutons d'braguette
Des nains qui bandent comme des pur-sang
C'est l'printemps
Le p'tit poucet sème la pilule
Inutilement car ça pullule
De gros bûch'rons tout frémissants
C'est l'printemps
Cendrillon rêve d'avoir un jules
Qui puisse comme cette foutue pendule
Tirer ses douze coups en suivant
C'est l'printemps
Je vous quitte là mes bien chers frères
Ma femme m'a dit j'vais m'faire la paire
J'sais pas laquelle exactement
C'est l'printempsBon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 18 Mars 2017 à 08:47
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Allez, on se refait un petit Brel !
« Jacques Brel »
« La chanson de Jacky »
.
La chanson de Jacky
Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Chanteur pour femmes finissantes
Même si j´leur chante "Mi Corazon"
Avec la voix bandonéante
D´un Argentin de Carcassonne
Même si on m´appelle Antonio
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame, je fais ce que je peux
Même si j´me saoule à l´hydromel
Pour mieux parler d´virilité
A des mémères décorées
Comme des arbres de Noël
Je sais qu´dans ma soûlographie
Chaque nuit pour des éléphants roses
Je chanterai ma chanson morose
Celle du temps où j´m´appelais Jacky{Refrain:}
Etre une heure, une heure seulement
Etre une heure, une heure quelquefois
Etre une heure, rien qu´une heure durant
Beau, beau, beau et con à la foisMême si un jour à Macao
J´deviens gouverneur de tripot
Cerclé de femmes languissantes
Même si lassé d´être chanteur
J´y sois dev´nu maître chanteur
Et qu´ce soit les autres qui chantent
Même si on m´appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d´opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés, de fausses vierges
Que j´aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Et que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fum´rie
Pour un public de vieux Chinois
Je r´chanterai ma chanson à moi
Celle du temps où j´m´appelais Jacky{au Refrain}
Même si un jour au Paradis
J´devienne comme j´en serais surpris
Chanteur pour femmes à ailes blanches
Que je leur chante "Alléluia!"
En regrettant le temps d´en bas
Où c´est pas tous les jours dimanche
Même si on m´appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l´annuaire
Entre "Dieulefit" et "Dieu vous garde"
Même si je m´laisse pousser la barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je m´crève le cœur et l´pur esprit
A vouloir consoler les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J´entendrai dans mon paradis
Les anges, les Saints et Lucifer
Me chanter la chanson d´naguère
Celle du temps où j´m´appelais Jacky.{au Refrain}
Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 11 Mars 2017 à 08:50
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Michel berger
« Seras-tu là ? »
Seras-tu là?
Et quand nos regrets
Viendront danser
Autour de nous
Nous rendre fous
Seras-tu là?Pour nos souvenirs et nos amours
Inoubliables inconsolables
Seras-tu là?Pourras-tu suivre là où je vais?
Sauras-tu vivre le plus mauvais?
La solitude, le temps qui passe
Et l´habitude
Regarde-les
Nos ennemis
Dis-moi que oui
Dis-moi que ouiQuand nos secrets
N´auront plus cours
Et quand les jours
Auront passé
Seras-tu là?Pour, pour nos soupirs
Sur le passé
Que l´on voulait
Que l´on rêvait
Seras-tu là?
Le plus mauvais
La solitude, le temps qui passe
Et l´habitude
Reqarde-les
Nos ennemis
Dis-moi que oui
Dis-moi que oui!
La la la la
Seras-tu là?
La la la la
Seras-tu là?Bon partage !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 4 Mars 2017 à 08:43
.
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
« Françoise Hardy »
« Message personnel »
… De la belle chanson ...
Message personnel
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a des mots que je ne dirai pas.
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire,
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres.
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre.
Je ne le ferai pas,
Je veux, je ne peux pas.
Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes.
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître.
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien.
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste.
Je n'arriverai pas,
Je veux, je ne peux pas.
Je devrais vous parler,
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir.
J'ai peur que tu sois sourd.
J'ai peur que tu sois lâche.
J'ai peur d'être indiscrète.
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être.Chanté :
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes,
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver.
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
À trouver où tous ces chemins te mènent,
Viens me retrouver.
Si le dégoût de la vie vient en toi,
Si la paresse de la vie
S'installe en toi,
Pense à moi,
Pense à moi.Mais si tu crois un jour que tu m'aimes,
Ne le considère pas comme un problème
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine,
Viens me retrouver.
Si tu crois un jour que tu m'aimes,
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'amène,
Viens me retrouver.
Si le dégoût de la vie vient en toi,
Si la paresse de la vie
S'installe en toi,
Pense à moi,
Pense à moi.Mais si tu...
Bon partage !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 25 Février 2017 à 08:50
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Léo Ferré :
« L’étrangère »
Sur un poème de Louis Aragon ...
L'étrangère
Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
A démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
Ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin douxOn passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains,
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit.J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant !Celle-ci parla vite vite
De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passionA chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie.Bon partage !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 18 Février 2017 à 08:53
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Maxime Le Forestier
"Né quelque part,"
Né quelque part
On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d´Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
Pour celui qui est né
C´est toujours un hasard
Nom´inqwando yes qxag iqwahasa {2x}Y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage
Ils savent où sont leur nids, quand ils rentrent de voyage
Ou qu´ils restent chez eux
Ils savent où sont leurs œufsEtre né quelque part
Etre né quelque part
C´est partir quand on veut,
Revenir quand on partEst-ce que les gens naissent
Egaux en droits
A l´endroit
Où ils naissentNom´inqwando yes qxag iqwahasa
Est-ce que les gens naissent Egaux en droits
A l´endroit
Où ils naissent
Que les gens naissent
Pareils ou pasOn choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d´Alger
Pour apprendre à marcherJe suis né quelque part
Je suis né quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire
Nom´inqwando yes qxag iqwaha.sa
Est-ce que les gens naissent...Bon partage !
Rotpier
5 commentaires
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