•  

    Comme un relent de peste brune

     

    image du net !

     

    Les sirènes du populisme,

     

    D’extrême gauche d’extrême droite

    Le populisme est aux aguets

    Ses zélateurs sont aux taquets

    Ils en ont déjà les mains moites.

     

    Même par les portes étroites

    Des lieux privés ou des troquets

    Avec l’aval de bistroquets

    Leurs harangues sont très adroites.

     

    Discours parfaitement rodés

    Ponctués de refrains bien scandés

    En éternelles litanies :

     

    « C’est la faute des étrangers

    Seuls ennemis de la patrie

    Il n’y a qu’à les dégager ! »

     

                               Continuation :

     

    S’il n’y avait que les balourds

    Pour croire à toutes leurs sornettes

    Ce serait bien ce serait chouette

    Mais ce n’est pas au goût du jour.

     

    L’esprit raciste est de retour

    Ils l’ont ressorti des tablettes

    C’est reparti la chansonnette :

    « Faut les virer et pour toujours ! »

     

    Avant c’était du bout des lèvres

    Qu’ils exprimaient de façon mièvre

    Leurs sentiments patriotards.

     

    Les formules leur sont fournies

    Qu’ils boivent comme du nectar

    Avivant leur xénophobie.

     

                             Terminaison :

     

    D’extrême gauche d’extrême droite

    Hommes ou femmes les factieux

    S’immiscent dans tous les milieux

    Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.

     

    Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes

    On s’en tape le coquillart

    Ce qui compte c’est le brouillard

    Entretenu par leurs facondes.

     

    Dans les années trente en Bavière

    Un moustachu nommé Hitler

    A fait fureur à fait führer

    Et a rempli les cimetières.

     

    Fini de hurler sous la lune

    Il faut dénoncer le danger

    Clairement avant de humer

    Comme un relent de peste brune !

     

     

     

                                          Pierre Dupuis

     

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.

    Le Rotpier

    .

    Avertissement:

    Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...

    Pierre

     

    Image du net

     

    Ah ! Chiche !

    ou

    Hippie pipe pourra !

     

    Elle avait la fibre écolo

    d’où un doux penchant pour le chanvre,

    elle en consommait dans sa chambre

    en corrigeant de la philo.

     

     

    C’est lors d’un voyage au Népal

    qu’elle avait pris cette habitude,

    petit voyage en altitude

    à la recherche du Saint-Graal.

     

     

     Un petit ami népalais

    l’avait initié à la chose,

    là-bas la vie y est morose

    sauf à fréquenter les palais !

     

     

    Question de s’envoyer en l’air

    elle avait bien d’autres méthodes

    que d’escalader la commode

    à l’endroit ou bien à l’envers !

     

     

    Il y a pétard et pétard,

    elle en avait un callipyge

    qui aurait pu, beauté oblige,

    servir de modèle aux beaux-arts !

     

      

    Elle maîtrisait aussi l’art

    dont je tairais pour la censure

    le nom évoquant la luxure :

    je ne suis pas un vil pendard !

     

     

    Il y a pendard et pendard,

    il faut en prendre la mesure :

    pour que flottent les étendards

    il faut des mats durs à l’usure !

     

     

    C’est fou ce que l’Himalaya

    peut dégourdir les jeunes filles

    à Katmandou les yeux pétillent

    que l’on sache ou non les védas.

     

     

    En redescendant sur Patna

    elle avait traversé le Gange,

    elle avait tutoyé les anges :

    haschich rime avec nirvana.

     

     

    Elle en gardait un souvenir

    tout à la fois précis et vague,

    comme un ressac, comme une vague

    que l’on n’aurait pas vu venir.

     

     

    Sans vraiment être une hippie

    elle en avait été très proche,

    son moi lui avait dit « raccroche 

    ou tu vas aller au tapis ! »

     

     

    Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,

    elle avait un trou de mémoire,

    souvenirs au fond d’une armoire

    comme on garde des vieux bouquins.

     

     

    Elle était rentrée du Népal

    et avait repris ses études

    mais gardé quelques habitudes

    … pas de sevrage trop brutal.

     

     

         

             Péroraison :

     

    Elle rêvait que sur le tard

    elle irait en pèlerinage

    sur les traces de son jeune âge

    … de son passé soixante-huitard.

     

     

    Elle étudierait le sanskrit

    pour mieux comprendre les mystères

    des ruines et des monastères

    au travers des anciens écrits.

     

     

    En attendant … en attendant,

    elle s’offrait de courts voyages

    entourée de petits nuages

    qu’elle goûtait béatement.

     

     

    Elle avait la fibre écolo

    d’où un doux penchant pour le chanvre,

    elle en consommait dans sa chambre

    en corrigeant de la philo.

     

                     

                                       Rotpier

     

     

    Image du net . N'y voir aucune incitation !

     

     

     

     


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  • Bonjour à tous !

    Je vous propose un ancien poème ( 2013 ? ) déjà publié !

    J'espère qu'il siéra à Léone ?

    J'avais brodé à partir de cela :

    Les Pierres Jaumâtres, situées au sommet du mont Barlot (altitude 591 m), sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé en 1927.

    Ces amas rocheux sont appelés tors ou chaos granitiques. Ils correspondent à des noyaux de roche très massifs qui ont résisté à l’érosion intensive auQuaternaire froid, entre -100 000 et -10 000 ans. Sous l'action des pluies, du gel et du vent, les parties décomposées de la roche ont été déblayées entraînant un étrange empilement de blocs rocheux plus résistants. Des cannelures, des sillons verticaux et des vasques ont donné à ces blocs des formes étranges qui ont attiré des légendes pour expliquer leurs formations. Des noms ont été donnés aux pierres les plus étonnantes : la Bascule, l’Oratoire, les Pains de sucre, le Siège, la Grenouille, le Berceau du Diable…

    Au début du xixe siècle, l'homme politique et historien Jean-François Barailonprétend que ces pierres ont été sculptées par des druides gaulois pour y célébrer des cultes « mystérieux et sanglants ». Cette théorie, populaire à l'époque, sera réfutée par Prosper Mérimée puis Pierre de Cessac.

    George Sand a situé aux Pierres Jaumâtres son roman Jeanne (1844).

    Au milieu du plateau une pierre pyramidale surmontée d'une boule, peut figurer une forme humaine et comme nous sommes proches du Berry et de ses diableries, ce lieu est bien sûr lié à une légende.

    Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierres_Jaum%C3%A2tres

    LES FEES DES PIERRES JAUMATRES

    En plus de leurs dieux guerriers les Gaulois avaient de nombreuses divinités locales : les DEESSES-MERES qui regroupaient entre autre, les MATRES protectrices de la famille, les SYLPHES esprits de l'air, les TUTELAE qui défendaient les villes. Tous ces génies familiers disparurent peu à peu avec l'arrivée du christianisme et la chasse opérée par l'Eglise et la Royauté. Mais en Creuse ces croyances persistèrent avec les FADES ou fées, esprits de l'air, de l'eau, des bois ou des rochers.

    Si les fades qui hantaient les roches d'Ep-Nell ou Epinelle étaient bienveillantes, celles du mont Barlot protégeaient un immense trésor, mais également des eaux d'une grande pureté qui guérissaient les maladies des gens du pays. Un jour des prêtres vinrent briser les statues des vieilles divinités gallo-romaines, les gens se convertirent au christianisme et délaissèrent les sources bienfaisantes. Furieuse la Grande Fade bondit sur les rochers, donna un coup de pieds qui eut pour effet de tarir les sources, et lança un marteau en s'écriant : ou le marteau tombera la source rejaillira. Ce fut à la station thermale d'Evaux.

    Certains prétendent que cette légende eut lieu à Bord-St-georges ou à Chambon.

    D'autres encore vous diront, que ces fées jouaient, dansaient et sautaient par-dessus les ruisseaux et que la fête n'avait qu'une seule limite, imposée par leur reine " :Toutes les jeunes fées se doivent de quitter le Mont Barlot avant que le soleil ne soit descendu à l'horizon, derrière le Puy des trois cornes." Hélas, pour avoir un seul soir refusé d'obéir, la colère de la reine devint terrible. Elle se saisit du marteau, frappa de droite à gauche et sous la violence des chocs, les sources disparurent et laissèrent la place au chaos granitique.

    On dit aussi que le trésor de l'ancienne ville de Toul est enterre aux Pierres Jaumatres, qu'il est gardé par un veau d'or féroce, et que la personne qui domptera l'animal, trouvera le trésor et le distribuera pour ramener l'âge d'or et l'ère du bonheur.

    http://jean-francois.janot.pagesperso-orange.fr/Toulx%20ste%20croix/LES%20PIERRES%20JAUMATRES.htm

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    "La Boussaquine" ...  Image Personnelle !

     

     

    Les Pierres Jaumâtres

    ou

    Légendes + libations

    … à consommer avec modération !

     

    C’est en creuse près de Boussac

    que j’avais déposé mon sac

    afin de prendre des vacances

    bien au calme et sans turbulence.

     

    Un vieux du coin m’a dit : «Mon gars,

    tu ne peux pas louper cela,

    il te faut sans être idolâtre

    visiter les Pierres Jaumâtres ! » 

     

    Après quelques explications

    à grand renfort de libations

    et une dernière rasade

    nous partîmes en promenade.

     

    Il était onze heures du soir

    mais il ne faisait pas très noir

    car un superbe clair de lune

    éclairait toutes les communes.

     

    Nous étions carrément beurrés,

    tout juste en état de marcher,

    quand soudain sur un coup de tête

    nous décidâmes la grimpette !

     

     

    Et pour monter au mont Barlot

    faut du jus dans les godillots,

    tout ce qu’il faut dans la musette :

    pas question de faire disette !

     

    Tous les cents pas un p’ tit gorgeon,

    ça vous met un coup d’aiguillon,

    ça scie aussi un peu les pattes

    mais ça ne rend pas cul-de-jatte !

     

    Nous grimpâmes tant bien que mal

    d’un pas peu sûr et très bancal,

    il nous fallut près de trois heures

    pour toucher la Boule de beurre !

     

    Et ce fut à ce moment-là

    que pour nous deux tout bascula :

    il y eut un grand bruit de fête

    dans nos oreilles stupéfaites !

     

    Nos yeux n’en crurent pas leurs yeux :

    devant nous un ballet joyeux

    de fées en petite tenue

    nous souhaitant la bienvenue !

     

    Elles n’avaient pour tout habit

    qu’au nombril un petit rubis,

    elles sortaient de leur baignade

    en nous lançant moult œillades !

     

    Impossible de résister

    sous peine de les attrister,

    nous partîmes en farandole

    malgré l’état de nos guiboles !

     

    Les Pains de sucre dépassés,

    elles ne nous ont pas laissé,

    nous entraînant vers la Bascule

    au grand dam de nos rotules !

     

      Il faisait de plus en plus chaud,

    le ballet allait crescendo,

    arrivés à la Boussaquine

    elles se firent très coquines !

     

    Je ne vous raconterais pas

    ensuite ce qui se passa

    - ce ne serait pas convenable ! -

    arrivés au Berceau du diable !

     

    Toujours est-il qu’à ce moment

    déboula un terrible vent

    et aussi la reine des fées

    passablement ébouriffée !

     

    Elle était vraiment en pétard,

    nous traitant même de bâtards

    devant les fées toute meurtries

    de voir une telle furie !

     

    Avec un énorme marteau

    elle frappa presque aussitôt

    autour d’elle sur la colline

    … forte montée d’adrénaline !

     

    Cela s’écroula de partout,

    nous déroulâmes dans un trou

    et entendîmes une sirène

    mais plus de fées et plus de reine !

     

    Nous aperçûmes le SAMU

    et puis aussi bien entendu

    des gars en bleu à l’air sévère

    qui nous ne offraient pas un verre !

     

     Leur chef, un drôle de pignouf,

    nous a dit : « Les pochards au gnouf ! »

    Nous on a crié : « Mort aux vaches,

    dans un vieux réflexe de potaches ! »

     

     

    Du coup ils nous ont embarqué,

    les cahots nous ont dégrisé,

    c’en était fini de la fête,

    nous avions la mine défaite !

     

                          Car :

    Vous l’aviez pour sûr deviné,

    c’est en sortant bien aviné

    que nous avions raté la route

    et entamé cette déroute !

     

    Une légende et du pinard

    ça se mélange tôt ou tard

    en un incroyable délire

    ainsi que vous pouvez le lire !

     

                                           Epilogue :

    A part cela mes braves gens,

    je vous recommande vraiment

    de monter aux Pierres Jaumâtres

    … et pas besoin d’être idolâtre !

     

    Granit érodé par le vent,

    le sable, la pluie et le temps,

    une impression de démesure

    dont on peut prendre la mesure !

     

    Avec de l’imagination

    on peut par affabulation

    broder un peu sur les légendes

    … tant pis si l’on nous vilipende !

     

    Si  mon récit vous a bien plu,

    tentez donc après avoir bu

    d’aborder une autre légende

    que je vous offre sans prébende.

     

    Essayez : « Esprit est-tu là ? »

    vous verrez peut-être Tulla

    venue par le vent d’Armorique

    vous faire tourner en bourrique !

     

    Si jamais vous la rencontrez,

    ne vous laissez pas commander,

    prenez tout de suite les rênes

    avant qu’elle ne vous promène !

     

    Bien qu’elle soit fille de roi,

    ne montrez pas de désarroi,

    prenez en main cette tigresse

    quitte à la choper par les tresses !

     

    Sinon ell’ recommencera,

    un tas d’hommes y passera :

    il faut mater les orgueilleuses

    qu’elles soient princesses ou gueuses !

     

     

                                                                         Rotpier

     

     

     

    Pierres Jaumatres 2

    Image du net

     

     


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  •  

    Le poème du jour : " Le chien de Poutine " de ... Pierre

     

    Images du net trafiquées par moi-même !

    Le chien de Poutine,

     

    C’était vraiment un très beau chien

    À la recherche de caresses

    Il remuait la queue sans cesse

    Mais il quêtait souvent en vain.

     

    Adepte des airs wagnériens

    Son maître manquait de tendresse

    Plus porté sur les chasseresses

    Que sur son husky sibérien.

     

    Quand le chien apprit que son maître

    Avait ordonné de commettre

    Des crimes et des exactions

     

    Contre un pays voisin l’Ukraine

    Il entra en contestation

    Décidant de briser ses chaînes.

     

                                    Continuation :

     

    Plus de recherche de caresses

    Auprès du maître du Kremlin

    Il n’était peut-être qu’un chien

    Mais il avait rompu sa laisse.

     

    Furieux et d’humeur vengeresse

    Le tzar s’empara d’un gourdin

    Mais le canidé plus malin

    Lui planta ses crocs dans la fesse*.

     

    Ensuite il fila se cacher

    Sachant qu’il serait recherché

    Par tous les sbires du despote.

     

    On le retrouva au printemps

    Dans un sac au fond d’une grotte

    Certainement un accident …

     

                                   Moralité :

     

    En Russie et partout ailleurs

    Où sévissent des dictateurs

    Se rebeller est très risqué

    Et on est très vite traqué.

     

    Pourtant certains n’hésitent pas

    Un matin à franchir le pas

    Très peu finissent en héros

    La plupart y laisse leur peau.

     

    Beaucoup resteront inconnus

    Très souvent morts ou détenus

    Dans des cachots bien enterrés

    Crevant de faim et torturés.

     

     

                                  Pierre Dupuis

     

                               * ( la gauche ) 

     


    4 commentaires
  • .

    On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ... 

    .

    Un de mes premiers poèmes

    écrit dans une période un peu tourmentée…

    .

    Image du net

     

     

    L’hiver indien,

     

    Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,

    mon esprit mélangeait les choses :

    des faits lointains qui me revenaient avec clarté,

    des faits actuels puisés dans des journaux du soir,

    des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.

    Dans mon crâne-laboratoire

    s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.

     

    Bouillonnait ensemble cette nuit-là :

    une très vieille légende indienne,

    une  caisse de retraite avec un trou béant,

    des voitures incendiées dans la plaine

    et un vieillard me ressemblant.

     

    Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,

    mon crâne-alambic recueillait avec soin

    la quintessence de ce magma malsain

    d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.

    La pression montait.

    Tout allait exploser, quand…

    un rêve jaillit en exutoire.

     

     Un vieil indien me ressemblant,

    tenant deux torches en sautoir

    et sous le bras un réservoir,

    s’éloignait de son pas pesant.

    Dans sa démarche oscillatoire,

    on sentait bien sa volonté :

    « il fallait en finir ce soir !»

     

    Toute la tribu, sans s’émouvoir,

    perdait de vue le vieil indien,

    lorsque soudain, dans le lointain,

    jaillit le feu libératoire.

    Hochant la tête pour tout adieu

    la grappe humaine se disloqua,

    matérialistes et ambitieux

    les jeunes oubliaient déjà.

     

    … Un vieil indien me ressemblant

    tenant deux torches en sautoir

    s’évaporait dans l’air du soir.

      

                                                                                 Pierre Dupuis

     

     

    Photo pour l'hiver indien

    Image composée à partir d'éléments du net

    .

    Déjà publié !

     

     


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  • Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe !


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  • Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?

    J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !

     

    La pétroleuse en pétrolette

    Image du net

     

    La pétroleuse en pétrolette,

    .

    Elle aimait bien la mobylette

    Qui lui rappelait le bon temps

    De sa jeunesse et des amants

    Qu’elle menait à la baguette.

     

    En enfourchant sa pétrolette

    Elle avait à nouveau vingt ans

    Les cuisses et les cheveux au vent

    Et elle jouait les starlettes !

    .

    Bien sûr elle avait une auto

    Et un chauffeur en paletot

    Elle avait fait une fumeuse

    .

    Affaire en ruinant un banquier

    En lui volant tous ses chéquiers

    En professionnelle allumeuse !

    .

                      Continuation :

     

    A cinquante ans et des balais

    Elle n’avait pas trop de rides

    Ses amours n’étaient pas arides

    Elle était restée feu-follet.

    .

    Elle en profitait sachant bien

    Que ses années étaient comptées

    Que pour jouer les effrontées

    Cela arrivait à la fin.

    .

    Certains disent qu’elle a trouvé

    Un passionné de mobylette

    Et qu’elle en a fait la conquête

    Et peut-être même enlevé ?

    .

    Personne ne sait si c’est vrai

    Moi j’ai une petite idée

    Du gars que la dévergondée

    A séduit mais restons discret !

    .

    Je ne voudrais en aucun cas

    Briser une brûlante idylle

    Son prénom est peut-être - - - - - ?

    Mais moi je ne balance pas !

     

    .

                                            Rotpier


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  •  

    Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle «  on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »

    Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !

    Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.

    http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html

    Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

    En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre !

    Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre

     

    La suite ici car Eklablog me fait faux bon !  : 

    https://rotpier27.wordpress.com/2023/07/11/un-tres-ancien-poeme-conversation-de-fil-en-aiguille-au-pied-de-la-porte-en-echo-a-un-billet-de-gehem-par-pierre/

     

     


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  • Fable à triple détente (fric)

     Image du net !

    Fable à triple détente,

     

    Préambule :

     

    Je voudrais être un Séguéla

    Un Séguéla des temps modernes

    Pas un charlot qui se prosterne

    Pour avoir des petits contrats !

     

    Je ferai mon trou sur Tic-Toc

    Tous les autres médias s’essoufflent

    A trop rester dans ses pantoufles

    On finit sec comme un haddock !

     

    Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc

    Le réseau chinois est à l’heure

    Certains disent que c’est un leurre

    Pour l’instant il porte l’estoc !

     

    Fable à triple détente,

     

    Si j’étais un publicitaire

    Sûr que je ferais un malheur

    J’ai des slogans très accrocheurs

    En quantité excédentaire !

     

    Je deviendrais très populaire

    Le plus grand des influenceurs

    C’est la mode c’est l’ascenseur

    La montée est spectaculaire !

     

    Mais je n’irais pas à Dubaï

    Je resterais bien au bercail

    Je paierai mes impôts en France !

     

    Selon mes gains et mes moyens

    Le tout en toute transparence

    Je veux rester bon citoyen !

     

     Continuation :

     

    Je conspue l’évasion fiscale

    Toutes les sociétés écran

    Cela me met vraiment à cran

    Vive les sanctions radicales !

     

    Pas de mesurettes bancales

    Quand le préjudice est flagrant

    L’état rafle tout et en grand

    Type ablation chirurgicale !

     

    Les tricheurs feraient profil bas

    Fini de se remplir les bas

    De laine à grands coups de magouilles !

     

    Payer l’impôt est un devoir

    Quand on a du fric plein les fouilles

    Dans les banques et les tiroirs !

     

          Moralité :

    Les dictatures de l’argent

    Sont aussi dures que les autres

    Certains crèvent d’autres se vautrent

    Ce qui est vraiment affligeant !

     

    Faudra-t-il recourir un jour

    Aux armes et à la violence

    Pour équilibrer la balance

    Où en est le compte à rebours ?

     

    Pourtant on a déjà donné

    On a déjà coupé des têtes

    Le quatorze juillet est fête

    Je tenais à le rappeler !

     

    Des privilèges sont tombés

    Mais tout comme l’hydre de Lerne

    Les têtes repoussent et alternent

    Il faut de nouveau les trancher !

     

    Faudra-t-il ressortir l’engin

    Du brave Docteur Guillotin

    Rebattre et affûter la lame

    Et créer cet épithalame ?

     

    « Ci-git un homme qui trichait

    Et qui du coup par ricochet

    À l’issue d’une juste enquête

    A fini par perdre la tête »

     

    On va crier : « Mais il est fou ! »

    Je vais répondre épicétout :

    « Celui qui sème la famine

    Mérite bien qu’on l’extermine ! »

     

    J’avoue que c’est très radical

    Mais que faire de ces chacals

    Qui s’affranchissent des frontières

    Pour leurs magouilles financières !

     

    Avec des armées d’avocats

    Ils savent contourner les lois

    Se mettre des gens dans la poche

    Au besoin à coup de valoches !

     

    Il faut bien leur rompre le cou

    Mais ça fait très mal pour le coup

    Choisissons la miséricorde

    La lame vaut mieux que la corde !

     

                                              Pierre Dupuis


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  •  

    Auberge espagnole

    Image du net !

     

    Elle avait trouvé son créneau,

     

    Elle avait des talons très hauts

    Qu’elle portait avec talent

    Un mini short vraiment moulant

    Seins libres sous son caraco.

     

    Elle jouait les ingénues

    Bien sûr personne n’était dupe

    Elle était à deux doigts du stupre

    Sa position était connue.

     

    Pas encore dans le porno

    Tout juste une affaire de temps

    Elle avait le tempérament

    Et ça lui collait à la peau.

     

    Sa conduite était licencieuse

    Et elle sauta la barrière

    Elle n’était pas la première

    A jongler avec des précieuses.

     

    Elle avait trouvé son créneau

    Comme d’autres trouvent le graal

    Pratiquant le nu intégral

    Et les cadrages vaginaux.

     

    Prenant son pied comme une folle

    En dix ans elle fit fortune

    Et s’en alla bourrée de thunes

    Ouvrir une auberge espagnole.

     

    Elle servit de Madelon

    A des garçons à découvert

    Trouvant le gîte et le couvert

    Et même un coin sous l’édredon.

     

    Elle se prénommait Adèle

    J’avais oublié de le dire

    Et quand on l’enterra à Vire

    Suivirent beaucoup de fidèles.

     

    Pratiquement que des garçons

    Des beaux des laids et des moyens

    Pas forcément épicuriens

    Se souvenant de l’édredon.

     

    Quand le cercueil fut en terre

    Ils lancèrent tous une rose

    L’ambiance n’était pas morose

    Les bigotes étaient amères.

     

    Les commérages allaient bon train

    La bile coulait à torrent

    Et des lazzis dégoulinants

    Salissaient la «Sale catin» !

     

     

     

                                          Le Rotpier

     

     

     

     

     


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    La sécheresse étant un sujet d'actualité brûlante ...

    " Sa peau, sahélisée "

     

    Image du net 

     

    Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …

     

    La vieille dame,

     

    Ses yeux,

     profondément encastrés,

    avaient la fragilité et la transparence gênante

    d’un œuf sans coquille, bleu.

    Un bleu aussi délavé

    que celui d’un jean très longtemps porté.

     

    Les quelques fils d’argent,

    disséminés sur sa tête, avaient oublié

    les descendantes cascades d’antan.

     

    Sa peau, sahélisée,

    raide tendue sur l’armature décalcifiée

    de ses os protubérants,

    semblait prête à se rompre à tout instant.

     

    La moindre esquisse de sourire

    - vague grimace pour qui ne savait pas la lire -

    lui demandait un effort considérable.

     

    Et elle restait là, greffe de fauteuil,

    dans l’interminable attente

    d’un avenir en deuil.

    Condition misérable.

     

                                    

                                         Pierre Dupuis

     

          

     

     


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  • .

    J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :

    Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.

    Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,

    avant l’Eure c’est pas l’Eure,

    après l’Eure c’est plus l’Eure !

     

    Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !

     

    Horloge biologique

    Image du net

     

    Sa dernière heure avait sonné,

     

    Il était là, gisant,

    enfin … ce qu’il en restait

    et ce n’était pas peu dire.

    C’était … c’était … comment définir

    … hallucinant, hallucinant et terrifiant.

    Il y en avait partout,

    au sol, sur les murs, au plafond,

    des gros et des petits bouts

    … il était éventré

    … complètement éventré.

    Dans son pied gauche

    une aiguille était plantée

    … la grande.

    Dans son œil, le gauche,

    … oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,

    la petite s’était fichée.

    Une série de chiffres, romains,

    de un à douze mais dans un ordre libre

    pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,

    … la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.

    Ses viscères, interminables spirales,

    étaient tout déroulés, tout détendus.

    Tout cela ne marcherait plus

    … indubitablement impossible à remonter.

    Sa dernière heure avait sonné.

     

    Cela faisait déjà un moment

    qu’il n’allait pas bien

    … il était décalé… oui, c’est ça, décalé,

    jamais à l’heure.

    On le sentait complètement perdu,

    pas bien dans sa peau assurément

    … son rythme circadien ne répondait plus.

     

    Et, aujourd’hui, d’heure en heure,

    son état avait empiré

    et sur le coup de midi et demi,

    sans perdre connaissance,

    il avait avalé son horloge interne

    comme d’autre leur bulletin de naissance

    et tout avait explosé !

    Fatal engrenage,

    la belle mécanique s’était désintégrée.

     

    Il était là, gisant,

    enfin … ce qu’il en restait.

    Sa dernière heure avait bel et bien sonné

    … définitivement.

    Terrible fin pour un horloger.

     

     

                                         Rotpier

    Vieux réveil cassé 2

     Image du net

     

    Nota :

    Poème déjà publié, car je manque un peu de temps pour en mettre un nouveau parmi ceux que j'ai en réserve ! C'était juste pour remettre les pendules à l'heure !

     

     

     


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  • Aujourd'hui je vous remets un très ancien poème intitulé : " Spirale "

    Je vous le remets parce que Thierry Moral ( TMOR pour ceux qui connaissent ) m'a fait l'honneur de réaliser un clip vidéo où il le déclame.

    Thierry est ce que j'appelle un artiste multicartes et je vous mets un lien qui vous permettra d'apprécier l'étendue de son savoir faire.

    http://www.thierrymoral.fr/ 

    Je vous laisse dons avec ce poème et ensuite la prestation de Thierry.

    J'espère que cela ne vous donnera pas le tournis !

    Bien amicalement,

    Pierre

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    .

    Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ... 

     

     

    Image de Marie ... je crois me souvenir ...

    Spirale,

     

    Selon le sens où tu la prends,

    elle te hisse ou bien te broie ;

    elle t’apprend, te désapprend,

    dans les deux cas, toi, tu tournoies.

     

    La tête en l’air, la tête en bas :

    C’est là toute la différence !

    C’est jour de fête ou de combat,

    le goût sucré ou le goût rance !

     

    Tout un symbole en un cliché :

    toute l’image de la vie !

    De bas en haut, prime moitié,

    de haut en bas, l’autre asservie.

     

    Rester en haut le plus longtemps,

    est un pari, est un challenge !

    Sachant qu’il est compté le temps

    dès que tu es sorti des langes !

     

    Plus tu restes de temps perché

    et plus longue est ton existence,

    mais un jour il faut décrocher :

    tu descends où tu te balances !

                 

                                                         Pierre Dupuis

     

    Déjà publié !

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    Le clip vidéo de Thierry :

     

     

     

    Joli cadeau n'est-ce pas !

    Merci encore Thierry !

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.

    Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année ! 

    Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.

    Pierre ou le Rotpier, c'est au choix.

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

     

    personne en colère

     

    Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !

     

    Les TTDS 

     

    Ces gens-là ne sont pas patients 

    Ils sont du genre atrabilaire  

    Ronchonneurs quasi bipolaires 

    Sans en être vraiment conscients. 

     

    Trépignant comme des enfants 

    Tout prés d'une grosse colère 

    Puisant dans leur vocabulaire 

    Des noms d'oiseaux peu ragoûtants. 

     

    Vie courante ou sentimentale 

    Une aménité de crotale 

    Qui se serait pris la queue dans 

     

    Un buisson en prenant la fuite ! 

    Je n'aime pas ces impatients 

    Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " ! 

     

                           Prolongation : 

    Car: " Patience et longueur de temps 

    Font plus que force ni que rage " 

    N'est plus au goût du jour vraiment 

    Monsieur de la Fontaine votre adage 

    N'est pas dans leur tempérament ! 

     

    Mal élevés par leurs parents 

    Excusant leurs enfantillages 

    Leur conduite de garnement 

    Comptant sur l'école au passage 

    Pour corriger leurs errements. 

     

                                                Pierre Dupuis 

    Remarque importante : 

     

    Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.  

     

    Déesse athor 

    Image du net !

     

    Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement. 

    J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.

     

    Pierre ou Rotpier, c’est au choix !

     

     

     

     


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  •  

     

    ]Scarecrow in a Wheatfield

    Image du net !

     

     

    Costumes, 

     

    A l'école c'était la blouse 

    Que l'on enfilait sans chichi 

    A l'armée c'était le treillis 

    Qu'il fallait parfois qu'on recouse. 

     

    Lorsque j'ai rejoint les barbouzes 

    Afin de servir mon pays 

    J'ai très souvent changé d'habits 

    Sauf bien sûr pendant les partouzes ! 

     

    J'ai muselé ma libido 

    Pour enquêter incognito 

    Chez des fascistes naturistes. 

     

    A poil en costume d'Adam 

    Tu n'as pas trop l'air d'un touriste 

    Si t'arrives à rester pendant ! 

     

                                      Prolongement : 

     

    Plus facile à dire qu'à faire 

    Quand il faut maîtriser ses sens 

    Cela va contre le bon sens 

    Nul besoin que l'on légifère ! 

     

    Je ne dois la vie qu'au bromure 

    J'avais ça dans mon sac à dos 

    J'en mettais dans la gourde à eau 

    D'un sergent chaud sous la ceinture ! 

     

    Bien sûr j'ai aussi enfilé 

    Des costumes très improbables 

    De gens très peu recommandables 

    Et j'ai travaillé sans filet ! 

     

    Pour se déplacer dans Kaboul 

    Pas de tenue qui te les moule 

    Pour pouvoir passer à la coule 

    Un grand turban c'est bien plus cool ! 

     

    Pour traficoter au Pérou 

    Un grand poncho ça fait l'affaire 

    Mais pas du tout en Angleterre 

    Où tu finis sous les verrous ! 

     

    Le mot d'ordre c'est s'adapter 

    À toutes les tenues locales 

    Du pays où l'on fait escale 

    Voila avez-vous tout capté ? 

     

                                     Terminaison : 

     

    J'ai conservé tous les costumes 

    Que la vie m'a fait endosser 

    Le jour où je vais dévisser 

    Qu'ils soient exposés en posthume. 

     

    Avec ceux de tous mes confrères 

    Barbouzes manipulateurs 

    Des curés et des bonnes-sœurs 

    Qui sont pour moi comme des frères ! 

     

    Un grand musée du grenouillage 

    Des grandes manipulations 

    Des fumeux pièges à couillons 

    Qui ont sévis à tous les âges !

     

    Si l’habit ne fait pas le moine

    On passe mieux inaperçu

    En vieil épouvantail que nu

    Au beau milieu d’un champ d’avoine !

     

     

     

                                                          Le Rotpier 

     

     


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  • .

    On dit que les gens simples n'ont pas d'histoire ... ce n'est pas toujours exact ...

     

    Image du net modifiée

    .

    Juste une évidence,

     

    Elle l’avait quitté.

    Bien sûr, il buvait un peu

    … peut-être un peu trop

    … mais il n’avait pas le vin mauvais.

    Enfin … rarement.

    Il ne l’avait pas souvent battue

    et il ne l’avait jamais trompée

    enfin … juste un peu et seulement physiquement.

     

     Elle l’avait quitté,

    quitté pour un clerc de notaire.

    Un clerc pas très clair.

     

    Un trou du cul entre deux âges

    qui n’avait même pas besoin de rasage !

    Une espèce de lope !

    Un clerc qui jouait au notaire

    quand son patron se faisait la paire !

    Ah ! La salope !

     

    Il avait décidé de les supprimer.

    Sans haine,

    …sans trop de haine.

    Juste une question de justice

    … sa justice à lui.

    Il n’y avait rien à comprendre

    … c’était comme ça,

    normal.

    Ça s’imposait.

    On disait de lui que c’était un rustre,

    que c’était un frustre.

    Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?

    Il l’ignorait et s’en fichait.

     

    Il avait décidé de les supprimer

    et il l’avait fait.

     

    Maintenant il attendait les gendarmes.

    Ils allaient venir les gendarmes.

    Normal.

    Il les attendait en fumant une cigarette

    et en nettoyant soigneusement son vieux fusil

    … une belle arme.

    Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.

    C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,

    de la crosse au canon.

    Une arme doit toujours être prête à servir

    et … elle avait servi,

     il devait la nettoyer

    … normal

    … ça s’imposait.

      

                                  Pierre Dupuis

     

     

     

    Image du net

     

     

    Nota: Poème déjà publié en février 2018 !

     


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    Tiques

    Image du net !

     

    Fable en " tique " mais actuelle...

     

    Parlons d’éthique,

                          D'abord, plantons le décor :


    Deux chiens tout bleus fort sympathiques
    Conçus lors d'une nuit d'amour
    Avec le loup d'un troubadour
    Au regard vraiment hypnotique.

    Juste un avatar génétique
    Une faute de la maman
    Pas de quoi en faire un roman
    Ni un récit cabalistique.

    Qui n'a pas lu le fantastique
    Roman " L'appel de la forêt "
    Très bêtement condamnerait
    Cette fable aux accents antiques !

                                      Développement : 


    Les deux cabots discutaient tiques
    Celles sur le dos de Maya
    Une copine de yoga
    Aux positions très érotiques !

    - Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
    Qu'elle a chopé notre souris ?
    - Je n'en sais rien et pis tant pis
    N'en faisons pas un cas d’éthique !

    Espérons que ces sales tiques
    Crèveront toutes jusqu'au bout
    C'est mon vœux pieux épicétout
    L'inverse serait dramatique !

    La piroplasmose rend étique
    Tout décharné en moins de deux
    En quelques jours tu deviens vieux
    Et c'est la mort systématique !

     

                                                   Mais ...

     

    Allez frangin pas de panique
    Je vois la Maya qui attend
    C'est qu'elle sent bien le printemps
    Ça lui travaille la boutique !

    Soyons zen et très pragmatiques
    Profitons de l'instant présent
    Carpe diem à tous les instants
    Libérons nos zygomatiques ! "

     

                                           Épilogue :


    Ainsi fut fait et d'artistiques
    Figures du kamasoutra
    Pour chiens dignes du cinéma
    eurent lieu au grand dam des tiques !

     

    Écrabouillées les fanatiques

     Vampires suceuses de sang

    Ne formant plus qu’un tas gluant

    Infiniment dégeulatique !

                                       

                                  Le Rotpier

     

     

     

     


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    Manif 2023

    Image du net !

     

    Bon, d'accord, c'est une diatribe très orientée
    mais je l’assume pleinement.

    Qui sème le vent récolte des coups d’escopette

    et mérite la grande charrette.


    Fin de règne,

    Le règne de Macron s'effrite
    Le roi soleil n'a plus la fritte
    Ce qui affecte la Brigitte
    Qui voit que le peuple s'agite.

    Terminé ce n'est plus Versailles
    Le règne connaît bien des failles
    Dans la rue l'abhorrée piétaille
    Mène une fameuse pagaille.

    Ce roi imbu de sa personne
    Voit bien que pour lui le glas sonne
    Qu'il n'a déjà plus de couronne
    Maintenant ses discours dissonent.

    Ils ne séduisent plus personne
    De tous côtés ils désarçonnent
    Même les francs-maçons maçonnent
    Une opposition tatillonne.

     

    On peut pardonner des faiblesses

    Des décisions très énergiques

    Pas le mépris sociologique

    Et c’est bien là que le bas blesse !

                   Conséquences :

     

    Tout rêve porte des épines
    Tout va bien et puis ça poutine
    Les attitudes cabotines
    N'engendre pas de cavatine.

     

    Il faut que cela se termine
    Avant que la haine domine
    Que des groupes sans discipline
    Ne remontent la guillotine !

     

                           Moralité : 

    Mieux vaut être un quidam honni
    Que d'être un homme raccourci
    Pour le pognon pas de soucis
    Il a tout ce qu'il faut merci !

     

    N'oublions pas qu'il s'est assis

    Dans les fauteuils de Bercy

    C'est un financier endurci

    Tout le monde l'a bien saisi !

     

    Hollande le béni-oui-oui

    A placé sa confiance en lui

    Et quand il a enfin compris

    Pour lui c'était cuit de chez cuit !

     

    Il n'a pas pris de révolver

    Comme dans les meilleurs thrillers

    Même pas un tranchant cutter

    Il a enfourché son scooter !

     

    Ayant d'autres chats à fouetter

    - Pas de féminin déplacé ! -

    Hors de question de pagailler

    J’énerverais la DST !

     

                                   Epilogue :

     

    Le problème avec tout cela

    C’est que la blonde est aux fourneaux

    Avec sa clique de fachos :

    Les grandes manœuvres déjà !

     

    Dissolutions et élections

    Seront notre pain quotidien

    Cela pue déjà le purin

    Et les alliances des félons !

     

                                   

                                            Pierre Dupuis

     

     

     


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  • Jeux de mots

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    Mo, la dingo des jeux de mots,



    Elle se prénommait Monique
    Mais pour ses proches c'était Mo
    Elle adorait les jeux de mots
    Surtout ceux finissant en " nique " !

    Osant même les sardoniques
    Quitte à passer pour un chameau
    Les alignant prestissimo
    Même ceux pas très catholiques !

    Tout en souplesse et en rythmique
    Prête à tout pour faire un bon mot
    Même à  se planter un plumeau
    A un endroit fort stratégique !

    Elle maîtrisait la technique
    Singeant le diable à l'apéro
    Pour placer un fortissimo
    " Moi j'ai le versé satanique ! "

    Sans potion ni filtre magique
    Aux maniaques et aux bigots
    Elle savait et tout de go
    Leur filer des douleurs gastriques !

     

    Dotée d'un humour éclectique

    S'exerçant sur tous les tableaux :

    " Ce soir je vais et dîne à Meaux

    Avec ma voiture électrique ! "

     

    Copé a ri de la rythmique
    Et lui a offert un tableau :
    Portrait de Fillon en chameau
    Souvenir d'un combat épique !

    Du même bord en politique
    Mais prêts à sortir les couteaux
    Pour se les planter dans le dos
    D’une façon très pragmatique !

     

    Elle avait la fibre comique

    En sari ou en kimono

    En boubou ou en qipao

    C'était la reine des mimiques !

     

    Dans l'âme amuseuse publique

    Comme d'autres font du vélo

    Elle aimait à servir tout chaud

    Des saillies apocalyptiques !

     

    Elle rencontra en Belgique

    Un véritable alter ego

    Et ils formèrent un duo

    Décapant et même caustique !

     

    Une fusion très volcanique

    Allant au delà des tréteaux

    Me conduisant Ipsos facto

    A une rime riche en « nique » !

     

    Voila brossé en toute éthique

    Et servi tout frais sur plateau

    Le profil peu commun de Mo

    Mais pour allez plus loin ... bernique !

     

    Ou bien alors ou bien alors

    Il me faudrait écrire un livre

    A condition que Mo souscrive

    A cette idée et soit d'accord.

     

    Un gros ouvrage de chevet

    Un peu comme ceux de Tolstoï

    Moi qui ne suis qu'un petit boy

    Avec un profil guère épais !

     

    Une œuvre à marquer les esprits

    À subjuguer les magazines

    Comme au temps d'Anna Karénine

    Dès la sortie du manuscrit !

     

                                                      Le Rotpier

     

     

     


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  •  

     

     

     

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    Préambule :

    Comme dans toutes les fables il y a une part de vérité et le reste n’est que broderie débouchant sur une morale pas toujours morale.

    Pierre, pas De La Fontaine, mais Dupuis quand même et à l'heure où les réserves en eau se rétrécissent  comme peau de chagrin, c'est peut-être un atout pour moi ?

     

    J'ai le bedon qui tourn' pas rond,

    Au bedon j'ai eu plein d'ennuis
    Et j'ai beaucoup de cicatrices
    Elles sont les inspiratrices
    De la galéjade qui suit.

    Pour l'instant en tout j'en ai sept
    Une très grande et deux moyennes

    Quatre petites mitoyennes
    Ce qui fait déjà un beau set !  *

     

    Je ne vous mets pas de photo
    Cela frôlerait l'indécence
    Pour ne pas dire la licence
    N'insistez pas les zigotos !

    Une idée commence à germer
    Que je vais vous conter de suite
    Que les douillets prennent la fuite
    Avant de se mettre à gerber !

     

    Si un jour les trous se débouchent
    Mon bedon deviendrait un soir
    Une vraie pomme d'arrosoir
    Ou un très gros pommeau de douche !

    De quoi arroser mon jardin
    Pour peu qu'en eau je m'alimente 
    Situation un peu gênante
    Mais tant pis pour les riverains !

    J'entends déjà les beuglements
    De mon voisin voyant sa femme
    Émoustillée tout feu tout flamme
    Devant ce spectacle étonnant !

    Sûr qu'il appellerait les flics
    Pour que la poulaille m'embarque
    Avec d'infamantes remarques
    Ces gens-là sont loin d'être chics !

     

    Rares sont les compréhensifs

    Ils pratiquent l'intransigeance

    Avec souvent une arrogance

    Se rapprochant du détersif !


    Je plaiderai à mon procès
    L'impossibilité notoire
    D'échapper à l'obligatoire
    Besoin d'évacuer les excès !

    Je ne ferai pas de prison
    Et je monterai sur les planches
    Un spectacle avec carte blanche
    Je me ferai plein de pognon !

    Si par le plus grand des malheurs
    Les ouvertures se rebouchent
    Petit coup de perceuse en douce:
    Cela sert d'être bricoleur !

     

    Et si je souffre le martyre

    Je prendrais quelques aspirines

    Voire des doses de morphine

    et de l’ail contre les vampires !
     

                              Moralité première :


    Il faut en toute circonstance
    Savoir tirer parti au mieux
    De ses maux dans tous les milieux
    Comme dit ma cousine Hortense !

     

    Elle c'est une femme à barbe

    Son numéro chez Médrano

    Fait un tabac à Monaco

    Après une première à Tarbes !

     

    Le cousin lui est funambule

    Son balancier se pose là

    Et il l'entretient au Viagra

    Et toutes sortes de pilules !

     

                                    Moralité seconde :

     

    Les opportunités pullulent

    Il faut savoir les attraper

    Bouger son cul du canapé

    Laisser tomber libellules !
     


                                      Le Rotpier             

     

     

     

    * Ceci est tout à fait exact et j'espère que j'en resterais là, ce qui n'est pas gagné d'avance !
     

     

     


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    Tonkinoise

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    Préambule :

     Tout cela s'est passé dans les années 1880-1884 et après, au temps où je m'étais engagé dans la légion pour une sombre histoire de trafic de saucisson d'âne ayant déclenché une terrible vendetta du coté de Bonifacio. La moitié de ma famille y était passée et cela s'est arrêté quand, de l'autre côté, il n'y eu plus personne, chiens compris.  En tant que chef de clan, j'avais moi-même éliminé bon nombre de personnes et commandité moult exécutions au couteau comme le voulait la tradition. Les traditions n'ont pas que du bon, cela dépend surtout du côté ou l'on se trouve.

     

    Le Rotpier

     
     Ma tonkinoise,

    Alors que j'étais au Tonkin
    Légionnaire chez les biffins
    Je suis tombé raide amoureux
    D'une tonkinoise aux yeux bleus.

    Pas très courant  me direz-vous !
    Occupez-vous de vos genoux
    Moitié bancals moitié cagneux
    Moi je ne me moque pas d'eux !

    Elle partageait mon amour
    Toutes les nuits et tous les jours
    Quand je n'étais pas au combat
    Dans les forêts ou le delta.

    Elle vendait à la sauvette
    De l'opium et des cigarettes
    Moi je lui fournissais des troupes
    Tout en lui caressant la croupe.

    Elle aimait ça ma tonkinoise
    Et quand on lui cherchait des noises
    Je venais vite à sa rescousse
    S'il le fallait en cyclo-pousse !

    Mon régiment de Cochinchine
    Ayant bien repoussé la Chine
    Je suis revenu en Vanoise
    En emmenant ma tonkinoise.

    J'ai laissé tomber la légion
    Nous nous sommes installés à Lyon
    Au fond de l'impasse Turquet
    Et ouvert un coquet troquet.

    Plus d'embrouilles plus de trafic
    Sans gagner des monceaux de fric
    Nous vivions très correctement
    Mettant de côté de l'argent.

    Mais ma chérie ma tonkiki
    Souffrait fort du mal du pays
    Hochi Minth nous tendait les bras
    Nous sommes repartis là-bas.

    Ma douce excellant en cuisine
    Nous rachetâmes à sa cousine
    Un grand bouiboui rue MonNuage

    Au menu que des coquillages.

    La réputation vint très vite
    Moult touristes et annamites
    Juste par le bouche à oreille
    Venaient y laisser leur l'oseille !

    Comptabilité florissante
    Notoriété éblouissante
    Nous devenions de vrais notables
    Invités à toutes les tables !

    Cela fit beaucoup de jaloux
    La mafia locale surtout
    Le Binh Xuyen nous menaçait
    De nous pendre avec des lacets !

    On a revendu le bouiboui
    Faisant un bénéfice inouï
    Et nous avons pris un avion
    Avec des gars de la légion.

    Direction la Corse à Calvi
    Où nous attendaient des amis
    Reprenant en chœur le refrain
    " Tiens tiens tiens t’auras du boudin ! "

    La mafia corse prévenue
    Tenta bien une saugrenue
    Intimidation par chantage
    Et ce fut un sanglant carnage !

    Avec mes potes légionnaires
    Du grand corps expéditionnaire
    Nous avons fait une descente
    Dans le genre très fracassante !

    Avec deux parrains à la morgue
    Les autres avaient bien Moins de morgue
    Et ils nous ont laissés tranquilles
    Même les années bissextiles !

                                        Terminaison :

    Au cimetière de Calvi
    Un monument de marbre gris
    Abrite nos os bien blanchis
    À moi et à ma tonkiki.

    En lettres d'or sur le caveau
    Il est écrit ces quelques mots :
    " A ceux qui adoraient le pho
    L'alcool de riz le bang beo.

    Tous les ans ceux de la légion
    Se rendent en délégation
    Pour honorer ceux qui leur ont
    Laissé presque tout leur pognon.

     

    Leurs supérieurs ferment les yeux

    Lorsque claquent les coups de feu

    Saluant les deux amoureux

    Concessionnaires de ce lieu.

     

    Calvi ce n'est pas le Tonkin

    C'est quand même vachement bien

    Aucun risque pour votre chien

    Qu'il finisse en plat vietnamien !

     

                                                Épilogue :

     

    Voilà c'est plié c'est fini

    Si vous n'avez pas tout compris

    Recommencez tout le récit

    Ou prenez un vol pour Calvi !


     

                                       Le Rotpier

     

     


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    Introspection, d'accord !

    A condition de ne pas pousser trop loin le bouchon !

     

     

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    Préambule :

    Il y a un perpétuel combat entre

    notre ego et notre moi supérieur.

     

    L’éternel révolté

    ou

    Contre la dictature de notre moi supérieur,

     

    Parfois je me dis :

    tu devrais faire ceci

    tu devrais faire cela

    ce que tu as fais n’est pas fameux

    tu aurais pu faire beaucoup mieux

    et puis ceci

    et puis cela.

    Bref, ne soyons pas bégueule :

    je m’engueule !

     

    Ensuite, je me calme,

    je fais front et je me dis :

    « Tu es libre mon garçon

    tu n’as pas à recevoir de leçons,

    voir d’ordres, de ton moi supérieur,

    cette entité despotique et tyrannique

    se réclamant de la métaphysique !

     

    Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

    me sentant bien dans mon rôle

    et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

    en laissant ce déclencheur de doute

    tout estomaqué sur le bord de la route

    sans regret ni remords

    et je me dis que je n’ai pas tort.

    Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

    je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

    le moindre bras d’honneur

     … pas plus qu’un gros mot

    comme me le souffle mon ego !

     

    …Correction ou circonspection ?

     

                                                                          Pierre Dupuis

     

     

     


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    Fable sur les amours improbables. 

     

     

    La chambre à air et le hérisson,

      

    Une chambre à air
    Somme toute très ordinaire
    Fut un jour pénétrée par
    Un très dur pic de hérisson
    ... Piouuuuuuuuuuuu ! Paf ! Crevaison !

    En jurant le propriétaire
    Du vélo fit réparation
    En maudissant le hérisson
    Et le poil horripilateur *
    Grand responsable du malheur !

    Une rustine fut posée
    Sur la chambre à air chamboulée
    Par la pénétration imprévue
    Et une jouissance inconnue !

    Elle tomba raide amoureuse
    Du hérisson telle une gueuse
    Mais elle ne le revit pas.

     

     

     

    Ne pouvant supporter cela
    Elle se mit fort en colère
    En voulant à la terre entière
    Un d'un seul coup elle explosa !

    Le pauvre cycliste chuta
    Dans un buisson se trouvant là
    Sa tête heurta le hérisson
    Coupable de la crevaison
    Il prit cinq pics dans le citron !

    Lui ne tomba pas amoureux
    A l'animal bien malheureux
    Il fila une correction

     

    A coup de pied et de bâton
    Une pas piquée des hannetons !

     

     

     

    Attendant la fin de la houle

     

    Le pauvre se roula en boule

     

    Encaissant sans broncher les coups

     

    Débitant des épicétout

     

    Épicétout  épicétout

     

    Un truc entendu à Kaboul

     

    Venant d'un gars moitié maboul

     

    Une espèce de baba cool

     

    Qui vendait des perles de moules

     

    Plus grosses que des perles d'huîtres

     

                                                       Mais ...

     

    Il ne faut pas que ça s'ébruite

     

    Moi j'ai des parts dans la combine

     

    Le collier de ma colombine

     

    En est garni et de très fines

     

    Mais si elle est un brin coquine

     

    Elle est loin d'être chattemite !

     

     

     

    Quand le cycliste en eu assez

     

    Il arrêta de le frapper

     

    Et retourna chez lui à pied

     

    Pas de chambre à air de rechange

     

    Et dans le secteur aucun ange ! 

     

     

                                                  Moralité :

     

    En amour une chambre à air
    Supplante largement les hommes

     

    Et dans le cas présent les femmes 

     

    Nulle raison pour qu'elles s'enflamment

     

    Cré vingt-diou de petit bonhomme
    Vraiment pas de quoi être fier !

     



                                                          Le Rotpier

     

     

     

    *  Un poil horripilateur est un poil qui se redresse chez les animaux ou chez les humains ( quand on a la chair de poule par exemple ) 


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    Place St Pierre Rome

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    L'occitane,

    C'était une chaude occitane
    Née du côté de Montpelier
    Elle ne gardait qu'un collier
    Fin pour jouer les courtisanes.

    Elle était à moitié tzigane
    Sa mère tressait des paniers
    Elle avait un autre métier :
    Louer le sien un bel organe !

    Elle n'avait aucun remords
    Elle aimait bien les Monsignor
    Une clientèle fidèle

    Qui adorait ses prestations
    Reléguant la vie éternelle
    Au rang de petite ascension !

                                               Continuation :

    Elle avait à la cour papale
    Un fan-club des plus conséquents
    Une partie du Vatican
    L'adorait à l'horizontale !

    Ayant le sens du pratique
    Place Saint Pierre elle acheta
    Un appartement pour un bras
    Avec vue sur la basilique.

     

    Pour cacher les moult navettes 

    Il y avait un souterrain

    Ignoré de tous les romains

    Mais pas du clergé à barrette !

     

    Pour faire face à la dépense
    Elle avait séduit l'argentier
    Du Vatican le grand banquier
    Qui était resté sans défense.


    A quarante ans fortune faite
    Elle laissa les cardinaux
    À leurs démons sans un seul mot
    Somme toute très satisfaite !

    Tirant un trait sur les barrettes
    Elle revint à Montpellier
    Sans quitter son petit collier
    Qu'elle n'enlevait qu'en cachette.

    Un bijou ô combien fétiche
    Qui connaissait tous ses secrets
    Mais qui savait rester discret
    Moins volubile que Labiche ! *

    Car écrire une comédie
    Il est certain qu'il aurait pu
    Une pièce du genre du
    " Femme de paille en Italie "

    Ou bien encore plus loufoque
    " La croqueuse de cardinaux "
    " Enlève barrette et anneau "
    Ou " Positions très équivoques " !

    Il choisit de toujours se taire
    De rester au chaud sur le cou
    De sa maîtresse jusqu'au bout
    Et il l'accompagna sous terre.

     

                                        Pour elle :

    Pas de ruban pas de médaille

    Pour avoir soulagé autrui

    Mais moi je répare aujourd'hui

    Cette monumentale faille.

     

                                   Mais quand même ...

    Sur sa tombe cette épitaphe :
    " À l'égérie des cardinaux
    À la décrocheuse d'anneaux
    À la reine de la dégrafe "

    Qui avait fait graver la pierre ?
    Un inconnu compatissant ?
    Un cardinal reconnaissant ?
    Ou le successeur de Saint-Pierre ?

    Remerciements à l'occitane
    Pour tous les services rendus
    Aux cardinaux bien détendus
    Beaucoup mieux que par des tisanes !

     

    Car les prélats restent des hommes

    Soumis à bien des tentations

    Pour le mariage c'est non :

    La grande aberration de Rome !

     

                                              Terminaison :

    Il est certain que la curie

    Va se raidir au maximum

    Pas m'adresser de Te Deum

    En découvrant cette avanie !

     

    Mais je m'en fiche et contrefiche

    Je suis un athée patenté

    Transfuge de la chrétienté

    Laquelle n’est plus à l'affiche !

     

    Si chez des cathos inflexibles

    Existe un genre de contrat

    Comme celui d'une fatwa

    Je vais faire une belle cible !

     

    Mais qu'importe je m'en balance

    Comme de mon premier doudou

    Un truc plein de poils et tout doux

    Doux souvenir de mon enfance.

     

    Était-ce une peau de marmotte

    Ou une patte de lapin

    Ou bien la queue d’un tamarin,

    Ma souvenance s’escamote !

     

    Je me souviens de l’occitane

    Car elle m’a vraiment marqué

    Aussi j’ai pu vous embarquer

    Dans le monde clos des soutanes !


                                                  Le Rotpier

     

     

     


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    Canard

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    Fable,

    Drame sur la mare,

    C'était un très gentil canard
    Qui n'avait vraiment pas de chance
    Amoureux d'une sale engeance
    Le faisant très souvent cornard.

    Une cane au mauvais regard
    Et sans aucune repentance
    Cultivant une outrecuidance
    À faire pâlir un soudard !

    De tous il était la risée
    Quolibets et billevesées
    Faisaient de sa vie un enfer.

    Un jour il en eut vraiment marre
    Muni d'un long poinçon de fer
    Il trucida net la barbare !


     Moralité :

    Toute patience a ses limites
    Quand on passe pour un connard
    Que l'on soit homme ou bien canard
    Un jour on pète une durite !

    La solution a le mérite
    De mettre fin au cauchemar
    De retrouver dans le placard
    Des types très cosmopolites !

    On peut choisir la dynamite
    Planquée en dessous du plumard
    Mais ça fait un très gros chambard
    Quand le couple part en orbite !

                                             Le Rotpier

    .

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    Sinon, pour aujourd'hui j'ai ce dicton :

     

    " A la Saint Valentin, on ne met pas les patins, on les roule ! "

    Cupidon

    Épicétout !

     

     


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    Funambule 2

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    Épopée canularesque,

    Quand mon esprit grand-guignolesque
    Tutoie celui rabelaisien
    Il s'affranchit du cartésien
    Pour forger des contes grotesques.

    Récits abracadabrantesques
    Il est certain ça j'en conviens
    Un galimatias kafkaïen
    Antithèse du pédantesque.

    Cette épopée canularesque
    Ne me vaudra pas le soutien
    De nombre d'académiciens
    À l'âme peu chevaleresque.

    L'épée cet attribut équestre
    Ne fait pas d'eux des palatins
    Même en habit vert un pingouin
    Reste un pingouin statut simiesque.


                                                Mais ....

    Ne soyons pas sardoniquestres
    Quand on a un âge certain
    Comme les vieux puits artésiens
    Le débit du cerveau s’assèche.

     

    Je me la joue fanfaronesque 

    Mais mon tour vient je le sais bien

    Mon équilibre est incertain

    Je frôle le funambulesque !

     

    Un faux pas et c'est la dantesque

    Chute tout au fond du ravin

    Fini de faire le malin

    Une fin très peu romanesque !

     

     
                                     Pierre Dupuis

     

     


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    poésie

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    Préambule :

     Selon certains, la poésie n'est que du vent. Soit ! Mais quand ce vent véhicule des idées pleines d'espoir, il rafraîchit infiniment.

    Pierre Dupuis

     «  Quand le pouvoir pousse l’homme à l’arrogance, la poésie lui rappelle la richesse de l’existence. Quand le pouvoir corrompt, la poésie purifie. » 

    JOHN FITZGERALD KENNEDY

     

    Soyons poètes ou troubadours,

    Un vers tout seul ça fait la gueule
    Allez ne soyez pas bégueule
    Le terme n'est pas élégant
    Mais ne me jetez pas le gant !

    En duel je suis des plus farouches
    En plus je me sers d'une fourche
    Qui est dotée de quatre dents
    Et cela fait pisser le sang !

    Venez-donc on va boire un verre
    Oui j'insiste je persévère
    Vous avez très bien entendu
    Oublions tout malentendu !

    Laissez tomber votre air sévère
    Devenons tous les deux trouvères
    Et alignons à flux tendu
    Des vers ce n'est pas défendu !


    Bien sûr cela fait vieille France
    Bien avant Anatole France
    Quand ménestrels et troubadours
    Chantaient les peines et les amours !

    Foin de toute belligérance
    Cultivons notre exubérance
    Créons des vers au jour le jour
    Et tant pis s'ils sont un peu lourds !

    Nul besoin d'être Lamartine
    Ou Ronsard avec ses épines
    Soyons décalés un peu fous
    Et ça ira épicétout !


    Si cela vous dit on embauche
    Vous prenez la première à gauche
    Rendez-vous à l'estaminet
    Et cela dès potron-minet !

    Ce ne sera pas la débauche
    Sauf pour les mots même un peu gauches
    Nul ne viendra nous bassiner
    Sous peine d'être enfariné !

    Nous serons bien nous serons libres
    Funambules en équilibre
    Si on nous taxe de ringards
    Nous n'en serons pas pleurnichards !

     

    L'important c'est d'avoir la fibre 

    pour rester de libres félibres

    Respectables à bien des égards
    Mais sachant tailler des costards !

     

    Aplanissons nos différences

    Muselons nos intempérances

    Évitons de nous quereller

    Le monde est assez chamboulé !

     

    Un peu de paix et moins de guerre

    Cultivons notre esprit grégaire

    Essayons de nous rassembler

    Sans par trop nous bouffer le nez !

     

    Ce n'est peut-être que chimère

    La pilule peut être amère

    Mais on peut toujours essayer

    Ne rien faire serait pécher !

    .

    Bien sûr rien n'est gagné d'avance

    Mais on peut enfouir des semences

    Pour que germent des jours meilleurs

    Soyons de bons cultivateurs !


    Tout cela n'est que poésie

    Mais pas forcément hérésie

    Ne pas rêver est anormal

    Et peut faire beaucoup de mal.

     

    Combien de châteaux en Espagne

    Imprenables mats de Cocagne

    Ont finalement vu le jour

    À force d'y penser toujours ?

     

    Nous avons cette grande chance

    De vivre dans le pays France

    Berceau de la révolution

    Exportée à moult nations !

     

    L'éclatant pays des lumières

    Reconnu par la terre entière

    Et haï par les dictateurs

    Les tyrans et les spoliateurs !

     

    Je ne suis pas grand philosophe 

    Et j'ai bâti ces quelques strophes

    Pour attirer votre attention :

    Juste un petit coup d'aiguillon !

     

    Pragmatiques ou romantiques 

    Asseyez-vous sur les critiques

    Des pisse-froids des aigres-doux

    Qui ne sont que des gros jaloux !

     

    Poétisez à votre guise

    Car ce simple exercice aiguise

    Les occasions d’introspection

    Mieux se connaître est toujours bon ! 

     

     

                                               Pierre Dupuis

     

     

     

     


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  •  

     

    J' ai écrit cette petite fantaisie le 03 et 04 janvier à l'hôpital ! Le corps a bien dégusté mais les idées sont restées toujours bien claires ... comme Claire, c'est clair ?

     

    Sonde urinaire 

    Image du net !

     

    Préambule :


    Cette fantaisie tubulaire peut plaire ou bien déplaire,
    on peut s'en moquer ou s'en intéresser,
    c'est à vous d'en décider, c'est clair !

     

    Claire, la sonde urinaire,

    « Bonjour je me prénomme Claire
    Je suis une sonde urinaire
    Sonde urinaire pour garçon
     Je tiens à cette précision.

    Une très habile infirmière
    M'a introduit avec manière
    Dans la zézette de Léon
    Dans la salle d'opération.

    C'est quand il a fait l'inventaire
    Du matériel nécessaire
    Suite à sa grosse opération
    Qu'il m'a senti dans son bedon.

    Il a râlé : " C'est la galère !
    Enlevez-moi cette étrangère
    Qui m'a pratiquement violé
    Je ne peux pas la supporter ! "

    Le médecin autoritaire
    Sans pour autant être sévère
    Lui a dit : " Pour l'instant c'est non
    Il faut la supporter Léon ! "

    Il a ravalé sa colère
    Grimacé comme un phacochère
    Qui ne trouve pas sa ration
    De nourriture à profusion !

    Je ne pouvais bien sûr rien faire
    Très discrète sur cette affaire
    J'étais au chaud et c'était bon
    Dans la zézette de Léon !

    Lui était toujours en colère
    " Enlevez-moi cette vipère
    Cette tordue cette poison
    Ou je l'arrache pour de bon !

    Pour éviter d'avoir à faire
    A des dégâts supplémentaires
    On m'enleva de son bedon
    Adieu le zizi de Léon !

    Je vais finir à la poubelle
    Moi qui me trouvait vraiment belle
    Recyclée en je ne sais quoi
    Dure vie ne trouvez-vous pas ?

    Mais comme je suis vraiment bonne
    Mon bon Léon je te pardonne
    J'espère que tu vas guérir
    Pendant que moi je vais mourir !


     

                                            Moralité :

     

    La vie n'est pas toujours facile
    Loin de là pour cet ustensile
    Je tenais à vous l'exposer
    Ayons un peu d'humanité !

    Espérons que la pauvre Claire
    Soit recyclée en luminaire
    Que son avenir soit plus clair
    Plus durable que dans les chairs ! »

     

                                                         Pierre Dupuis

     

     

     

     

     

     

     


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    Perfusion

    Image du net !

     

    Fidèles amis ( es ) des blogs, bonjour !
    " Ma Trêve des confiseurs s'éternise ! " allez-vous me susurrer. C'est vrai mais la responsable est une occlusion intestinale : dix jour d'hôpital entre le 28 décembre 2022 et le 5 janvier 2023 !
    Opéré à 15 heures le jour du réveillon, d'où le dicton :
    " Opération au réveillon, pas vaillant au jour de l'an ! "
    La convalescence est un brin difficile, aussi je ne reprendrai les blogs qu'un peu plus tard.
    Je vous laisse en attendant avec un petit écrit que j'ai concocté à l'hosto entre les soins et les perfusions quand cela allait un peu mieux !
    Bonne lecture et très Bonne année 2023 à toutes et à tous !
    Pierre

     

    Préambule :
    Bon, d'accord, ce n'est pas de la pure poésie mais c'est du vécu et pour moi c'est la seconde fois !


    Panne de tuyauterie,

    Le transit, vous voyez ?
    Non ! Pas le transit en voyage !
    Le transit intestinal :
    Miam miam, pipi, prout prout, caca !
    C'est tout simple mais parfois
    Ça s'enraye cet appareil
    Et d'un coup : paf ! C'est la cata !

    L'intestin grêle joue au mariole
    Il fait de grandes cabrioles
    Et puis il se noue cet andouille
    Ou comme de vulgaires nouilles
    Trop cuites il se colle !
    Ouille ouille ouille ! Ouille ouille ouille !

    Quelle tambouille !
    Maman pourquoi t'as pas pris
    Des incollables de chez Lustucru ?
    Économies de bouts de chandelle
    Et c'est moi qui paie la vaisselle ... cassée !
    Mais je ne t'en veux pas,
    Nous étions pauvres en ce temps là !

    Plus rien ne passe, plus rien ne sort
    Même plus les gaz
    Tout est naze !
    Si on essaie d'avaler quelque chose
    Ça explose et l'on vomit !
    Et pas qu'un peu mon n' veu !
    Alors, direction les urgences
    Il y a urgence mais il y a, manque de chance,
    Beaucoup de monde sur le carreau !
    Bobo, bobo, bobo !
    Attente, attente, attente et attente
    Des heures et des heures.
    Prise en charge de la douleur et
    Attente, attente et encore attente !
    Au bout de six heures : médecin et ensuite scanner.
    Attente pour les résultats et le verdict tombe:
    Occlusion intestinale !
    Aussitôt c'est la sonde gastrique
    Une horreur ! Ça refoule, ça refoule
    L'estomac était bien plein
    Et pas qu'un peu mon n' veu !
    Après, ça pompe, ça pompe, ça pompe
    Comme chez les Shadocks !
    Pas fainéants les Shadocks !
    Ensuite c'est l'attente d'une chambre pour le bloc !
    Hélas, pas de place ici, alors transfert dans la nuit
    Vers un autre hôpital.
    Prise en charge et attente pour le bloc.
    Enfin l'heure arrive ! C'est le jour du réveillon !
    Belles étrennes mon garçon !
    Petit tour de lit dans les grands couloirs
    Translation sur la table d'opération
    Préparation ( que de monde, que de monde ! )
    Un petit coup d'oxygène ( pas du Jean-Michel Jarre ! )
    Et puis plus rien mon lapin : tu dors !

    Salle de réveil : " Monsieur, monsieur ! Vous m'entendez ?
    Répondez-moi ou clignez des yeux !
    Voilà, c'est bien ! Encore un peu de surveillance
    Et vous allez rejoindre votre chambre.

    Encore un peu dans les vapes
    Tu émerges, tu attends et tu fais un petit bilan.
    Gros bobos aux boyaux !
    Partout des tuyaux !
    Des perfs avec diverses poches
    Toujours la pompe qui pompe et qui repompe
    Sûrement les mêmes Shadocks, ces gaillards tiennent le choc !
    Tu continues l'inventaire :
    Par rapport à l'autre fois, pas de tube de redon
    C'est du tout bon !
    Côté zézette, pas de sonde : youpi !
    Je vais pouvoir faire pipi dans l'urinal
    Au lieu de la sonde infernale !
    Youpi, youpi !


    Le temps passe, lentement et tu attends.
     

    Tu attends quoi ? L'arrivé des gaz !

    Ce n'est quand même pas possible

    Que ce soit cette saleté de Poutine

    Qui m'ait joué ce sale tour de cochon !

    C'est qu'il en serait capable l'animal !

    Au bout de trois jours

    Un petit pet montre le bout de son nez !

    Il est tout timide mais il est là

    Et ses frères vont arriver, ça va se déboucher !

    Je ne prie pas, je suis athée

    Mais ... mais quand même ...

    Et enfin le transit repart.

    Oh ! Tout doucement au départ.

    Pas pressé d'arriver le caca,

    Il se fait désirer !

    Pour l'instant, c'est lui le maître !

    Le maître des horloges, il lui faut des éloges

    Des supplications et de la reconnaissance !

    Je lui fais quelques courbettes

    Et il arrive enfin : chouette chouette chouette !

     

    Encore quelques jours d'observation

    Et c'est le retour à la maison !

    Au revoir toutes les équipes :

    Médecins, infirmières, aides-soignantes,

    Équipes de nettoyage et d'entretien.

    J'ai beaucoup apprécié votre gentillesse

    Et vos compétences, soyez-en remerciés !

    A la prochaine ... Oups ! Oh ! Non !

    Pas à la prochaine ! Oh! Non mon colon !

    Quoique l'on ne sache jamais

    Ce qui va se détraquer dans la machine humaine

    Surtout quand elle prend de la bouteille

    La vieille !

    Mais bon, comme disait Matthieu :

    " A chaque jour suffit sa peine ! "

    Sur ce je vous laisse en vous disant :

    " A la prochaine… en d'autre circonstances

    Je l'espère profondément ! "

     

     

                                                Pierre Dupuis

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Rotpier en bouddha

    Image du net bidouillée ... par le Rotpier

    Je vous parlais de bouddhas la semaine dernière et j'ai retrouvé une de mes évocations sur le sujet. C'est bien sûr une resucée, mais comme j'y évoque le Kâma-Sûtra il n'y a rien d'étrange !

    Bonne lecture ou relecture et bonne application le cas échéant ! 

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

    Préambule :

    Heureux celui qui mène une vie bien rangée et qui ne voyage qu’au gré des récits des autres : c’est moins risqué et plus reposant …

     

    L’adage du jour :

    «  Les doudous de Katmandou, c’est sucré comme du roudoudou sur le dessus comme sous le dessous mais qui s’y fie est fou ! »

     

    Katmandou

    Image du net

    Préambule :

    Cette histoire atteint des sommets

    que certains n’atteindront jamais,

    c’est pourtant la vérité pure

    je vous le dis, je vous le jure.

     

    Pas la moindre trace de bluff,

    tout commença en soixante neuf

    quand pour me faire un peu de beurre

    je me fis routard avant l’heure…

     

    Ne soyez pas dubitatifs,

    même un peu tiré par les tifs

    ce scénario est fort plausible :

    au Rotpier rien n’est impossible !

     

    xxxxxxxxxxxxxx

     

    Histoire himalayenne

    ou

    Ne boudons pas les bouddhas,

     

    Lors d’un voyage à Katmandou

    j’ai rencontré une doudou,

    une pure et belle autochtone,

    une fille pas monotone !

     

    Elle m’a dit : « Il se fait tard,

    viens chez moi fumer un pétard ! »

    le sien, moulé dessous sa robe

    empêchait que je me dérobe !

     

    « Moi je m’appelle Anna Purna,

    je vends de la marihuana,

    tous les deux on peut faire affaire,

    tu m’as l’air de savoir y faire ! 

     

    Je connais ton nom, c’est Rotpier

    et si tu veux prendre ton pied

    je te ferais une remise,

    tu ne perdras pas ta chemise !

     

    Tu m’as l’air d’un sacré client,

    plutôt dans le genre ruffian

    truand ou alors mercenaire

    … peut-être un ancien légionnaire ?

     

    Tiens, comme tu me plais beaucoup

    tu ne raqueras pas un sou,

    rien du tout, pas une roupie :

    je vais devenir ta groupie ! »

     

    Impossible de dire non

    à ce véritable canon

    qui m’implorait que je l’honore :

    vous comprenez, je subodore ?

     

    Je la suivis dans sa maison,

    sitôt passé le paillasson

    elle se déshabilla vite

    prise d’une rage subite !

     

    Elle était belle de partout

    et ses nénés pas laids du tout

    avaient la couleur de l’opale

    tout comme son petit nez pâle !

     

    Je sais que vous voudriez bien

    - ne niez pas bande de vauriens ! -

    que je vous détaille  la scène

    mais je ne fais pas dans l’obscène !

     

    Vous n’aurez rien de croustillant !

    Sous la gégène ou le carcan,

    je ne me mettrais pas à table

    et mon choix est inébranlable !

     

    Ce sera de l’édulcoré,

    pas la peine de m’implorer :

    ce fut une nuit fantastique

    effleurant l’état extatique !

     

    Mais … comme je suis un gars foncièrement honnête

    … je me dois de ne pas vous cacher la suite :

     

    C’est au matin, pauvre de moi

    que je me suis réveillé roi

    des cons de toute la planète :

    la belle avait fait place nette !

     

    Plus de papiers, plus de pognon

    ( planqués dans mon gros ceinturon ! )

    même plus mon automatique :

    il ne me restait que ma chique !

     

    ( Pas étonnant qu’elle m’ait dit : 

    « Mets-toi à poil, ô mon chéri,

    ôte donc ta grosse ceinture

    tu vas me coller des gerçures ! » )

     

    Un jean et un polo douteux,

    des pompes au cuir très miteux :

    triste état pour une barbouze,

    restait à marcher dans la bouse !

     

    Je m’étais foutu par orgueil

    le grand Brahmapoutre dans l’œil 

    en prenant la fille du Gange

    pour une déesse ou un ange !

     

    Une vache passant par là

    me fit cadeau d’un très gros tas,

    de quoi booster vraiment la chance :

    j’y mis le pied avec conscience !

     

    Le proverbe se vérifia,

    - merci mon dieu, alléluia ! -

    en butant dans une palette

    je découvris une mallette !

     

    Elle était bourrée de biftons

    - jamais vu autant de pognon ! -

    ça sentait la mafia locale,

    je me suis dit : « choppe et détale ! »

     

    Je me suis resapé à neuf,

    j’ai évité toutes le meufs,

    j’ai pris l’avion pour l’Inde proche

    sans rencontrer une anicroche !

     

    Arrivé à Chandernagor,

    dans ce très grand aéroport,

    j’ai croisé un unijambiste

    qui s’avéra sage bouddhiste.

     

    Je lui proposais de l’aider

    vu qu’il était handicapé,

    il fut très touché par la chose :

    j’entamais ma métamorphose !

     

    Il m’a dit : « Je suis un bouddha,

    emmène-moi à Calcutta,

    je t’apprendrais avec passion

    la profonde méditation. »

     

    Il faut croire que j’étais doué

    - il en était tout éberlué ! -

    je suis devenu un vieux sage :

    j’ai bel et bien tourné la page.

     

    Maintenant je lis le sanskrit,

    à croire que c’était écrit,

    je consulte de vieux ouvrages

    dont un sur le libertinage !

     

    Il s’agit du Kama-Sutra,

    une étude nec plus ultra

    sur les positions amoureuses

    dont bon nombre sont très scabreuses !

     

    Je suis sage mais pas de bois,

    alors de temps en temps ma foi,

    oubliant la métaphysique

    j’opte pour des travaux pratiques !

     

    J’ai très grande réputation

    et les filles de la région

    veulent me servir de cobaye :

    c’est le revers de la médaille !

     

    Tous les jours devant la maison,

    des femmes perdant la raison

    prient pour que je les initie

    à diverses acrobaties !

     

    Je dois faire une sélection,

    dans la plus grande abnégation,

    de celles qui auront la chance

    de goûter à une séance !

     

    Et j’ai vu arriver un jour

    la doudou m’ayant joué le tour

    qu’au début vous avez pu lire,

    qui venait pour se faire élire !

     

    Du haut de ma grande bonté,

    je lui ai dit « tu peux monter,

    je suis sage et je te pardonne

    car en amour tu es très bonne ! »

     

    Pour satisfaire ses désirs

    j’ai été forcé de choisir :

    on ne peut pas, je le professe,

    s’occuper d’une armée de fesses !

     

                                         Depuis …

     

    Je traduis le Kama-Sutra

    en ayant soin pour chaque cas

    d’expérimenter les figures :

    ce n’est pas une sinécure !

     

    On fait ça consciencieusement

    pour éviter les accidents

    à ceux qui auraient la folie

    de tenter tout ça sans poulie !

     

    Nos travaux sont très reconnus

    par des savants qui sont venus

    de tous les coins de la planète

    nous observer à la lorgnette !

     

    Certains n’en ont pas cru leurs yeux,

    on a du évacuer des vieux

    … il faut dire que ma favorite

    c’est vraiment de la dynamite !

     

    Nous serions et c’est naturel

    sur la liste des prix Nobel

    en physique des corps instables :

    c’est du lourd et du respectable !

     

    On a même eu un bataillon

    de vieux potes de la légion

    … ils en avaient la bave aux lèvres :

    sale temps en vue pour les chèvres !

     

    Ils sont repartis en chantant

    un vieux refrain de dans le temps

    dont je mets ici les paroles

    ne croyez pas que je rigole :

     

    « Tiens, tiens, voila du bouddha

    voila du bouddha

    voila du bouddha !

    Du bon, du bout, du bon bouddha,

    nous on en veut, on en aura ! »

     

    Je pourrais bien sûr continuer

    mais vous pourriez me conspuer

    aussi vous ne saurez la suite

    que si un jour l’envie m’habite.

     

    En attendant n’oubliez pas

    d’acquérir mon Kama-Sutra :

    terminé la vie terne et rance

    mais prenez bien une assurance !

     

    Jouer à la bête à deux dos

    en tentant le double salto

    sans se rompre une ou deux vertèbres

    exclue que l’on fasse le zèbre !

     

    C’est une question de mental

    et pour éviter l’hôpital

    suivez mes conseils à la lettre :

    je me ferais mentor et maître !

     

    Il faut de la concentration

    bien avant et pendant l’action,

    le septième ciel se mérite

    … à l’entraînement tout de suite !

     

    Au début mettez un filet

    en chanvre tressé népalais

    pour ne pas finir aux urgences

    à poil et en toute indécence !

                          Rotpier

    Rotpier en bouddha

    Image du net bidouillée ... par le Rotpier

     

     

     


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