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    Crabe

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    Fable sur le sable,


    Le vieux crabe, la svelte crevette et le couteau,

    Un vieux crabe ventripotent
    Aimait une svelte crevette
    Qui tricotait mieux des gambettes
    Que les filles du French Cancan !

    Il l'apostropha et lui dit :
    " De la plage je suis le prince
    Et sache que pour toi j'en pince
    Je te voudrais dans mon grand lit ! "

    Il lui proposa un pont d'or
    Pour qu'elle devienne sa femme
    Mais elle repoussa l'infâme
    Alors il songea à la mort.

     

    Le malheureux broya du noir 

    Deux homards et trois écrevisses

    Véritables songe-malices

    Qui riaient de son désespoir !


    Il se saisit d'un long couteau
    Charrié par une grosse vague
    Qui pourrait lui servir de dague
    Pour étaler tous ses boyaux !

    Et il se fit hara-kiri
    À midi pile sur la plage
    Ce fut un atroce carnage
    Qui fit énormément de bruit !

    La crevette passant par là
    Fit " Oh ! " et se fendit la pêche
    De concert avec quatre seiches
    Au caractère très sournois !


     

                           Moralité première : 


    Les gambettes des filles sont
    Des pièges vraiment redoutables
    En vue directe ou sous les tables
    Elles sont autant d'hameçons !


     

                         Moralité seconde : 


    Quand la vie marche de travers
    Que l'on soit un crabe ou un homme
    On survit où on se dégomme
    Au couteau ou au révolver !

     

                        Moralité dernière : 

     

    Les seiches n'ont pas leur pareil

    Pour se moquer de leurs semblables

    Écrabouillez-les sur le sable

    Pour qu'elles sèchent au grand soleil !



                                  Mais ...

    Mon stylo à un coup de mou

    Il n'a pratiquement plus d'encre

    Il doit avoir chopé un cancre

    Alors salut Épicétout !

     

     


                                         Le Rotpier

     

     

     

     


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  • Le poème du jour : " Le métavers " ... de Pierre

     

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    Le métavers,

    Connaissez-vous le métavers
    Un très nébuleux univers
    Où les gens ne sont plus eux-mêmes
    Et collectionnent les problèmes.

    Multiples personnalités
    Changeant avec facilité
    Monde virtuel par excellence
    Artificielle intelligence.

    La grande pompe à aspirer
    Les données et à les trier
    Sorte de machine infernale
    Aux mains de multinationales !

    Ou bien d'états ou de mafias
    Pour mettre les prolétariats
    Sous une coupe bien réglée
    Situation désespérée !

    Ça passe au Web 3. 0
    Encore un autre numéro
    Ce n'est pas ce qui m'indispose
    Mais moi j'ai peur que ça explose !

     

    Rendre les gens comme des veaux

    En accaparant leur cerveau

    Et décider tout à leur place

    Bref museler la populace !

     

    Sans torture ni voie de faits

    Tout en douceur et sans rejet

    Mécanique très bien rôdée

    Et appliquée à la volée !

     Le métavers ça me rend vert
    Ça peut nous la faire à l'envers
    Selon qui conduit la machine
    C'est cela qui me turlupine !

    On va me traiter de ringard
    D'arriéré voir de vieux connard
    " T'as vu ta tronche dans la glace
    Il est grand temps que tu te casses !

    C'est possible mais je m'en fous
    Et contrefous épicétout
    Vous n'aurez qu'à en conséquence
    Vous la coller là où je pense !

     

    Je suis sorti comme un ressort

    De ma big zone de confort

    Et c'est un acte salutaire

    Mieux vaut jacter que de se taire !

     

    Vous mes amis vous mes consorts

    Ne dites pas que j'ai eu tort

    D'employer ce ton pamphlétaire

    Soyez avec moi solidaires !

     

      
                                                                          Pierre Dupuis

     


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    éléphante et cornac

    Image du net, c'est net !

     

    Fable croquignolesque :

     

    Une éléphante ça broie énormément,

    C'était une belle éléphante
    Qui ne rêvait que de crac crac
    Avec son maître un beau cornac
    Situation ébouriffante !

    Un véritable vaudeville
    Elle l'assaillait tous les jours
    Lui faisait semblant d'être sourd
    Refusant d'être zoophile !

    De plus elle était très jalouse
    Et si par malheur son mahout
    Venait à caresser le cou
    D'une autre elle lâchait la bouse !

    C'était sa façon incongrue
    D'étaler son mépris total
    Même dans le monde animal
    On montre ses déconvenues !

    Cent-dix livres de bouse fraîche
    Lâchée bien sûr à flux tendu
    Ça ne tient pas c'est entendu
    Dans une ordinaire bobèche !

     

    Elle usait aussi de sa trompe 

    Qu'elle maniait comme un gourdin

    Sur les éléphantes du coin

    De peur que son cornac la trompe !

    Une situation gênante 

    Qui vira vite au cauchemar

    Devant les non-dits égrillards

    De personnes peu indulgentes.

     

    Une crise de jalousie

    Lui fit piétiner son cornac

    On dû le mettre dans un sac

    Réduit qu'il était en bouillie !

     

    Au procès elle prit perpette

    Et finit sa vie en pleurant

    Dans le bagne des éléphants

    Une déchéance complète.

     

    Les vieux racontent cette histoire

    Pour un malheureux bol de riz

    Dans des tripots de New Delhi

    Où la pauvreté est notoire.

     

    Moi j'ai lâché mille roupies

    Le récit valait bien cela

    Le vieux en est resté baba

    Et nagea en pleine utopie !

     

                          Épilogue :

     

    Histoire abracadabrantesque

    Ça c'est certain et j'en conviens

    Un galimatias kafkaïen

    Antithèse du pédantesque !

     

    Les coincés jugeront grotesque

    L'esprit de ces quelques quatrains

    Mais d’autres me tendrons la main

    Pour cette fable éléphantesque !

     

    Cette épopée canularesque

    Ne me vaudra pas le soutien

    De nombre d'académiciens

    À l'âme peu chevaleresque !

     

    L'épée cet attribut équestre

    Ne fait pas d'eux des palatins

    Même en habit vert un pingouin

    Reste un pingouin statut simiesque !

     

     

                               Conclusion :

     

    Mais de tout cela je m’en tape

    De toute façon c’est plié

    Qui risquerait de publier

    Un auteur qui toujours dérape ?

     

    Je n’aurais jamais de statue

    Comme Hugo ou Eugène Sue

    C’est très bien car les déjections

    De pigeons sont mon obsession !

     

     

                                         

                                         Le Rotpier

     

     

     

     

     

     


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    Les rêves et le temps

    Image du net

    Peut-être est-ce trop demander

     

    Les rêves et le temps,

     

    J’avais en ces temps-là des rêves à revendre

    mais je n’en vendais pas, je les gardais pour moi,

    quand on a dix-sept ans on se prend pour le roi,

    on les met de coté pour pouvoir les reprendre.

     

    On se dit « j’ai le temps ! » mais on s’aperçoit vite

    que l’ennemi avance avec célérité,

    on a du mal à croire en cette vérité

    mais l’animal est là, personne ne l’évite !

     

    Il boulotte les ans avec grande appétence,

    il ne faiblit jamais, il y met de l’ardeur,

    à croire que l’on est dans son collimateur

    et qu’il s’en prend à nous avec trop d’insistance !

     

    On se restreint alors aux rêves raisonnables,

    la liste se réduit comme peau de chagrin

    et l’on résume tout en cinq ou six quatrains

    en espérant ne pas paraître trop minable !

     

    Quand le temps a fini son grand travail de sape,

    quand on est à deux doigts de fermer son pébroc,

    si l’on fixe la mort sans faire dans son froc

    on aura évité l’ultime chausse-trappe !

      

    Tout le monde bien sûr voit midi à sa porte,

    je vous ouvre la mienne et ne demande rien

    sauf de me souhaiter de réussir ma fin,

    de voir mon dernier rêve exaucé de la sorte.

     

    Je ne force personne à suivre mes idées,

    ni même d’approuver ma façon de penser

    mais le moment venu de bien les respecter

    car elles sont pour moi solidement fondées.

     

    A tous ceux qui viendront pour l’ultime visite

    je demande instamment de respecter cela,

    qu’ils laissent au couloir les pleurs et les blabla,

    C’est ce que je souhaite et que je sollicite.

     

    Je sais bien que cela ne sera pas facile

    et bon nombre de gens ne comprendront pas tout,

    c’est un dernier cadeau qui pour moi vaut le coup

    alors faites-le-moi sans être trop fébrile !

                                            

                                                                                 Pierre Dupuis

     

    Nota : poème déjà publié en 2016 !

     

     


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    Tapis toile de jouy

    Les images sont du net, c'est clair et net !

     

    Mise en garde :

    Oyez, oyez braves gens ! La moralité n'est pas le point fort de ce petit poème, j'en conviens aisément ! Mais bon, il faut bien se détendre un peu dans le monde de brutes où nous vivons !

     

    Conversation entre amis,

    - Dis, as-tu ouï ce que j'ai ouï ?
    - Oui j'ai ouï ce que tu as ouï.
    - Ah oui ? C'était vraiment un truc inouï !
    - Nous avons donc tous deux bonne ouïe
    C'est impeccable je m'en réjouis !


    La voisine du haut a joui
    C'était ça le vacarme inouï
    Elle ne s'est pas évanouie
    Elle est plutôt très épanouie !
    - Ah oui ... Comment sais-tu ça mon ami ?
    - J'ai déjà partagé son lit
    Je l'avoue et plus d'une nuit
    Elle a pignon sur rue à Jouy !
    Les tisserands font des tapis
    Exclusifs à son effigie
    Avec gros plan sur son frifri !
    J'en ai eu deux très grands gratuits
    Parce que je m'étais bien conduit
    En la défendant une nuit
    Contre des gens à l'esprit réduit
    Qui la traitaient de sous produit
    De catin et de belle de nuit !
    J'ai mis les mains dans le cambouis
    Et à grands coups de parapluie
    J'ai cogné ils se sont enfuis
    C'est utile un pépin en buis !

    Surtout quand sort de son pommeau

    Une lame de long couteau

    Capable de trancher d'un coup

    Une tronche au niveau du cou !

    C'est pratique pour la bagarre

    Ces bons vieux parapluie bulgare !
     

    Quand la nuit je cogne à son huis
    Elle vient en chemise de nuit
    M'ouvrir en me disant " Oui oui ! "
    Même qu'avant-hier elle m'a dit :
    " Mon plus gros client est parti
    Il était tout à fait flapi
    Tout flagada sur le tapis
    De valeur en toile de Jouy !
    Il me l'a offert aujourd'hui
    Sa manufacture en produit
    Pour un très riche sahraoui
    Qui a découvert dans son puits
    Du pétrole qui a jailli !
    Si ça te dit mon cher ami
    Je te négocie une nuit
    Ce sera tout à fait gratuit
    Pour profiter de son frifri !

    Profites-en car la jolie
    Va quitter la ville de Jouy
    Car à trente huit ans et demi
    Elle raccroche c'est fini
    Son petit commerce de nuit !

    Elle a su faire sa pelote

    Pas de laine mais de coton

    A Jouy c'est bien sûr de bon ton

    Comme disaient les sans-culottes !

    Un banquier qu'elle avait séduit
    Et qui a déquillé depuis
    Lui a laissé en Normandie
    Une ferme avec écuries

    Et des chevaux et des pouliches

    Plus deux étalons très fortiches

    Et du pognon pas d'incurie

    Elle a tout ce qu'il faut la chérie !

    Moi qui suis son amant de cœur
    Je serais gentleman Farmer
    À son service jour et nuit

    Son grand pourvoyeur de secousses

    Pourvu qu'elle soit tendre et douce !
    Cette perspective nous réjouit !
    Vive la vie et adieu Jouy !

     

    Nous y reviendrons en vacances

    Car elle possède la jouissance

    D'une villa appartenant

    A un très fortuné sultan.

    C'était un excellent client

    Qui l'a voulait pour son harem

    Pour la chevaucher en tandem

    Faire avec elle le grand schelem !

    Elle a refusé tant et plus

    Il ne lui en a pas voulu !

    Il n'y vient qu'une fois par an

    Il a peur en étant absent

    Qu'un vassal prenne le pouvoir

    Une révolution de boudoir !

     

    On s'aimera sur les tapis

    Ils sont d'orient ma foi tant pis

    A la limite ils sont plus doux

    Allongés ou bien genoux

    C'est comme on veut … épicétout !

     
                                           Le Rotpier

     

    Tapis d'orient

     

     Au revoir ! 

     

     


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    Mon chat Mo,

    Je possède un chat angora
    C'est un chat vraiment magnifique
    Mais il n'est pas très sympathique
    Bien trop imbu de son aura !

    Il ne réagit même pas
    Quand je lui fais de mirifiques
    Compliments il manque d'éthique
    Mais un jour il me le paiera !

    J'ai en projet le Sahara
    Pour deux semaines de vacances
    Je n'aurais aucune indulgence
    Pour ce vaniteux cet ingrat !

    Il restera le peu disert
    Avec tout juste sa pitance
    Mon chat Mo a perdu ses chances
    Il sera privé de désert !

    Cela le fera réfléchir
    Sur son degré d'outrecuidance
    Il ne mènera plus la danse
    Et il devra se repentir !

    A la fin de sa contrition
    Si elle est réelle et sincère
    Je lui paierai un dromadaire
    En peluche de vrai coton !

     

    S'il continue dans le pathos

    Je peux devenir très féroce

    Il peut finir avec deux bosses

    Il verra ce que c'est qu'un boss !

     

    Je l'enverrai à Ankara

    Chez ses ancêtres de Turquie

    Ou bien dans un pays d'Asie

    Où il sera servi en plat !

     

    Ou bien moins loin et moins coûteux

    Tout simplement en Helvétie

    - Ne frôlez pas l'apoplexie ! -

    Leurs ragoûts sont des plus goûteux ! *

     

    Épicétout non mais !

     

                                             Le Rotpier

     

     

    * Véridique ! 

    La preuve :  https://www.santevet.com/articles/la-consommation-de-chien-et-chat-se-pratique-en-suisse#:~:text=En%20Suisse%2C%20la%20consommation%20de,la%20part%20de%20ce%20pays.

     

     

     

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    Le poème pas très moral du jour : " Ma Tata rousse, " de ... Rotpier

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    Préambule :
    Cette histoire n'est pas très morale, j'en conviens aisément, mais comme il s'agit de fiction je ne risque pas de retour de bâton de la part d'un de mes tontons,
    d'autant plus que je n'en connais plus de vivants.

     

     

     

    Ma Tata rousse,

    " Ta Tata est une vraie rousse ! "
    C'est ce que m'a dit mon Tonton
    En répondant à la question
    Que j'avais amenée en douce.

    Ça m'a filé une secousse
    Je n'étais qu'un jeune garçon
    Qui se renseignait à tâtons
    Et qui avait un peu la frousse.

    Quand les poils du menton nous poussent
    On rêve la nuit de jupons
    Jetés en vrac sur l'édredon
    Ou dans un bois sur de la mousse !

    Puis un jour j'ai vaincu ma frousse
    En me glissant à croupetons
    Dans la salle de bain du fond
    Ou Tata baignait dans la mousse.

    Je lui ai dit " Oh! Tata pouce !
    Je viens vérifier que Tonton
    Ne m'a pas bourré le melon
    En m'affirmant que t'étais rousse ! "

    Et voilà qu'elle se trémousse
    Et sort du bain Ô quel frisson
    Quand je découvre sa toison
    Et que j'entends Tata qui glousse !

    " Ah ! Si tu voyais ta frimousse
    Approche-toi viens mon garçon
    Ta face vire au vermillon
    Viens voir de près je suis bien rousse !

    Prends la serviette essuie la mousse
    Oui comme ça soit polisson
    Enlève donc ton pantalon
    Je crois que quelque chose y pousse ! "

    Et elle vint à ma rescousse
    En m'entraînant vers le salon
    Où dans le canapé profond
    Elle exigea que je la trousse !

    Nul besoin qu'elle se courrouce
    Qu'elle utilise un aiguillon
    Pour entrer dans le tourbillon
    Et ce fut la grande secousse !

    C'est en croquant un pamplemousse
    Que j'ai affranchi mon Tonton
    Il a craché son saucisson
    " Oh! Dis Tonton pourquoi tu tousses ? "

    Après s'être rincé la bouche
    A coup de solides gorgeons
    Il m'a dit " Tu vois mon garçon
    Tata n'est pas Sainte-Nitouche !

    Il arrive qu'elle découche
    Ses gros besoins de goupillon
    Me vide à fond le mousqueton :
    Pour tirer il faut des cartouches !

    Alors si c'est toi qui la trousse
    Ça ne sort pas de la maison
    Je vais me faire une raison
    Je n'appellerais pas la rousse !

    Adolescent de bonne souche
    J'ai longtemps aidé mon Tonton
    J'ai hérité de leur maison
    Une fermette à la cambrousse.

                                       Terminaison:


    Depuis quand je croise une rousse
    Revient à mes yeux la vision
    De la prodigieuse toison
    De ma Tata la belle rousse !

    Toutes les nuits de lune rousse
    Je reste assis sur mon balcon
    À rêvasser mais la vision
    De Tata la rousse s’émousse.

    Les souvenirs mettent les pouces
    Il faut se faire une raison
    Et quand vient la morte-saison
    Ils ont déjà la mort aux trousses !

                                                 

                                                    Rotpier

     

     

     


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    Bonjour à toutes et à tous !

    Me revoici, me revoila après des vacances quelque peu mouvementées ...

     

     

    Le poème déjanté du jour :  " Périple angevin,  ou Le sabbat sabbatique pas sympathique " de ... Rotpier !

     

    Image du net !

     

    A savourer sans modération !

     

    Périple angevin,

    ou

    Le sabbat sabbatique pas sympathique,

     

    Alors que j’étais en vacances

    juste en dessous du Lion d’Angers

    en Anjou bleu pas orangé

    une nuance d’importance.

     

    Dans le lieu dit « La Friperie »

    dans le beau  « Gîte des moissons »

    créé par les époux Ferron

    dans une ancienne métairie.

     

    J’adore l’eau et la campagne

    c’est dire que j’étais comblé

    comme oiseau dans un champ de blé

    comme en haut d’un mat de cocagne.

     

    Entre la pêche et la lecture

    les ballades et le repos

    quelle idée de suivre un crapaud

    après une grosse biture !

     

    Il est vrai que j’en tenais une

    carabinée ça c’est certain

    mélanger les vins angevins

    n’est pas une idée opportune !

     

    Surtout qu’avant en préambule

    j’avais avalé tout de go

    sept ou huit cocktails au Cointreau

    dont deux qui produisaient des bulles !

     

    C’était un crapaud de sorcière

    qui bavait tout en rigolant

    et qui parlait oui braves gens

    la belle langue de Molière !

     

    D’une taille peu ordinaire

    un crapaud buffle colossal

    tout proche du quart de quintal

    et très loin d’être débonnaire !

     

    Là je sais que ça vous la coupe

    j’étais aussi surpris que vous

    même si l’on s’attend à tout

    voire à des morpions dans la soupe !

     

    C’est d’une voix autoritaire

    qu’il m’a dit « Allez viens mon gars

    je t’emmène voir le sabbat

    des sorcières de la rivière !

     

    Elles ont beaucoup de pratique

    mais tiennent à se perfectionner

    pour bien exercer leur métier

    elles sont en congé sabbatique.

     

    Si tu refuses de me suivre

    j’ai l’ordre de te transformer

    en pétard et de t’allumer

    aucune chance de survivre !

     

    J’ai donc obtempéré à l’ordre

    pour ne pas finir en morceaux

    et dévoré par les corbeaux

    ce qui fait quand même désordre !

     

    Juste au milieu d’une clairière

    elles étaient là à danser

    autour d’un grand feu allumé

    avec des gestes de guerrières !

     

    Elles n’étaient pas vraiment grandes

    sauf celle avec le haut chapeau

    des rictus montraient leurs chicots

    d’un noir à vous foutre les glandes !

     

    Lançant des onomatopées

    et très probablement des sorts

    rebondissant comme ressorts

    telles des folles échappées !

     

    J’avoue que j’en menais pas large

    la plus grande vint m’inviter

    à les rejoindre et à sauter

    et tout cela au pas de charge !

     

    Elle m’a glissé à l’oreille

    en me pinçant le bout du nez :

    « Tu as mon petit freluquet

    une baraka sans pareille !

     

    Le crapaud devait te conduire

    ici pour qu’on t’écorche vif

    proprement à coup de canifs

    à fin que tu puisses produire

     

    Cinq bons litres d’hémoglobine

    pas pour faire une transfusion

    mais pour produire une potion

    que nous appelons « L’angevine » !

     

    Le sang humain en est la base

    aussi la bave de crapaud

    des herbes et puis des morceaux

    de serpent et de vers de vase !

     

    Et en partant de ce mélange

    chacune de nous ajoutons

    selon nos besoins et nos dons

    des ingrédients parfois étranges !

     

    Des poils de ventre de biquettes

    des morceaux d’ongles de curé

    de la crotte de demeuré

    écrasée entre deux briquettes !

     

    Je ne parle que des classiques

    les autres sont de grands secrets

    transmis parfois même à regret

    de mère en fille sataniques !

     

    Ce qui t’a sauvé du désastre

    d’être saigné comme un goret

    c’est l’arrivée de deux benêts

    déboulant entre deux pilastres !

     

    On les a saignés tout de suite

    comme ça pas d’explication

    on a évité les questions

    et aussi qu’ils prennent la fuite !

     

    Hors de question qu’ils nous balancent

    aux poulets ou aux journaleux

    gratte-papiers très cauteleux

    émargeant ou non en freelance !

     

    Tu vas rester là je t’enchaîne

    on va tenir conseil dehors

    afin de statuer sur ton sort

    là-bas à coté du gros chêne !

     

    Et d’interminables palabres

    commencèrent ponctuées de cris

    multitude d’oiseaux de nuit

    tournaient en un ballet macabre !

     

    Puis soudain ce fut le silence

    ma gardienne revint vers moi

    en me soufflant « Ça va ça va ! 

    j’ai obtenu leur indulgence !

     

    Tu vas nous servir de cobaye

    pour nos filtres et nos poisons

    il faut te faire une raison

    c’est le revers de la médaille !

     

    Si avec moi tu es docile

    tu auras des contrepoisons

    tu survivras quelques saisons

    si tu ne fais pas l’imbécile !

     

    J’adore ta jolie frimousse

    crois-moi je ne suis pas de bois

    je vais faire de toi mon roi

    viens donc t’allonger sur la mousse ! »

     

    C’est alors que la sarabande

    des autres harpies arriva

    fourches en mains et l’air sournois

    croyez bien que ça fout les glandes !

     

    La plus vieille prit la parole :

     « Inutile de vous lever

    on va direct vous embrocher

    vous passer à la casserole ! 

     

    Nous avons bien vu le manège

    ce gars là t’a tapé dans l’œil

    ça va vous conduire au cercueil

    sans tambourins et sans arpège ! »

     

    C’est à la seconde précise

    où j’allais être transpercé

    que de mon lit j’ai basculé :

    le risque de mourir dégrise !

     

    Après cette incroyable bûche

    je suis sorti du cauchemar

    en même temps que du plumard :

    pas bon de se péter la ruche !

     

    À part une très grosse bosse

    et une big gueule de bois

    je m’en sortais très bien ma foi

    parfois la vie n’est pas trop rosse !

     

                                Conclusion :

     

    En Anjou bleu ou bien ailleurs

    il faut éviter la picole

    sauf que le milieu viticole

    subirait un très grand malheur !

     

    Il faut aider les vignerons

    nous les chevaliers de la treille

    finissons toutes les bouteilles

    et tant pis si nous somme ronds !

     

                      Recommandation première :

     

      L’alcool est une souricière

    un vrai guêpier un traquenard

    il provoque des cauchemars

    qui conduisent chez les sorcières.

     

    Chez d’autres c’est une fée verte

    comme chez Verlaine et Rimbaud

    qui apparaît dans un halo :

    toutes les options sont ouvertes !

     

                     Recommandation dernière :

     

    Vous pouvez essayer de boire

    pour savourer ce canular

    mais sachez graines de fêtards

    que vous risquez bien des déboires !

     

    Ne prenez pas votre voiture

    les gendarmes ne croiraient pas

    le récit abracadabra

    de cette homérique aventure !

     

    Ils sont un peu trop terre à terre

    imperméables à l’humour

    c’est comme ça depuis toujours

    surtout avec les réfractaires !

     

    Finir au panier à salade

    n’est pas un si grand déshonneur

    si l’on garde l’esprit frondeur

    et celui de la rigolade !

     

     

                                          Le Rotpier

     

     


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    Préambule:
    Tout ce qui suit relève de la pure fiction, je n'ai aucun lien avec une quelconque organisation mais j'avoue beaucoup aimer Bob Marley. C'est mon droit le plus absolu, vous en conviendrez.

     

    Stupéfiant ... non ?

    Je me drogue à la poésie
    Cela vaut bien d'autres folies

    Je suis un poète spécial
    Relevant du corps médical

    Pendant que certains s'extasient
    D'autre parlent d'euthanasie

    Un bon coup sur le pariétal
    Et c'est la morgue à l'hôpital

    Qu'ils aient au moins la courtoisie
    De confesser leur jalousie

    Pauvres limités du bocal
    Réduit à l'esprit monacal

    Moi je cherche avec frénésie
    Refusant toute apostasie

    Un nouveau genre lexical
    En évitant le cloacal

    Ce serait une fantaisie
    Une sorte de litanie

    Un groupement grammatical
    Absolument original

    Des strophes courtes de deux vers
    Prenant les prudes à revers

    Un cartel un trust une entente
    Une création épatante

    Mais attendez mais attendez
    Vous l'avez juste sous le nez

    Il est là je persiste et signe
    C'est le cartel de mes deux lignes !

    N'allez pas appeler les flics
    Ce ne serait vraiment pas chic

    N'ayez pas l'âme suspicieuse
    Nulle association mafieuse !

    N'écoutez pas tous les crétins
    Venez plutôt fumer un joint

    J'en ai de bons de Jamaïque
    Qui feraient danser des berniques !

    Ils viennent de Montego Bay
    Où se fournissait Bob Marley

    Un pote à moi y traficote
    De l'excellente camelote !

    Marchandise garantie bio
    Pas coupée par des salopiots

    La qualité c'est leur marotte
    Ils ne vendent pas de la crotte !

    Tous ceux qui s'y sont essayés
    N'ont jamais pu recommencer

    Dévorés par les crocodiles
    Ils faisaient moins les imbéciles !

     

                                    Terminaison :


    Snifer un peu ce canular
    Il sent le Pablo Escobar

    Avant qu'un couteau m'égratigne
    Je me tire ailleurs je m'esbigne !

    Je vais continuer d'aligner
    Mes vers par deux sans barguigner

    Un jour l'Académie Française
    M'offrira peut-être une chaise ?

    Ou à défaut un strapontin
    Dont je me contenterai bien

    Pas d'habit vert et pas d'épée
    Ma réserve serait froissée !

    Je croiserai dans les couloirs
    L'âme agitée de Yourcenar

    Qui résonne sous la coupole
    Avec des diables qui rigolent !

    Poil à gratter des immortels
    Bonne à sacrifier sur l'hôtel

    De la sacrée misogynie
    Pas de femme chez les génies !

    Mais comme je n'en suis pas un
    Je n'aurai pas de strapontin

    Ni de tombe au Père la chaise
    Je m’en fous et en suis fort aise !

                                     

                                                     Le Rotpier

     

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    Greta la teutonne,

     

    Il habitait le bas du Rhin

    et passait souvent la frontière

    avec sa vieille bétaillère

    pour voir sa cousine Angéla.

     

    Elle adorait le réséda

    et était très primesautière

    se fichant des bonnes manières

    et championne du radada !

     

    Mais Angéla ne voulait pas

    se mettre pour lui en guêpière

    ni jouer aux chats de gouttière

    qui se la jouent de haut en bas !

     

    Il se la colla sous le bras

    remonta dans sa bétaillère

    et s’enfonça dans la Bavière

    c’est là qu’il rencontra Greta.

     

    Ils causèrent en charabia

    ne maîtrisant pas de première

    la langue de Goethe et Molière

    respectiv’ ment ça va de soit !

     

    D’après ce qu’elle lui expliqua

    par geste en sifflant de la bière

    il comprit qu’elle était fermière

    et veuve depuis quelques mois.

     

    Alors d’un coup il s’esclaffa

    lui mimiquant que sa rombière

    avait rejoint le cimetière

    cela faisait un an déjà !

     

    Pour sa ferme de Sélestat

    il recherchait une mouquère

    pas fainéante et pas du tout fière

    ce qui était vraiment son cas !

     

    Car il avait maté ses bras

    du muscle dur et de première

    du genre à tordre des barrières

    coincées par le haut et le bas !

     

    Et tout le reste à l’avenant

    tout ce qu’il faut dans le corsage

    les prémices d’un corps pas sage

    à l’arrière comme à l’avant !

     

    Mais surtout ne vous trompez pas

    lourde mais bien proportionnée

    loin de ces photos surannées :

    pas du tout la grosse Bertha !

     

    Un clin d’œil et tout se scella

    autour d’une choppe de bière

    et elle quitta la Bavière

    pour la ferme de Sélestat.

     

    Bientôt une fille et deux gars

    naquirent sans nulle commande

    une entente franco-allemande

    consommée sans prêchi-prêcha !

     

    Et comme ils aimaient beaucoup ça

    ils se lancèrent dans la bière

    une mousseuse un peu amère

    qu’il appelèrent « La Bertha » !

     

    Le succès fut aussitôt là

    coté Bas-Rhin coté Bavière

    aux grandes fêtes de la bière

    ce fut le nec le plus ultra !

     

    Quand à Munich elle arriva

    elle s’arracha aux enchères

    les preuves n’étaient plus à faire

    ils avaient gagné leur  combat !

     

    Et si un jour vous allez à

    Munich pour boire de la bière

    ne vous prenez pas la caf’ tière

    la meilleure c’est la Gréta !

     

                                              Le Rotpier

     

     

     

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    Nota :

    C’est un poème autobiographique à peine enjolivé.

    Le poème du jour : " Évolution " ou " Comment je suis passé à autre chose " par ... Pierre

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    Évolution
    ou
    Comment je suis passé à autre chose


    Petit je faisais du patin
    Pas à glace mais à roulettes
    La patinoire c'est très chouette
    Mais à la campagne tintin !

    Ou bien alors en plein hiver
    Sur les étangs ou les marettes
    Quand la glace épaisse et complète
    Est bien porteuse sans impair.

    J'étais bien loin d'être un champion
    Je me cassais la margoulette
    Plus souvent qu'à mon tour - mazette ! -
    Et bien sûr pas de protections !

    Des ecchymoses de partout
    Heureusement rien au squelette
    Quelques petites bandelettes
    Du mercurochrome et c'est tout !

    Pas de jérémiades - ça non ! -
    Sinon confisquées les roulettes
    Au placard saperlipopette
    Terminé pour toi mon garçon !

    Pour éviter les quolibets
    Je m'entraînais seul et en douce
    Les railleries ça éclabousse
    et c’est difficile à gober !

    Jusqu'à seize ans j'ai insisté
    À ma dernière pirouette
    J'ai boité bas d'une gambette
    Alors là j'ai laissé tomber !

    Mais comme il faut bien s'occuper
    J'ai eu une intuition très nette :
    « Si t'allais voir chez les nénettes
    Il y a de quoi s'agripper ! »

    Passer des patins aux patins
    Ça roule tout seul et c'est chouette
    Et ça finit en galipettes
    Parfois même jusqu'au matin !


    Fini les chutes et les bleus
    Les pansements les bandelettes
    Ça va comme sur des roulettes
    Et c'est beaucoup moins dangereux !


    L’équilibre est bien plus aisé

    Ça part rarement en sucette

    Sauf à faire un beau queue-à-tête

    Dans un virage un peu serré !


    J'ai conservé j'en suis certain
    Ces engins dans une mallette
    Cela confine au casse-tête
    Je les cherche souvent en vain !

     

    Un jour je vais les retrouver

    Et les sortir de leur cachette

    Ils ne sont pas aux oubliettes

    Et j’ai besoin de leur parler !

     

    Le voudront-ils ? Je ne sais pas

    Est-ce la fâcherie complète

    Suite à la basse entourloupette

    Que je leur ai fait ici-bas ?

     

    Car les objets ont leur fierté

    Ne dites pas « Il perd la tête ! »

    C’est juste mon coté poète

    Je vous le dit en aparté.

     

                                                    Pierre Dupuis

     

     

     


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    Image bidouillée par le Rotpier !

     

    Le nouveau marabout,

    Lors d'un séjour à Tombouctou
    J'ai rencontré un marabout
    Qui m'a appris des tas de choses
    Même à travailler sous hypnose !

    Il m'a dit : " Tu es vraiment doué
    Tu es du genre à amadouer
    N'importe qui surtout les femmes
    Je vois dans ton regard la flamme !

    En moins de trois ans t'as appris
    À te servir de mes grigris
    Tu as fait flamber mon commerce
    À en tomber à la renverse !

     

    Je vais partir je me fais vieux

    J'ai toujours bossé de mon mieux

    Maintenant un désir m'habite

    Je veux devenir cénobite !

    Tiens je t'offre ce beau boubou
    Ce collier venant des bantous
    Aussi toutes ces amulettes
    Plus les poudres dans la mallette.

    Ma clientèle est tout à toi
    Je te confie aussi un roi
    Fou amoureux d'une servante
    Qu'il voudrait prendre pour amante !

    Cela dure depuis dix ans
    Et il raque toujours comptant
    J'ai dans ma poche la soubrette
    Qui lui distille des risettes !

    Si tu veux agrandir ton fond
    Tu fais comme les autres font
    La magopinaciophilie
    De nos jours marche à la folie !

    Dans les pays développés
    Il existe un très bon marché
    Tout se fait par correspondance
    Et le pognon entre en cadence !

    Partout il y a des gogos
    Je t'assure que c'est bingo
    De les faire croire aux pendules
    Ces gens-là sont vraiment crédules !

    Et puis pour ton fameux sirop
    Garanti bave de crapaud
    Tu construis une big usine
    Ici ou bien aux Philippines !

    Les grenouilles de bénitier
    Vont c'est certain se l'arracher
    Elles n'iront plus à confesse
    Bien trop occupées par leur fesses !

    Car je connais les ingrédients
    De ton sirop très tonifiant :
    Que des plantes aphrodisiaques
    Ticket d'entrée pour bal orgiaque !

    Les curés n'en reviendront pas
    Quand elles ôteront leurs bas
    Et sans hésiter tout le reste
    Avant même qu'ils ne protestent !

    Les enfants de chœur soulagés
    N'auront plus à se débiner
    Ce sera une vraie première:
    Ne plus surveiller leurs arrières !

    Ils pourront rejouer au foot

    Et aller dans les camps de scouts

    Sous avoir peur pour la toilette

    De ramasser leur savonnette !

     

    Au grand congrès des marabouts
    N'hésite pas à faire ton coup
    Du soufflage d'anthologie
    Des trois milles cinq cent bougies !

    Le tout par un pet magistral
    À rendre jaloux le Mistral
    Ils vont t'installer sur le trône
    Et tu deviendras une icône !

    Les femmes te voudront au lit
    Et te mettront à bout d'habits
    En moins de deux dans leur folie
    Et là pas question de magie!

    Il te faudra bien assurer
    Pas question de te défiler
    Ton sirop te sera utile
    Pour fortifier ton ustensile !

    Tu seras le marabout blanc
    Le respecté l'époustouflant
    Le plus grand sorcier de l'Afrique
    Une géniale pompe à fric !

    Tu auras beaucoup d'ennemis
    Méchants comme il n'est pas permis
    Prépare tes flèches au curare
    Cramponne-toi bien à la barre !

    À ce prix tu deviendras vieux
    Au milieu de tous les envieux
    Qui viendront te lécher les bottes
    Tell' ment ils auront les chochottes !

    Pour survivre dans le métier
    Il ne faut pas fair' de quartier
    La compassion et la clémence
    Sont à rayer de ta conscience !

    Méfie-toi des trop bons amis
    Les Brutus sont légion ici
    Prends toujours soin de tes arrières
    Pour perdurer dans la carrière !

    C'est un adage universel
    Car partout plein de demi-sel
    Sont prêts à tout pour une place
    Pour régner sur les populaces !

     

    Regarde même au Vatican 

    C'est la bagarre entre les clans

    C'est magouilles et chausse-trapes

    Au moment d'élire le pape !

     

    Je veillerai sur toi encor’

    Je peux toujours jeter des sorts

    Et du fin fond de ma caverne

    Les réduire en vielles lanternes !

     


    Quand on a au milieu du dos
    Un solide et très long couteau
    Les regrets ne sont plus de mise
    Comme le disait la Marquise ! »

                                      

                                         Le Ropier

     

     

     

     


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    Parce que, parce que ... cela peut arriver à tout le monde ! 

     

     

    Préambule :

    Ceux qui me connaissent ne seront pas trop étonnés du chemin tortueux que peut prendre mon esprit. Certains passent facilement du coq à l'âne, sans forcément être zoophiles, moi je peux passer du pipi à la publicité sans forcément émarger chez Havas. 

    Le Ropier

     

     

     

    L'affaire est dans la poche
    Ou
    L'art de ne pas prendre les vessies pour des lanternes



    N'allez pas déjà vous gausser
    Ou sur vos ergots vous hausser
    Si je vous entretiens d'urine
    Ce sujet-là je l'entérine !

    J'assume de parler pipi
    Youpi youpi pomme d'api
    J'en entends déjà qui glapissent
    Que ceux-là fuient qu'ils déguerpissent !

    Si un jour ils sont confrontés
    À ce problème compliqué
    D'être cloué au lit mazette
    Ils comprendront qu'ils étaient bêtes !

     

    Ce n'est vraiment pas rigolo

    Quand on vous met un long tuyau

    Dans la foufoune ou la quéquette

    Ce n'est vraiment pas jour de fête !

     

    Sonde urinaire c'est son nom

    Ce n'est pas marrant non de non

    Tu fais la paire avec la poche

    Sur les photos c'est plutôt moche !

     

    Si tu peux un peu te lever

    Il faut à tout prix l'emmener

    Vous devenez inséparables

    Partageant les impondérables !

     

    Le jour où on peut l'enlever

    Tu te sens vraiment soulagé

    Mais l'épreuve n'est pas finie

    La sortie est endolorie !

     

    Réapprendre à faire pipi

    N'est pas simple je vous le dis

    Le sphincter était en vacances

    Et il fait de la résistance !

     

    Quand il se remet au boulot

    Ce n'est pas sans quelques accros

    Les reprises sont difficiles

    Les sphincters sont très versatiles !

     

    Si l'urètre est très irrité

    Ça pique et ne veut pas passer

    Tu passes de longues minutes

    C'est un combat de haute lutte !

     

    Et tu as envie de prier

    Toi le pur et vaillant athée

    " Mon dieu faites que cela coule

    Je vous en prie j'ai trop les boules ! "

     

    Et enfin petit à petit

    Goutte à goutte il sort le pipi

    Pas besoin d'aller mettre un cierge

    Ou bien d'appeler la concierge !

     

    Au bout d'un temps plus ou moins long

    Reviennent les bonnes mictions

    Ça fait du bien et ça soulage

    On a enfin tourné la page !

     

     

                           Prolongation première :

     

    Les grincheux et les pisse-froids

    Diront que ce n'est pas l'endroit

    Pour exposer cette expérience

    Qu'importe si on a l'audience !

     

    L'impact de la publicité

    Dépend de l'effet déclenché

    Que ce soit le choc ou le rire

    C'est bingo dans la tirelire !

     

    Dans la pub j'aurais fait mon trou

    J'aurais été un grand gourou

    Un publiciste visionnaire

    Même dans la sonde urinaire !

     

    Ségéla  a vendu de tout

    C'était un très grand manitou

    Nous aurions été des confrères

    Rivaux mais révolutionnaires !

     

    Nous nous serions bien chamaillés

    Pour tenter d'être le premier

    Celui qui aurait bouffé l'autre

    Sans concession ni patenôtre !

     

    Pour lequel des deux la Rolex ?

    Rouler en Rolls ou en Solex ?

    Ou bien aurions-nous fait la paire

    Cochons-copains dans les affaires ?

     

                          Prolongation seconde :

     

    Mais je vous laisse mes amis

    J'ai un gros besoin de pipi

    Je ne vous vends pas de salade

    Ce n'est pas de la rigolade !

     

    J'y cours car c'est vraiment urgent

    Vous comprenez mes braves gens

    Même la Reine d'Angleterre

    A ces soucis très terre à terre !

      

    Quand l’envie de pipi la prend

    Elle met de coté son rang

    Et se précipite aux toilettes

    Quitte à chiffonner sa voilette !

     

                                Moralité :

    Que l’on soit manant ou puissant

    Nous sommes tous égaux devant

    Certaines fonctions naturelles

    A tout jamais intemporelles.


     

     

                                  Le Rotpier

     

     


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    Préambule :
    Bonjour à toutes et à tous !
    Depuis le 6 juin, je suis absent des blogs. Sans entrer dans les détails le mal de dos de Dame Ginette s'est avéré être beaucoup plus grave que prévu et tout cela est très difficile à gérer .
    Je ne sais pas quand je reviendrai parmi vous en attendant , je vous laisse avec un doux poème en espérant que vous ne verrez pas rouge ! ( Le 6 juin ... c'était le jour du débarquement ... non ? )
    Pierre

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    Bison futé

    Image du net !

    Camionnette Tampax

    Image du net une peu bidouillée !

     

    Préambule :  

    Rotpier a poussé le bouchon un peu trop loin mais Pierre l'a rattrapé à sa manière et selon ses règles.

     

    Rouge

    ou

    Comment pousser le bouchon un peu trop loin

     

    Bison futé avait vu rouge
    Et il ne s'était pas trompé
    C'était bouché de chez bouché
    C'est énervant quand rien ne bouge !

    Nicole aussi avait vu rouge
    Les anglais avaient débarqué
    Elle aurait bien sûr préféré
    Voir une tribu de Peaux-Rouges !

    Pas moyen de mettre un bouchon
    Je sais ce n'est pas drôlichon
    Mais j'aime la plaisanterie !

    C'est scabreux mes petits agneaux
    Ça frise la grivoiserie
    Mais c'est le jeu des jeux de mots !

     

        Prolongation :

    Coincée au milieu des bagnoles
    Un vrai supplice  pour Nicole
    Que trouver comme solution
    Pour gérer la situation ?


    Heureusement qu'une brunette
    Au volant de sa camionnette
    Vit sa détresse s'afficher
    Et descendit se renseigner.

    Elle fut au parfum très vite
    Elle lui dit : " Viens tout de suite
    À l'arrière de mon fourgon
    Tu y trouveras des tampons !

    Je travaille chez Tampax France
    Tu as quand même de la chance
    Si c'était pour un vigneron
    Tu n'aurais eu que des bouchons !

     

    Prends ton temps avec la ficelle

    C’est tout coincé jusqu’à Sarcelles

    Prends le modèle qui te plaît

     

    Et bien sûr garde le paquet ! »

    Nicole embrassa la brunette
    En lui disant : " Tu es très chouette
    Viens donc un jour à la maison
    On fera sauter des bouchons ! "

     

    Terminaison par Pierre :

     

    Bien sûr il est poussé trop loin

    C'est ce que diront les chafouins

    Les biens pensants et les bigotes

    Et tous les gens de la calotte !

     

    Ils sont capables de vouloir

    Me coincer dans un long couloir

    Pour me lyncher avec ivresse

    Avant de se rendre à la messe !

     

    Sachant que de toute façon

    Ils obtiendront l'absolution

    Et certainement des louanges

    Servies sur plateau par des anges !

    Si je les ai indisposés

    Par ces quelques propos osés

    C'est voulu car je suis espiègle

    Cela fait partie de mes règles !

     

    Voilà voilà c'est comme ça

    Et ragnagni et ragnagna

    La chose n'est pas incongrue

    Que de broder sur les menstrues !

     

    De nos jours ce n'est plus tabou

    On peut parler de presque tout

    Terminé les femmes impures

    Selon les saintes écritures !

     

    Comment peut-on croire en des dieux

    Extra miséricordieux

    Quand ils énoncent ces principes

    Relayés par moult disciples !

     

    L'obscurantisme est bien fini

    Chez nous mais dans d'autres pays

    Il est présent et bien vivace

    Et musèle encore les masses !

     

    Tous ces siècles de soumission

    A l'heure des menstruations

    Femmes dénoncez les églises

    Ces vues là ne sont plus permissent !

     

    Ce sera long bien entendu

    Mais faisons-le à flux tendu

    Fermement et sans reculade :

    Il faut engager la croisade !

                                        

     

                                   Rotpier et Pierre

     

     

    PS :  Je regarderai vos commentaires sans y répondre ni aller chez vous : milles excuses, le temps me manque !  beurk 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Barbara barbe à papa

     

    Image du net  bidouillée par le Rotpier

     

     

    Barbara et la barbe à papa, 

     

    Elle s'appelait Barbara
    Elle aimait la barbe à papa
    Cent-vingt kilos et du diabète
    Et tout qui partait en sucette !

    Les garçons même les plus laids
    À son approche s'enfuyaient
    En voyant son derrière énorme
    Bien au-delà de toute norme !

    Pourtant un jour un zigoto
    Lui dit malgré tous tes kilos
    Tu as une jolie frimousse
    Viens par ici que je te trousse !

    Je peux résorber ton surpoids
    Et ton diabétique oui crois-moi
    En balayant ta dépendance
    Au sucre et à la déchéance !

    Même si je n'en ai pas l'air
    J'ai passé six ans cher Wagner
    Les explosifs et les grenades
    Je manie ça comme un malade !

    J'ai laissé tomber les Wagner
    Ils me tapaient trop sur les nerfs
    Lécheurs de bottes de Poutine
    Générateurs d'hémoglobine !

    Le roi de la barbe à papa
    Celui qui t'a fait ce coup là
    Va tirer une de ces frittes
    Quand je vais le mettre en orbite !

    Je vais le piéger au Semtex
    Et lui faire péter le cortex
    J'enverrai aussi sa machine
    Planer au dessus de la Chine !

    En attendant ma Barbara
    Viens ici au creux de mes bras
    Je vais m'appliquer pour te faire
    Le fameux coup du mercenaire !

    Tous les jours la bête à deux dos
    Et tu vas perdre tes kilos
    Et les montées d'adrénaline
    Valent largement l'insuline !

    En plus se sera du boni

    Pour la sécu c'est garanti

    Terminé toutes les piqûres

    Tu as devant toi ton Mercure !

     
    Tu seras ma belle Vénus

    Je t'aimerai avec tonus 

    Je serai ton dieu je le jure

    Accepte-moi je t'en conjure !

     

    Je grimperai comme un démon

    Sur ta plastique et sur ton mont

    Tu perdras tes kilos très vite

    Ce sera une réussite !

     

     

     

                                                Rotpier

     

     

     

     


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    Image du net !

     

    Tout de guingois, tout de travers,

    Ils s'étaient connus à Auvers
    Lors d'un congrès avec les verts
    Voulant protéger l'univers
    En ne mangeant plus que des vers !

    Il n'était pas du tout pervers
    Mais il l'avait prise à l'envers
    A l'auberge du cheval vert
    Tout en lui déclamant des vers !

    Il avait un côté trouvère
    Il lui cueillit des primevères
    Qu'elle mit dans un joli verre
    A côté d'un fauteuil voltaire !

    Elle enleva son pull-over
    Et ils remirent le couvert
    A l’endroit tout comme à l'envers
    Il faut se réchauffer l'hiver !

    A la fin du congrès des verts
    Il partit au diable vauvert
    Elle mit fin au révolver
    A sa vie devant ce revers !

                                   Continuation :

    N'ayez pas ce regard sévère
    Je vis déjà un long calvaire
    Offrez-moi plutôt quelques verres
    J'ai des grands besoins salivaires !

                                            Car ... 

    Le vert trouvère était mon frère
    On l'a retrouvé avant-hier
    Pendu à un vieux réverbère
    Boulevard des Filles du Calvaire !

    Revenu du diable vauvert
    Il avait appris par Mamers
    Le suicide non temporaire
    De la fille aimée à Auvers.

    Noël avait bien essayé
    De relativiser la chose
    Mais s'enfonçant dans la psychose
    Il finit par se supprimer.

    Voilà l'histoire et je vous jure
    Que c'est à peine romancé
    N'en venez pas à me tancer
    En me qualifiant de parjure.

     

    Car contrairement à mon frère

    Je sais jouer du révolver

    Et je fonce comme un panzer

    Quand on me pousse à la colère !

     

     

                                                          Le Rotpier

     

     

     


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    DFC,

    Son surnom était DFC
    Un raccourci plein de justesse
    Qui lui collait très bien aux fesses
    Bien qu'il fût assez épicé !

    Dans le fond pas si déplacé
    Pour qui connaissait la bougresse
    Chafouine rusée et traîtresse
    A l'arrière-train prononcé !

    Pas de quoi en faire une icône
    C'eût été vraiment incongru
    Un hommage très mal venu

    Aux adeptes du silicone !
    Voilà le décor est planté :
    A quoi correspond DFC !

                            Continuation :

    Faites fonctionner vos méninges
    Vous repousserez Alzheimer
    L'enverrez au diable vauvert
    Ou se faire voir chez les singes !

    Encore que ces braves bêtes
    N'aient rien fait pour mériter ça
    Mais les rimes ça vient ça va
    Allez ne faites pas la tête !

    Ne cherchez pas d'échappatoire
    Occupez-vous de DFC
    Ou d'un coup de pied bien placé
    Je vous remets en trajectoire !

                                                                                              

                                                         Le Rotpier

    Réponse à lire dans une glace :  

    DFC

     

     

    Épicétout !

    Gros smyley

     

     

     

     

     


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    Un très ancien poème déjà publié qui n'est pas prêt de ne plus être d'actualité !

     

    Vous avez tué, torturé, violé,

    volé, mais vous vous êtes confessés :

    allez-en paix mes frères,
    vous êtes ... pardonnés !

      

    Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,

    vous serez sanctifiés !

     

     

    Sur une superbe photo de Marie Lecorre :

     

    Confession peu banale

    d’un vieux … confessionnal !

     

    Si je suis tout en bois,

    je ne suis pas de bois !

    Je vous dirais ma foi

    que j’ai perdu la foi !

     

    Abritant en confesses

    de drôles de bougresses

    oscillant en souplesse

    entre messes et fesses :

     

    J’ai fini - je le dis ! -

    par être très instruit

    sur les grands interdits

    touchant au bigoudi !

     

    Ah ! j’en ai vu passer

    quelques uns de curés !

    Célibat enduré

    ou bien lit partagé !

     

    Dame de compagnie,

    simple bonne ou amie ?

    carrément bonne amie,

    dans le lit endormie !

     

    Presbytère occupé

    par rejetons d’abbé :

    pas généralité

    … pas non plus rareté !

     

    Des bouffeuses d’hosties

    hantant les sacristies,

    oeillades garanties

    pour de fines parties !

     

    « Mon mari est absent

    pour un travail pressant :

    le lit est bien trop grand

    et je m’ennuie dedans ! »

     

    Et voilà - rebelote ! -

    l’ aquicheus’ de calotte

    mini jup’ ras de motte

    avec ou sans culotte !

     

    Mais les péchés de cœur

    sont pour moi des liqueurs

    quand j’entends les horreurs

    de certains dits - d’honneur ! -

     

    Le cul a ses faiblesses

    et quand les mains caressent

    d’un peu trop près les tresses

    ça glisse vite aux fesses !

     

    De tout ça j’en rigole :

    ce n’est que gaudriole !

    Ce qui vraiment m’affole

    c’est les types qui violent !

     

    Venez tous les pécheurs !

    Venez tous les tricheurs

    Venez les débaucheurs

    et aussi les violeurs !

     

     

    Venez en ribambelle,

    la repentance est belle !

    Quelques soient les gamelles :

    virginité nouvelle !

     

    Venez tous les banquiers,

    tous les grands financiers,

    les plumeurs d’ouvriers :

    vous serez pardonnés !

     

    Venez les politiques,

    c’est le coté pratique :

    promesses mirifiques

    et … pas d’autocritique !

     

    Venez les malfaiteurs,

    venez les dictateurs,

    tous les exécuteurs,

    les bourreaux, les tueurs !

     

    Venez en ribambelle

    la repentance est belle !

    Deux sous dans la coupelle

    et la vie éternelle !

     

    Deux pater, trois avé

    « merci Monsieur l’ curé,

    ça va mieux vous savez

    depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

     

    Allez, à la prochaine,

    ma croyance est certaine,

    je viendrai en neuvaine :

    c’est vraiment une aubaine ! »

     

    Et moi tous ces aveux

    me rendent cafardeux

    et plus d’un jour sur deux

    je me foutrais le feu !

     

    Les flammes seraient belles,

    terminé les chapelles,

    les vieilles, les nouvelles

    qui poussent en kyrielles !

     

    Toutes les religions

    accordent le pardon

    sur simple invocation

    et repentir bidon !

     

    Halte à l’hypocrisie !

    Halte aux fautes blanchies !

    A bas les homélies

    et autres conneries !

     

    Je voudrais m’immoler

    pour que le monde entier

    arrête de prier

    des dieux tous inventés !

     

    Pour certains bien pratique

    pour asseoir leurs boutiques

    qu’elles soient politiques

    ou des plus mercatiques !

     

    Les sermons orientés,

    les versets détournés,

    les peuples abusés

    par des prêcheurs roués !

     

    Je n’en peux plus de vivre,

    de tout ça j’en suis ivre

    je veux qu’on me délivre :

    je veux fermer le livre !

     

    Le seul dieu : c’est la loi,

    que l’on soit humble ou roi !

    C’est à ce prix, je crois,

    que reviendra ma foi

     

    en … les hommes !

     

     

                                                                                                                                 Pierre Dupuis        

    Épicétout !

     

    Allez en paix mes sœurs et mes frères ... de blogs !


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    Jeu de poker menteur

    Image du net

     

    Je pense que ce petit pamphlet ne peut

     

    pas tomber plus à pic qu'en ce moment !

     

    Petite balade en politique

    ou

    Le grand jeu du poker menteur,

    La politique n'est qu'un jeu
    Poker menteur pour la famille
    Quand on gagne on rafle les billes
    Et on fait pléthore d'envieux !

    Quand on perd on peut s'arrêter
    En oubliant toutes ses mises
    Et aller vendre des chemises
    Ou au contraire s'entêter !

    Mais le plus grand nombre est accro
    La politique est une drogue
    Nul besoin d'être psychologue
    Pour voir au fond de leurs cerveaux !

    Chaque fois ce sont des paris
    Et parfois c'est du pile ou face
    Certains font même volte-face
    Pour rester dans les favoris !

    C'est du cent quatre-vingt degré
    Le beau retournement de veste
    La pirouette manifeste
    Le grand cocufiage avéré !

    Si le virage est réussi
    - Certains maîtrisent l'exercice ! -
    S'ensuit et c'est un vrai délice
    Un laïus sentant le ranci !

    Langue de bois quand elle tient
    Elle écharde et elle s'accroche
    Comme une tique et ça c'est moche
    Sur le cou ou le cul d'un chien !

    L'emploi de la toile émeri
    Reste une technique hasardeuse
    Pour rendre lisse la menteuse
    Rien ne vaut un bon bistouri !



                                               Pierre Dupuis


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    Aber breton

    Image du net !

    Préambule :


    La légende qui suit vient de Bretagne et non de Bigorre, encore qu'elle se termine de drôle de façon. Mais celles et ceux qui me connaissent savent bien que je suis un drôle de pèlerin.

     

    Jean de Nadette, 



    De toute petite noblesse
    Peu fortuné mais fier breton
    Il portait son drôle de nom :
    Jean de Nadette sans faiblesse.

    Nom venant d'un petit estuaire
    Un aber comme on dit là-bas
    Nadette n'étant pas ma foi
    Très répandu dans les annuaires.

    Il courait souvent la campagne
    Avec son chien nommé Biroux
    Un grand épagneul blanc et roux
    Qu'il préférait à des compagnes !

    Un chien est toujours plus fidèle
    Qu'une femme répétait-il
    Un axiome pas très subtil
    Mais qu'il défendait en rebelle !

    Il allait jusqu'à la bagarre
    Pour étayer son énoncé
    Ce qui n'était pas très censé
    Mais pas non plus une vraie tare !


    Un jour de grosse échauffourée
    Il ramassa un mauvais coup
    Tout juste à la base du cou :
    La mort lui paya sa tournée !


    Blessé en voulant le défendre
    Son chien Biroux mourût aussi
    En vaillant et fidèle ami
    Ce qui valait mieux à tout prendre.

    Quand vint l'heure des funérailles
    Conformément à ses souhaits
    On l'enterra avec respect
    Avec son chien sous la pierraille.

    Lui d'abord et puis son chien roux
    Ce fut un instant déchirant
    A le voir enseveli dans
    L'aber Nadette sous Biroux.

    L'endroit ne devint pas sacré
    Telle la grotte de Massabielle
    Où se pressent en ribambelle
    Les pèlerins et les curés !

    Seuls quelques habitants du cru
    Perpétuent la belle légende
    En déposant quelques offrandes
    Et parfois même des écus !

    Ça porte chance paraît-il
    Il suffit simplement d'y croire
    Il n'y a rien d'obligatoire
    C'est comme ça ainsi soit-il !


                             Péroraison :

    On va encore me taxer
    de vil païen ou d’agnostique
    De tirer trop sur l’élastique
    Ou pire d’être désaxé !

    Mais à tout prendre j'aime mieux
    écrire des choses légères
    Que de voir sur des étagères
    Moult colifichets religieux !

     Vendus avec salamalecs
    Par des boutiquiers mercantiles
    Aux airs adipeux et serviles
    Prêts à accepter des kopecks !

    Si jamais Jésus existait
    Il expulserait pour l'exemple
    Tous ces maudits marchands du temple
    A coup de lance ou de balai !

    Si Poutine passait par là
    Pour aller envahir la grotte
    Il se ferait lécher les bottes
    Et la Marine serait là !


                                   Terminaison :

     

    Oui je sais c'est plus fort que moi
    Quand je m'attaque à une histoire
    Je brode pour mon auditoire
    Et certains en restent pantois !

    Mais je m'en fiche car je sais
    Que d'autres sous cape rigolent
    Se bidonnent voir se gondolent
    Et c'est bien cela qui me plait !

      

                                                                                                                                                                  Le Rotpier

     

     


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    Le poème du jour : " Le chat shah " de ... Pierre

    Crédit du net !

                           

                        Fable

    Le chat shah,

    C'était un chat très surprenant
    Aimant partir à l'aventure
    C'était ancré dans sa nature
    Il avait l'esprit bouillonnant.

    Lors d'un séjour à Téhéran
    Profitant de la conjoncture
    Il renversa la dictature
    Des mollahs devenu tyrans !

    Des mollahs chats restons crédibles
    Pour éviter les quolibets
    De ceux qui m'auraient pris pour cible

    Et conduit tout droit au gibet.
    Révolution menée sans faille
    Sans aucun revers de médaille !

                                            Couronnement :

     

    Installé au tout premier rang
    D'une organisation féline
    Il devint sans lutte intestine
    L'incontesté chat shah d'Iran !

    Contrairement à Pahlavi
    Et aux mollahs impitoyables
    Il régna de façon louable
    Et ses sujets étaient ravi !

    Quand il mourut on l'enterra
    Sous les lamentations sincères
    Sauf celles de ses adversaires
    Qui s'entredéchiraient déjà !

    Rien de nouveau sous le soleil
    Quand il s'agit de politique
    La langue de bois se pratique
    Chats et hommes sont bien pareils !

    Ce fut un mollah qui gagna
    Un mollah chat restons plausible
    Aux colères imprévisibles
    La dictature s'installa.

     

    Ce chat là s’appelait Mollard

    Un baveux pire qu’une teigne

    Qui faisait tout pour que déteigne

     Sur les autres son esprit noir !


    Mollahs hommes et mollahs chats
    S'allièrent vous pouvez me croire
    Tout comme des larrons en foire
    Pour installer tous leurs diktats !

                       Achèvement :

    Au lieu des mille et une nuits
    Troublantes et enchanteresses
    Ce fut la terreur barbaresque
    Qui s'installa dans le pays.

     

    Tous ceux qui n’étaient pas d’accord

    Connurent prisons et tortures

    Pressions sur leur progéniture

    Et pour beaucoup ce fut la mort.

    Les médias furent mis au pas
    Et chargés de la propagande
    Des fakes news en sarabande
    Et le peuple se résigna.

                             Moralité :

     

    Par intérêt ou lâcheté

    Ou tout simplement par bêtise

    Ne donnons pas aux âmes grises

    Les armes pour nous dominer !

     

                                    

                                               Pierre Dupuis 

     


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    Gentlman cambrioleur

    image du net !

     

    Avertissement :
    C'est un poème un peu bancal aux rimes peu orthodoxes
    voir pas très catholiques, certains diront même gauloises
    et poivrées, mais je m'en moque : je suis athée !

     

    Le gentleman caramboleur

    Ce jour là il faisait très frais
    Et la pelisse sur son frac
    Ne l'empêchait pas d'avoir froid
    Pendant qu'il faisait son fric-frac.

    Soudain il entendit un bruit
    Comme une sorte de frou-frou
    Pas gênée et le regard flou
    Une belle femme surgit.

    Il vit à travers son p' tit froc
    De tissus transparent le fruit
    Défendu qu'on appel' fri-fri
    qui n’était pas du toc du tout !

    Il laissa tomber son fric-frac
    Et s'occupa d'elle sans frein
    " D'abord l'amour après le fric ! "
    Universel et bon refrain !

    Aux yeux elle n'avait pas froid
    Je me répète c'est ainsi
    Mais à côté de son fri-fri
    Ce n'était rien je vous le dis !

    Elle prit son pied tout à trac
    Puis l'aida à remplir son sac
    En lui disant du tac au tac :
    " Vivement ton prochain fric-frac !

    Mon vieux mari bourré de fric
    À tout son matériel en vrac
    Plus bon pour le moindre crac-crac
    Tu es vraiment tombé à pic ! "

                                   Continuation :

    Ce petit écrit est le fruit
    D'une imagination sans frein
    " Un torchon ! " diront les aigris
    Avec des yeux de merlan frit !

    L'invective me laisse froid
    Mais moins que les cœurs rabougris
    Des pauvres esprits rétrécis
    Statufiés devant un fri-fri !

     Moult cathos dans ces débris
    Qui auraient condamné Jeanne d' Arc
    Comme Cauchon ce sale exarque
    A ce qu’elle ait le fri-fri frit !

     

                                           Le Rotpier

     

    Jeanne d'arc sur le bûcher

    Image du net, je n'étais pas libre ce jour-là !

     

     

     

     

     

     

     


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    conte des mile et une nuits

    Image en provenance du net !

     

    Souvenirs d'Indonésie
    Ou
    Le conte des mille et une nuits est servi


     

    En visitant l'Indonésie
    Un peu au nord de Jakarta
    Dans un village il m'arriva
    Une péripétie inouïe.

    Ce ne serait pas charitable
    De vous cacher la vérité
    Et en toute sincérité
    Je vais mettre tout sur la table.

    J'ai rencontré un personnage
    Digne des mille et une nuits
    Un thaumaturge très instruit
    Le verbe était son apanage.

    Turban serré et grande barbe
    Mains inquiétantes et pieds nus
    Regard perçant mettant à nu
    Mâchouillant un bout de rhubarbe.

    On l'appelait dans son village
    Sans savoir pourquoi Salomon
    Du sabbat dans son cabanon
    Avec des sorcières volages ?

    - Que veux tu de moi petit homme ?
    Tu n'as pas l'air très malin
    Tu fais plutôt genre crétin
    Sûr que tu n'es pas un surhomme !

    - On m'a assuré au village
    Que tu avais de grands pouvoirs
    Alors je suis venu pour voir :
    J'aime les gens en décalage.

    Dis-toi bien qui si tu m'épates
    Cette bourse sera à toi
    Tu pourras avoir sous ton toit
    Des filles parmi les plus bahts !

    Un sourire éclaira sa face
    Il m'entraîna dans la forêt
    En me disant tout guilleret :
    - Tu peux déjà sortir tes liasses !

    Au beau milieu d'une clairière
    Un grand animal fabuleux
    Dardait sur nous de beaux yeux bleus
    Tout en agitant son derrière !

    Attaquant une fourmilière
    Il s'attabla pour un repas
    Qui dura dura et dura
    Pour le moins deux heures entières !

    Fourmilier d'allure spéciale
    Un tapir ou un tamanoir
    Avec dans le dos deux battoirs
    Conçus pour des sorties spatiales !

    Tout à fait l'égal de Pégase
    Dont le père Poséidon
    Lui avait octroyé le don
    D'être léger comme la gaze!

    Sur un ordre du thaumaturge
    Il vint à nous et l'on monta
    Sur son dos il nous emporta
    Hors de question que je m'insurge !

    C'était un voyage de rêve
    Évènement mirobolant
    Calé sur le tapir volant
    J'avais un grand sourire aux lèvres.


    Nous avons fait un long voyage
    Visité de nombreux pays
    Sous mes regards ébahis
    De l'envol à l’atterrissage.


                                          Continuation :

     

    Extraordinaire aventure
    Dites-le avec moi en chœur
    ... Mais je vois à vos airs moqueurs
    Que vous doutez de ma droiture !

    Si vous ne voulez pas me croire
    Je m'en bas l'œil allègrement
    Tout ça n'est pas du boniment
    J'ai l'écrit très jaculatoire !

    Si vous me cherchez des histoires
    Je repars en tapir volant
    J'éteins les lumières en passant
    Vous laissant seuls dans la nuit noire !

    Ce sera votre pénitence
    Pour m'avoir pris pour un maboul
    Alors que je suis un gars cool
    Qui ne fait qu'aligner des stances !


                                            Péroraison :

    Ceux qui ne croient plus aux poètes

    Ont perdu leur âme d’enfant

    Ils sont à plaindre assurément

    leur jeunesse est aux oubliettes.

     

    Ils vieillissent beaucoup plus vite

    Deviennent chafouins et aigris

    Ils voient tout en noir ou en gris

    Et la tristesse les habite.

     

    Ils ont déjà passé la porte

    Ils sont là mais ne le sont plus

    Déjà classés dans les surplus

    Avant que la mort les emporte.

     

                                                 Le Rotpier

     

     

     

     


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    Chars russes

    Image du net !

     

    En Ukraine, quelque part

    dans la banlieue de Marioupol…

     

    Le conscrit russe,

     .

    Que fais-je ici hors des frontières

    de mon pays et dans ce char

    un véritable cauchemar

    on détruit des villes entières !

     

    Et en face nos presque frères

    que des généraux colcothars

    avaient classé dans les froussards

    défendent leur patrie très chère !

     

    Poutine n’est qu’un dictateur

    un sanguinaire et un menteur

    qui déshonore la Russie

    en commandant cette tuerie !

     

    Elle est là l’armée Ukrainienne

    qui se défend avec vigueur

    pied à pied et avec honneur

    une attitude stoïcienne !

     

    Même la force wagnérienne

    et son armée de saboteurs

    de barbares et de tueurs

    patine en ville et dans les plaines !

     

    Pareil pour les troupes tchétchènes

    ces spécialistes sans pitié

    ces phénix de l’inimitié

    qui avec haine se déchaînent !

     

    Pas mieux les unités syriennes

    que Bachar a vite envoyé

    en cher et fidèle associé

    aux méthodes très miliciennes !

     

    Poutine n’est qu’un dictateur

    un sanguinaire et un menteur

    qui déshonore la Russie

    en commandant cette tuerie !

     

    Nous les conscrits nous les novices

    on nous a collé sur le front

    sans que l’on puisse dire non :

    l’armée a aussi sa police !

     

    Nous sommes témoins des sévices

    subits par la population

    bombardements sans distinction

    des immeubles des édifices !

     

    Quand la guerre sera finie

    il faudra que l’on paie un jour

    les exactions se paient toujours :

    les factures des infamies !

     

    Au niveau de l’économie

    viendra le temps des grands débours

    le retour des topinambours

    dans les assiettes de Russie !

     

    Poutine n’est qu’un dictateur

    un sanguinaire et un menteur

    qui déshonore la Russie

    en commandant cette tuerie !

     

    Chasserons-nous les oligarques ?

    Ces sangsues assoiffées de fric

    à l’affût de tous les trafics

    monarques parmi les monarques !

     

    Le peuple reprendrait ses marques

    ses libertés se serait chic

    que l’on soit cadre ou bien moujik

    tous montés dans la même barque !

     

    « Que fais-tu le jeunot tu rêves !

    Allez passe-moi les obus

    il nous faut des coups droit au but

    en face il ne sont pas en grève !

     

    Leurs attaques ne sont pas mièvres

    on peut dire qu’ils ont du jus

    et si ils prennent le dessus

    il se pourrait qu’ici on crève ! »

     

    Il m’a hurlé ça à l’oreille

    le starchyï serjant chef de char

    avec son air de vieux briscard

    pas mal porté sur la bouteille !

     

    Pas de danger qu’on s’ensommeille

    quand on voit passer les brancards

    ramenant des amis hagards

    dans des conditions nonpareilles !

     

    Poutine n’est qu’un dictateur

    un sanguinaire et un menteur

    qui déshonore la Russie

    en commandant cette tuerie !

     

    Que l’on rentre chez nous très vite

    nous n’avons rien à faire ici

    chez nos voisins chez nos amis

    cette guerre n’est pas licite !

     

    C’est une décision maudite

    vision d’un esprit obscurci

    croyant l’Ukraine à sa merci

    sur une volonté subite !

     

    Nous aurons bien d’autres batailles

    ce sera contre le pouvoir

    et les maudits cabinets noirs

    qui dans l’anonymat travaillent !

     

    Loin de la gloire et des médailles

    tout simplement pour promouvoir

    la justice sans refouloir :

    une tâche de grande taille !

     

    Et si il faut que l’on s’harpaille

    ce sera dans le bel espoir

    de sortir du grand laminoir

    des libertés qui seules vaillent !

     

                                                       Piotr Dyupyui

     

     

    Ville détruite en Ukraine

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    Image du net !

     

    Si on secouait le cocotier ?

    J'ai bien connu un chamelier
    Qui couchait avec sa chamelle
    En douce il lui roulait des pelles
    Bien à l'abri sous les palmiers.

    J'ai côtoyé dans le Djébel
    Un curé fou des cuisinières
    Faisant des sauces de première
    On l'appelait l'abbé Chamel !

    J'ai rencontré un esquimau
    Qui se faisait sur la banquise
    De façon tout à fait exquise
    Une ourse énorme et c'était chaud !

    J'ai croisé un grand africain
    Amoureux fou d'une gazelle
    Il la courtisait avec zèle

    Si bien qu’elle en eu le béguin !

    J'ai même connu un fakir
    Un peu homo il faut le dire
    Qui désirait jusqu'au délire
    Se taper un jour un tapir !

    Je vois vos sourires amers

    Vous êtes bien loin de me croire

    Pourtant j’ai très bonne mémoire

    Je n’ai pas croisé Alzheimer !
     

    C'est la vérité sans tabou
    Bien sûr ça fait très zoophile
    Mais mieux vaut ça que pédophile
    Je le dis net épicétout !

    .
    Constatez que j'ai bourlingué
    J'ai vu des choses incroyables
    J'ai même rencontré le diable
    Avec sa fourche au gué au gué !

    Mais quand il m'a fait un clin d'œil
    Je me suis barré en vitesse
    Et tant pis pour la politesse
    J'ai quand même un certain orgueil !

    C'est vrai que je suis un menteur
    Mais mon cadeau c'est vos sourires
    Je ne pourrais pas mieux vous dire
    Cela suffit à mon bonheur !

    Que les pédants les pontifiants
    Passent leur tour tourne la page
    Nul besoin d’un aréopage
    Me classifiant dans les rufians !

     

    Je les passerai au steamer

    Si mes bêtises les chiffonnent

    Et si mes oreilles bourdonnent

    Je les occis au révolver !

    Passer du sérieux à l'humour
    C'est mon côté très éclectique
    Je tire trop sur l'élastique
    Je ne fais pas dans les mamours !

      

                                               Le Rotpier

     

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  • Préambule du préambule :

     
    La semaine passée, nous avons rendu un dernier hommage à un collègue professeur disparu. C'était plus qu'un collègue, c'était un ami. Toujours disponible, toujours souriant, même s'il savait aussi pousser des coups de gueule quand il le fallait !
    Il était professeur de dessin industriel et il faisait très bien son travail. Nous avons travaillé plus de vingt ans dans les mêmes équipes pédagogiques et siégé aux mêmes conseils de classes. Nous avons aussi travaillé ensemble sur l'élaboration de sujets d'examens.
    Il se chargeait des dossiers techniques et ce n'était pas une mince affaire: nous bossions des dizaines d'heures sans être rémunérés bien sûr ! (fainéants de profs, toujours en vacances !)
    Aujourd'hui je vous présente un petit écrit qu'il aurait, je pense, bien partagé avec moi.
    Quand je dis " je pense ", j'en suis pratiquement certain.

    Pierre

    .

    Image du net

    Préambule :

    Après la mort, il n'est pas très aisé de s'exprimer, aussi je prends un peu d'avance pour le faire dans cet écrit .
    Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que dans les hommages post-mortem, les disparus n'avaient pratiquement que des qualités : la grande gomme à défauts étant de rigueur en ces moments-là.
    Aussi vous demanderais-je de faire un bilan honnête de mes qualités et de mes défauts que vous garderez pour vous ou que vous partagerez si vous le souhaitez.
    Je vous en remercie à l'avance tout comme je remercie celui ou celle qui donnera sa voix pour lire ceci.

    Bien cordialement,


    Pierre Dupuis

     

     

    Desiderata posthume,



    Bien sûr je n'étais pas un saint
    Mais pas non plus un mauvais homme
    Dans la bonne moyenne en somme
    Mais se juger n'est pas très sain.

    Je vous offre donc un blanc-seing
    Pour que vous soyez autonomes
    Papier crayon et bien sûr gomme
    Ne soyez pas trop assassins.

    Pas non plus trop de mansuétude
    Foin de toute lèche attitude
    Travail honnête et pondéré.

    C'est une tâche délicate
    J'ai confiance et je vous mandate
    Levez la main pour accepter.

     


    Continuation :

    Vous pouvez bien sûr décliner
    Et je n'accablerais personne
    C'est un travail qui désarçonne
    Pour qui n'est pas déterminé.

    Surtout que le bénévolat

    Sera de rigueur pour la tâche

    Les intérêts souvent entachent

    Mieux vaut un bon apostolat.

    Vous garderez votre verdict
    Pour vous à moins que le partage
    Vous semble une solution sage
    Là-dessus je ne suis pas strict.


    Péroraison :



    Allez c'était pour rigoler
    Ne faites donc pas cette tête
    Sans pour autant faire la fête
    Pensez à moi et souriez !

    Le temps passant vous m’oublierez

    Vous savez le coup de la gomme

    Qui efface ce que nous sommes

    Et nous balaie à tout jamais.



                                                                             Pierre Dupuis

     

    Post-scriptum :

    A François puisque ce collègue et ami professeur se prénommait ainsi.

     

     


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    Le bretteur du langage,

     

    Il savait mieux manier la langue

    Française que des tas des gens

    Cultivant un ton arrogant

    Plus urticant qu’un gros spatangue.

     

    Il savait sortir de sa gangue

    Des brocards abrupts et mordants

    Il les lâchait au bon moment

    Les faces devenaient exsangues.

     

    Dans cet art il était expert

    Rien ne se crée rien ne se perd

    Il secouait la linguistique

     

    Agençant les mots autrement

    C’était un nonchalant caustique

    Et il brillait énormément.

     

    xxxxxxxxxx

     

                         Prolongement :

    Il s’était fait des adversaires

    Dont il connaissait bien les coups

    Il ne pouvait arrêter tout

    Mais il les contrait de première !

     

    Ses bottes étaient redoutables

    Difficiles à éviter

    Et il pouvait les enchaîner

    À une vitesse incroyable !

    .

    Un formidable ferrailleur

    Toujours fin prêt pour l’escarmouche

    À la fin de l’envoi je touche

    Allez-vous faire voir ailleurs !

     

    Pas d’épée mais des mots pointus

    Coupants tranchants comme des lames

    Bien agencés dans une trame

    Dont il maîtrisait le tissu !

     

    Il aurait fait un politique

    Absolument hors du commun

    Un supercoquentieux tribun

    Infiniment charismatique.

     

    Mais il détestait la boutique

    Cadre de manipulations

    Compromis et compromissions

    Il n’aimait que la dialectique !

     

     

                                                                   Pierre Dupuis

     

     

     

     


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    Image du net

     

    Allez, juste pour retrouver notre âme d'enfant qui est déjà loin,  si loin, si loin !

    J'ai écrit cela pour le bulletin municipal de ma commune où je me charge de la partie divertissement : rébus, poésies, charades, devinettes, bobinettes etcétéra. Il faut bien qu'il y ait une place pour les enfants et comme dans le fond, je suis resté un grand enfant ... un peu dissipé quand même parfois !

     

    Fable,

    Le chat Sacha,

     

    Sur le pavé de la cuisine

    une souris grise trottine

    quand Véronique l’aperçoit

    elle pousse un long cri d’effroi !

     

    Aaaaaaaaaaaaaaaaaah !

     

    Elle appelle aussitôt son chat

    un gros matou nommé Sacha

    qui ronronnait sur la moquette

    repu qu’il était de croquettes !

     

    Ron ron ron ron

     

    « Tu aurais pu monter la garde ! »

    lui dit-elle à demi hagarde

    « Tu n’es vraiment qu’un tire-au-flan

    un bon à rien un gros fainéant ! »

     

    Et pan !

     

    Le gros matou un peu vexé

    par ces propos mal embouchés

    se lèche une patte et s’étire

    et désigne sa tirelire.

     

    Voit donc vois donc !

     

    « Rappelle-toi bien ma maîtresse

    et cale-toi ça sous les tresses :

    le mois dernier j’ai attrapé

    trois souris sans être payé !

     

    Oyé oyé !

     

    Maintenant et dorénavant

    je veux être réglé comptant

    tout travail mérite salaire

    tu sais ce qu’il te reste à faire !

     

    Na na na et na !

     

    Content de lui il se rendort

    en fermant ses yeux cerclés d’or

    il rêve de sa tirelire

    et de sa fiancée Elvire.

     

    Oh ! Ma très chère fiancée !

     

    Il va attraper des souris

    il sait faire pas de souci

    payé comptant par sa maîtresse

    maintenant qu’il la tient en laisse !

     

    Bien serrée !

     

    Tirelire pleine à ras bord

    il rejoindre Elvire à bord

    d’un grand paquebot de croisière

    pour visiter la terre entière !

     

    Oh ! La belle vie !

     

    Il lui offrira un collier

    En cuir très fin et travaillé

    et ils auront après leur noce

    une ribambelle de gosses !

     

    Miaou miaou miaou !

     

    Qui attraperont des souris

    dans leurs gènes c’est bien inscrit

    des dizaines et des dizaines

    la richesse sera certaine !

     

    Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !

     

                                                       Pierre Dupuis

     

     

     


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    Duel sur le sable

                 Fable augmentée…

    Duel sur le sable,

    ou

    Les deux palourdes, le beau couteau,

    le vieux crabe et le miracle,

     

    Deux palourdes au cœur léger
    Étaient tombées folle amoureuses
    D'un couteau qu'elles avaient jugé
    Beau comme un dieu les malheureuses !

    Tout à fait à couteau tiré
    Et toutes les deux bagarreuses
    Décidées à se déchirer
    Lors d'une lutte vigoureuse.

    Elles avaient choisi le roi
    Un vieux crabe aux pinces puissantes
    Pour qu'il arbitre le combat

    L'atmosphère était angoissante.
    Le duel fut acrimonieux
    Elles y laissèrent leurs yeux.

                 Et il en résulta :

    Le vieux crabe s'en approcha
    Et avec ses terribles pinces
    Se permettant le fait du prince
    Il les broya et les mangea !

    .

    Sans même un zeste de citron

    Sans la moindre délicatesse

    Empreinte de la brute épaisse

    Puis s’en alla à reculons.

    xxxxxxxxxxxxxx 

     

              Continuation :

    Tout au fond du Gave de Pau
    Si ça regorgeait de palourdes
    Du côté de Pau où de Lourdes
    J'en remplirai mon grand chapeau.

    Comme je suis assez farceur
    J'en glisserai dans les piscines
    Pour que les ouailles vaticinent :
    " C'est un miracle du Seigneur ! "

    Bien sûr je me ferai lyncher
    Par des croyants à coups de triques
    Ils ne sont pas tous empathiques
    Mais au moins j'aurai rigolé !

    Nul besoin de m'excommunier
    L'église n'est plus ma demeure
    Et si c'est demain que je meure
    Ne prévenez pas d'aumônier !

    Offrez-moi juste un bon festin
    De fruits de mer dont des palourdes
    Sur la côte plutôt qu'à Lourdes
    Je me méfie des pèlerins !

      

                                                        Le Rotpier

     

    Duel sur le sable (2)

     

     

     

     


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    Quant est-il du mien ? ... Mystère et boule de gomme ! 

     

    Notre cerveau est une éponge

    Compile d'images du net !

     

    Notre cerveau est une éponge,

     

    Notre cerveau est une éponge

    c’est très bizarre quand on y songe

    tout ce qui passe à sa portée

    est tout aussitôt absorbé !

    Déluge ou gouttes d’information

    peu importe pour lui il stocke

    de façon tout à fait ad hoc :

    une grande compilation !

    Pour les gouttes fraîches et claires

    il les stocke sans intercalaire

    quand elles sont par trop boueuses

    il les met dans sa lessiveuse.

    Tranquillement elles décantent

    des tours et des tours de tocante

    des jours des mois ou des années

    selon la boue à décanter !

    Il ne garde que le dessus

    éliminant les résidus

    il faut bien faire de la place

    éliminer toutes les crasses !

     

    Quand il ne peut plus absorber

     limite à ne pas dépasser

    sous peine de finir noyé

    il faut à tout prix qu’il s’épanche

    souvent ça sort en avalanche !

    Pressé pressé et repressé

    il peut de nouveau absorber

    il se refait une santé

    il plonge il plonge et il replonge

    et il redevient une éponge

    ne pensant qu’à se saturer !

     

    Parfois il rêve de la mer

    quand il éponge trop d’amer

    il rêve de fonds sous-marins

    où du monde il ne saurait rien

    bercé par des courants très doux

    oubliant tracas et courroux.

    Un retour à la vie basique

    dans les océans pacifiques

    vivant et se reproduisant

    sans s’occuper de l’air du temps.

    Retour à la vie animale

    car une éponge même banale

    est un être des plus vivants

    tantôt papa tantôt maman

    tantôt les deux assurément

    qui aurait tout à fait sa place

    chez le LGBT c’est classe !

     

    Mais je m’éloigne du sujet

    mon cerveau vient de m’alerter

    je lui ai donné trop de mou

    ce n’est pas du tout à son goût

    mais je m’en fous et contrefous

    c’est comme ça épicétout !

     

    La prochaine fois mes amis

    je vous parlerais c’est promis

    de mon foie qui quand on y songe

    n’est pas bien loin d’être une éponge !

    Si j’avais autant de talent

    que le merveilleux Francis Ponge

    je broderais sur les éponges

    un écrit pur et sans rallonge

    comme celui qu’il fit sur l’huître

    hélas je ne suis qu’un bélitre !

     

    Je vais finir ce n’est pas gai

    comme le héros d’Hemingway

    vieil homme entraîné sur la mer

    ressassant son passé amer

    à moins que je croise un matin

    un marlin bon samaritain

    qui me remette bien à flot

    bien à l’abri des cachalots

    et des cohortes de salauds

    qui me prennent pour un charlot !

     

    Qu’en pensez-vous mes bons amis

    ai-je une chance de survie

    ou bien dois-je me résigner

    à finir un jour harponné ?

     

    Allez cette fois je vous quitte

    pour effeuiller la marguerite

    et si jamais c’est : « Pas du tout »

    qu’elle m’autorise à boire un coup

    je la trempe dans de l’essence

    je n’ai plus beaucoup de patience

    et mon briquet à amadou

    fera le reste épicétout !

     

    Qu’elle s’occupe des amoureux

    qu’ils soient beaux ou bien boutonneux

    j’en ai vraiment rien à cirer

    c’est clair et net et bien carré !

     

    D’ailleurs il faut être débile

    pour confier le sort d’une idylle

    à une fleur sans panache

    qui se laisse bouffer par les vaches !

     

                                    Moralité :

    N’effeuillez pas la marguerite

    elle est menteuse et hypocrite

    ses prédictions sont du pipeau

    faites-lui sur le champ la peau !

     

    Si un jour une vous invite

    à l’effeuiller prenez la fuite

    mais juste avant piétinez-là

    comme un vulgaire cancrelat !

     

                                           Le Rotpier

     

    Notre cerveau est une éponge 2

    Image du net

     

     

     


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