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Par Rotpier le 29 Août 2023 à 08:42
image du net !
Les sirènes du populisme,
D’extrême gauche d’extrême droite
Le populisme est aux aguets
Ses zélateurs sont aux taquets
Ils en ont déjà les mains moites.
Même par les portes étroites
Des lieux privés ou des troquets
Avec l’aval de bistroquets
Leurs harangues sont très adroites.
Discours parfaitement rodés
Ponctués de refrains bien scandés
En éternelles litanies :
« C’est la faute des étrangers
Seuls ennemis de la patrie
Il n’y a qu’à les dégager ! »
Continuation :
S’il n’y avait que les balourds
Pour croire à toutes leurs sornettes
Ce serait bien ce serait chouette
Mais ce n’est pas au goût du jour.
L’esprit raciste est de retour
Ils l’ont ressorti des tablettes
C’est reparti la chansonnette :
« Faut les virer et pour toujours ! »
Avant c’était du bout des lèvres
Qu’ils exprimaient de façon mièvre
Leurs sentiments patriotards.
Les formules leur sont fournies
Qu’ils boivent comme du nectar
Avivant leur xénophobie.
Terminaison :
D’extrême gauche d’extrême droite
Hommes ou femmes les factieux
S’immiscent dans tous les milieux
Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.
Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes
On s’en tape le coquillart
Ce qui compte c’est le brouillard
Entretenu par leurs facondes.
Dans les années trente en Bavière
Un moustachu nommé Hitler
A fait fureur à fait führer
Et a rempli les cimetières.
Fini de hurler sous la lune
Il faut dénoncer le danger
Clairement avant de humer
Comme un relent de peste brune !
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 22 Août 2023 à 08:56
Je vous invite à reprendre un peu d'altitude mais sans cordée ni piolet et vous n'êtes pas forcé d'être le premier.
Le Rotpier
.
Avertissement:
Tout ceci n'est qu'une fiction et non une incitation à la consommation ...
Pierre
Image du net
Ah ! Chiche !
ou
Hippie pipe pourra !
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
C’est lors d’un voyage au Népal
qu’elle avait pris cette habitude,
petit voyage en altitude
à la recherche du Saint-Graal.
Un petit ami népalais
l’avait initié à la chose,
là-bas la vie y est morose
sauf à fréquenter les palais !
Question de s’envoyer en l’air
elle avait bien d’autres méthodes
que d’escalader la commode
à l’endroit ou bien à l’envers !
Il y a pétard et pétard,
elle en avait un callipyge
qui aurait pu, beauté oblige,
servir de modèle aux beaux-arts !
Elle maîtrisait aussi l’art
dont je tairais pour la censure
le nom évoquant la luxure :
je ne suis pas un vil pendard !
Il y a pendard et pendard,
il faut en prendre la mesure :
pour que flottent les étendards
il faut des mats durs à l’usure !
C’est fou ce que l’Himalaya
peut dégourdir les jeunes filles
à Katmandou les yeux pétillent
que l’on sache ou non les védas.
En redescendant sur Patna
elle avait traversé le Gange,
elle avait tutoyé les anges :
haschich rime avec nirvana.
Elle en gardait un souvenir
tout à la fois précis et vague,
comme un ressac, comme une vague
que l’on n’aurait pas vu venir.
Sans vraiment être une hippie
elle en avait été très proche,
son moi lui avait dit « raccroche
ou tu vas aller au tapis ! »
Son moi ou bien… ou bien quelqu’un,
elle avait un trou de mémoire,
souvenirs au fond d’une armoire
comme on garde des vieux bouquins.
Elle était rentrée du Népal
et avait repris ses études
mais gardé quelques habitudes
… pas de sevrage trop brutal.
Péroraison :
Elle rêvait que sur le tard
elle irait en pèlerinage
sur les traces de son jeune âge
… de son passé soixante-huitard.
Elle étudierait le sanskrit
pour mieux comprendre les mystères
des ruines et des monastères
au travers des anciens écrits.
En attendant … en attendant,
elle s’offrait de courts voyages
entourée de petits nuages
qu’elle goûtait béatement.
Elle avait la fibre écolo
d’où un doux penchant pour le chanvre,
elle en consommait dans sa chambre
en corrigeant de la philo.
Rotpier
Image du net . N'y voir aucune incitation !
2 commentaires -
Par Rotpier le 15 Août 2023 à 08:12
Bonjour à tous !
Je vous propose un ancien poème ( 2013 ? ) déjà publié !
J'espère qu'il siéra à Léone ?
J'avais brodé à partir de cela :
Les Pierres Jaumâtres, situées au sommet du mont Barlot (altitude 591 m), sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé en 1927.
Ces amas rocheux sont appelés tors ou chaos granitiques. Ils correspondent à des noyaux de roche très massifs qui ont résisté à l’érosion intensive auQuaternaire froid, entre -100 000 et -10 000 ans. Sous l'action des pluies, du gel et du vent, les parties décomposées de la roche ont été déblayées entraînant un étrange empilement de blocs rocheux plus résistants. Des cannelures, des sillons verticaux et des vasques ont donné à ces blocs des formes étranges qui ont attiré des légendes pour expliquer leurs formations. Des noms ont été donnés aux pierres les plus étonnantes : la Bascule, l’Oratoire, les Pains de sucre, le Siège, la Grenouille, le Berceau du Diable…
Au début du xixe siècle, l'homme politique et historien Jean-François Barailonprétend que ces pierres ont été sculptées par des druides gaulois pour y célébrer des cultes « mystérieux et sanglants ». Cette théorie, populaire à l'époque, sera réfutée par Prosper Mérimée puis Pierre de Cessac.
George Sand a situé aux Pierres Jaumâtres son roman Jeanne (1844).
Au milieu du plateau une pierre pyramidale surmontée d'une boule, peut figurer une forme humaine et comme nous sommes proches du Berry et de ses diableries, ce lieu est bien sûr lié à une légende.
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierres_Jaum%C3%A2tres
LES FEES DES PIERRES JAUMATRES
En plus de leurs dieux guerriers les Gaulois avaient de nombreuses divinités locales : les DEESSES-MERES qui regroupaient entre autre, les MATRES protectrices de la famille, les SYLPHES esprits de l'air, les TUTELAE qui défendaient les villes. Tous ces génies familiers disparurent peu à peu avec l'arrivée du christianisme et la chasse opérée par l'Eglise et la Royauté. Mais en Creuse ces croyances persistèrent avec les FADES ou fées, esprits de l'air, de l'eau, des bois ou des rochers.
Si les fades qui hantaient les roches d'Ep-Nell ou Epinelle étaient bienveillantes, celles du mont Barlot protégeaient un immense trésor, mais également des eaux d'une grande pureté qui guérissaient les maladies des gens du pays. Un jour des prêtres vinrent briser les statues des vieilles divinités gallo-romaines, les gens se convertirent au christianisme et délaissèrent les sources bienfaisantes. Furieuse la Grande Fade bondit sur les rochers, donna un coup de pieds qui eut pour effet de tarir les sources, et lança un marteau en s'écriant : ou le marteau tombera la source rejaillira. Ce fut à la station thermale d'Evaux.
Certains prétendent que cette légende eut lieu à Bord-St-georges ou à Chambon.
D'autres encore vous diront, que ces fées jouaient, dansaient et sautaient par-dessus les ruisseaux et que la fête n'avait qu'une seule limite, imposée par leur reine " :Toutes les jeunes fées se doivent de quitter le Mont Barlot avant que le soleil ne soit descendu à l'horizon, derrière le Puy des trois cornes." Hélas, pour avoir un seul soir refusé d'obéir, la colère de la reine devint terrible. Elle se saisit du marteau, frappa de droite à gauche et sous la violence des chocs, les sources disparurent et laissèrent la place au chaos granitique.
On dit aussi que le trésor de l'ancienne ville de Toul est enterre aux Pierres Jaumatres, qu'il est gardé par un veau d'or féroce, et que la personne qui domptera l'animal, trouvera le trésor et le distribuera pour ramener l'âge d'or et l'ère du bonheur.
http://jean-francois.janot.pagesperso-orange.fr/Toulx%20ste%20croix/LES%20PIERRES%20JAUMATRES.htm
"La Boussaquine" ... Image Personnelle !
Les Pierres Jaumâtres
ou
Légendes + libations
… à consommer avec modération !
C’est en creuse près de Boussac
que j’avais déposé mon sac
afin de prendre des vacances
bien au calme et sans turbulence.
Un vieux du coin m’a dit : «Mon gars,
tu ne peux pas louper cela,
il te faut sans être idolâtre
visiter les Pierres Jaumâtres ! »
Après quelques explications
à grand renfort de libations
et une dernière rasade
nous partîmes en promenade.
Il était onze heures du soir
mais il ne faisait pas très noir
car un superbe clair de lune
éclairait toutes les communes.
Nous étions carrément beurrés,
tout juste en état de marcher,
quand soudain sur un coup de tête
nous décidâmes la grimpette !
Et pour monter au mont Barlot
faut du jus dans les godillots,
tout ce qu’il faut dans la musette :
pas question de faire disette !
Tous les cents pas un p’ tit gorgeon,
ça vous met un coup d’aiguillon,
ça scie aussi un peu les pattes
mais ça ne rend pas cul-de-jatte !
Nous grimpâmes tant bien que mal
d’un pas peu sûr et très bancal,
il nous fallut près de trois heures
pour toucher la Boule de beurre !
Et ce fut à ce moment-là
que pour nous deux tout bascula :
il y eut un grand bruit de fête
dans nos oreilles stupéfaites !
Nos yeux n’en crurent pas leurs yeux :
devant nous un ballet joyeux
de fées en petite tenue
nous souhaitant la bienvenue !
Elles n’avaient pour tout habit
qu’au nombril un petit rubis,
elles sortaient de leur baignade
en nous lançant moult œillades !
Impossible de résister
sous peine de les attrister,
nous partîmes en farandole
malgré l’état de nos guiboles !
Les Pains de sucre dépassés,
elles ne nous ont pas laissé,
nous entraînant vers la Bascule
au grand dam de nos rotules !
Il faisait de plus en plus chaud,
le ballet allait crescendo,
arrivés à la Boussaquine
elles se firent très coquines !
Je ne vous raconterais pas
ensuite ce qui se passa
- ce ne serait pas convenable ! -
arrivés au Berceau du diable !
Toujours est-il qu’à ce moment
déboula un terrible vent
et aussi la reine des fées
passablement ébouriffée !
Elle était vraiment en pétard,
nous traitant même de bâtards
devant les fées toute meurtries
de voir une telle furie !
Avec un énorme marteau
elle frappa presque aussitôt
autour d’elle sur la colline
… forte montée d’adrénaline !
Cela s’écroula de partout,
nous déroulâmes dans un trou
et entendîmes une sirène
mais plus de fées et plus de reine !
Nous aperçûmes le SAMU
et puis aussi bien entendu
des gars en bleu à l’air sévère
qui nous ne offraient pas un verre !
Leur chef, un drôle de pignouf,
nous a dit : « Les pochards au gnouf ! »
Nous on a crié : « Mort aux vaches,
dans un vieux réflexe de potaches ! »
Du coup ils nous ont embarqué,
les cahots nous ont dégrisé,
c’en était fini de la fête,
nous avions la mine défaite !
Car :
Vous l’aviez pour sûr deviné,
c’est en sortant bien aviné
que nous avions raté la route
et entamé cette déroute !
Une légende et du pinard
ça se mélange tôt ou tard
en un incroyable délire
ainsi que vous pouvez le lire !
Epilogue :
A part cela mes braves gens,
je vous recommande vraiment
de monter aux Pierres Jaumâtres
… et pas besoin d’être idolâtre !
Granit érodé par le vent,
le sable, la pluie et le temps,
une impression de démesure
dont on peut prendre la mesure !
Avec de l’imagination
on peut par affabulation
broder un peu sur les légendes
… tant pis si l’on nous vilipende !
Si mon récit vous a bien plu,
tentez donc après avoir bu
d’aborder une autre légende
que je vous offre sans prébende.
Essayez : « Esprit est-tu là ? »
vous verrez peut-être Tulla
venue par le vent d’Armorique
vous faire tourner en bourrique !
Si jamais vous la rencontrez,
ne vous laissez pas commander,
prenez tout de suite les rênes
avant qu’elle ne vous promène !
Bien qu’elle soit fille de roi,
ne montrez pas de désarroi,
prenez en main cette tigresse
quitte à la choper par les tresses !
Sinon ell’ recommencera,
un tas d’hommes y passera :
il faut mater les orgueilleuses
qu’elles soient princesses ou gueuses !
Rotpier
Image du net
2 commentaires -
Par Rotpier le 8 Août 2023 à 08:53
Images du net trafiquées par moi-même !
Le chien de Poutine,
C’était vraiment un très beau chien
À la recherche de caresses
Il remuait la queue sans cesse
Mais il quêtait souvent en vain.
Adepte des airs wagnériens
Son maître manquait de tendresse
Plus porté sur les chasseresses
Que sur son husky sibérien.
Quand le chien apprit que son maître
Avait ordonné de commettre
Des crimes et des exactions
Contre un pays voisin l’Ukraine
Il entra en contestation
Décidant de briser ses chaînes.
Continuation :
Plus de recherche de caresses
Auprès du maître du Kremlin
Il n’était peut-être qu’un chien
Mais il avait rompu sa laisse.
Furieux et d’humeur vengeresse
Le tzar s’empara d’un gourdin
Mais le canidé plus malin
Lui planta ses crocs dans la fesse*.
Ensuite il fila se cacher
Sachant qu’il serait recherché
Par tous les sbires du despote.
On le retrouva au printemps
Dans un sac au fond d’une grotte
Certainement un accident …
Moralité :
En Russie et partout ailleurs
Où sévissent des dictateurs
Se rebeller est très risqué
Et on est très vite traqué.
Pourtant certains n’hésitent pas
Un matin à franchir le pas
Très peu finissent en héros
La plupart y laisse leur peau.
Beaucoup resteront inconnus
Très souvent morts ou détenus
Dans des cachots bien enterrés
Crevant de faim et torturés.
Pierre Dupuis
* ( la gauche )
4 commentaires -
Par Rotpier le 1 Août 2023 à 08:16
.
On ne peut pas toujours faire flèche de tous bois ...
.
Un de mes premiers poèmes
écrit dans une période un peu tourmentée…
.
Image du net
L’hiver indien,
Depuis longtemps déjà, dans mes sommeils agités,
mon esprit mélangeait les choses :
des faits lointains qui me revenaient avec clarté,
des faits actuels puisés dans des journaux du soir,
des faits futurs déjà gravés dans ma mémoire.
Dans mon crâne-laboratoire
s’effectuait la lente et profonde alchimie de tout cela.
Bouillonnait ensemble cette nuit-là :
une très vieille légende indienne,
une caisse de retraite avec un trou béant,
des voitures incendiées dans la plaine
et un vieillard me ressemblant.
Le tout était liquéfié dans un creuset combinatoire,
mon crâne-alambic recueillait avec soin
la quintessence de ce magma malsain
d’où s’échappaient d’inquiétantes fumerolles noires.
La pression montait.
Tout allait exploser, quand…
un rêve jaillit en exutoire.
Un vieil indien me ressemblant,
tenant deux torches en sautoir
et sous le bras un réservoir,
s’éloignait de son pas pesant.
Dans sa démarche oscillatoire,
on sentait bien sa volonté :
« il fallait en finir ce soir !»
Toute la tribu, sans s’émouvoir,
perdait de vue le vieil indien,
lorsque soudain, dans le lointain,
jaillit le feu libératoire.
Hochant la tête pour tout adieu
la grappe humaine se disloqua,
matérialistes et ambitieux
les jeunes oubliaient déjà.
… Un vieil indien me ressemblant
tenant deux torches en sautoir
s’évaporait dans l’air du soir.
Pierre Dupuis
Image composée à partir d'éléments du net
.
Déjà publié !
4 commentaires -
Par Rotpier le 27 Juillet 2023 à 09:15
Petit hommage à un blogopote nommé Géhèm, qui malgré son nom n'est pas du tout OGM ... en principe !
2 commentaires -
Par Rotpier le 18 Juillet 2023 à 09:02
Poème pas tout à fait moral, ça roule quand même pour vous ?
J'en connais un pour qui ça va le faire ! Mais chut, restons discret !
Image du net
La pétroleuse en pétrolette,
.
Elle aimait bien la mobylette
Qui lui rappelait le bon temps
De sa jeunesse et des amants
Qu’elle menait à la baguette.
En enfourchant sa pétrolette
Elle avait à nouveau vingt ans
Les cuisses et les cheveux au vent
Et elle jouait les starlettes !
.
Bien sûr elle avait une auto
Et un chauffeur en paletot
Elle avait fait une fumeuse
.
Affaire en ruinant un banquier
En lui volant tous ses chéquiers
En professionnelle allumeuse !
.
Continuation :
A cinquante ans et des balais
Elle n’avait pas trop de rides
Ses amours n’étaient pas arides
Elle était restée feu-follet.
.
Elle en profitait sachant bien
Que ses années étaient comptées
Que pour jouer les effrontées
Cela arrivait à la fin.
.
Certains disent qu’elle a trouvé
Un passionné de mobylette
Et qu’elle en a fait la conquête
Et peut-être même enlevé ?
.
Personne ne sait si c’est vrai
Moi j’ai une petite idée
Du gars que la dévergondée
A séduit mais restons discret !
.
Je ne voudrais en aucun cas
Briser une brûlante idylle
Son prénom est peut-être - - - - - ?
Mais moi je ne balance pas !
.
Rotpier
3 commentaires -
Par Rotpier le 11 Juillet 2023 à 08:58
Pour faire écho au billet de l’ami Géhèm ( Ô Géhèm, prends garde à toi si tu croises José Bové ! ) qui fait lui-même écho à ceux de Mélanite ( le Rotpier me souffle « on ne sait où ? ») je vous propose un très ancien poème : « Conversation de fil en aiguille au pied de la porte »
Voilà pour aujourd’hui mon écot pour lier les blogs !
Le lien pour le blog de Géhèm où vous trouverez ceux de Mélanite.
http://gehem.over-blog.fr/2023/07/tellement-rare.html
Vous avez tout compris ou je vous réexplique ?
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En souvenir d'un séjour fort agréable ( et presque totalement sobre !
Un très ancien poème : " Conversation de fil en aiguille au pied de la porte " en écho à un billet de Géhèm par : Pierre
La suite ici car Eklablog me fait faux bon ! :
2 commentaires -
Par Rotpier le 4 Juillet 2023 à 11:21
Image du net !
Fable à triple détente,
Préambule :
Je voudrais être un Séguéla
Un Séguéla des temps modernes
Pas un charlot qui se prosterne
Pour avoir des petits contrats !
Je ferai mon trou sur Tic-Toc
Tous les autres médias s’essoufflent
A trop rester dans ses pantoufles
On finit sec comme un haddock !
Tic-tac tic-tac tic-tac Tic-Toc
Le réseau chinois est à l’heure
Certains disent que c’est un leurre
Pour l’instant il porte l’estoc !
Fable à triple détente,
Si j’étais un publicitaire
Sûr que je ferais un malheur
J’ai des slogans très accrocheurs
En quantité excédentaire !
Je deviendrais très populaire
Le plus grand des influenceurs
C’est la mode c’est l’ascenseur
La montée est spectaculaire !
Mais je n’irais pas à Dubaï
Je resterais bien au bercail
Je paierai mes impôts en France !
Selon mes gains et mes moyens
Le tout en toute transparence
Je veux rester bon citoyen !
Continuation :
Je conspue l’évasion fiscale
Toutes les sociétés écran
Cela me met vraiment à cran
Vive les sanctions radicales !
Pas de mesurettes bancales
Quand le préjudice est flagrant
L’état rafle tout et en grand
Type ablation chirurgicale !
Les tricheurs feraient profil bas
Fini de se remplir les bas
De laine à grands coups de magouilles !
Payer l’impôt est un devoir
Quand on a du fric plein les fouilles
Dans les banques et les tiroirs !
Moralité :
Les dictatures de l’argent
Sont aussi dures que les autres
Certains crèvent d’autres se vautrent
Ce qui est vraiment affligeant !
Faudra-t-il recourir un jour
Aux armes et à la violence
Pour équilibrer la balance
Où en est le compte à rebours ?
Pourtant on a déjà donné
On a déjà coupé des têtes
Le quatorze juillet est fête
Je tenais à le rappeler !
Des privilèges sont tombés
Mais tout comme l’hydre de Lerne
Les têtes repoussent et alternent
Il faut de nouveau les trancher !
Faudra-t-il ressortir l’engin
Du brave Docteur Guillotin
Rebattre et affûter la lame
Et créer cet épithalame ?
« Ci-git un homme qui trichait
Et qui du coup par ricochet
À l’issue d’une juste enquête
A fini par perdre la tête »
On va crier : « Mais il est fou ! »
Je vais répondre épicétout :
« Celui qui sème la famine
Mérite bien qu’on l’extermine ! »
J’avoue que c’est très radical
Mais que faire de ces chacals
Qui s’affranchissent des frontières
Pour leurs magouilles financières !
Avec des armées d’avocats
Ils savent contourner les lois
Se mettre des gens dans la poche
Au besoin à coup de valoches !
Il faut bien leur rompre le cou
Mais ça fait très mal pour le coup
Choisissons la miséricorde
La lame vaut mieux que la corde !
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 6 Juin 2023 à 09:47
Image du net !
Elle avait trouvé son créneau,
Elle avait des talons très hauts
Qu’elle portait avec talent
Un mini short vraiment moulant
Seins libres sous son caraco.
Elle jouait les ingénues
Bien sûr personne n’était dupe
Elle était à deux doigts du stupre
Sa position était connue.
Pas encore dans le porno
Tout juste une affaire de temps
Elle avait le tempérament
Et ça lui collait à la peau.
Sa conduite était licencieuse
Et elle sauta la barrière
Elle n’était pas la première
A jongler avec des précieuses.
Elle avait trouvé son créneau
Comme d’autres trouvent le graal
Pratiquant le nu intégral
Et les cadrages vaginaux.
Prenant son pied comme une folle
En dix ans elle fit fortune
Et s’en alla bourrée de thunes
Ouvrir une auberge espagnole.
Elle servit de Madelon
A des garçons à découvert
Trouvant le gîte et le couvert
Et même un coin sous l’édredon.
Elle se prénommait Adèle
J’avais oublié de le dire
Et quand on l’enterra à Vire
Suivirent beaucoup de fidèles.
Pratiquement que des garçons
Des beaux des laids et des moyens
Pas forcément épicuriens
Se souvenant de l’édredon.
Quand le cercueil fut en terre
Ils lancèrent tous une rose
L’ambiance n’était pas morose
Les bigotes étaient amères.
Les commérages allaient bon train
La bile coulait à torrent
Et des lazzis dégoulinants
Salissaient la «Sale catin» !
Le Rotpier
1 commentaire -
Par Rotpier le 30 Mai 2023 à 08:05
La sécheresse étant un sujet d'actualité brûlante ...
" Sa peau, sahélisée "
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Cliché mental mémorisé au détour d’un couloir d’une maison de retraite pour personnes en fin de vie… enfin… d’un mouroir …
La vieille dame,
Ses yeux,
profondément encastrés,
avaient la fragilité et la transparence gênante
d’un œuf sans coquille, bleu.
Un bleu aussi délavé
que celui d’un jean très longtemps porté.
Les quelques fils d’argent,
disséminés sur sa tête, avaient oublié
les descendantes cascades d’antan.
Sa peau, sahélisée,
raide tendue sur l’armature décalcifiée
de ses os protubérants,
semblait prête à se rompre à tout instant.
La moindre esquisse de sourire
- vague grimace pour qui ne savait pas la lire -
lui demandait un effort considérable.
Et elle restait là, greffe de fauteuil,
dans l’interminable attente
d’un avenir en deuil.
Condition misérable.
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 23 Mai 2023 à 08:03
.
J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :
Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.
Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,
avant l’Eure c’est pas l’Eure,
après l’Eure c’est plus l’Eure !
Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !
Image du net
Sa dernière heure avait sonné,
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait
et ce n’était pas peu dire.
C’était … c’était … comment définir
… hallucinant, hallucinant et terrifiant.
Il y en avait partout,
au sol, sur les murs, au plafond,
des gros et des petits bouts
… il était éventré
… complètement éventré.
Dans son pied gauche
une aiguille était plantée
… la grande.
Dans son œil, le gauche,
… oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,
la petite s’était fichée.
Une série de chiffres, romains,
de un à douze mais dans un ordre libre
pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,
… la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.
Ses viscères, interminables spirales,
étaient tout déroulés, tout détendus.
Tout cela ne marcherait plus
… indubitablement impossible à remonter.
Sa dernière heure avait sonné.
Cela faisait déjà un moment
qu’il n’allait pas bien
… il était décalé… oui, c’est ça, décalé,
jamais à l’heure.
On le sentait complètement perdu,
pas bien dans sa peau assurément
… son rythme circadien ne répondait plus.
Et, aujourd’hui, d’heure en heure,
son état avait empiré
et sur le coup de midi et demi,
sans perdre connaissance,
il avait avalé son horloge interne
comme d’autre leur bulletin de naissance
et tout avait explosé !
Fatal engrenage,
la belle mécanique s’était désintégrée.
Il était là, gisant,
enfin … ce qu’il en restait.
Sa dernière heure avait bel et bien sonné
… définitivement.
Terrible fin pour un horloger.
Rotpier
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Nota :
Poème déjà publié, car je manque un peu de temps pour en mettre un nouveau parmi ceux que j'ai en réserve ! C'était juste pour remettre les pendules à l'heure !
2 commentaires -
Par Rotpier le 16 Mai 2023 à 10:35
Aujourd'hui je vous remets un très ancien poème intitulé : " Spirale "
Je vous le remets parce que Thierry Moral ( TMOR pour ceux qui connaissent ) m'a fait l'honneur de réaliser un clip vidéo où il le déclame.
Thierry est ce que j'appelle un artiste multicartes et je vous mets un lien qui vous permettra d'apprécier l'étendue de son savoir faire.
Je vous laisse dons avec ce poème et ensuite la prestation de Thierry.
J'espère que cela ne vous donnera pas le tournis !
Bien amicalement,
Pierre
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Ainsi va la vie ... elle est un tournoi avec des hauts et des bas mais qui finit toujours en bas que l'on tournoie ou pas ...
Image de Marie ... je crois me souvenir ...
Spirale,
Selon le sens où tu la prends,
elle te hisse ou bien te broie ;
elle t’apprend, te désapprend,
dans les deux cas, toi, tu tournoies.
La tête en l’air, la tête en bas :
C’est là toute la différence !
C’est jour de fête ou de combat,
le goût sucré ou le goût rance !
Tout un symbole en un cliché :
toute l’image de la vie !
De bas en haut, prime moitié,
de haut en bas, l’autre asservie.
Rester en haut le plus longtemps,
est un pari, est un challenge !
Sachant qu’il est compté le temps
dès que tu es sorti des langes !
Plus tu restes de temps perché
et plus longue est ton existence,
mais un jour il faut décrocher :
tu descends où tu te balances !
Pierre Dupuis
Déjà publié !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Le clip vidéo de Thierry :
Joli cadeau n'est-ce pas !
Merci encore Thierry !
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Par Rotpier le 3 Mai 2023 à 09:20
Même à la retraite il arrive que l'on soit débordé ( pourtant mon épouse me borde soigneusement tous les soirs ! ) et c'est le cas en ce moment.
Alors, je vais faire une petite pose jusqu'en milieu de semaine prochaine et repartir jusqu'aux vacances de milieu juin comme chaque année !
Je vous laisse avec les TTDS et une pensée mi-figue mi-raisin puisque d'un côté loup-phoque et de l'autre sérieuse.
Pierre ou le Rotpier, c'est au choix.
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Image du net modifiée par Messoins un copain à moi !
Les TTDS
Ces gens-là ne sont pas patients
Ils sont du genre atrabilaire
Ronchonneurs quasi bipolaires
Sans en être vraiment conscients.
Trépignant comme des enfants
Tout prés d'une grosse colère
Puisant dans leur vocabulaire
Des noms d'oiseaux peu ragoûtants.
Vie courante ou sentimentale
Une aménité de crotale
Qui se serait pris la queue dans
Un buisson en prenant la fuite !
Je n'aime pas ces impatients
Que j'épingle en " Tout Tout De Suite " !
Prolongation :
Car: " Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage "
N'est plus au goût du jour vraiment
Monsieur de la Fontaine votre adage
N'est pas dans leur tempérament !
Mal élevés par leurs parents
Excusant leurs enfantillages
Leur conduite de garnement
Comptant sur l'école au passage
Pour corriger leurs errements.
Pierre Dupuis
Remarque importante :
Il ne faut pas confondre les " TTDS " avec les déesses tétées dans le genre d'Hathor qui allaitait le fils divin à Mamissi aussi.
Image du net !
Je tiens, à tort ou à raison, à toujours apporter les précisions que je pense importantes et nécessaires pour bien saisir les choses. Une chose bien saisie est une chose qui reste gravée exactement et longtemps dans les esprits. Inversement, mal comprise, elle reste une épine plantée dans le cortex cérébral et finit par gangrener le raisonnement.
J'appelle cela de l'honnêteté intellectuelle et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Pierre ou Rotpier, c’est au choix !
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Par Rotpier le 25 Avril 2023 à 07:53
]
Image du net !
Costumes,
A l'école c'était la blouse
Que l'on enfilait sans chichi
A l'armée c'était le treillis
Qu'il fallait parfois qu'on recouse.
Lorsque j'ai rejoint les barbouzes
Afin de servir mon pays
J'ai très souvent changé d'habits
Sauf bien sûr pendant les partouzes !
J'ai muselé ma libido
Pour enquêter incognito
Chez des fascistes naturistes.
A poil en costume d'Adam
Tu n'as pas trop l'air d'un touriste
Si t'arrives à rester pendant !
Prolongement :
Plus facile à dire qu'à faire
Quand il faut maîtriser ses sens
Cela va contre le bon sens
Nul besoin que l'on légifère !
Je ne dois la vie qu'au bromure
J'avais ça dans mon sac à dos
J'en mettais dans la gourde à eau
D'un sergent chaud sous la ceinture !
Bien sûr j'ai aussi enfilé
Des costumes très improbables
De gens très peu recommandables
Et j'ai travaillé sans filet !
Pour se déplacer dans Kaboul
Pas de tenue qui te les moule
Pour pouvoir passer à la coule
Un grand turban c'est bien plus cool !
Pour traficoter au Pérou
Un grand poncho ça fait l'affaire
Mais pas du tout en Angleterre
Où tu finis sous les verrous !
Le mot d'ordre c'est s'adapter
À toutes les tenues locales
Du pays où l'on fait escale
Voila avez-vous tout capté ?
Terminaison :
J'ai conservé tous les costumes
Que la vie m'a fait endosser
Le jour où je vais dévisser
Qu'ils soient exposés en posthume.
Avec ceux de tous mes confrères
Barbouzes manipulateurs
Des curés et des bonnes-sœurs
Qui sont pour moi comme des frères !
Un grand musée du grenouillage
Des grandes manipulations
Des fumeux pièges à couillons
Qui ont sévis à tous les âges !
Si l’habit ne fait pas le moine
On passe mieux inaperçu
En vieil épouvantail que nu
Au beau milieu d’un champ d’avoine !
Le Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 18 Avril 2023 à 08:04
.
On dit que les gens simples n'ont pas d'histoire ... ce n'est pas toujours exact ...
Image du net modifiée
.
Juste une évidence,
Elle l’avait quitté.
Bien sûr, il buvait un peu
… peut-être un peu trop
… mais il n’avait pas le vin mauvais.
Enfin … rarement.
Il ne l’avait pas souvent battue
et il ne l’avait jamais trompée
enfin … juste un peu et seulement physiquement.
Elle l’avait quitté,
quitté pour un clerc de notaire.
Un clerc pas très clair.
Un trou du cul entre deux âges
qui n’avait même pas besoin de rasage !
Une espèce de lope !
Un clerc qui jouait au notaire
quand son patron se faisait la paire !
Ah ! La salope !
Il avait décidé de les supprimer.
Sans haine,
…sans trop de haine.
Juste une question de justice
… sa justice à lui.
Il n’y avait rien à comprendre
… c’était comme ça,
normal.
Ça s’imposait.
On disait de lui que c’était un rustre,
que c’était un frustre.
Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?
Il l’ignorait et s’en fichait.
Il avait décidé de les supprimer
et il l’avait fait.
Maintenant il attendait les gendarmes.
Ils allaient venir les gendarmes.
Normal.
Il les attendait en fumant une cigarette
et en nettoyant soigneusement son vieux fusil
… une belle arme.
Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.
C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,
de la crosse au canon.
Une arme doit toujours être prête à servir
et … elle avait servi,
il devait la nettoyer
… normal
… ça s’imposait.
Pierre Dupuis
Image du net
Nota: Poème déjà publié en février 2018 !
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Par Rotpier le 11 Avril 2023 à 10:17
Image du net !
Fable en " tique " mais actuelle...
Parlons d’éthique,
D'abord, plantons le décor :
Deux chiens tout bleus fort sympathiques
Conçus lors d'une nuit d'amour
Avec le loup d'un troubadour
Au regard vraiment hypnotique.
Juste un avatar génétique
Une faute de la maman
Pas de quoi en faire un roman
Ni un récit cabalistique.
Qui n'a pas lu le fantastique
Roman " L'appel de la forêt "
Très bêtement condamnerait
Cette fable aux accents antiques !
Développement :
Les deux cabots discutaient tiques
Celles sur le dos de Maya
Une copine de yoga
Aux positions très érotiques !
- Est-ce tes tiques ou bien mes tiques
Qu'elle a chopé notre souris ?
- Je n'en sais rien et pis tant pis
N'en faisons pas un cas d’éthique !
Espérons que ces sales tiques
Crèveront toutes jusqu'au bout
C'est mon vœux pieux épicétout
L'inverse serait dramatique !
La piroplasmose rend étique
Tout décharné en moins de deux
En quelques jours tu deviens vieux
Et c'est la mort systématique !
Mais ...
Allez frangin pas de panique
Je vois la Maya qui attend
C'est qu'elle sent bien le printemps
Ça lui travaille la boutique !
Soyons zen et très pragmatiques
Profitons de l'instant présent
Carpe diem à tous les instants
Libérons nos zygomatiques ! "Épilogue :
Ainsi fut fait et d'artistiques
Figures du kamasoutra
Pour chiens dignes du cinéma
eurent lieu au grand dam des tiques !Écrabouillées les fanatiques
Vampires suceuses de sang
Ne formant plus qu’un tas gluant
Infiniment dégeulatique !
Le Rotpier
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Par Rotpier le 4 Avril 2023 à 07:22
Image du net !
Bon, d'accord, c'est une diatribe très orientée
mais je l’assume pleinement.Qui sème le vent récolte des coups d’escopette
et mérite la grande charrette.
Fin de règne,
Le règne de Macron s'effrite
Le roi soleil n'a plus la fritte
Ce qui affecte la Brigitte
Qui voit que le peuple s'agite.
Terminé ce n'est plus Versailles
Le règne connaît bien des failles
Dans la rue l'abhorrée piétaille
Mène une fameuse pagaille.
Ce roi imbu de sa personne
Voit bien que pour lui le glas sonne
Qu'il n'a déjà plus de couronne
Maintenant ses discours dissonent.
Ils ne séduisent plus personne
De tous côtés ils désarçonnent
Même les francs-maçons maçonnent
Une opposition tatillonne.On peut pardonner des faiblesses
Des décisions très énergiques
Pas le mépris sociologique
Et c’est bien là que le bas blesse !
Conséquences :
Tout rêve porte des épines
Tout va bien et puis ça poutine
Les attitudes cabotines
N'engendre pas de cavatine.Il faut que cela se termine
Avant que la haine domine
Que des groupes sans discipline
Ne remontent la guillotine !Moralité :
Mieux vaut être un quidam honni
Que d'être un homme raccourci
Pour le pognon pas de soucis
Il a tout ce qu'il faut merci !N'oublions pas qu'il s'est assis
Dans les fauteuils de Bercy
C'est un financier endurci
Tout le monde l'a bien saisi !
Hollande le béni-oui-oui
A placé sa confiance en lui
Et quand il a enfin compris
Pour lui c'était cuit de chez cuit !
Il n'a pas pris de révolver
Comme dans les meilleurs thrillers
Même pas un tranchant cutter
Il a enfourché son scooter !
Ayant d'autres chats à fouetter
- Pas de féminin déplacé ! -
Hors de question de pagailler
J’énerverais la DST !
Epilogue :
Le problème avec tout cela
C’est que la blonde est aux fourneaux
Avec sa clique de fachos :
Les grandes manœuvres déjà !
Dissolutions et élections
Seront notre pain quotidien
Cela pue déjà le purin
Et les alliances des félons !
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 28 Mars 2023 à 10:17
Image du net
Mo, la dingo des jeux de mots,
Elle se prénommait Monique
Mais pour ses proches c'était Mo
Elle adorait les jeux de mots
Surtout ceux finissant en " nique " !
Osant même les sardoniques
Quitte à passer pour un chameau
Les alignant prestissimo
Même ceux pas très catholiques !
Tout en souplesse et en rythmique
Prête à tout pour faire un bon mot
Même à se planter un plumeau
A un endroit fort stratégique !
Elle maîtrisait la technique
Singeant le diable à l'apéro
Pour placer un fortissimo
" Moi j'ai le versé satanique ! "
Sans potion ni filtre magique
Aux maniaques et aux bigots
Elle savait et tout de go
Leur filer des douleurs gastriques !Dotée d'un humour éclectique
S'exerçant sur tous les tableaux :
" Ce soir je vais et dîne à Meaux
Avec ma voiture électrique ! "
Copé a ri de la rythmique
Et lui a offert un tableau :
Portrait de Fillon en chameau
Souvenir d'un combat épique !
Du même bord en politique
Mais prêts à sortir les couteaux
Pour se les planter dans le dos
D’une façon très pragmatique !Elle avait la fibre comique
En sari ou en kimono
En boubou ou en qipao
C'était la reine des mimiques !
Dans l'âme amuseuse publique
Comme d'autres font du vélo
Elle aimait à servir tout chaud
Des saillies apocalyptiques !
Elle rencontra en Belgique
Un véritable alter ego
Et ils formèrent un duo
Décapant et même caustique !
Une fusion très volcanique
Allant au delà des tréteaux
Me conduisant Ipsos facto
A une rime riche en « nique » !
Voila brossé en toute éthique
Et servi tout frais sur plateau
Le profil peu commun de Mo
Mais pour allez plus loin ... bernique !
Ou bien alors ou bien alors
Il me faudrait écrire un livre
A condition que Mo souscrive
A cette idée et soit d'accord.
Un gros ouvrage de chevet
Un peu comme ceux de Tolstoï
Moi qui ne suis qu'un petit boy
Avec un profil guère épais !
Une œuvre à marquer les esprits
À subjuguer les magazines
Comme au temps d'Anna Karénine
Dès la sortie du manuscrit !
Le Rotpier
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Par Rotpier le 21 Mars 2023 à 10:34
Image du net !
Préambule :
Comme dans toutes les fables il y a une part de vérité et le reste n’est que broderie débouchant sur une morale pas toujours morale.
Pierre, pas De La Fontaine, mais Dupuis quand même et à l'heure où les réserves en eau se rétrécissent comme peau de chagrin, c'est peut-être un atout pour moi ?
J'ai le bedon qui tourn' pas rond,
Au bedon j'ai eu plein d'ennuis
Et j'ai beaucoup de cicatrices
Elles sont les inspiratrices
De la galéjade qui suit.
Pour l'instant en tout j'en ai sept
Une très grande et deux moyennesQuatre petites mitoyennes
Ce qui fait déjà un beau set ! *Je ne vous mets pas de photo
Cela frôlerait l'indécence
Pour ne pas dire la licence
N'insistez pas les zigotos !
Une idée commence à germer
Que je vais vous conter de suite
Que les douillets prennent la fuite
Avant de se mettre à gerber !
Si un jour les trous se débouchent
Mon bedon deviendrait un soir
Une vraie pomme d'arrosoir
Ou un très gros pommeau de douche !
De quoi arroser mon jardin
Pour peu qu'en eau je m'alimente
Situation un peu gênante
Mais tant pis pour les riverains !
J'entends déjà les beuglements
De mon voisin voyant sa femme
Émoustillée tout feu tout flamme
Devant ce spectacle étonnant !
Sûr qu'il appellerait les flics
Pour que la poulaille m'embarque
Avec d'infamantes remarques
Ces gens-là sont loin d'être chics !Rares sont les compréhensifs
Ils pratiquent l'intransigeance
Avec souvent une arrogance
Se rapprochant du détersif !
Je plaiderai à mon procès
L'impossibilité notoire
D'échapper à l'obligatoire
Besoin d'évacuer les excès !
Je ne ferai pas de prison
Et je monterai sur les planches
Un spectacle avec carte blanche
Je me ferai plein de pognon !
Si par le plus grand des malheurs
Les ouvertures se rebouchent
Petit coup de perceuse en douce:
Cela sert d'être bricoleur !Et si je souffre le martyre
Je prendrais quelques aspirines
Voire des doses de morphine
et de l’ail contre les vampires !
Moralité première :
Il faut en toute circonstance
Savoir tirer parti au mieux
De ses maux dans tous les milieux
Comme dit ma cousine Hortense !Elle c'est une femme à barbe
Son numéro chez Médrano
Fait un tabac à Monaco
Après une première à Tarbes !
Le cousin lui est funambule
Son balancier se pose là
Et il l'entretient au Viagra
Et toutes sortes de pilules !
Moralité seconde :
Les opportunités pullulent
Il faut savoir les attraper
Bouger son cul du canapé
Laisser tomber libellules !
Le Rotpier* Ceci est tout à fait exact et j'espère que j'en resterais là, ce qui n'est pas gagné d'avance !
4 commentaires -
Par Rotpier le 14 Mars 2023 à 08:04
Image du net
Préambule :
Tout cela s'est passé dans les années 1880-1884 et après, au temps où je m'étais engagé dans la légion pour une sombre histoire de trafic de saucisson d'âne ayant déclenché une terrible vendetta du coté de Bonifacio. La moitié de ma famille y était passée et cela s'est arrêté quand, de l'autre côté, il n'y eu plus personne, chiens compris. En tant que chef de clan, j'avais moi-même éliminé bon nombre de personnes et commandité moult exécutions au couteau comme le voulait la tradition. Les traditions n'ont pas que du bon, cela dépend surtout du côté ou l'on se trouve.Le Rotpier
Ma tonkinoise,
Alors que j'étais au Tonkin
Légionnaire chez les biffins
Je suis tombé raide amoureux
D'une tonkinoise aux yeux bleus.
Pas très courant me direz-vous !
Occupez-vous de vos genoux
Moitié bancals moitié cagneux
Moi je ne me moque pas d'eux !
Elle partageait mon amour
Toutes les nuits et tous les jours
Quand je n'étais pas au combat
Dans les forêts ou le delta.
Elle vendait à la sauvette
De l'opium et des cigarettes
Moi je lui fournissais des troupes
Tout en lui caressant la croupe.
Elle aimait ça ma tonkinoise
Et quand on lui cherchait des noises
Je venais vite à sa rescousse
S'il le fallait en cyclo-pousse !
Mon régiment de Cochinchine
Ayant bien repoussé la Chine
Je suis revenu en Vanoise
En emmenant ma tonkinoise.
J'ai laissé tomber la légion
Nous nous sommes installés à Lyon
Au fond de l'impasse Turquet
Et ouvert un coquet troquet.
Plus d'embrouilles plus de trafic
Sans gagner des monceaux de fric
Nous vivions très correctement
Mettant de côté de l'argent.
Mais ma chérie ma tonkiki
Souffrait fort du mal du pays
Hochi Minth nous tendait les bras
Nous sommes repartis là-bas.
Ma douce excellant en cuisine
Nous rachetâmes à sa cousine
Un grand bouiboui rue MonNuageAu menu que des coquillages.
La réputation vint très vite
Moult touristes et annamites
Juste par le bouche à oreille
Venaient y laisser leur l'oseille !
Comptabilité florissante
Notoriété éblouissante
Nous devenions de vrais notables
Invités à toutes les tables !
Cela fit beaucoup de jaloux
La mafia locale surtout
Le Binh Xuyen nous menaçait
De nous pendre avec des lacets !
On a revendu le bouiboui
Faisant un bénéfice inouï
Et nous avons pris un avion
Avec des gars de la légion.
Direction la Corse à Calvi
Où nous attendaient des amis
Reprenant en chœur le refrain
" Tiens tiens tiens t’auras du boudin ! "
La mafia corse prévenue
Tenta bien une saugrenue
Intimidation par chantage
Et ce fut un sanglant carnage !
Avec mes potes légionnaires
Du grand corps expéditionnaire
Nous avons fait une descente
Dans le genre très fracassante !
Avec deux parrains à la morgue
Les autres avaient bien Moins de morgue
Et ils nous ont laissés tranquilles
Même les années bissextiles !
Terminaison :
Au cimetière de Calvi
Un monument de marbre gris
Abrite nos os bien blanchis
À moi et à ma tonkiki.
En lettres d'or sur le caveau
Il est écrit ces quelques mots :
" A ceux qui adoraient le pho
L'alcool de riz le bang beo.
Tous les ans ceux de la légion
Se rendent en délégation
Pour honorer ceux qui leur ont
Laissé presque tout leur pognon.Leurs supérieurs ferment les yeux
Lorsque claquent les coups de feu
Saluant les deux amoureux
Concessionnaires de ce lieu.
Calvi ce n'est pas le Tonkin
C'est quand même vachement bien
Aucun risque pour votre chien
Qu'il finisse en plat vietnamien !
Épilogue :
Voilà c'est plié c'est fini
Si vous n'avez pas tout compris
Recommencez tout le récit
Ou prenez un vol pour Calvi !
Le Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 7 Mars 2023 à 08:09
Introspection, d'accord !
A condition de ne pas pousser trop loin le bouchon !
Image du net
Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 28 Février 2023 à 09:56
Images du net !
Fable sur les amours improbables.
La chambre à air et le hérisson,
Une chambre à air
Somme toute très ordinaire
Fut un jour pénétrée par
Un très dur pic de hérisson
... Piouuuuuuuuuuuu ! Paf ! Crevaison !
En jurant le propriétaire
Du vélo fit réparation
En maudissant le hérisson
Et le poil horripilateur *
Grand responsable du malheur !
Une rustine fut posée
Sur la chambre à air chamboulée
Par la pénétration imprévue
Et une jouissance inconnue !
Elle tomba raide amoureuse
Du hérisson telle une gueuse
Mais elle ne le revit pas.Ne pouvant supporter cela
Elle se mit fort en colère
En voulant à la terre entière
Un d'un seul coup elle explosa !
Le pauvre cycliste chuta
Dans un buisson se trouvant là
Sa tête heurta le hérisson
Coupable de la crevaison
Il prit cinq pics dans le citron !
Lui ne tomba pas amoureux
A l'animal bien malheureux
Il fila une correctionA coup de pied et de bâton
Une pas piquée des hannetons !Attendant la fin de la houle
Le pauvre se roula en boule
Encaissant sans broncher les coups
Débitant des épicétout
Épicétout épicétout
Un truc entendu à Kaboul
Venant d'un gars moitié maboul
Une espèce de baba cool
Qui vendait des perles de moules
Plus grosses que des perles d'huîtres
Mais ...
Il ne faut pas que ça s'ébruite
Moi j'ai des parts dans la combine
Le collier de ma colombine
En est garni et de très fines
Mais si elle est un brin coquine
Elle est loin d'être chattemite !
Quand le cycliste en eu assez
Il arrêta de le frapper
Et retourna chez lui à pied
Pas de chambre à air de rechange
Et dans le secteur aucun ange !
Moralité :
En amour une chambre à air
Supplante largement les hommesEt dans le cas présent les femmes
Nulle raison pour qu'elles s'enflamment
Cré vingt-diou de petit bonhomme
Vraiment pas de quoi être fier !
Le Rotpier* Un poil horripilateur est un poil qui se redresse chez les animaux ou chez les humains ( quand on a la chair de poule par exemple )
4 commentaires -
Par Rotpier le 21 Février 2023 à 09:01
Image du net !
L'occitane,
C'était une chaude occitane
Née du côté de Montpelier
Elle ne gardait qu'un collier
Fin pour jouer les courtisanes.
Elle était à moitié tzigane
Sa mère tressait des paniers
Elle avait un autre métier :
Louer le sien un bel organe !
Elle n'avait aucun remords
Elle aimait bien les Monsignor
Une clientèle fidèle
Qui adorait ses prestations
Reléguant la vie éternelle
Au rang de petite ascension !
Continuation :
Elle avait à la cour papale
Un fan-club des plus conséquents
Une partie du Vatican
L'adorait à l'horizontale !
Ayant le sens du pratique
Place Saint Pierre elle acheta
Un appartement pour un bras
Avec vue sur la basilique.Pour cacher les moult navettes
Il y avait un souterrain
Ignoré de tous les romains
Mais pas du clergé à barrette !
Pour faire face à la dépense
Elle avait séduit l'argentier
Du Vatican le grand banquier
Qui était resté sans défense.
A quarante ans fortune faite
Elle laissa les cardinaux
À leurs démons sans un seul mot
Somme toute très satisfaite !
Tirant un trait sur les barrettes
Elle revint à Montpellier
Sans quitter son petit collier
Qu'elle n'enlevait qu'en cachette.
Un bijou ô combien fétiche
Qui connaissait tous ses secrets
Mais qui savait rester discret
Moins volubile que Labiche ! *
Car écrire une comédie
Il est certain qu'il aurait pu
Une pièce du genre du
" Femme de paille en Italie "
Ou bien encore plus loufoque
" La croqueuse de cardinaux "
" Enlève barrette et anneau "
Ou " Positions très équivoques " !
Il choisit de toujours se taire
De rester au chaud sur le cou
De sa maîtresse jusqu'au bout
Et il l'accompagna sous terre.Pour elle :
Pas de ruban pas de médaille
Pour avoir soulagé autrui
Mais moi je répare aujourd'hui
Cette monumentale faille.
Mais quand même ...
Sur sa tombe cette épitaphe :
" À l'égérie des cardinaux
À la décrocheuse d'anneaux
À la reine de la dégrafe "
Qui avait fait graver la pierre ?
Un inconnu compatissant ?
Un cardinal reconnaissant ?
Ou le successeur de Saint-Pierre ?
Remerciements à l'occitane
Pour tous les services rendus
Aux cardinaux bien détendus
Beaucoup mieux que par des tisanes !Car les prélats restent des hommes
Soumis à bien des tentations
Pour le mariage c'est non :
La grande aberration de Rome !
Terminaison :
Il est certain que la curie
Va se raidir au maximum
Pas m'adresser de Te Deum
En découvrant cette avanie !
Mais je m'en fiche et contrefiche
Je suis un athée patenté
Transfuge de la chrétienté
Laquelle n’est plus à l'affiche !
Si chez des cathos inflexibles
Existe un genre de contrat
Comme celui d'une fatwa
Je vais faire une belle cible !
Mais qu'importe je m'en balance
Comme de mon premier doudou
Un truc plein de poils et tout doux
Doux souvenir de mon enfance.
Était-ce une peau de marmotte
Ou une patte de lapin
Ou bien la queue d’un tamarin,
Ma souvenance s’escamote !
Je me souviens de l’occitane
Car elle m’a vraiment marqué
Aussi j’ai pu vous embarquer
Dans le monde clos des soutanes !
Le Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 14 Février 2023 à 08:25
Image du net !
Fable,
Drame sur la mare,
C'était un très gentil canard
Qui n'avait vraiment pas de chance
Amoureux d'une sale engeance
Le faisant très souvent cornard.
Une cane au mauvais regard
Et sans aucune repentance
Cultivant une outrecuidance
À faire pâlir un soudard !
De tous il était la risée
Quolibets et billevesées
Faisaient de sa vie un enfer.
Un jour il en eut vraiment marre
Muni d'un long poinçon de fer
Il trucida net la barbare !Moralité :
Toute patience a ses limites
Quand on passe pour un connard
Que l'on soit homme ou bien canard
Un jour on pète une durite !
La solution a le mérite
De mettre fin au cauchemar
De retrouver dans le placard
Des types très cosmopolites !
On peut choisir la dynamite
Planquée en dessous du plumard
Mais ça fait un très gros chambard
Quand le couple part en orbite !
Le Rotpier.
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Sinon, pour aujourd'hui j'ai ce dicton :
" A la Saint Valentin, on ne met pas les patins, on les roule ! "
Épicétout !
4 commentaires -
Par Rotpier le 7 Février 2023 à 09:30
Image du net !
Épopée canularesque,
Quand mon esprit grand-guignolesque
Tutoie celui rabelaisien
Il s'affranchit du cartésien
Pour forger des contes grotesques.
Récits abracadabrantesques
Il est certain ça j'en conviens
Un galimatias kafkaïen
Antithèse du pédantesque.
Cette épopée canularesque
Ne me vaudra pas le soutien
De nombre d'académiciens
À l'âme peu chevaleresque.
L'épée cet attribut équestre
Ne fait pas d'eux des palatins
Même en habit vert un pingouin
Reste un pingouin statut simiesque.
Mais ....Ne soyons pas sardoniquestres
Quand on a un âge certain
Comme les vieux puits artésiens
Le débit du cerveau s’assèche.Je me la joue fanfaronesque
Mais mon tour vient je le sais bien
Mon équilibre est incertain
Je frôle le funambulesque !
Un faux pas et c'est la dantesque
Chute tout au fond du ravin
Fini de faire le malin
Une fin très peu romanesque !
Pierre Dupuis
votre commentaire -
Par Rotpier le 31 Janvier 2023 à 09:34
Image du net
Préambule :
Selon certains, la poésie n'est que du vent. Soit ! Mais quand ce vent véhicule des idées pleines d'espoir, il rafraîchit infiniment.
Pierre Dupuis
« Quand le pouvoir pousse l’homme à l’arrogance, la poésie lui rappelle la richesse de l’existence. Quand le pouvoir corrompt, la poésie purifie. »
JOHN FITZGERALD KENNEDY
Soyons poètes ou troubadours,
Un vers tout seul ça fait la gueule
Allez ne soyez pas bégueule
Le terme n'est pas élégant
Mais ne me jetez pas le gant !
En duel je suis des plus farouches
En plus je me sers d'une fourche
Qui est dotée de quatre dents
Et cela fait pisser le sang !
Venez-donc on va boire un verre
Oui j'insiste je persévère
Vous avez très bien entendu
Oublions tout malentendu !
Laissez tomber votre air sévère
Devenons tous les deux trouvères
Et alignons à flux tendu
Des vers ce n'est pas défendu !
Bien sûr cela fait vieille France
Bien avant Anatole France
Quand ménestrels et troubadours
Chantaient les peines et les amours !
Foin de toute belligérance
Cultivons notre exubérance
Créons des vers au jour le jour
Et tant pis s'ils sont un peu lourds !
Nul besoin d'être Lamartine
Ou Ronsard avec ses épines
Soyons décalés un peu fous
Et ça ira épicétout !
Si cela vous dit on embauche
Vous prenez la première à gauche
Rendez-vous à l'estaminet
Et cela dès potron-minet !
Ce ne sera pas la débauche
Sauf pour les mots même un peu gauches
Nul ne viendra nous bassiner
Sous peine d'être enfariné !
Nous serons bien nous serons libres
Funambules en équilibre
Si on nous taxe de ringards
Nous n'en serons pas pleurnichards !L'important c'est d'avoir la fibre
pour rester de libres félibres
Respectables à bien des égards
Mais sachant tailler des costards !Aplanissons nos différences
Muselons nos intempérances
Évitons de nous quereller
Le monde est assez chamboulé !
Un peu de paix et moins de guerre
Cultivons notre esprit grégaire
Essayons de nous rassembler
Sans par trop nous bouffer le nez !
Ce n'est peut-être que chimère
La pilule peut être amère
Mais on peut toujours essayer
Ne rien faire serait pécher !
.
Bien sûr rien n'est gagné d'avance
Mais on peut enfouir des semences
Pour que germent des jours meilleurs
Soyons de bons cultivateurs !
Tout cela n'est que poésieMais pas forcément hérésie
Ne pas rêver est anormal
Et peut faire beaucoup de mal.
Combien de châteaux en Espagne
Imprenables mats de Cocagne
Ont finalement vu le jour
À force d'y penser toujours ?
Nous avons cette grande chance
De vivre dans le pays France
Berceau de la révolution
Exportée à moult nations !
L'éclatant pays des lumières
Reconnu par la terre entière
Et haï par les dictateurs
Les tyrans et les spoliateurs !
Je ne suis pas grand philosophe
Et j'ai bâti ces quelques strophes
Pour attirer votre attention :
Juste un petit coup d'aiguillon !
Pragmatiques ou romantiques
Asseyez-vous sur les critiques
Des pisse-froids des aigres-doux
Qui ne sont que des gros jaloux !
Poétisez à votre guise
Car ce simple exercice aiguise
Les occasions d’introspection
Mieux se connaître est toujours bon !
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 24 Janvier 2023 à 07:56
J' ai écrit cette petite fantaisie le 03 et 04 janvier à l'hôpital ! Le corps a bien dégusté mais les idées sont restées toujours bien claires ... comme Claire, c'est clair ?
Image du net !
Préambule :
Cette fantaisie tubulaire peut plaire ou bien déplaire,
on peut s'en moquer ou s'en intéresser,
c'est à vous d'en décider, c'est clair !Claire, la sonde urinaire,
« Bonjour je me prénomme Claire
Je suis une sonde urinaire
Sonde urinaire pour garçon
Je tiens à cette précision.
Une très habile infirmière
M'a introduit avec manière
Dans la zézette de Léon
Dans la salle d'opération.
C'est quand il a fait l'inventaire
Du matériel nécessaire
Suite à sa grosse opération
Qu'il m'a senti dans son bedon.
Il a râlé : " C'est la galère !
Enlevez-moi cette étrangère
Qui m'a pratiquement violé
Je ne peux pas la supporter ! "
Le médecin autoritaire
Sans pour autant être sévère
Lui a dit : " Pour l'instant c'est non
Il faut la supporter Léon ! "
Il a ravalé sa colère
Grimacé comme un phacochère
Qui ne trouve pas sa ration
De nourriture à profusion !
Je ne pouvais bien sûr rien faire
Très discrète sur cette affaire
J'étais au chaud et c'était bon
Dans la zézette de Léon !
Lui était toujours en colère
" Enlevez-moi cette vipère
Cette tordue cette poison
Ou je l'arrache pour de bon !
Pour éviter d'avoir à faire
A des dégâts supplémentaires
On m'enleva de son bedon
Adieu le zizi de Léon !
Je vais finir à la poubelle
Moi qui me trouvait vraiment belle
Recyclée en je ne sais quoi
Dure vie ne trouvez-vous pas ?
Mais comme je suis vraiment bonne
Mon bon Léon je te pardonne
J'espère que tu vas guérir
Pendant que moi je vais mourir !
Moralité :
La vie n'est pas toujours facile
Loin de là pour cet ustensile
Je tenais à vous l'exposer
Ayons un peu d'humanité !
Espérons que la pauvre Claire
Soit recyclée en luminaire
Que son avenir soit plus clair
Plus durable que dans les chairs ! »
Pierre Dupuis
5 commentaires -
Par Rotpier le 11 Janvier 2023 à 14:04
Image du net !
Fidèles amis ( es ) des blogs, bonjour !
" Ma Trêve des confiseurs s'éternise ! " allez-vous me susurrer. C'est vrai mais la responsable est une occlusion intestinale : dix jour d'hôpital entre le 28 décembre 2022 et le 5 janvier 2023 !
Opéré à 15 heures le jour du réveillon, d'où le dicton :
" Opération au réveillon, pas vaillant au jour de l'an ! "
La convalescence est un brin difficile, aussi je ne reprendrai les blogs qu'un peu plus tard.
Je vous laisse en attendant avec un petit écrit que j'ai concocté à l'hosto entre les soins et les perfusions quand cela allait un peu mieux !
Bonne lecture et très Bonne année 2023 à toutes et à tous !
PierrePréambule :
Bon, d'accord, ce n'est pas de la pure poésie mais c'est du vécu et pour moi c'est la seconde fois !
Panne de tuyauterie,
Le transit, vous voyez ?
Non ! Pas le transit en voyage !
Le transit intestinal :
Miam miam, pipi, prout prout, caca !
C'est tout simple mais parfois
Ça s'enraye cet appareil
Et d'un coup : paf ! C'est la cata !
L'intestin grêle joue au mariole
Il fait de grandes cabrioles
Et puis il se noue cet andouille
Ou comme de vulgaires nouilles
Trop cuites il se colle !
Ouille ouille ouille ! Ouille ouille ouille !Quelle tambouille !
Maman pourquoi t'as pas pris
Des incollables de chez Lustucru ?
Économies de bouts de chandelle
Et c'est moi qui paie la vaisselle ... cassée !
Mais je ne t'en veux pas,
Nous étions pauvres en ce temps là !
Plus rien ne passe, plus rien ne sort
Même plus les gaz
Tout est naze !
Si on essaie d'avaler quelque chose
Ça explose et l'on vomit !
Et pas qu'un peu mon n' veu !
Alors, direction les urgences
Il y a urgence mais il y a, manque de chance,
Beaucoup de monde sur le carreau !
Bobo, bobo, bobo !
Attente, attente, attente et attente
Des heures et des heures.
Prise en charge de la douleur et
Attente, attente et encore attente !
Au bout de six heures : médecin et ensuite scanner.
Attente pour les résultats et le verdict tombe:
Occlusion intestinale !
Aussitôt c'est la sonde gastrique
Une horreur ! Ça refoule, ça refoule
L'estomac était bien plein
Et pas qu'un peu mon n' veu !
Après, ça pompe, ça pompe, ça pompe
Comme chez les Shadocks !
Pas fainéants les Shadocks !
Ensuite c'est l'attente d'une chambre pour le bloc !
Hélas, pas de place ici, alors transfert dans la nuit
Vers un autre hôpital.
Prise en charge et attente pour le bloc.
Enfin l'heure arrive ! C'est le jour du réveillon !
Belles étrennes mon garçon !
Petit tour de lit dans les grands couloirs
Translation sur la table d'opération
Préparation ( que de monde, que de monde ! )
Un petit coup d'oxygène ( pas du Jean-Michel Jarre ! )
Et puis plus rien mon lapin : tu dors !
Salle de réveil : " Monsieur, monsieur ! Vous m'entendez ?
Répondez-moi ou clignez des yeux !
Voilà, c'est bien ! Encore un peu de surveillance
Et vous allez rejoindre votre chambre.
Encore un peu dans les vapes
Tu émerges, tu attends et tu fais un petit bilan.
Gros bobos aux boyaux !
Partout des tuyaux !
Des perfs avec diverses poches
Toujours la pompe qui pompe et qui repompe
Sûrement les mêmes Shadocks, ces gaillards tiennent le choc !
Tu continues l'inventaire :
Par rapport à l'autre fois, pas de tube de redon
C'est du tout bon !
Côté zézette, pas de sonde : youpi !
Je vais pouvoir faire pipi dans l'urinal
Au lieu de la sonde infernale !
Youpi, youpi !
Le temps passe, lentement et tu attends.Tu attends quoi ? L'arrivé des gaz !
Ce n'est quand même pas possible
Que ce soit cette saleté de Poutine
Qui m'ait joué ce sale tour de cochon !
C'est qu'il en serait capable l'animal !
Au bout de trois jours
Un petit pet montre le bout de son nez !
Il est tout timide mais il est là
Et ses frères vont arriver, ça va se déboucher !
Je ne prie pas, je suis athée
Mais ... mais quand même ...
Et enfin le transit repart.
Oh ! Tout doucement au départ.
Pas pressé d'arriver le caca,
Il se fait désirer !
Pour l'instant, c'est lui le maître !
Le maître des horloges, il lui faut des éloges
Des supplications et de la reconnaissance !
Je lui fais quelques courbettes
Et il arrive enfin : chouette chouette chouette !
Encore quelques jours d'observation
Et c'est le retour à la maison !
Au revoir toutes les équipes :
Médecins, infirmières, aides-soignantes,
Équipes de nettoyage et d'entretien.
J'ai beaucoup apprécié votre gentillesse
Et vos compétences, soyez-en remerciés !
A la prochaine ... Oups ! Oh ! Non !
Pas à la prochaine ! Oh! Non mon colon !
Quoique l'on ne sache jamais
Ce qui va se détraquer dans la machine humaine
Surtout quand elle prend de la bouteille
La vieille !
Mais bon, comme disait Matthieu :
" A chaque jour suffit sa peine ! "
Sur ce je vous laisse en vous disant :
" A la prochaine… en d'autre circonstances
Je l'espère profondément ! "
Pierre Dupuis
5 commentaires -
Par Rotpier le 20 Décembre 2022 à 07:57
Image du net bidouillée ... par le Rotpier
Je vous parlais de bouddhas la semaine dernière et j'ai retrouvé une de mes évocations sur le sujet. C'est bien sûr une resucée, mais comme j'y évoque le Kâma-Sûtra il n'y a rien d'étrange !
Bonne lecture ou relecture et bonne application le cas échéant !
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Préambule :
Heureux celui qui mène une vie bien rangée et qui ne voyage qu’au gré des récits des autres : c’est moins risqué et plus reposant …
L’adage du jour :
« Les doudous de Katmandou, c’est sucré comme du roudoudou sur le dessus comme sous le dessous mais qui s’y fie est fou ! »
Image du net
Préambule :
Cette histoire atteint des sommets
que certains n’atteindront jamais,
c’est pourtant la vérité pure
je vous le dis, je vous le jure.
Pas la moindre trace de bluff,
tout commença en soixante neuf
quand pour me faire un peu de beurre
je me fis routard avant l’heure…
Ne soyez pas dubitatifs,
même un peu tiré par les tifs
ce scénario est fort plausible :
au Rotpier rien n’est impossible !
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Histoire himalayenne
ou
Ne boudons pas les bouddhas,
Lors d’un voyage à Katmandou
j’ai rencontré une doudou,
une pure et belle autochtone,
une fille pas monotone !
Elle m’a dit : « Il se fait tard,
viens chez moi fumer un pétard ! »
le sien, moulé dessous sa robe
empêchait que je me dérobe !
« Moi je m’appelle Anna Purna,
je vends de la marihuana,
tous les deux on peut faire affaire,
tu m’as l’air de savoir y faire !
Je connais ton nom, c’est Rotpier
et si tu veux prendre ton pied
je te ferais une remise,
tu ne perdras pas ta chemise !
Tu m’as l’air d’un sacré client,
plutôt dans le genre ruffian
truand ou alors mercenaire
… peut-être un ancien légionnaire ?
Tiens, comme tu me plais beaucoup
tu ne raqueras pas un sou,
rien du tout, pas une roupie :
je vais devenir ta groupie ! »
Impossible de dire non
à ce véritable canon
qui m’implorait que je l’honore :
vous comprenez, je subodore ?
Je la suivis dans sa maison,
sitôt passé le paillasson
elle se déshabilla vite
prise d’une rage subite !
Elle était belle de partout
et ses nénés pas laids du tout
avaient la couleur de l’opale
tout comme son petit nez pâle !
Je sais que vous voudriez bien
- ne niez pas bande de vauriens ! -
que je vous détaille la scène
mais je ne fais pas dans l’obscène !
Vous n’aurez rien de croustillant !
Sous la gégène ou le carcan,
je ne me mettrais pas à table
et mon choix est inébranlable !
Ce sera de l’édulcoré,
pas la peine de m’implorer :
ce fut une nuit fantastique
effleurant l’état extatique !
Mais … comme je suis un gars foncièrement honnête
… je me dois de ne pas vous cacher la suite :
C’est au matin, pauvre de moi
que je me suis réveillé roi
des cons de toute la planète :
la belle avait fait place nette !
Plus de papiers, plus de pognon
( planqués dans mon gros ceinturon ! )
même plus mon automatique :
il ne me restait que ma chique !
( Pas étonnant qu’elle m’ait dit :
« Mets-toi à poil, ô mon chéri,
ôte donc ta grosse ceinture
tu vas me coller des gerçures ! » )
Un jean et un polo douteux,
des pompes au cuir très miteux :
triste état pour une barbouze,
restait à marcher dans la bouse !
Je m’étais foutu par orgueil
le grand Brahmapoutre dans l’œil
en prenant la fille du Gange
pour une déesse ou un ange !
Une vache passant par là
me fit cadeau d’un très gros tas,
de quoi booster vraiment la chance :
j’y mis le pied avec conscience !
Le proverbe se vérifia,
- merci mon dieu, alléluia ! -
en butant dans une palette
je découvris une mallette !
Elle était bourrée de biftons
- jamais vu autant de pognon ! -
ça sentait la mafia locale,
je me suis dit : « choppe et détale ! »
Je me suis resapé à neuf,
j’ai évité toutes le meufs,
j’ai pris l’avion pour l’Inde proche
sans rencontrer une anicroche !
Arrivé à Chandernagor,
dans ce très grand aéroport,
j’ai croisé un unijambiste
qui s’avéra sage bouddhiste.
Je lui proposais de l’aider
vu qu’il était handicapé,
il fut très touché par la chose :
j’entamais ma métamorphose !
Il m’a dit : « Je suis un bouddha,
emmène-moi à Calcutta,
je t’apprendrais avec passion
la profonde méditation. »
Il faut croire que j’étais doué
- il en était tout éberlué ! -
je suis devenu un vieux sage :
j’ai bel et bien tourné la page.
Maintenant je lis le sanskrit,
à croire que c’était écrit,
je consulte de vieux ouvrages
dont un sur le libertinage !
Il s’agit du Kama-Sutra,
une étude nec plus ultra
sur les positions amoureuses
dont bon nombre sont très scabreuses !
Je suis sage mais pas de bois,
alors de temps en temps ma foi,
oubliant la métaphysique
j’opte pour des travaux pratiques !
J’ai très grande réputation
et les filles de la région
veulent me servir de cobaye :
c’est le revers de la médaille !
Tous les jours devant la maison,
des femmes perdant la raison
prient pour que je les initie
à diverses acrobaties !
Je dois faire une sélection,
dans la plus grande abnégation,
de celles qui auront la chance
de goûter à une séance !
Et j’ai vu arriver un jour
la doudou m’ayant joué le tour
qu’au début vous avez pu lire,
qui venait pour se faire élire !
Du haut de ma grande bonté,
je lui ai dit « tu peux monter,
je suis sage et je te pardonne
car en amour tu es très bonne ! »
Pour satisfaire ses désirs
j’ai été forcé de choisir :
on ne peut pas, je le professe,
s’occuper d’une armée de fesses !
Depuis …
Je traduis le Kama-Sutra
en ayant soin pour chaque cas
d’expérimenter les figures :
ce n’est pas une sinécure !
On fait ça consciencieusement
pour éviter les accidents
à ceux qui auraient la folie
de tenter tout ça sans poulie !
Nos travaux sont très reconnus
par des savants qui sont venus
de tous les coins de la planète
nous observer à la lorgnette !
Certains n’en ont pas cru leurs yeux,
on a du évacuer des vieux
… il faut dire que ma favorite
c’est vraiment de la dynamite !
Nous serions et c’est naturel
sur la liste des prix Nobel
en physique des corps instables :
c’est du lourd et du respectable !
On a même eu un bataillon
de vieux potes de la légion
… ils en avaient la bave aux lèvres :
sale temps en vue pour les chèvres !
Ils sont repartis en chantant
un vieux refrain de dans le temps
dont je mets ici les paroles
ne croyez pas que je rigole :
« Tiens, tiens, voila du bouddha
voila du bouddha
voila du bouddha !
Du bon, du bout, du bon bouddha,
nous on en veut, on en aura ! »
Je pourrais bien sûr continuer
mais vous pourriez me conspuer
aussi vous ne saurez la suite
que si un jour l’envie m’habite.
En attendant n’oubliez pas
d’acquérir mon Kama-Sutra :
terminé la vie terne et rance
mais prenez bien une assurance !
Jouer à la bête à deux dos
en tentant le double salto
sans se rompre une ou deux vertèbres
exclue que l’on fasse le zèbre !
C’est une question de mental
et pour éviter l’hôpital
suivez mes conseils à la lettre :
je me ferais mentor et maître !
Il faut de la concentration
bien avant et pendant l’action,
le septième ciel se mérite
… à l’entraînement tout de suite !
Au début mettez un filet
en chanvre tressé népalais
pour ne pas finir aux urgences
à poil et en toute indécence !
Rotpier
Image du net bidouillée ... par le Rotpier
4 commentaires
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