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    Image du net

    Mise en garde :

    De Griveaux à grivois, il n’y a qu’un pas,

    à vous de le franchir ou pas !

     

    Aux ambitieux de la sphère politique,

    sans exclure les autres sphères…

     

    Fabliau sur corde raide,

     

    Ce n’est qu’un petit fabliau

    pour ceux qui veulent monter haut

    dans le cénacle politique

    et ne pas perdre leur boutique.

     

    Aujourd’hui on n’est plus hier

    on est défait en un éclair

    par une photo dérobée

    et sur les réseaux étalée.

     

         Vous qui êtes …

    A gauche à droite ou au milieu

    à la base ou auprès de Dieu

    méditez ce petit adage

    pour éviter le grand naufrage :

     

    « Méfiez-vous des réseaux sociaux

    où nichent de drôles d’oiseaux

    qui viennent faire leurs emplettes

    même une petite branlette

    qui vous met la tête sous l’eau

    … n’est-ce pas Benjamin Griveaux ! »

     

            Moralité :

    Il faut se méfier des selfies

    qui frôlent la pornographie

    à Paris ou bien au Creusot :

    on cache son petit oiseau !

     

               Péroraison :

    Je vais être très critiqué

    pour le vers seize c’est OK

    j’ai l’habitude c’est classique

    de trop tirer sur l’élastique !

     

    Pour le dix-huit également

    il ne faut pas nommer les gens

    il parait que ça les ébranle

    mais moi je m’en tape et  -‘  - -    - - - - - !

     

            Terminaison :

    Je vous avais bien prévenu

    et pourtant vous avez tout lu

    adeptes qu’à cela ne tienne

    des chroniques rabelaisiennes !

     

    De La fontaine à Rabelais

    soyons fiers de l’esprit français

    qui rayonne à travers le monde

    par son génie et sa faconde !

     

    Foin de quelques débordements

    dans une fable ou un roman

    un entrechat de paillardise

    c’est sur le gâteau la cerise !

     

                                 

                                                      Pierre Dupuis

     

     

    Rabelais, image du net

     

     

     


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    Un poème ancien, écrit en 2007 ...  je crois … à moins que ma mémoire ne défaille … 

     

    Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...

     

     Image pour Défaillance

     

    Défaillance,

     

    Il bruine dans mon cœur

    comme il pleut sur la faille ;

    pourquoi cette rancœur

    qui fait qu’un cœur défaille.

     

    Hier encore ici,

    mais revers de médaille,

    plus personne aujourd’hui

    et mon cœur qui déraille.

     

    Dans les yeux ce crachin

    augmentant la grisaille

    et le bout du chemin

    et l’ultime broussaille.

     

    La chute sans rappel

    parallèle à l’entaille,

    les rochers en scalpel

    et mon cœur en tenailles.

     

    Pour vivre maintenant

    je ne suis plus de taille,

    je plane en attendant

     d’être au pied de la faille.

     

     

                                                   Pierre Dupuis

     


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    image du net

     

    Le vieux pêcheur et le mérou,

     

    Originaire de Corfou

    fils et petit fils de pêcheur

    original et un peu fou

    mais avant tout homme de cœur.

     

    Il avait un petit bateau

    un héritage de son père

    c’était un antique rafiot

    qui sentait très fort la misère.

     

    Colmaté un peu de partout

    il tenait la mer de première

    rendant bien des marins jaloux

    ça clabaudait dans les chaumières !

     

    Son rêve était de ramener

    un mérou brun de taille énorme

    et de l’exposer sous le nez

    de tous ses pairs sans autre forme.

     

    Et ce jour là était venu

    il avait dépassé son rêve

    un poisson énorme et ventru

    était étalé sur la grève.

     

    On le pesa : cent vingt kilos !

    très joli poids sur la balance

    il entama presque aussitôt

    de frénétiques pas de danse !

     

    Un peu comme Zorba le Grec

    après l’échec de l’entreprise

    cela cloua vraiment le bec

    aux jaloux à la mine grise.

    .

    Le mérou rejoint un étal

    face au vieux port dos à la halle

    hors de question que l’animal

    subisse une vente banale !

     

    Tout le monde voulait le voir

    un long cortège de Corfiotes

    défila du matin au soir

    certains même avec des loupiottes !

     

    Et c’était des oh ! Et des ah !

    « t’as vu la taille de son ventre

    je n’ai vraiment jamais vu ça

    quel animal diantre de diantre ! »

     

    Ce ne fut qu’au petit matin

    qu’il décida de la découpe

    aidé de quatre bons copains

    des gars sérieux sans entourloupe !

     

    C’est au moment de le vider

    que la surprise fut totale

    du ventre aussitôt tailladé

    s’échappa une énorme opale !

     

    Et puis ce fut d’autres bijoux

    une véritable fortune

    les jaloux furent plus jaloux :

    il avait décroché la lune !

     

    Avalé au fond de la mer

    et venant d’une ancienne épave

    un trésor que beaucoup d’experts

    avaient raté de façon grave !

     

    Probablement un acatium

    un bateau de la Grèce antique

    fuyant la loi de l’impérium

    de Rome la monolithique !

     

    Il était très riche à présent

    lui le fauché le sans-le-sou

    il décida sur le moment

    d’offrir aux pauvres le mérou ;

     

    Il fit un balthazar géant

    en empruntant sur sa fortune

    plus de problème maintenant

    qu’il avait un monceau de thunes !

     

    Les banquiers lui faisaient la cour

    afin de gérer sa richesse

    les femmes lui tournaient autour

    clignant des yeux roulant des fesses !

     

    Mais il garda femme et amis

    au grand dam de ces lèche-bottes

    il se fit quelques ennemis

    chez les nantis et les cocottes !

     

    Mais pas de quoi fouetter un chat

    le temps mit fin aux jalousies

    aux éternels prêchi-prêcha

    la bile fut vite moisie !

     

                Péroraison :

     

    Dans la belle île de Corfou

    se mit en place une légende

    glorifiant pêcheur et mérou

    et leur réputation fut grande !

     

    xxxxxxxxxxxxx

     

        Premier aparté :

    Si j’étais un sage poète

    j’aurais pu en rester ici

    mais moi je n’en fais qu’à ma tête

    et je me fiche des lazzis !

    .

    Vous pourrez donc dans une glace

    avoir un petit aperçu

    de ce que je peux mettre en place

    sans pour autant avoir trop bu !

     

         Eclairage :

    Il existe moult variétés de mérous dont

    le nom scientifique est : Epinephelus marginatus.

    Epinephelus … déjà tout un programme si on remplace

    le second « e » par un « a » ! Ah ah ah !

     

    Donc: à votre glace !

     

    Second aparté :

    Les anagrammes de « mérou » sont :

    « morue » et « mœurs »

    Avouez que c’est encore là tout un programme !

     

    xxxxxxxxxxxxxx

     

    Sur cette affaire extravagante

    voila vous savez presque tout

    le vieux pêcheur et le mérou :

    une aventure ébouriffante !

     

    Je vous laisse car j’ai à faire :

    je pars à la pêche au mérou

    avec un ami de Corfou

    qui connaît très bien son affaire !

     

    Et si nous revenons bredouilles

    il m’apprendra le sirtaki

    et quand je l’aurais bien appris

    nous irons jouer les arsouilles !

     

    J’aurais pu choisir une rime

     bien plus scabreuse mais voila

    ma muse qui veille et m’opprime

    m’a dit : « Adieu si tu fais ça ! »

     

    Elle n’est pas facile à vivre

    et je ne suis que son féal

    alors parfois moi je l’enivre

    et l’enferme dans un bocal !

     

    Je la pose sur mon pupitre

    ses yeux me lancent des éclairs

    alors je ris et fais le pitre

    mais pas bien longtemps ça c’est clair !

     

    Un jour et c’est couru d’avance

    elle me laissera tomber

    un gars lui fera des avances

    un gaillard au torse bombé.

     

    Mais j’ai déjà prévu la chose

    j’ai acheté un revolver

    j’effacerai ce pas-grand-chose

    de douze balles de Luger !

     

    J’en remettrai dans la foulée

    douze de plus dans le chargeur

    hors de question que la traînée

    s’en aille fricoter ailleurs !

     

    Je n’alignerai plus de rîmes

    je n’aurais plus d’inspiration

    ensuite viendra la déprime

    c’est le lot de tout histrion !

     

    A moins qu’une nouvelle muse

    ne pointe le bout de son nez

    que je la séduise et l’abuse

    en la soûlant lors d’un dîner !

     

    Elle sera ma Pénélope

    je serai son Ulysse aimé

    en cas de mauvais horoscope : 

    une de plus à supprimer !

     

                           

                                Rotpier

     

    Petit cadeau en prime : 

     

     

     

     

     


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    Non, non!  Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?

     

    Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !

    Image bidouillée du net !

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

    .

    Image du net d'une autre planète !

     

    Revenons aux fondamentaux,

    ou

    Et si Pierre Boulle avait vu juste…

     

    On peut me traiter de vieux schnock

    de croulant au trois quarts sénile,

    dire que je radote en bloc

    et me classer dans les fossiles !

     

                Mais…

    Quand je regarde les ados

    les doigts crispés autour des touches,

    pour faire la bête à deux dos

    ils doivent le faire en Bluetooth !

     

    Terminé le contact direct,

    exit le branchement physique,

    c’est peut-être un peu plus sélect

    mais rien ne vaut l’acte basique !

     

    À ce rythme c’est l’extinction

    des humains dans quelques années,

    terminé la copulation,

    vieille technique surannée !

     

    Les singes tout en honorant

    leurs guenons de façon classique

    rigoleront à pleines dents

    en se tamponnant des critiques !

     

    Si Pierre Boulle était vivant

    il se taperait sur les cuisses :

    bien en avance sur son temps

    il avait flairé les prémices !

              

              Péroraison :

    Allez bougez-vous les ados,

    laissez tomber claviers et touches,

    revenez aux fondamentaux

    et restez à portée de bouche !

     

    A trop baigner dans le virtuel

    on passe à coté de la vie,

    en amour pas de logiciel,

    pas de volonté asservie !

     

    Décrochez des réseaux sociaux

    ces lieux que l’on croit de partage

    mais qui sont, bien que conviviaux,

    des lieux d’errance et d’engluage !

     

    Le digital est un besoin

    mais pas sur des bouts de plastique

    et comme Eros je vous enjoins

    de vous la jouer plus romantique !

     

    Apprenez sur le bout des doigts

    l’art de prodiguer des caresses,

    laissez tomber les écrans rois

    cherchez d’autres rimes en « esses » !

     

    Il y en a des quantités,

    je vous le dis, je le professe,

    j’en vois une de qualité

    … très orientée… je le confesse !

     

    Je ne vous fais pas de dessin

    … par Aphrodite ! Une autre rime !

    Je vous l’abandonne à dessein :

    je suis quelqu’un de magnanime !

     

                                                                                       Pierre Dupuis

     

     

    Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst

     

     

     


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    Images du net bidouillées par le Rotpier

     

    .

    Le périple fou du grand gourou de Kourou,

     

    Dans une cabane en bambou

    bordée par le trouble Kourou

    vivait un singulier gourou

    qui possédait un vieux coucou.

     

    Un coucou suisse et un toutou

    venu tout droit de Tombouctou

    qui ne mangeait que du mérou

    frit à la poêle et au saindoux.

     

    Sa compagne avait les seins doux

    et possédait un gros matou

    qui se cognait un peu partout

    en faisant de vilains miaous.

     

    Il n’avait plus de dent du tout

    obligé de manger du mou

    avec de la pâtée de choux

    ça le rendait aux trois quarts fou.

     

    Je parle du chat voyez-vous

    et en aucun cas du gourou

    je le précise pour le coup

    où du cerveau vous seriez mous.

     

    Donc revenons-en voulez-vous

    à ce personnage un peu flou

    pratiquant aussi le vaudou

    et un tantinet marabout.

     

    En fait c’était un touche à tout

    y compris aux seins doux pas mou

    de sa belle et tendre doudou

    qu’il couvrait d’or et de bisous.

     

    Ce qui le mettait en courroux

    c’était les fusées de Kourou

    qui décollaient dans un bruit fou

    et faisaient peur à sa doudou.

     

    Ça rendait fou le gros matou

    ça décrochait le vieux coucou

    le clebs se planquait n’importe où

    même lui tremblait des genoux.

     

    Un jour il décida d’un coup

    de partir avec sa doudou

    son chat son clebs et son coucou

    pour le pays des kangourous.

     

    Sur un vieux rafiot en bambou

    qui ne tenait qu’avec des clous

    et qui transportait du cachou

    il arriva quand même au bout.

     

    Aussitôt ce fut la folie

    une véritable hystérie

    les gens cherchaient sa compagnie

    une arrivée très réussie.

     

    Et en moins d’une décennie

    il bondit en catégorie

    et devint sans forfanterie

    le plus grand gourou d’Australie.

     

    Tout le monde fut dans sa poche

    les très vieux mais aussi les mioches

    une fille infiniment moche

    voulait lui rouler des galoches !

     

    Sa doudou qui n’était pas cloche

    lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »

    tout en lui filant des taloches

    et des grands coups sur la caboche !

     

    On venait le voir de partout

    même un sorcier de Tombouctou

    un soir lui troqua son coucou

    contre un couple de vieux hiboux.

     

    Dans ses poches il planquait ses sous

    quand ça débordait de partout

    il en donnait à sa doudou

    pour acheter de beaux dessous.

    .

    Et elle lui sautait au cou

    elle n’avait plus peur du tout

    des fusées partant de Kourou

    et lui faisait des gros bisous.

     

    Il avait conquis une aura

    qui arriva à Canberra

    par le truchement d’un para

    qu’il avait guérit d’un zona.

     

    Du coup la Mafia s’en mêla

    je veux dire la ‘Ndrangheta

    elle se nomme comme ça

    en Australie voilà voilà.

     

    Elle voulu l’obliger à

    vendre de la marijuana

    aux petits rats de l’opéra

    de Sydney mais il refusa.

     

    Du coup il reprit son barda

    et embarqua pour Calcutta

    avec son chien et sa nana

    et un nouveau chat angora.

     

    Les vieux hiboux il les troqua

    contre un baril de tequila

    trente cigares de Cuba

    et un splendide harmonica.

     

    En arrivant à Calcutta

    il croisa Mère Teresa

    revenant de l’orphelinat

    à petits pas à petits pas.

     

    C’est à partir de ce jour-là

    que le grand gourou s’éclipsa

    personne même le para

    ne sut où logeait la smala.

     

    Heureusement car la Mafia

    avait mis sur lui un contrat

    mais personne ne le trouva

    doucement il s’évapora.

     

    Beaucoup plus tard on retrouva

    sa trace dans l’Himalaya

    dans le secteur de Pokhara

    dans la maison d’un vieux sherpa.

    .

    On trouva son harmonica

    encore en assez bon état

    la queue de son chat angora

    un bout de cigar’ de Cuba

    un petit verre à téquila

    un portrait de mère Teresa

    une photo de Madona

    et une autre de Monica

    un portefeuille en kangourou

    avec une poche en dessous

    contenant outre quelques sous

    une capote avec un trou

    et une clé pour un coucou

    une jolie paire de bas

    un petit slip de sa nana

    un billet pour le groupa ABBA

    et un autre pour l’Alhambra

    trois roquettes de bazooka

    une parka une chapka

    une canette de Coca

    un stylo et un agenda

    des moustaches de poisson-chat

    un roman d’Emile Zola

    « Nana » offert par sa nana.

     

    Nul besoin d’être Nestor Burma

    pour conclure qu’après tout ça

    qu’il était bien passé par là !

     

    Moi seul détiens la vérité

    moi seul sait où il est allé

    mais j’ai promis craché juré

    de ne jamais rien révéler !

     

    Que j’aille tout droit en enfer

    qu’on me trucide au revolver

    qu’on me pète trois fois le blair

    si je trahis ce mec super !

     

             Apostille :

    Y a de la vérité en tout

    mêm’ dans les récits les plus fous

    il suffit de trier le tout

    … un point c’est tout un point c’est tout !

     

     

                                                                 Rotpier

     

    Images du net bidouillées par le Rotpier

     

     

     


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  • Préambule :

    Un jour, immanquablement, vous fêterez les cinquante ans d’une personne proche ou un peu plus éloignée. Cela va être le cas pour moi, pour deux personnes, dans quelque temps, alors je me suis attelé à un petit poème pour les jours J.  Vous pourrez vous en servir aussi le cas échéant : c’est cadeau !

    Il ne vous reste plus qu’à trouvez l’air pour le refrain !

    Pierre

     

    Image du net !

     

    Le ballet des cinquante balais,

     

    Elle est loin la première dent

    tout comme la dernière couche

    petit goût amer dans la bouche

    quand on arrive à cinquante ans.

     

    On n’a pas vu passer le temps

    sans pour autant bailler aux mouches

    quand ça arrive on s’effarouche

    ou non c’est le tempérament.

    Refrain :

     

     

    Toc toc c’est moi

    la cinquantaine

    ça tomb’ sur toi

    fallait qu’ ça vienne

    faut pas rêver

    c’est arrivé

    le mieux pour toi

     c’est d’assumer !

    le mieux pour toi

     c’est d’assumer !

     

    Ces cinquante années  - ventrebleu ! -

    sont passées à toute vitesse

    elles avaient le feu aux fesses

    c’est absolument scandaleux !

     

    Ça n’a rien de faramineux

    les ans s’empilent avec souplesse

    sans faire de bruit ça progresse :

    un demi-siècle c’est le jeu !

     

    Il ne faut pas être abattu

    il faut fuir la misanthropie

    ce n’est qu’une péripétie

    turlututu chapeau pointu !

     

    Ce cap tout le monde l’a eu

    ou l’aura au cours de sa vie

    car la cinquantaine est servie

    que l’on soit roi ou bien bossu !

     

    Refrain

     

    On peut déjà faire un bilan

    du plus gros de son existence

    et en tirer des conséquences

    pour rectifier incidemment.

     

    Dans le fond c’est très élégant

    d’admettre quelques repentances

    de corriger en conséquence

    même si ce n’est pas plaisant.

     

    Mais le socle étant bien posé

    on ne peut revoir qu’à la marge

    à trop raturer on surcharge

    à s’en trouver indisposé.

     

    S’il faut un peu recomposer

    il ne faut pas charger la barge

    au risque de devenir barje

    en devenant son opposé.

     

    Refrain

     

    Mieux vaut garder le statu quo

    quand l’esprit est en équilibre

    il ne faut pas changer la fibre

    tout chambouler serait idiot !

     

    On peut se dire : « Allez, banco !

    c’est reparti faut que ça vibre

    pas question de déséquilibre ! »

    … mais sans trop de cocorico !

     

    Quand on a cinquante balais

    on perd un peu de résilience

    on compense par l’expérience

    pour bien rester dans le ballet.

     

    On est beaucoup moins feu follet

    mais on garde son efficience

    en jonglant avec la variance

    pour rester sur le bon braquet !

     

    Refrain

     

    Des choses voilà ma vision

    pas de partage obligatoire

    chacun gère sa propre histoire

    avec plus ou moins d’intrusions.

     

    Je profite de l’occasion

    pour souligner et c’est notoire

    que cinquante ans c’est accessoire

    et qu’il reste un large horizon !

     

    n’oublions pas qu’ils sont légion

    ceux qui pour la petite histoire

    aimeraient sur leur écritoire

    coucher cette faible addition !

     

    Refrain :

    Toc toc c’est moi

    la cinquantaine

    ça tomb’ sur toi

    fallait qu’ ça vienne

    faut pas rêver

    c’est arrivé

    le mieux pour toi

                                                                    c’est d’assumer !

    le mieux pour toi

                                                                   c’est d’assumer !

     

    … Le mieux pour toi

    c’est d’assurer !

     

                                           Pierre Dupuis

     


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  •  

    Afin que toute la vérité soit dite ...

     

     

    Image du net

     

    Préambule :

    Il y a tragédie et tragédie et je trouve que cela en est une que de ne pas dire toute la vérité sur celle-ci. Toute la vérité, quitte à froisser quelques puristes ou autres coincés du bulbe.

    Rotpier

     

     

    On vous a bel et bien bernés

    sur les amoureux de Vérone

    la vérité la vraie la bonne

    je m’en vais vous la relater.

     

    Je reconnais stricto sensu

    que c’est beaucoup moins romantique

    qu’un drame de la Rome antique

    et qu’il y aura des déçus.

     

     

    La véritable histoire de Roméo et Juliette,

     

    Rosaline le repoussait

    quand Roméo croisa Juliette

    jeune fille plus que joliette

    qui ne portait pas de corset.

     

    Ils s’aimèrent presque aussitôt

    comme des fous sur la moquette

    ils avaient cassé la banquette

    aux deux ou trois premiers assauts !

     

     

    Hélas pour le pauvre garçon

    Juliette malgré son jeune âge

    était un tantinet volage

    déjà aux trois quarts paillasson !

     

    Très vite elle le fit cocu

    et Roméo connut le pire

    hurlant à mort : « William, j’expire ! »

    mais l’autre ne l’a jamais su !

     

    L‘amour fait souffrir tant et plus

    c’est d’abord au ventre une boule

    puis dans le cœur grimpe la houle :

    très vite le mal monte, aigu !

     

    Roméo s’est empoisonné

    mais Juliette s’est fait la paire

    aidée par deux ou trois compères

    qu’elle a de son corps rétribué !

     

        Epilogue :

    Ce poème croquignolet

    n’aura pas de prix à Vérone

    mais alors là je m’en tamponne :

    j’ai déjà vu des cas plus laids !

     

    Un conseil couplé d’un adage :

     

     Mieux vaut choisir Monte Mario

    pour faire l’amour que Vérone

    on grimpe en l’air et ça plafonne

    car à cet endroit Rome est haut !

     

    En ne laissant rien au hasard

    on va plus haut et ça cartonne

    qu’elle soit pudique ou friponne:

    y a pas de lézard Balthazar !

     

           Conclusion :

    J’ai rétabli la vérité

    sur cette illustre tragédie

    que l’on vous avait attiédie :

    on ne pourra plus vous berner !

     

    Vous pouvez si vous le voulez

    conserver la supercherie

    mais n’ayez pas l’hypocrisie

    de dire : « On m’avait tout caché ! »

     

    Etant d’un naturel méfiant

    je me garderais loin des fioles

    car je connais quelques marioles

    experts en poisons foudroyants !

     

     

        Post-scriptum :

    Voila la stricte vérité

    ne criez pas au sacrilège

    je vous donne le privilège

    de bien briller en société.

     

    Si vous voulez me rétribuer

    pour cette tâche méritoire

    sachez pour la petite histoire

    que j’accepte les gros billets !

     

     

                                                                Rotpier

     

     


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  •  

    Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !

     

    Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,

    avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,

    évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je

    remercie beaucoup.

     

    Rotpier

        

     
    Un petit montage du Ropier

       

    Dernière élégance,

     

    A fréquenter plus bancs que routes

    je commence à m’ankyloser,

    mon pauvre corps est en déroute,

    mon cœur est prêt à imploser !

     

    Une santé en banqueroute,

    une tendance à scléroser,

    des vieux artères qui s’encroûtent :

    l’ensemble est bien décomposé !

     

    Terminés les marivaudages,

    voici le temps du ravaudage !

    Accroc par-ci, accroc par là :

     

    Ça s’effiloche à toute allure !

    Squelette à poil … sauf un galure

    … reste la classe et puis voilà !

     

                                                           

                                                          Rotpier

     


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  •  


    Image du net

     

    La descente du monte-en-l’air,

     

    C’était un drôle de gaillard

    pas manchot pour tailler la route

    dans le genre qui s’arc-boute

    quand on lui fait un coup vachard.

     

    Il avait une grosse dent

    contre la morale bourgeoise

    son attitude était narquoise

    quand il croisait des possédants.

     

    Adepte de vastes larcins

    il s’était fait pas mal de thunes

    mais n’avait fait jamais fortune

    trop fliqué par les argousins.

     

    Il n’avait jamais épargné

    pas du genre engraisseur de banque

    plutôt jongleur ou saltimbanque

    il avait mis peu de coté.

     

    Mais cela c’était le passé

    les ans pesaient sur son échine

    il avait usé la machine

    n’étant plus bon qu’à ressasser.

     

    Il passait ses jours sur un banc

    à se remémorer sa vie

    elle avait été bien remplie

    ne comportant que peu de blancs.

    .

    Dans sa tête régnait le doute

    l’esprit n’y était plus du tout

    il s’approchait du bout du bout

    infiniment plus banc que route.

     

    Il n’avait jamais escroqué

    juste volé quelques personnes

    de la haute dont des baronnes

    des gens énormément friqués.

     

    Dans le genre Arsène Lupin

    moins gentleman dans la manière

    pas de fleur à la boutonnière

    mais ne posant pas de lapin.

     

    C’était un drôle de gaillard

    à ne pas prendre pour modèle

    mais ses amis les plus fidèles

    ont tous suivi le corbillard.

     

    Sur sa tombe, il y a cette épitaphe :

     

    «  Ici repose un monte-en-l’air

    qui ne s’est attaqué qu’aux riches

    en escaladant les corniches

    et quelques femmes volontaires. »

     

     

                                                   Pierre Dupuis

     

     


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  •  

    Je partage la philosophie du cinq à sept

     mais pas celle des cinq ascètes !

     

    Image du net

    Sonnet pour sonnet,

    autant sonnet deux fois

    .

    La philosophie du vivre pour vivre,

     

    Il approchait de ses cent ans,

    Un âge plus que respectable,

    Son mode de vie intraitable

    Faisait de lui un bien-portant.

     

    Pas de tabac, pas d’excitant,

    Jamais un seul excès à table,

    Pas de relation véritable :

    Tout juste une femme à mi-temps.

     

    Pas de fête, pas de ribote,

    Bien arc-bouté, droit dans ses bottes :

    Parangon de sobriété.

     

    De quoi au nom de la survie

    Passer son temps en société

    A s’emmerder toute une vie !

     

     

                 Moralité de ce sonnet en sonnet :

     

    Vive la vie !

     

    Toute une existence asservie

    Par le désir de perdurer

    Ne peut mener qu’à une vie

    Passant à se claquemurer !

     

    S’accorder quelques fantaisies

    Sans bien sûr trop exagérer :

    Ne pas faire l’apostasie

    De toute règle et chavirer !

     

    Mais n’allons pas vivre pour vivre,

    Il faut savoir fermer son livre,

    Mieux vaut qu’il soit rempli et court

     

    Que long et sans un jour de fête !

    Vive la vie, vive l’amour :

    Laissons s’emmerder les ascètes !

                                      

     

                                                                               Pierre Dupuis

     


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  •  

    C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités ! 

    ... avec, en bonus une petite énigme !

     

    Je vous rassure tout de suite :

    je n’ai pas viré ma cuti !

     

    Malgré les apparences, lui ne l’est pas forcément bien qu’il semble être un accro de la … pédale !

    Passage à gué

    Les  images sont du net !

    Passage à gay,

     

    Son petit ami le quitte :

    un gay part,

    un gay pleure.

    C’est la jungle : tout va vite !

    Léo part,

    tout à l’heure.

    Gaspard pleure.

     

    Pleure pas Gaspard :

    ainsi vont les vits …

    qui se rencontrent,

    s’aiment, se mesurent, s’affrontent

    et puis s’enfuient !

    Eh ! oui, mon petit Gaspard :

    C’est ça la vie !

     

    Quoi ?

    …c’est touffu ?

    Non ! C’est concis !

    C’est concis et … pas si con !

    … Si ?  … Ah bon !

    Mais c’est tout vu,

    triste ou gai, ce sera tout !

    Ce n’est pas très académique :

    Je …le… sais ! 

    Mais à toute polémique

    je vous prie de surseoir !

    … J’ai trop à faire ce soir !

     

    … Hou  hou !

                     

                                       Rotpier

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :

     

             Si tu es

    Guéridon

                                    surtout si ton petit copain

     

     

       

    xxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    ... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !

    Le Rotpier

     

     


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  •  Préambule :

    Stupeur et tremblements !

     Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine :  https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/ 

     Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !

     

    Lily la rousse

    ou

    Lily la secousse,

     

    Elle était rousse et pas manchote

    pour tout ce qui touchait au lit

    ses amis l’appelaient Lily

    mais son prénom était Charlotte.

     

    Elle n’aimait pas la parlote

    qui disait-elle ramollit

    « Ce serait un casus-belli

    de ne pas ôter ma culotte ! »

     

    Elle n’avait pas froid aux yeux

    jouant à des jeux périlleux

    d’une très grande magnitude :

     

    Huit sur l’échelle de Richter

    provoquant une foultitude

    de violents tremblement de chairs !

     

           Répliques du sonnet :

     

    Et les répliques qui suivaient

    étaient encore redoutables

    l’épicentre étant très instable

    prêt à repartir sans filet !

     

    Nul besoin d’être un grand expert

    du champ des plaques tectoniques

    pour amorcer la mécanique

    à l’endroit ou bien à l’envers !

    .

    Sur l’échelle de Mercalli

    elle était aussi bien placée

    championne des fortes poussées :

    une épouvante pour les lits !

     

    Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :

     

     Un véritable tsunami, Lily

    Une éruption du Stromboli, Lily

    Une catastroph’  pour les lits

    Un avant-goût du Paradis

    L’antithèse du ramolli !

     

    Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily

    « Vas-y ! » était son seul credo, Lily

    Il ne faisait pas bon caler

    Pendant la grande chevauchée

    sous peine de méchants lazzis !

     

    La la la la la li, Lily

    La la la la la li, Lily

    La la la la la li, Lily

    La la la la la li, Lily

    La la la la la li, Lily

      

                                   Rotpier

     

    épi-centre, c'est tout !

     

     


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  • Les élections municipales se profilent à l’horizon.

    Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…

     

     

    Image du net

     

    L’emprise du mammaire sur le maire,

    ou

    Une affaire bien en main,

     

    Elle avait décidé un jour

    de séduire le nouveau maire,

    elle connaissait son affaire,

    pour elle c’était du velours !

     

    Elle avait collé sans détour

    ses protubérances mammaires

    - chose pas très protocolaire ! -

    sous ses yeux et c’était du lourd !

     

    Sans opposer de résistance

    il s’écria « mais c’est Byzance ! »

    et il la suivit dans son lit !

     

    Pour lui montrer son savoir-faire

    elle prit sans à priori

    bien en main les choses du maire !

     

                   Résultat :

    Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,

    j’aurais été un imbécile

    de refuser pareil cadeau :

    ton corps est un eldorado !

     

    Plutôt que de gérer la ville

    avec tous ces gens versatiles,

    je vais donner ma démission

    pour assouvir notre passion !

     

    Ce n’était pas qu’une promesse,

    il quitta de façon expresse

    sa charge de premier élu !

     

    Bien sûr il y eu des commères

    pour parler d’histoire de cul

    … ce qui fit rire l’ex-maire !

     

                 Epilogue :

    Et ils eurent beaucoup d’enfants

    même que l’un devenu grand

    s’empara du fauteuil de maire

    à la grande joie de son père !

     

    Sa mère lui dit « Bien mon grand,

    je trouve cela épatant

    mais je vois que ta secrétaire

    est bien dotée coté mammaire !

     

    Cela ne m’étonnerait pas

    qu’en voyant de pareils appas

    tu laisses tomber la mairie ! »

     

    Et sa mère avait bien raison,

    pour s’occuper de l’égérie

    il rédigea sa démission !

     

              Moralité :

    Que l’on soit curé ou bien maire,

    on ne peut pas tout assumer :

    sa charge et aussi s’occuper

    de tout ce qui touche au mammaire !

     

    On se défroque, on démissionne,

    et l’on passe de Saints à seins,

    de l’écharpe aux tentant tétins

    … pour les beaux yeux d’une mignonne !

     

    Certains ne suivent pas l’adage,

    ils font les deux chose à la fois,

    je suis peut-être un pisse-froid

    mais je dis : «  C’est du bricolage ! »

     

                                                                 Rotpier

     


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  •  ... Ne me dites pas que je n’ai pas de suite dans les idées !

    Nous allons bientôt avoir des triangulaires, mais je vais vous parler aujourd’hui de cercle et de carré sans boucler pour autant l’épineux problème de la quadrature du cercle, car même les génies s’y sont cassé les dents…

     

     

    Citation de Léonard De Vinci :

    « La simplicité est la sophistication suprême. »

     

     

    L’homme de Vitruve

    ou

    Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise,

     

    Passer d’une étude au dessin

    transcrire du bout de la plume

    l’homme idéal et sans costume

    voila quel était son dessein.

     

    Jambes écartées et bras levés

    avec le nombril comme centre

    l’homme parfait dans un cercle entre

    et l’équilibre est assuré.

     

    Pour l’inscription dans un carré

    pieds joints bras à l’horizontale

    avec en position centrale

    le nécessaire à procréer.

     

    En un coup d’œil le résumé

    d’une étude de l’architecte

    Vitruve qui vraiment respecte

    l’esprit d’idéal affirmé.

     

                 Mais …

    Mais pourquoi ai-je donc écrit

    ces mots qui dans le fond embrouillent

    je ne suis qu’une pâle andouille

    restez donc avec De Vinci !

     

                 Nota :

    Certains l’appellent Léonard

    familiarité déplacée

    pour un génie de la pensée

    de la peinture et d’autres arts !

     

                                           Pierre Dupuis

     

     


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  • A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre :

    https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/172856-exposition-leonard-de-vinci-au-musee-du-louvre-a-paris-photos

    Je vous propose une rediffusion :

    Avec le grand Léonard De Vinci

    … on n’en a jamais fini !

     Voilà la petite sœur de la Joconde !

     

     

     Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?

     Personne ne le sais.

    Un lien pour en savoir plus :

    https://www.lefigaro.fr/culture/2012/02/03/03004-20120203ARTFIG00432-deuxieme-joconde-en-aucun-cas-leonard-n-y-a-mis-la-main.php

    Qu’en pense Pierre ?

    Et bien voila :

     

    Petite sœur,

     

    Bonjour petite sœur,

    je te croyais perdue !

    Pour moi c’est un bonheur,

    une joie éperdue !

     

    Léonard qui m’a peint

    a laissé son élève

    me copier un matin,

    un grand sourire aux lèvres !

     

    Toi tu es au Prado

    et moi je suis au Louvre,

    ce serait un cadeau

    qu’un jour on se retrouve !

     

    Je vois déjà d’ici

    nos portraits côte à côte,

    les regards ébahis :

    Ah ! Nous aurions la cote !

     

    Sourires malicieux,

    regards énigmatiques

    multipliés par deux :

    ce serait fantastique !

     

    Nous pourrions à l’accueil

    nous faire en la seconde

    un tout petit clin d’œil

    … un clin d’œil de … Jocondes !

                         

                                                                                  Pierre Dupuis

     

     

     

     

    http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html

     

    Un lien vers un de mes billets

    où j’évoquais déjà Mona Lisa :

    http://rotpier27.wordpress.com/2011/02/04/la-joconde-ou-mona-lisa-lacrostiche-du-jour-de-pierre/

     

     


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  •  

    Image du net

    Préambule :

    Il y a un perpétuel combat entre

    notre ego et notre moi supérieur.

     

    L’éternel révolté

    ou

    Contre la dictature de notre moi supérieur,

     

    Parfois je me dis :

    tu devrais faire ceci

    tu devrais faire cela

    ce que tu as fais n’est pas fameux

    tu aurais pu faire beaucoup mieux

    et puis ceci

    et puis cela.

    Bref, ne soyons pas bégueule :

    je m’engueule !

     

    Ensuite, je me calme,

    je fais front et je me dis :

    « Tu es libre mon garçon

    tu n’as pas à recevoir de leçons,

    voir d’ordres, de ton moi supérieur,

    cette entité despotique et tyrannique

    se réclamant de la métaphysique !

     

    Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,

    me sentant bien dans mon rôle

    et je poursuis mon petit bonhomme de chemin

    en laissant ce déclencheur de doute

    tout estomaqué sur le bord de la route

    sans regret ni remords

    et je me dis que je n’ai pas tort.

    Mais, comme je suis un garçon bien élevé,

    je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,

    le moindre bras d’honneur

     … pas plus qu’un gros mot

    comme me le souffle mon ego !

     

    …Correction ou circonspection ?

     

                                                                          Pierre Dupuis

     

     


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  •  

    Je l'avoue: je hais les couettes !

    D'où ce doux pamphlet !

     

    Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )

     

    La couette ce n’est pas chouette

    ou

    Les couettes … aux oubliettes !

     

    Quoi de plus bête qu’une couette !

    Ne jouez pas la stupéfaction

    vous avez compris la question

    ne tentez pas de pirouette !

     

    Vous restez comme une statuette

    rigide et sans conversation

    pas plus causant que deux poissons

    régurgité par une mouette !

     

    Je vais donc - saperlipopette ! -

    me fendre d’une explication

    pour étayer ma conviction

    ma théorie n’est pas abstraite !

     

    Beaucoup de gens sur leur lit mettent

    une couette en toute saison

    c’est vraiment de la déraison

    et de la bêtise complète !

     

    Tout cela ne vaut pas tripette

    c’est tout comme si nous n’avions

    pour nous mettre sur le croupion

    qu’un gros manteau en peau de bête !

     

    Pour l’hiver OK là c’est chouette

    mais pour les trois autres saisons

    rien à se mettre à l’horizon

    on caille ou on sue des gambettes !

              

                Moralité :

    Entre trop couvert ou à poil

    voila à quoi conduit la couette

    dont le lobby de façon nette

    a fait un travail colossal !

     

    Dans un grand élan collégial

    reprenons draps et couvertures

    qui selon la température

    s’ajustent et c’est vraiment royal !

     

    Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?

     

    On pourrait en faire un grand feu

    mais ça polluerait la planète

    recyclons-les… en quoi mazette ?

    à vous de jouer c’est le grand jeu !

     

    La balle est bien dans votre camp

    il faut vous bouger les méninges

    vous montrer plus malin qu’un singe

    s’entraînant pour le french-cancan !

     

    Celui qui gagnera aura

    droit à une belle médaille

    une récompense de taille :

    il verra croître son aura !

     

    Il sera de tous les débats

    défendant sa riche trouvaille

    et il aura des funérailles

    comme on n’en voit plus ici-bas !

     

    Du coup Johnny sera jaloux

    et Laetitia pâle de rage

    j’entends déjà les commérages :

    « Sûr qu’il va sortir de son trou ! »

     

    Passant à la postérité

    on guillochera sur sa tombe :

    « A celui qui sorti de l’ombre

    a secouru l’humanité »

    .

    Sans compter que tous les canards

    se rappelant de leurs ancêtres

    plus plumés qu’une boite à lettre

    lui voueront un culte de star !

     

    Mais … j’ai une idée tout à coup !

    Je serais peut-être l’idole des canards ?

     

    Pourquoi ne pas les recycler

    en doudounes belles et chaudes ?

    N’est-ce pas une idée finaude

    serait-ce moi qui ait la clé ?

     

    Trois doudounes par unité

    cela me parait raisonnable

    un pari largement tenable

    bien loin de toute absurdité !

     

    Une seule exception mordieu !

    Compte tenu de son volume

    et de la grandeur du costume :

    une seule pour Depardieu !

     

                                             Rotpier

     

    Image du net

     


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  •  

    Salut brav’ gens !

     Un souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel il y a quelques années !

    Globalement, je suis un drôle de pèlerin !

     Grenouilles de bénitier … s’abstenir !

    Le Rotpier

     

     

    Archance St Michel

    Image du net

     

    Le ras le bol de l’Archange St Michel

    … du mont St Michel !

     

    De passage au Mont Saint Michel

    j’ai vu l’archange haut dans le ciel,

    zoom à fond j’ai pris ma visée

    pour une photo maîtrisée !

     

    Il était tout transi de froid,

    d’un coup j’ai entendu sa voix,

    j’ai d’abord cru à un mirage :

    j’étais un peu dans le cirage !

     

    Mais pas du tout c’était bien lui,

    parmi tous il m’avait choisi

    pour que je transmette à l’église

    des doléances bien précises.

     

       Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…

     

    « Tu es impie mais je m’en fous !

    Tu me sembles même un peu fou,

    mais je t’accorde ma confiance :

    je n’ai pas pour toi de défiance !

     

    Tu m’as l’air d’être un citoyen

    un peu au-dessus du moyen,

    tu vas dire de façon franche

    ceci aux calotins d’Avranches :

    .

    Si j’ai demandé à Auber

    une église au bord de la mer,

    je n’ai jamais fait de demande

    pour la coiffer : je veux descendre !

     

    J’en ai marre d’être là-haut,

    d’être grillé quand il fait beau,

    l’hiver de me geler les choses

    et en plus je fais de l’arthrose !

     

    A force de bouffer du sel

    j’ai tout oublié des missels,

    je chante des chansons paillardes

    aux paroles très égrillardes !

     

    On m’entend jusqu’à Montaigu

    quand je monte dans les aigus

    et l’on reprend avec mézigue

    mes refrains derrière les digues !

     

    J’en ai assez, j’en ai soupé,

    je veux descendre du clocher,

    retrouver le plancher des vaches

    et je veux que cela se sache !

     

    Je veux me réchauffer le lard,

    manger chez la mère Poulard !

    J’exige une belle omelette

    bien baveuse avec des mouillettes !

     

    DSC00376

    Photo perso !

     

    Et pour faire descendre ça

    je veux du cidre et du calva,

    pas d’addition et du champagne :

    ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !

     

    Aussi beurré qu’un petit lu,

    je chanterais pour les cocus,

    les tristes, les gais et les autres :

    je me dois d’être bon apôtre !

      

    A la suite de ce festin,

    j’irais retrouver les lutins :

    on ira faire la bamboche,

    j’ai des pièces d’or plein les poches !

     

    En chemin on trouvera bien

    - je ne crache pas sur les seins ! -

    quelques bonnes sœurs en goguette

    bien chaudes pour les galipettes !

     

    Et si ce n’est pas leur credo

    de faire la bête à deux dos,

    le Mont ne manque pas de filles

    en hauts talons et bas résilles !

     

    Voila ce que tu leur diras,

    c’est mon nouvel apostolat,

    je veux reprendre ma revanche

    sur tous les calotins d’Avranches !

     

    Je les ai sauvés du démon

    qui ravageait tout sur le Mont,

    alors il me doivent la vie

    et satisfaire mes envies !

     

    Si jamais au nez ils me rient,

    je déclenche un gros tsunami

    qui mettra le Mont dans les terres :

    le climat sera délétère !

    .

    Mont St Michel dans les terres

    Image du net bidouillée par le Rotpier

    ,

    Si tu croises sur le sentier

    des grenouilles de bénitier,

    mets-leur un bon coup de tatane

    si elles te cherchent chicane !

     

    Le jour du jugement dernier

    je me souviendrais du Rotpier :

    pour toi pas de souffre et de flammes,

    je te le jure et le proclame !

     

    Si tu réussis ta mission,

    je te donne la permission

    de te joindre à notre bamboche

    et on ira sonner les cloches ! »

     

                                       Et … et …

     

    C’est juste à ce moment précis

    que je suis tombé de mon lit :

    les nuits sont passablement dures

    quand on a pris une biture !

     

    De chaque coté du Couesnon

    on peut se rincer le gorgeon :

    entre chouchen, calva et cidre

    on peut garder la gorge humide !

      

    Vous aviez compris, c’est certain,

    que ce délire de païen

    venait de la soûlographie,

    n’en faites pas d’apoplexie !

     

    Si vous avez quelques amis

    un peu du genre culs-bénits,

    offrez-leur donc ce doux délire

    afin qu’ils puissent aussi le lire !

     

    Ils vont passer du rouge au blanc,

    trouver cela très accablant !

    Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,

    ce serais un grand jour de fête !

     

    Ils vont sûrement s’offusquer,

    demander qui est ce Rotpier,

    ne leur donnez pas mon adresse :

    j’abhorre avoir des bleus aux fesses !

     

                                                                                                              Rotpier

     

    DSC00368

    Photo perso !

     

     


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  •  

     

    Fable,

    L’erreur mortifère du trouvère,

     

    Oyez oyez les braves gens

    écoutez bien cette légende

    pour deux ou trois pièces d’argent

    je vous dis tout, que l’on m’entende.

     

    Je ne suis qu’un barde à mi-temps

    un poète de contrebande

    un troubadour intermittent

    qui vit sans aucune prébende.

     

    Certains diront « C’est affligeant 

    vite une corde et qu’on le pende ! »

    d’autres beaucoup plus indulgents

    me pardonneront sans attendre.

     

    J’espère que les bienveillants

    seront le plus gros de la bande

    qu’ils me défendront âprement

    je dois avouer que j’appréhende.

     

         L’histoire :

    C’était au temps des chevaliers

    qui s’en allaient pour les croisades

    laissant leurs dames pour rallier

    le roi et toutes ses brigades.

     

    Ayant peur d’être cocufiés

    ils recouraient à la ceinture

    de chasteté qu’un serrurier

    fixait avec désinvolture.

     

     

    Désinvolture … et puis mon œil !

    Il rêvait en douce - Mazette ! -

    de se changer en écureuil

    pour y déposer ses noisettes !

     

                 Cette ceinture était…

    Une offense à l’intimité

    et une entrave pour l’hygiène

    une grande incommodité

    pour la toilette quotidienne.

     

    Tant et si bien que fréquemment

    la place n’était pas très saine

    les MST régnaient en grand

    je ne vous décris pas la scène.

     

    C’est dans cette situation

    que naquit un amour intense

    entre un barde de profession

    et une dame en abstinence.

     

     

    Elle lui dit : « Beau troubadour

    délivre-moi de ce supplice

    et ensuite fais-moi l’amour

    deviens mon fabuleux complice ! »

     

    Négligeant toute précaution

    il vint à bout de la ceinture

    et plongea sans circonspection

    dans le plaisir et la luxure.

     

    Égarement bientôt fatal

    car la septicémie en place

    lui transmit coté génital

    une maladie très pugnace.

    .

    Il en mourut au bout d’un mois

    et se forgea une légende

    qui se répandit et ma foi

    perdure depuis des calendes.

     

    Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :

     

    « Avant de mettre le couvert

    rappelle-toi de ce trouvère qui

    en plongeant dans un trou vert

    se retrouva six pieds sous terre ! »

     

    Voila, voila, vous savez tout

    avant l’ultime croche-patte

    gratifiez-moi de quelques sous :

    je ramasse et me carapate !

     

    J’entends déjà les gros sabots

    de tous ceux qui veulent me pendre

    moi qui ne songeais in petto

    qu’a un très grand service à rendre !

     

    Entendez-vous ces enragés

    mon bon Monsieur de La Fontaine

    voulant me conduire au gibet

    comme un abject croque-mitaine !

     

    Je m’attaquais aux MST

    par le biais d’une belle fable

    et ils essaient de m’attraper

    les gens ne sont plus très affables !

     

    Je sais que les temps ne sont plus

    propices à la poésie

    le poète vit en reclus

    en attendant l’euthanasie !

     

    Le pragmatisme tue le vers

    comme les vers le vermifuge

    de nos jours tout va de travers

    l’aède se fait lucifuge.

     

                                              

                                                 Rotpier

     

     


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  •  

    Image du net

     

    Liminaire :

    Par la force des choses, nous serons probablement confrontés, un jour ou l’autre, à une situation semblable à celle décrite ci-après.

    Mieux vaut alors bien appréhender toutes les données de cet écrit afin d’éviter de faire une grosse boulette … la boulette !

     

    Accroche-toi,

     

    Situation presque banale

    que celle d’un homme sur un lit d’hôpital

    à deux doigts du bout du rouleau

    mais échappant encore au dictat des tuyaux.

     

    Il avait des visites, beaucoup de visites.

    Des longues et des brèves

    qu’il vivait parfois comme dans un rêve.

    Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !

    Formule triviale en soi

    mais qui ordinairement motive :

    « Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »

     

    Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »

    Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

    Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »

    Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »

    Ses voisins, des gens très bien,

    lui disaient : « Accrochez-vous ! »

    Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »

    Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.

     

    Fatigué, il était infiniment fatigué.

    Un matin, on l’a retrouvé accroché

    … accroché au bout d’un drap tressé et noué

    autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.

    Ses poumons, eux, n’en avaient plus.

    Situation embarrassante s’il en est.

    Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?

    Pourtant, cela arrive, la preuve.

    Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.

     

    Mais … remettez-vous !

    Allez ! Remettez-vous !

    Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !

    Accrochez-vous !

    Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !

     

    Moralité :

    On doit toujours bien mesurer la portée des expressions que l’on utilise à fortiori quand elles sont stéréotypées. Certaines personnes ont tendance à prendre les choses au premier degré, ce qui est fort regrettable et infiniment dommageable … vous en conviendrez.

     

    Terminaison :

     Si un jour ce conseil vous évite de faire une grosse bévue, m’en serez-vous gré ?

    Coucherez-vous sur vos tablettes : « Cet écrit m’a évité de faire une grosse boulette !  » ?

    Me direz-vous : « Merci, mon cher, mille fois merci, auprès de vous je suis en dette  ! » ?

     

                                                                                                                                     Pierre Dupuis

     

    Allez, si après cela vous en manquez un peu ...

     

     

     

    Bonne et belle journée ! 

     

     


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  • Préambule :

    Je vous avais dit que j'allais, sans Alphonse mais avec mon épouse, en vacances du coté de Lamotte-Beuvron et bien voilà c'est fait et je suis revenu !

    J'ai bien aimé l'endroit, alors j'ai voulu voir l'envers et j'en ai tiré les quelques vers que je vous propose de déguster ... dans le sens qu'il vous plaira !

    .

    L’hôtel Tatin

     

    A l’endroit ou bien à l’envers,

    ou

    Lorsque le délire de la tarte t’atteint,

     

    Dans les années mille neuf cent

    dans un joli bourg de Sologne

    des hommes faisaient sans vergogne

    des rêves fous et indécents.

     

    Ils rêvaient de feuille à l’envers

    avec deux jolies jeunes femmes

    les sœurs Tatin tout feu tout flamme

    printemps été automne hiver.

     

    C’était à Lamotte-Beuvron

    haut lieu des rendez-vous de chasse

    au gibier d’eau à la bécasse

    des fortunés et des barons.

     

    Sans compter les hommes du cru

    qui côtoyaient toute l’année

    les deux sœurs joliment tournée

    en rêvant au fruit défendu.

     

    A l’endroit ou bien à l’envers

    ils auraient bien croqué la pomme

    on ne reste pas gentilhomme

    quand on peut mettre le couvert.

     

    Ils avaient percé le secret

    visant la tarte renversée

    aux pommes caramélisée

    mais ils savaient rester discrets.

    .

    Ils se voyaient bien appliquer

    aux deux sœurs la même tactique

    un tantinet acrobatique :

    bien empoigner et renverser.

     

    Tarte Tatin ou sœurs Tatin

    une seule et même recette

    pour le gâteau ou les sœurettes :

    on retourne et c’est le festin.

     

    Véritable menu de roi

    craquantes et appétissantes

    étaient-elles toujours partantes

    à l’envers ou bien à l’endroit ?

     

           Péroraison :

    C’est le mythe des sœurs Tatin

    entre vérité et folklore

    mais que jamais tu n’édulcores

    lorsque le fantasme t’atteint.

     

    Mais tout conte mis de coté

    étaient-elles jolies ou tartes

    celles qui servaient à la carte

    le célèbre dessert sucré ?

     

    Si elles ont eu des amants

    sont-elles restée terre-à-terre

    en pratiquant le missionnaire

    qui manque beaucoup de piquant.

     

    Qui pourra nous le dire, qui ?

    étaient-elles chaudes ou froides ?

    D’un caractère ouvert ou roide ?

    Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)

     

    A-t-il lui-même vérifié ?

    En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)

    Ont-ils eu des propos pendables ?

    Tout cela reste à clarifier.

      

                                            Rotpier

     

    1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronomehumoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».

    Souce : Wikipédia :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky

     

        2) Louis Vaudable :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable

     

    Les sœurs Tatin

     

    ... Bon appétit !

     

     


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  • Préambule :

    Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )

     

     

    Images du net

    ( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)

          

    Exorde :

    Filles, marins et capitaines

    se retrouvent dans tous les ports,

    leurs aventures incertaines

    forgent les légendes du bord.

     

    Au sein de la pêche hauturière

    et sachant manier le filet,

    se glissent des aventurières

    au scénario très bien rôdé !

     

           Fable,

     

    Morues, marins et capitaines …

     

    Il avait fait sa connaissance

    à Terre-Neuve au Canada,

    partageant sa concupiscence

    il était tombé dans ses bras.

     

    Après trois semaines de pêche

    à bord d’un très gros morutier

    quand on débarque on se dépêche

    pour oublier le chalutier.

     

    Exit l’odeur de la morue,

    du chalut et de ses filins,

    au revoir le port et les grues,

    vive la fête et les câlins !

     

    Et quoi de mieux que cette fille

    pour oublier ce dur labeur,

    toujours prête et toujours gentille :

    que de la joie et du bonheur !

     

    Jusqu’à ce que la sauterelle

    ne soit plus au creux de son lit,

    la belle s’était fait la belle

    avec son larfeuil bien garni !

     

    Passer de morue à morue

    voila les risques du métier,

    laisser les grues pour une grue :

    vraiment pas de quoi pavoiser !

     

    Il regagna la tête basse

    son poste sur le grand bateau,

    il était tombé dans la nasse

    d’une fille et d’un maquereau !

     

    Une aventure bien amère

    ne manquant pas du tout de sel,

    une liaison éphémère

    orchestrée par un demi-sel !

     

    Il apprit que le capitaine

    avait subit le même sort

    avec une demi-mondaine :

    il n’était plus le seul à bord !

     

    Il en retrouva le sourire

    quelque soit le statut social,

    les hommes se laissent séduire :

    le procédé est bien trivial !

     

                Moralité :

    Les marins et les capitaines

    se font piéger pareillement,

    les morues ne sont pas les mêmes

    mais c’est les mêmes arguments !

     

    Souvent la facture est salée,

    ils en gardent un mauvais goût :

    une morue bien dessalée

    peut vous rouler de bout en bout !

     

    Rien de nouveau en ce bas monde

    le piège à toujours fonctionné,

    n’importe où sur la mappemonde

    des gogos se font pigeonner !

    .

    Même de très grands se font prendre,

    ils redeviennent des gamins,

    ils ne savent pas se reprendre

    quand passe un joli popotin !

     

                Péroraison :

     

                         Élargissons l’horizon…

     

    Ne croyez pas que la marine

    soit le seul milieu concerné,

    partout c’est la même combine :

    c’est bonnet blanc et blanc bonnet !

     

    Allusion à la politique,

    décidément on tourne en rond,

    en ce moment plutôt critique

    mieux vaut éviter les ronrons !

     

    Je connais une autre Marine

    ( majuscule en début de mot ! )

    qui a roulé dans la farine

    toute une flopée de gogos !

     

    Sans la classer dans les morues,

    ( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )

    elle sait arpenter les rues

    en bavant des discours visqueux !

     

    Mine de rien elle racole

    et pas seulement des marins,

    monde ouvrier et agricole

    sont prêts à lui suivre le train !

     

    C’est une femme et elle en joue,

    pour une tranche d’électeurs

    ça compte beaucoup, ils l’avouent :

    « Vive Marine et son valseur ! »

     

    Ce sera pire avec la nièce

    le jour où elle reviendra

    car du coté minois et fesses

    y a pas photo avec tata !

     

    Combien tomberons sous le charme

    ne regardant que le vernis ?

    Comme aurait pu dire Épicharme :

    « L’intérieur n’est pas très joli ! »

     

     

                                                                        Pierre Dupuis

     

     

     


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    Préambule du préambule :

    J'espère que vous n’avez pas fait le pied de grue en attendant mon billet de mardi : je n’ai pas eu le temps car j’étais moi-même sur une grue … à moteur … en tout bien tout honneur ! Arrachage de souches de thuyas : gros travail !

    La preuve :

     

     

     

    Photos prises par mon épouse !

     

     

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    La mi-août travaille chattes et matous !

     

    Préambule :

    Ces vers, articulés autour du chat, vont choquer quelques âmes puritaines qui sont, fort heureusement, de moins en moins nombreuses !

    Pourtant, mêler des chats pelés et des grenouilles de bénitier me semble un assemblage fort judicieux … non ?

    Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)

    Il y a matou et matou,

    les pelés et les magnifiques,

    ceux qui possède vraiment tout

    y compris le talent phallique !

     

    Chat pour qui aime bien chatte y vient

    Image du net

     

    Le poème initial :

    Qui aime bien …

     

    Sa réputation était faite,

    toutes les chattes du quartier,

    dont celle de la sous-préfète,

    en convenait bien volontiers !

     

    Sa longue paire de moustaches

    avait le don d’émoustiller,

    tout comme sa queue en panache

    qu’il savait si bien tortiller !

     

    Pas besoin de grand clair de lune

    pour entendre les miaulements,

    les appels à bonne fortune

    des chattes sur les toits brûlants !

     

    Forte montée d’adrénaline

    quand après l’heure de minuit,

    il offrait à une féline

    un voyage au bout de la nuit !

     

    Il y avait file d’attente

    pour profiter de ses faveurs,

    une prestation éclatante :

    c’était un merveilleux trousseur !

     

    Maintenant, une question se pose …

     

    Comment étoffer ce poème

    limité à l’animalier,

    sans trop de risque d’anathème

    ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?

     

    Pourrait-on faire un parallèle

    entre le félin et l’humain ?

    Il faudrait que je m’y atèle

    … et je n’attendrais pas demain !

     

    Car …

     

    Ce récit est fort transposable

    à l’homme et dans le fond j’y tiens,

    je pourrais en faire une fable,

    je le confirme et le maintiens !

     

     Il me faut donc une morale,

    quelque chose qui sonne bien,

    une maxime peu banale

    … tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »

     

    Mais … Oh ! … d’ici …

     

    J’entends les cris de quelques prudes,

    bien qu’elles ne soit plus beaucoup

    à qualifier de turpitudes

    le fait de céder aux matous !

     

    L’espèce est devenue très rare

    et je le dis sans un bémol :

    « Piquons la dernière au curare

    et plongeons-là dans le formol ! »

     

    Sur l’étiquette et sur la souche

    sera écrit « Dans ce bocal

    se trouve une sainte-nitouche

    en très bon état général !

     

    C’est une espèce disparue

    qui vivait au siècle dernier,

    elle avait la langue fourchue

    et vivait près des bénitiers ! »

     

    Je … oh ! Excusez-moi !  Un appel …

     

    Allô ! … oui … la sous-préfecture ?

    L’auteur de ce poème ? C’est bien moi

    … Oh !... Elle aime mon écriture ?

    … Me parler … oui … j’en reste pantois !

     

    Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?

    … Je dois passer par le jardin ?

    … Bien sûr Madame la sous-préfète

    mes hommages et à demain !

     

    Chapeau de sous-préfète

     

    Image du net tronquée !

     

    Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,

    Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !

     

     

    xxxxxxxxxxx

     

    Bon, ce n’est pas tout ça,

    mais il va falloir que je m’entraîne moi !

    Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !

     

    Vous saurez un jour, c’est notoire,

    comment tout cela se passa :

    vous le lirez dans mes mémoires

    mais foin de tout prêchi-prêcha !

     

                                                              

                                                              Rotpier

     

     

     


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    La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !

     
      
                   
     
    Images prises sur le net
       

     

    .

    Quel cirque  … la vie !

     

    De face, elle avait un coté chatte

    … vraiment !

    De dos, elle avait un coté chienne

    … assurément !

    … Chienne de classe … s’entend !

    Oh ! oui ! Mazette !

    Chienne de classe … genre levrette !

    Un coté félin, un coté canin :

    joli mélange pour les câlins !

    Et moi, cela me plaisait bien !

    Mais, cette insatiable tigresse

    avait vraiment … le feu aux fesses !

    Elle miaulait sur tous les toits

    et elle hurlait en tous les bois !

    Matous et clebs, en ribambelle,

    menaient cortège en sa ruelle !

    Et moi, avec des cornes pis que cerf

    j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !

    Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !

    Avec la moitié de la terre

    je ne veux plus partager ton lit et ta chair !

    Va miauler sur d’autres toits,

    va hurler en d’autres bois ! »

    J’ai repris mon fouet et mes bottes 

    et j’ai regagné ma roulotte !

    Je suis parti le nez en l’air :

    j’avais besoin d’un bon bol d’air !

    Mais …

    La poisse restant à mes trousses

    j’ai croisé une grande rousse

    qui avait des airs de panthère !

    Elle mit vite sa robe à terre

    pour me prouver sans commentaires

    que la couleur de ses cheveux

    allait avec le bas au mieux !

    Cela choquera les bigotes

    mais je n’ai pas ôté mes bottes

    pour consommer l’acte de chair

    et … j’ai ressigné chez Pinder !

    .

                                                                    Rotpier

     

    Image du net

     

     


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       Pas trop de temps ce matin, alors je vous mets un petit sonnet déjà publié !

    Vous me direz s'il vous a branché et s'il vous a fait vibrer !

    . 

    Nonne (2)

    Image du net modifiée par mes soins !

    .

     

    La vibrante nonne,

     

    Toute jeune elle était entrée

    Au couvent sans grande passion,

    Elle avait subi des pressions

    Et son âme était sinistrée.

     

    Elle devait rester cloîtrée

    Alors que la grande éclosion

    De son corps en ébullition

    Lui laissait les joues empourprées !

     

    Un jour de la fin février

    Elle alla voir le jardinier :

    « Je t’en supplie, viens-moi en aide

     

    J’ai vraiment le feu au valseur ! »

    Il lui dit pendant le remède :

    « Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »

     

       Moralité … si ! Il y en a une !

     

    Une nonne n’est qu’une femme,

    il suffit de bien la brancher

    pour qu’elle soit tout feu tout flamme

    et qu’elle se mette à vibrer !

    .

                                                            Rotpier

     

    Image du net

     

     


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            Puisque nous sommes presque à la mi-août, je vous propose une histoire de chatte... en tout bien tout honneur, vous me connaissez !

    Chatte.jpg 

    Image du net

     

    Fable à l’intention des jeunes chattes

    ou … des jeunes filles !

     

     

    La petite chatte imprudente,

     

     

    Trois matous en goguette,

    un tantinet voyous,

    se rinçaient les mirettes

    en matant les ébats fous

    d’une jeune minette.

     

    La jeune chatte,

    un joli petit lot super bath,

    jouait avec ses pattes,

    les enroulant autour de son cou.

    Du coup,

    la belle, pourtant tout à fait innocente,

    prenait des positions indécentes

    qui émoustillaient

    les matous voyous !

     

    Trop occupée à ses galipettes,

    notre jeune minette

    vit trop tard le trio de fripons

    qui la coinça dans un buisson !

     

    Et, ce qui devait arriver arriva :

    ils lui firent trois fois … le coup du chat !

    Trois à l’envers, trois à l’endroit !

        

                  Moralité :

     

    Une petite chatte

    - encore plus si elle est bath ! -

    doit bien surveiller ses gestes

    pour ne pas finir

    sous les reins lestes

    des joyeux matous !

    A retenir,

    un point c’est tout ! 

     

                                            Rotpier

     

    En bonus l'adage du jour du Rotpier :

    " Qui aime bien chatte y vient ! " 

     

     


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    Souvenirs de vacances du coté de Sainte-Suzanne en Mayenne :  https://www.ste-suzanne.fr/

     

     

    Photo personnelle ! 

     

     

    Le Dolmen des Erves,

     

    Il y a plus de six mille ans

    des hommes de la préhistoire

    avec des moyens dérisoires

    ont érigé ce monument.

     

    Pour un chef ou bien pour un dieu ?

    Pour un druide ou une druidesse ?

    Un grand prêtre ou une prêtresse

    ou un souverain prestigieux ?

     

    Qui les a poussés à cela ?

    Quelles étaient donc leurs croyances

    pour avoir autant de vaillance ?

    Il en fallait et au-delà !

     

    Extraire et transporter ces blocs

    était déjà une prouesse

    qui demandait beaucoup d’adresse

    et des gestes vraiment ad hoc !

     

    Arrivés à destination

    une des tâches délicates,

    le dressage des orthostates,

    demandait de l’application.

     

    Ils n’avaient rien à nous envier

    avec des moyens empiriques

    anticipant la mécanique

    ils utilisaient les leviers.

     

    Reste une question à poser :

    comment faisaient-ils pour les dalles

    d’une masse monumentale

    et qu’il fallait surélever ?

     

    Surélever et translater

    un travail vraiment titanesque

    pour le montrer aucune fresque

    on ne peut que le constater.

    .

    Grâce aux leviers et aux rouleaux

    chaque problème a son remède

    en avance sur Archimède

    ils faisaient marcher leurs cerveaux !

     

    Il fallait chercher à tâtons

    comment équilibrer les forces

    les solutions étaient retorses :

    il fallait avoir de l’aplomb !

     

    Il reste beaucoup de questions

    qui n’auront jamais de réponse

    sauf quelques théories absconses

    basées sur des suppositions.

     

    Toujours est-il qu’il est bien là

    et qu’il n’y est pas par miracle

    qu’on le porte ou non au pinacle

    des hommes ont réussit cela !

     

    La France en compte de nombreux

    mais elle n’en a pas l’apanage

    d’autres pays ont ces ouvrages

    bâtis par des gens valeureux !

      

                                                                          

                                                                    Pierre Dupuis

     

     


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    Nom de Zeus : qué calor !

     

    Un petit rappel !

     

    Un poème écrit en 2003 

     

    Image travaillée par moi-même

     

     

    Hécatombe,

     

    Il faisait chaud … très chaud !

    La nature avait certainement une dent

    - ce n’était pas possible autrement ! -

    contre les hommes !

    Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !

    Et … sûrement pas une histoire de pomme !

    Plutôt une histoire d’accroc.

    Ce fameux accroc

    dans la vaporeuse parure d’ozone

    de notre bonne vieille Terre !

    Le soleil avait bien vu la brèche

    qui avait envoyé ses rayons

    -  gigantesques bataillons d’Amazones ! -

    décocher leurs traits brûlants !

     

    En dessous, tout grillait :

    l’herbe, les plantes, les arbres,

    les animaux et les hommes !

    Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.

     

    Animal intelligent, l’homme réagissait.

    On s’occupait activement des plus jeunes,

    mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,

    ou ils ne se plaignaient pas trop,

    ou bien… on les avait tout simplement oubliés !

    Alors, ils tombaient comme des mouches,

    desséchés, pareils aux vieilles souches

    dont l’écorce se fendille avant de se détacher.

    La nature - en représailles peut-être ? -

    avait décidé cette naturelle,

     implacable et brûlante euthanasie.

     

    Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :

    il est vrai que c’était de saison !

    Mais… tout à son souci de bien faire

    - remarquait-on dans les hautes sphères ! -

    elle y mettait quand même une indécente frénésie !

     

    Il faisait chaud … très chaud

    … dans les ministères !

    Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,

    ne savaient plus comment s’en sortir !

    L’opinion publique attendait des explications,

    on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »

    Bref, on tentait de l’emberlificoter !

     

    Il faisait chaud … très chaud

    … dans les ministères :

    les fusibles commençaient à sauter !

     

                                                                       Pierre Dupuis

     

    Nota :

    Bien sûr, les politiques ont retenu la leçon et cela se passe mieux maintenant.

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    Mais, ne nous laissons pas abattre et rions un peu !

     

     

     

    Images du net ! 

     

     

    Quand la canne ou la cane va, tout va !

     

    ou

     

    Le fermier facétieux,

     

     

     

    On peut très bien être un fermier

     

    et être adepte des boutades,

     

    « la boutade me monte au nez ! »

     

    était une de ses tirades !

     

     

    Il adorait les calembours,

     

    surtout ceux avec le mot « cane »,

     

    ce volatile de basse-cour

     

    à qui il ordonnait : « ris cane ! »

     

     

    Comme il lui fallait s’appuyer,

     

    il aimait bien aussi sa canne,

     

    cadeau de monsieur le curé

     

    avant que le pauvre abbé cane !

     

     

    Je m’en vais vous énumérer

     

    quelques jeux de mots de son cru,

     

    ils ne sont pas tous éthérés

     

    mais ne parlent jamais de c - - !

     

     

    La cane marche à petits pas,

     

    elle avance et elle tournaille,

     

    c’est ainsi que la cane va

     

    où voulez-vous que la cane aille !

     

     

    Elle prend de l’eau dans son bec,

     

    s’envole et la largue pépère,

     

    recommençant tout aussi sec :

     

    quand ça lui plait le cane adhère !

     

     

    Un jour d’orage et de grand vent,

     

    dans la rivière très gonflée,

     

    il y eu un puissant courant

     

    et l’on y vit la cane happée !

    .

     

    C’est alors que passait Zoé

     

    qui l’attrapa à l’épuisette

     

    « Elle a sauvé la cane … ohé ! »

     

    s’écria en dansant Suzette !

     

     

    Un jour de très vilains bandits

     

    l’enlevèrent dans une cage

     

    contre rançon pour le jour dit :

     

    elle fut une cane otage !

     

     

    Quand on chantait - toujours gratis ! -

     

    elle préférait les romances,

     

    on l’appelait la cane à bis :

     

    elle voulait qu’on recommence !

     

     

    Il avait un âge certain

     

    et marchait avec une canne :

     

    peut-être bien que ce mâtin,

     

    de tout là-haut il en ricane !

     

     

    Car le bougre s’en est allé

     

    en exigeant d’avoir sa canne

     

    dans son cercueil pour lui parler :

     

    avec elle pas de chicane !

     

     

    Il lui portait grande attention,

     

    il l’avait surnommée « Icule »,

     

    il est mort d’une insolation

     

    emporté par la canicule !

     

     

    Moi j’adorais cet homme sage

     

    qui aurait pu me conseiller

     

    pour épargner mon entourage :

     

    on ne sait jamais quand caner !

                                   

     

                                           Rotpier

     

     

     

     


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    Image du net bidouillée par le Rotpier !

     

    Liminaire :

    Je ne suis pas une lumière mais je rêve de le devenir, ce qui n’est pas plus idiot qu’autre chose après tout … qu’en pensez-vous ?

     

     

    Lumineuse réincarnation,

     

    Au niveau réincarnation

    je voudrais être un réverbère

    je sais c’est un peu terre à terre :

    j’ai des lacunes d’ambition.

     

    Je voudrais être à la station

    ligne 8 filles du Calvaire

    pour dispenser de la lumière

    à toute la population.

     

    Pas de tri pas de sélection

    les grands-mères et les grands-pères

    les ouvriers les militaires

    auront droit à ma prestation.

     

    Sauf bien sûr quelques exceptions :

     

    Oui je ferais des exceptions

    comm’ pour la femme du libraire

    qui se tape des légionnaires

    quand son mari travaille à Lyon.

     

    Alors que moi en bon garçon

    je lui propose de lui faire

    tout ce qui puisse la distraire

    quitte à donner dans le cochon.

     

    Madame a décidé que non

    jouant la chèvre libertaire

    avec la garnison entière :

    un véritable paillasson.

     

    Et si vient à passer Fillion

    aussitôt panne de lumière

    je voudrais qu’il tombe par terre

    et que passe un très gros camion.

     

    Lui qui au volant est champion

    dans la ligne des Hunaudières

    ce serait sa fin de carrière

    et son ultime punition.

     

    Pour le chauffeur pas de sanction

    même si c’est en marche arrière

    qu’il repasse pour satisfaire

    son goût de grande précision.

     

    En ce qui concerne Macron

    je verrai avec mes confrères

    pour organiser la première

    grève des illuminations.

     

    Il l’aura dans le trouffignon

    l’Elysée privé de lumière

    par la force des réverbères

    ce sera la révolution.

     

    La Brigitte sera ronchon

    mais il lui dira de se taire

    ainsi commencera la guerre

    à puissants coups de polochon.

     

    Si Castaner sort d’un boxon

    - il aime bien le populaire ! -

    il sera privé de lumière

    mais il s’en fout le polisson.

     

    Il profit’ ra de l’occasion

    pour rouler des pelles sévères

    à la gonzesse du libraire

    de retour de dépravation.

    .

    L’autre sera en pâmoison

    bouillante comme une chaudière

    plus chaude que La Soufrière

    prête à entrer en éruption !

     

    Vous attendez la description

    mais je ne peux vous satisfaire

    ma retenue est légendaire :

    ma doctrine est la discrétion.

     

    Je sais bien que des chiens viendront

    lever la patte de derrière

    pour pisser c’est de bonne guerre

    moi je suis pour les traditions.

     

    Si des gilets jaunes le font

    le regard haut la mine fière

    je serais bien sûr solidaire

    vive les manifestations !

     

    Mais il n’est pas du tout question

    qu’un CRS même stagiaire

    à la mine patibulaire

    vienne me mouiller les arpions.

     

    Si Nemo le chien de Macron

    vient sacrifier à la coutume

    je n’aurais aucune amertume

    nous ferons la conversation.

     

    Je serais peut-être gêné

    devant certains secrets d’alcôve

    et si Brigitte a le mont chauve

    … je n’irais pas le clariner !

     

    A moins qu’on m’en offre un bon prix

    que je verserais dans la caisse

    des confrères dont la vue baisse

    et que l’on traite avec mépris.

     

    Pour tous je serai un éden

    dans la nuit noire une lumière

    salvatrice et pas rancunière

    sauf pour les fachos du RN.

     

    Si la blonde d’Hénin-Beaumont

    vient à passer la scélérate

    je lui ferais un croche-patte

    pour qu’ ell’ s’éclate le menton !

            

            Apostille :

    Au niveau réincarnation

    je voudrais être un réverbère

    je le dis je le réitère

    c’est mon ultime vocation !

     

    Mon vœu sera-t-il exaucé ?

    Suis-je né sous de bons auspices ?

    Je peux encore rendre service

    n’allez surtout pas vous gausser.

     

    Je garderai au fond des yeux

    une étincelle de malice

    pour tous ceux qui seront complices

    de mes facéties c’est sérieux !

     

    C’est ma dernière volonté

    une confession d’antichambre

    c’est mieux que d’être un pot de chambre

    qui tous les jours est emmerdé !

     

                                                                          

                                                                 Rotpier

     

     


    4 commentaires
  • Et oui ! J'ai des excuses !

                                                                Il y a :


    Mousse

     

    Et mousse !

     

     

    Il y a mousse et mousse,

     

    Bien sûr il y a mousse et mousse

    la toute fraîche que l’on boit

    au troquet ou alors chez soi

    tranquillement ou sur le pouce !

     

    Mais il y a aussi la mousse

    qui s’accumule sur les toits

    qu’il faut bien enlever ma foi

    et qui à chaque fois repousse !

     

    Et pour le faire on se retrousse

    les manches et une deux trois

    on y va et pas de guingois

    pas à la va comm’  je te pousse !

     

    Et l’on nettoie et l’on démousse

    c’est dur mais on n’a pas le choix

    et entre deux bien sûr on boit

    une petite et fraîche mousse !

      

                                                                       Rotpier

     

     

    Photo personnelle

     

     

     

     

    Photo de Dame Ginette ... et oui, c'est moi !

     

     

     

     

    Toujours de Dame Ginette !

    Alors, j'ai des excuses ou pas ?

    Et je n'ai pas fini !

     

    Mais ... dans une semaine et demi : nous partons en vacances ! Ouf !

     

    Pierre ou le Rotpier: c'est au choix !

     

     

     


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