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Par Rotpier le 3 Mars 2020 à 08:31
Image du net
Mise en garde :
De Griveaux à grivois, il n’y a qu’un pas,
à vous de le franchir ou pas !
Aux ambitieux de la sphère politique,
sans exclure les autres sphères…
Fabliau sur corde raide,
Ce n’est qu’un petit fabliau
pour ceux qui veulent monter haut
dans le cénacle politique
et ne pas perdre leur boutique.
Aujourd’hui on n’est plus hier
on est défait en un éclair
par une photo dérobée
et sur les réseaux étalée.
Vous qui êtes …
A gauche à droite ou au milieu
à la base ou auprès de Dieu
méditez ce petit adage
pour éviter le grand naufrage :
« Méfiez-vous des réseaux sociaux
où nichent de drôles d’oiseaux
qui viennent faire leurs emplettes
même une petite branlette
qui vous met la tête sous l’eau
… n’est-ce pas Benjamin Griveaux ! »
Moralité :
Il faut se méfier des selfies
qui frôlent la pornographie
à Paris ou bien au Creusot :
on cache son petit oiseau !
Péroraison :
Je vais être très critiqué
pour le vers seize c’est OK
j’ai l’habitude c’est classique
de trop tirer sur l’élastique !
Pour le dix-huit également
il ne faut pas nommer les gens
il parait que ça les ébranle
mais moi je m’en tape et -‘ - - - - - - - !
Terminaison :
Je vous avais bien prévenu
et pourtant vous avez tout lu
adeptes qu’à cela ne tienne
des chroniques rabelaisiennes !
De La fontaine à Rabelais
soyons fiers de l’esprit français
qui rayonne à travers le monde
par son génie et sa faconde !
Foin de quelques débordements
dans une fable ou un roman
un entrechat de paillardise
c’est sur le gâteau la cerise !
Pierre Dupuis
Rabelais, image du net
3 commentaires -
Par Rotpier le 25 Février 2020 à 09:10
Un poème ancien, écrit en 2007 ... je crois … à moins que ma mémoire ne défaille …
Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...
Défaillance,
Il bruine dans mon cœur
comme il pleut sur la faille ;
pourquoi cette rancœur
qui fait qu’un cœur défaille.
Hier encore ici,
mais revers de médaille,
plus personne aujourd’hui
et mon cœur qui déraille.
Dans les yeux ce crachin
augmentant la grisaille
et le bout du chemin
et l’ultime broussaille.
La chute sans rappel
parallèle à l’entaille,
les rochers en scalpel
et mon cœur en tenailles.
Pour vivre maintenant
je ne suis plus de taille,
je plane en attendant
d’être au pied de la faille.
Pierre Dupuis
7 commentaires -
Par Rotpier le 11 Février 2020 à 10:11
Le vieux pêcheur et le mérou,
Originaire de Corfou
fils et petit fils de pêcheur
original et un peu fou
mais avant tout homme de cœur.
Il avait un petit bateau
un héritage de son père
c’était un antique rafiot
qui sentait très fort la misère.
Colmaté un peu de partout
il tenait la mer de première
rendant bien des marins jaloux
ça clabaudait dans les chaumières !
Son rêve était de ramener
un mérou brun de taille énorme
et de l’exposer sous le nez
de tous ses pairs sans autre forme.
Et ce jour là était venu
il avait dépassé son rêve
un poisson énorme et ventru
était étalé sur la grève.
On le pesa : cent vingt kilos !
très joli poids sur la balance
il entama presque aussitôt
de frénétiques pas de danse !
Un peu comme Zorba le Grec
après l’échec de l’entreprise
cela cloua vraiment le bec
aux jaloux à la mine grise.
.
Le mérou rejoint un étal
face au vieux port dos à la halle
hors de question que l’animal
subisse une vente banale !
Tout le monde voulait le voir
un long cortège de Corfiotes
défila du matin au soir
certains même avec des loupiottes !
Et c’était des oh ! Et des ah !
« t’as vu la taille de son ventre
je n’ai vraiment jamais vu ça
quel animal diantre de diantre ! »
Ce ne fut qu’au petit matin
qu’il décida de la découpe
aidé de quatre bons copains
des gars sérieux sans entourloupe !
C’est au moment de le vider
que la surprise fut totale
du ventre aussitôt tailladé
s’échappa une énorme opale !
Et puis ce fut d’autres bijoux
une véritable fortune
les jaloux furent plus jaloux :
il avait décroché la lune !
Avalé au fond de la mer
et venant d’une ancienne épave
un trésor que beaucoup d’experts
avaient raté de façon grave !
Probablement un acatium
un bateau de la Grèce antique
fuyant la loi de l’impérium
de Rome la monolithique !
Il était très riche à présent
lui le fauché le sans-le-sou
il décida sur le moment
d’offrir aux pauvres le mérou ;
Il fit un balthazar géant
en empruntant sur sa fortune
plus de problème maintenant
qu’il avait un monceau de thunes !
Les banquiers lui faisaient la cour
afin de gérer sa richesse
les femmes lui tournaient autour
clignant des yeux roulant des fesses !
Mais il garda femme et amis
au grand dam de ces lèche-bottes
il se fit quelques ennemis
chez les nantis et les cocottes !
Mais pas de quoi fouetter un chat
le temps mit fin aux jalousies
aux éternels prêchi-prêcha
la bile fut vite moisie !
Péroraison :
Dans la belle île de Corfou
se mit en place une légende
glorifiant pêcheur et mérou
et leur réputation fut grande !
xxxxxxxxxxxxx
Premier aparté :
Si j’étais un sage poète
j’aurais pu en rester ici
mais moi je n’en fais qu’à ma tête
et je me fiche des lazzis !
.
Vous pourrez donc dans une glace
avoir un petit aperçu
de ce que je peux mettre en place
sans pour autant avoir trop bu !
Eclairage :
Il existe moult variétés de mérous dont
le nom scientifique est : Epinephelus marginatus.
Epinephelus … déjà tout un programme si on remplace
le second « e » par un « a » ! Ah ah ah !
Donc: à votre glace !
Second aparté :
Les anagrammes de « mérou » sont :
« morue » et « mœurs »
Avouez que c’est encore là tout un programme !
xxxxxxxxxxxxxx
Sur cette affaire extravagante
voila vous savez presque tout
le vieux pêcheur et le mérou :
une aventure ébouriffante !
Je vous laisse car j’ai à faire :
je pars à la pêche au mérou
avec un ami de Corfou
qui connaît très bien son affaire !
Et si nous revenons bredouilles
il m’apprendra le sirtaki
et quand je l’aurais bien appris
nous irons jouer les arsouilles !
J’aurais pu choisir une rime
bien plus scabreuse mais voila
ma muse qui veille et m’opprime
m’a dit : « Adieu si tu fais ça ! »
Elle n’est pas facile à vivre
et je ne suis que son féal
alors parfois moi je l’enivre
et l’enferme dans un bocal !
Je la pose sur mon pupitre
ses yeux me lancent des éclairs
alors je ris et fais le pitre
mais pas bien longtemps ça c’est clair !
Un jour et c’est couru d’avance
elle me laissera tomber
un gars lui fera des avances
un gaillard au torse bombé.
Mais j’ai déjà prévu la chose
j’ai acheté un revolver
j’effacerai ce pas-grand-chose
de douze balles de Luger !
J’en remettrai dans la foulée
douze de plus dans le chargeur
hors de question que la traînée
s’en aille fricoter ailleurs !
Je n’alignerai plus de rîmes
je n’aurais plus d’inspiration
ensuite viendra la déprime
c’est le lot de tout histrion !
A moins qu’une nouvelle muse
ne pointe le bout de son nez
que je la séduise et l’abuse
en la soûlant lors d’un dîner !
Elle sera ma Pénélope
je serai son Ulysse aimé
en cas de mauvais horoscope :
une de plus à supprimer !
Rotpier
Petit cadeau en prime :
7 commentaires -
Par Rotpier le 4 Février 2020 à 09:30
Non, non! Rassurez-vous: je n'ai pas encore perdu la boule ... d'autres peut-être ?
Ados aux smartphones ou accros aux smartphones ... c'est pareil !
Image bidouillée du net !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
.
Image du net d'une autre planète !
Revenons aux fondamentaux,
ou
Et si Pierre Boulle avait vu juste…
On peut me traiter de vieux schnock
de croulant au trois quarts sénile,
dire que je radote en bloc
et me classer dans les fossiles !
Mais…
Quand je regarde les ados
les doigts crispés autour des touches,
pour faire la bête à deux dos
ils doivent le faire en Bluetooth !
Terminé le contact direct,
exit le branchement physique,
c’est peut-être un peu plus sélect
mais rien ne vaut l’acte basique !
À ce rythme c’est l’extinction
des humains dans quelques années,
terminé la copulation,
vieille technique surannée !
Les singes tout en honorant
leurs guenons de façon classique
rigoleront à pleines dents
en se tamponnant des critiques !
Si Pierre Boulle était vivant
il se taperait sur les cuisses :
bien en avance sur son temps
il avait flairé les prémices !
Péroraison :
Allez bougez-vous les ados,
laissez tomber claviers et touches,
revenez aux fondamentaux
et restez à portée de bouche !
A trop baigner dans le virtuel
on passe à coté de la vie,
en amour pas de logiciel,
pas de volonté asservie !
Décrochez des réseaux sociaux
ces lieux que l’on croit de partage
mais qui sont, bien que conviviaux,
des lieux d’errance et d’engluage !
Le digital est un besoin
mais pas sur des bouts de plastique
et comme Eros je vous enjoins
de vous la jouer plus romantique !
Apprenez sur le bout des doigts
l’art de prodiguer des caresses,
laissez tomber les écrans rois
cherchez d’autres rimes en « esses » !
Il y en a des quantités,
je vous le dis, je le professe,
j’en vois une de qualité
… très orientée… je le confesse !
Je ne vous fais pas de dessin
… par Aphrodite ! Une autre rime !
Je vous l’abandonne à dessein :
je suis quelqu’un de magnanime !
Pierre Dupuis
Image du net: Pierre Boulle, par le dessinateur Gabriel Worst
6 commentaires -
Par Rotpier le 21 Janvier 2020 à 09:25
Images du net bidouillées par le Rotpier
.
Le périple fou du grand gourou de Kourou,
Dans une cabane en bambou
bordée par le trouble Kourou
vivait un singulier gourou
qui possédait un vieux coucou.
Un coucou suisse et un toutou
venu tout droit de Tombouctou
qui ne mangeait que du mérou
frit à la poêle et au saindoux.
Sa compagne avait les seins doux
et possédait un gros matou
qui se cognait un peu partout
en faisant de vilains miaous.
Il n’avait plus de dent du tout
obligé de manger du mou
avec de la pâtée de choux
ça le rendait aux trois quarts fou.
Je parle du chat voyez-vous
et en aucun cas du gourou
je le précise pour le coup
où du cerveau vous seriez mous.
Donc revenons-en voulez-vous
à ce personnage un peu flou
pratiquant aussi le vaudou
et un tantinet marabout.
En fait c’était un touche à tout
y compris aux seins doux pas mou
de sa belle et tendre doudou
qu’il couvrait d’or et de bisous.
Ce qui le mettait en courroux
c’était les fusées de Kourou
qui décollaient dans un bruit fou
et faisaient peur à sa doudou.
Ça rendait fou le gros matou
ça décrochait le vieux coucou
le clebs se planquait n’importe où
même lui tremblait des genoux.
Un jour il décida d’un coup
de partir avec sa doudou
son chat son clebs et son coucou
pour le pays des kangourous.
Sur un vieux rafiot en bambou
qui ne tenait qu’avec des clous
et qui transportait du cachou
il arriva quand même au bout.
Aussitôt ce fut la folie
une véritable hystérie
les gens cherchaient sa compagnie
une arrivée très réussie.
Et en moins d’une décennie
il bondit en catégorie
et devint sans forfanterie
le plus grand gourou d’Australie.
Tout le monde fut dans sa poche
les très vieux mais aussi les mioches
une fille infiniment moche
voulait lui rouler des galoches !
Sa doudou qui n’était pas cloche
lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »
tout en lui filant des taloches
et des grands coups sur la caboche !
On venait le voir de partout
même un sorcier de Tombouctou
un soir lui troqua son coucou
contre un couple de vieux hiboux.
Dans ses poches il planquait ses sous
quand ça débordait de partout
il en donnait à sa doudou
pour acheter de beaux dessous.
.
Et elle lui sautait au cou
elle n’avait plus peur du tout
des fusées partant de Kourou
et lui faisait des gros bisous.
Il avait conquis une aura
qui arriva à Canberra
par le truchement d’un para
qu’il avait guérit d’un zona.
Du coup la Mafia s’en mêla
je veux dire la ‘Ndrangheta
elle se nomme comme ça
en Australie voilà voilà.
Elle voulu l’obliger à
vendre de la marijuana
aux petits rats de l’opéra
de Sydney mais il refusa.
Du coup il reprit son barda
et embarqua pour Calcutta
avec son chien et sa nana
et un nouveau chat angora.
Les vieux hiboux il les troqua
contre un baril de tequila
trente cigares de Cuba
et un splendide harmonica.
En arrivant à Calcutta
il croisa Mère Teresa
revenant de l’orphelinat
à petits pas à petits pas.
C’est à partir de ce jour-là
que le grand gourou s’éclipsa
personne même le para
ne sut où logeait la smala.
Heureusement car la Mafia
avait mis sur lui un contrat
mais personne ne le trouva
doucement il s’évapora.
Beaucoup plus tard on retrouva
sa trace dans l’Himalaya
dans le secteur de Pokhara
dans la maison d’un vieux sherpa.
.
On trouva son harmonica
encore en assez bon état
la queue de son chat angora
un bout de cigar’ de Cuba
un petit verre à téquila
un portrait de mère Teresa
une photo de Madona
et une autre de Monica
un portefeuille en kangourou
avec une poche en dessous
contenant outre quelques sous
une capote avec un trou
et une clé pour un coucou
une jolie paire de bas
un petit slip de sa nana
un billet pour le groupa ABBA
et un autre pour l’Alhambra
trois roquettes de bazooka
une parka une chapka
une canette de Coca
un stylo et un agenda
des moustaches de poisson-chat
un roman d’Emile Zola
« Nana » offert par sa nana.
Nul besoin d’être Nestor Burma
pour conclure qu’après tout ça
qu’il était bien passé par là !
Moi seul détiens la vérité
moi seul sait où il est allé
mais j’ai promis craché juré
de ne jamais rien révéler !
Que j’aille tout droit en enfer
qu’on me trucide au revolver
qu’on me pète trois fois le blair
si je trahis ce mec super !
Apostille :
Y a de la vérité en tout
mêm’ dans les récits les plus fous
il suffit de trier le tout
… un point c’est tout un point c’est tout !
Rotpier
Images du net bidouillées par le Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 14 Janvier 2020 à 09:23
Préambule :
Un jour, immanquablement, vous fêterez les cinquante ans d’une personne proche ou un peu plus éloignée. Cela va être le cas pour moi, pour deux personnes, dans quelque temps, alors je me suis attelé à un petit poème pour les jours J. Vous pourrez vous en servir aussi le cas échéant : c’est cadeau !
Il ne vous reste plus qu’à trouvez l’air pour le refrain !
Pierre
Image du net !
Le ballet des cinquante balais,
Elle est loin la première dent
tout comme la dernière couche
petit goût amer dans la bouche
quand on arrive à cinquante ans.
On n’a pas vu passer le temps
sans pour autant bailler aux mouches
quand ça arrive on s’effarouche
ou non c’est le tempérament.
.
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
Ces cinquante années - ventrebleu ! -
sont passées à toute vitesse
elles avaient le feu aux fesses
c’est absolument scandaleux !
Ça n’a rien de faramineux
les ans s’empilent avec souplesse
sans faire de bruit ça progresse :
un demi-siècle c’est le jeu !
Il ne faut pas être abattu
il faut fuir la misanthropie
ce n’est qu’une péripétie
turlututu chapeau pointu !
Ce cap tout le monde l’a eu
ou l’aura au cours de sa vie
car la cinquantaine est servie
que l’on soit roi ou bien bossu !
Refrain
On peut déjà faire un bilan
du plus gros de son existence
et en tirer des conséquences
pour rectifier incidemment.
Dans le fond c’est très élégant
d’admettre quelques repentances
de corriger en conséquence
même si ce n’est pas plaisant.
Mais le socle étant bien posé
on ne peut revoir qu’à la marge
à trop raturer on surcharge
à s’en trouver indisposé.
S’il faut un peu recomposer
il ne faut pas charger la barge
au risque de devenir barje
en devenant son opposé.
Refrain
Mieux vaut garder le statu quo
quand l’esprit est en équilibre
il ne faut pas changer la fibre
tout chambouler serait idiot !
On peut se dire : « Allez, banco !
c’est reparti faut que ça vibre
pas question de déséquilibre ! »
… mais sans trop de cocorico !
Quand on a cinquante balais
on perd un peu de résilience
on compense par l’expérience
pour bien rester dans le ballet.
On est beaucoup moins feu follet
mais on garde son efficience
en jonglant avec la variance
pour rester sur le bon braquet !
Refrain
Des choses voilà ma vision
pas de partage obligatoire
chacun gère sa propre histoire
avec plus ou moins d’intrusions.
Je profite de l’occasion
pour souligner et c’est notoire
que cinquante ans c’est accessoire
et qu’il reste un large horizon !
n’oublions pas qu’ils sont légion
ceux qui pour la petite histoire
aimeraient sur leur écritoire
coucher cette faible addition !
Refrain :
Toc toc c’est moi
la cinquantaine
ça tomb’ sur toi
fallait qu’ ça vienne
faut pas rêver
c’est arrivé
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
le mieux pour toi
c’est d’assumer !
… Le mieux pour toi
c’est d’assurer !
Pierre Dupuis
8 commentaires -
Par Rotpier le 7 Janvier 2020 à 09:34
Afin que toute la vérité soit dite ...
Image du net
Préambule :
Il y a tragédie et tragédie et je trouve que cela en est une que de ne pas dire toute la vérité sur celle-ci. Toute la vérité, quitte à froisser quelques puristes ou autres coincés du bulbe.
Rotpier
On vous a bel et bien bernés
sur les amoureux de Vérone
la vérité la vraie la bonne
je m’en vais vous la relater.
Je reconnais stricto sensu
que c’est beaucoup moins romantique
qu’un drame de la Rome antique
et qu’il y aura des déçus.
La véritable histoire de Roméo et Juliette,
Rosaline le repoussait
quand Roméo croisa Juliette
jeune fille plus que joliette
qui ne portait pas de corset.
Ils s’aimèrent presque aussitôt
comme des fous sur la moquette
ils avaient cassé la banquette
aux deux ou trois premiers assauts !
Hélas pour le pauvre garçon
Juliette malgré son jeune âge
était un tantinet volage
déjà aux trois quarts paillasson !
Très vite elle le fit cocu
et Roméo connut le pire
hurlant à mort : « William, j’expire ! »
mais l’autre ne l’a jamais su !
L‘amour fait souffrir tant et plus
c’est d’abord au ventre une boule
puis dans le cœur grimpe la houle :
très vite le mal monte, aigu !
Roméo s’est empoisonné
mais Juliette s’est fait la paire
aidée par deux ou trois compères
qu’elle a de son corps rétribué !
Epilogue :
Ce poème croquignolet
n’aura pas de prix à Vérone
mais alors là je m’en tamponne :
j’ai déjà vu des cas plus laids !
Un conseil couplé d’un adage :
Mieux vaut choisir Monte Mario
pour faire l’amour que Vérone
on grimpe en l’air et ça plafonne
car à cet endroit Rome est haut !
En ne laissant rien au hasard
on va plus haut et ça cartonne
qu’elle soit pudique ou friponne:
y a pas de lézard Balthazar !
Conclusion :
J’ai rétabli la vérité
sur cette illustre tragédie
que l’on vous avait attiédie :
on ne pourra plus vous berner !
Vous pouvez si vous le voulez
conserver la supercherie
mais n’ayez pas l’hypocrisie
de dire : « On m’avait tout caché ! »
Etant d’un naturel méfiant
je me garderais loin des fioles
car je connais quelques marioles
experts en poisons foudroyants !
Post-scriptum :
Voila la stricte vérité
ne criez pas au sacrilège
je vous donne le privilège
de bien briller en société.
Si vous voulez me rétribuer
pour cette tâche méritoire
sachez pour la petite histoire
que j’accepte les gros billets !
Rotpier
8 commentaires -
Par Rotpier le 17 Décembre 2019 à 07:19
Je ne suis pas encore dans cet état mais cela arrive tranquillement : ça commence à grincer de partout !
Sur une idée du père Honnet et de soeur Caty Bia,
avec l'aimable autorisation de Monseigneur Radius,
évêque du bassin du mets ta carpe à l'eau, que je
remercie beaucoup.
Rotpier
Un petit montage du RopierDernière élégance,
A fréquenter plus bancs que routes
je commence à m’ankyloser,
mon pauvre corps est en déroute,
mon cœur est prêt à imploser !
Une santé en banqueroute,
une tendance à scléroser,
des vieux artères qui s’encroûtent :
l’ensemble est bien décomposé !
Terminés les marivaudages,
voici le temps du ravaudage !
Accroc par-ci, accroc par là :
Ça s’effiloche à toute allure !
Squelette à poil … sauf un galure
… reste la classe et puis voilà !
Rotpier
8 commentaires -
Par Rotpier le 10 Décembre 2019 à 09:18
La descente du monte-en-l’air,
C’était un drôle de gaillard
pas manchot pour tailler la route
dans le genre qui s’arc-boute
quand on lui fait un coup vachard.
Il avait une grosse dent
contre la morale bourgeoise
son attitude était narquoise
quand il croisait des possédants.
Adepte de vastes larcins
il s’était fait pas mal de thunes
mais n’avait fait jamais fortune
trop fliqué par les argousins.
Il n’avait jamais épargné
pas du genre engraisseur de banque
plutôt jongleur ou saltimbanque
il avait mis peu de coté.
Mais cela c’était le passé
les ans pesaient sur son échine
il avait usé la machine
n’étant plus bon qu’à ressasser.
Il passait ses jours sur un banc
à se remémorer sa vie
elle avait été bien remplie
ne comportant que peu de blancs.
.
Dans sa tête régnait le doute
l’esprit n’y était plus du tout
il s’approchait du bout du bout
infiniment plus banc que route.
Il n’avait jamais escroqué
juste volé quelques personnes
de la haute dont des baronnes
des gens énormément friqués.
Dans le genre Arsène Lupin
moins gentleman dans la manière
pas de fleur à la boutonnière
mais ne posant pas de lapin.
C’était un drôle de gaillard
à ne pas prendre pour modèle
mais ses amis les plus fidèles
ont tous suivi le corbillard.
Sur sa tombe, il y a cette épitaphe :
« Ici repose un monte-en-l’air
qui ne s’est attaqué qu’aux riches
en escaladant les corniches
et quelques femmes volontaires. »
Pierre Dupuis
6 commentaires -
Par Rotpier le 3 Décembre 2019 à 09:01
Je partage la philosophie du cinq à sept
mais pas celle des cinq ascètes !
Image du net
Sonnet pour sonnet,
autant sonnet deux fois
.
La philosophie du vivre pour vivre,
Il approchait de ses cent ans,
Un âge plus que respectable,
Son mode de vie intraitable
Faisait de lui un bien-portant.
Pas de tabac, pas d’excitant,
Jamais un seul excès à table,
Pas de relation véritable :
Tout juste une femme à mi-temps.
Pas de fête, pas de ribote,
Bien arc-bouté, droit dans ses bottes :
Parangon de sobriété.
De quoi au nom de la survie
Passer son temps en société
A s’emmerder toute une vie !
Moralité de ce sonnet en sonnet :
Vive la vie !
Toute une existence asservie
Par le désir de perdurer
Ne peut mener qu’à une vie
Passant à se claquemurer !
S’accorder quelques fantaisies
Sans bien sûr trop exagérer :
Ne pas faire l’apostasie
De toute règle et chavirer !
Mais n’allons pas vivre pour vivre,
Il faut savoir fermer son livre,
Mieux vaut qu’il soit rempli et court
Que long et sans un jour de fête !
Vive la vie, vive l’amour :
Laissons s’emmerder les ascètes !
Pierre Dupuis
8 commentaires -
Par Rotpier le 26 Novembre 2019 à 09:28
C'est un ancien poème pas très académique mais tant pis, je me remouille ... le remets et j'en rajoute une couche comme on dit dans les maternités !
... avec, en bonus une petite énigme !
Je vous rassure tout de suite :
je n’ai pas viré ma cuti !
Malgré les apparences, lui ne l’est pas forcément bien qu’il semble être un accro de la … pédale !
Les images sont du net !
Passage à gay,
Son petit ami le quitte :
un gay part,
un gay pleure.
C’est la jungle : tout va vite !
Léo part,
tout à l’heure.
Gaspard pleure.
Pleure pas Gaspard :
ainsi vont les vits …
qui se rencontrent,
s’aiment, se mesurent, s’affrontent
et puis s’enfuient !
Eh ! oui, mon petit Gaspard :
C’est ça la vie !
Quoi ?
…c’est touffu ?
Non ! C’est concis !
C’est concis et … pas si con !
… Si ? … Ah bon !
Mais c’est tout vu,
triste ou gai, ce sera tout !
Ce n’est pas très académique :
Je …le… sais !
Mais à toute polémique
je vous prie de surseoir !
… J’ai trop à faire ce soir !
… Hou hou !
Rotpier
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La petite énigme promise qui reste dans la veine du poème :
Si tu es
surtout si ton petit copain
xxxxxxxxxxxxxxxxxx
... Je me carapate avant d'avoir tous les gays sur le dos !
Le Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 19 Novembre 2019 à 09:09
Préambule :
Stupeur et tremblements !
Il est possible que le tremblement de terre en Ardèche ait été causé par l’activité humaine : https://www.lyoncapitale.fr/actualite/seisme-en-ardeche-et-si-lorigine-du-tremblement-de-terre-etait-humaine/
Il est certain que le tremblement de chairs évoqué ci-après est causé par une activité humaine de grande intensité. Je vous propose de l’étudier … avec ou sans sismographe !
Lily la rousse
ou
Lily la secousse,
Elle était rousse et pas manchote
pour tout ce qui touchait au lit
ses amis l’appelaient Lily
mais son prénom était Charlotte.
Elle n’aimait pas la parlote
qui disait-elle ramollit
« Ce serait un casus-belli
de ne pas ôter ma culotte ! »
Elle n’avait pas froid aux yeux
jouant à des jeux périlleux
d’une très grande magnitude :
Huit sur l’échelle de Richter
provoquant une foultitude
de violents tremblement de chairs !
Répliques du sonnet :
Et les répliques qui suivaient
étaient encore redoutables
l’épicentre étant très instable
prêt à repartir sans filet !
Nul besoin d’être un grand expert
du champ des plaques tectoniques
pour amorcer la mécanique
à l’endroit ou bien à l’envers !
.
Sur l’échelle de Mercalli
elle était aussi bien placée
championne des fortes poussées :
une épouvante pour les lits !
Pierre Perret l’aurait célébrée ainsi, sur l'air de ... Lily :
Un véritable tsunami, Lily
Une éruption du Stromboli, Lily
Une catastroph’ pour les lits
Un avant-goût du Paradis
L’antithèse du ramolli !
Ell’ n’aimait pas les mous du dos, Lily
« Vas-y ! » était son seul credo, Lily
Il ne faisait pas bon caler
Pendant la grande chevauchée
sous peine de méchants lazzis !
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
La la la la la li, Lily
Rotpier
épi-centre, c'est tout !
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Par Rotpier le 12 Novembre 2019 à 08:44
Les élections municipales se profilent à l’horizon.
Je vous propose d’aborder un coté peu développé ( !!! ) des risques du métier de maire…
Image du net
L’emprise du mammaire sur le maire,
ou
Une affaire bien en main,
Elle avait décidé un jour
de séduire le nouveau maire,
elle connaissait son affaire,
pour elle c’était du velours !
Elle avait collé sans détour
ses protubérances mammaires
- chose pas très protocolaire ! -
sous ses yeux et c’était du lourd !
Sans opposer de résistance
il s’écria « mais c’est Byzance ! »
et il la suivit dans son lit !
Pour lui montrer son savoir-faire
elle prit sans à priori
bien en main les choses du maire !
Résultat :
Ah ! Que c’est bon lui dit l’édile,
j’aurais été un imbécile
de refuser pareil cadeau :
ton corps est un eldorado !
Plutôt que de gérer la ville
avec tous ces gens versatiles,
je vais donner ma démission
pour assouvir notre passion !
Ce n’était pas qu’une promesse,
il quitta de façon expresse
sa charge de premier élu !
Bien sûr il y eu des commères
pour parler d’histoire de cul
… ce qui fit rire l’ex-maire !
Epilogue :
Et ils eurent beaucoup d’enfants
même que l’un devenu grand
s’empara du fauteuil de maire
à la grande joie de son père !
Sa mère lui dit « Bien mon grand,
je trouve cela épatant
mais je vois que ta secrétaire
est bien dotée coté mammaire !
Cela ne m’étonnerait pas
qu’en voyant de pareils appas
tu laisses tomber la mairie ! »
Et sa mère avait bien raison,
pour s’occuper de l’égérie
il rédigea sa démission !
Moralité :
Que l’on soit curé ou bien maire,
on ne peut pas tout assumer :
sa charge et aussi s’occuper
de tout ce qui touche au mammaire !
On se défroque, on démissionne,
et l’on passe de Saints à seins,
de l’écharpe aux tentant tétins
… pour les beaux yeux d’une mignonne !
Certains ne suivent pas l’adage,
ils font les deux chose à la fois,
je suis peut-être un pisse-froid
mais je dis : « C’est du bricolage ! »
Rotpier
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Par Rotpier le 7 Novembre 2019 à 08:28
... Ne me dites pas que je n’ai pas de suite dans les idées !
Nous allons bientôt avoir des triangulaires, mais je vais vous parler aujourd’hui de cercle et de carré sans boucler pour autant l’épineux problème de la quadrature du cercle, car même les génies s’y sont cassé les dents…
Citation de Léonard De Vinci :
« La simplicité est la sophistication suprême. »
L’homme de Vitruve
ou
Quand Léonard De Vinci synthétise et concrétise,
Passer d’une étude au dessin
transcrire du bout de la plume
l’homme idéal et sans costume
voila quel était son dessein.
Jambes écartées et bras levés
avec le nombril comme centre
l’homme parfait dans un cercle entre
et l’équilibre est assuré.
Pour l’inscription dans un carré
pieds joints bras à l’horizontale
avec en position centrale
le nécessaire à procréer.
En un coup d’œil le résumé
d’une étude de l’architecte
Vitruve qui vraiment respecte
l’esprit d’idéal affirmé.
Mais …
Mais pourquoi ai-je donc écrit
ces mots qui dans le fond embrouillent
je ne suis qu’une pâle andouille
restez donc avec De Vinci !
Nota :
Certains l’appellent Léonard
familiarité déplacée
pour un génie de la pensée
de la peinture et d’autres arts !
Pierre Dupuis
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Par Rotpier le 29 Octobre 2019 à 09:51
A l’occasion de l'exposition Léonard De Vinci au Louvre :
Je vous propose une rediffusion :
Avec le grand Léonard De Vinci
… on n’en a jamais fini !
Voilà la petite sœur de la Joconde !
Qui l’a peint ? Degarenne, un élève du maître ?
Personne ne le sais.
Un lien pour en savoir plus :
Qu’en pense Pierre ?
Et bien voila :
Petite sœur,
Bonjour petite sœur,
je te croyais perdue !
Pour moi c’est un bonheur,
une joie éperdue !
Léonard qui m’a peint
a laissé son élève
me copier un matin,
un grand sourire aux lèvres !
Toi tu es au Prado
et moi je suis au Louvre,
ce serait un cadeau
qu’un jour on se retrouve !
Je vois déjà d’ici
nos portraits côte à côte,
les regards ébahis :
Ah ! Nous aurions la cote !
Sourires malicieux,
regards énigmatiques
multipliés par deux :
ce serait fantastique !
Nous pourrions à l’accueil
nous faire en la seconde
un tout petit clin d’œil
… un clin d’œil de … Jocondes !
Pierre Dupuis
http://www.evous.fr/Insolite-Il-y-aura-deux-Joconde-au-Louvre-en-mars-2012,1174098.html
Un lien vers un de mes billets
où j’évoquais déjà Mona Lisa :
http://rotpier27.wordpress.com/2011/02/04/la-joconde-ou-mona-lisa-lacrostiche-du-jour-de-pierre/
2 commentaires -
Par Rotpier le 22 Octobre 2019 à 08:13
Image du net
Préambule :
Il y a un perpétuel combat entre
notre ego et notre moi supérieur.
L’éternel révolté
ou
Contre la dictature de notre moi supérieur,
Parfois je me dis :
tu devrais faire ceci
tu devrais faire cela
ce que tu as fais n’est pas fameux
tu aurais pu faire beaucoup mieux
et puis ceci
et puis cela.
Bref, ne soyons pas bégueule :
je m’engueule !
Ensuite, je me calme,
je fais front et je me dis :
« Tu es libre mon garçon
tu n’as pas à recevoir de leçons,
voir d’ordres, de ton moi supérieur,
cette entité despotique et tyrannique
se réclamant de la métaphysique !
Alors, relativisant, je souris en haussant les épaules,
me sentant bien dans mon rôle
et je poursuis mon petit bonhomme de chemin
en laissant ce déclencheur de doute
tout estomaqué sur le bord de la route
sans regret ni remords
et je me dis que je n’ai pas tort.
Mais, comme je suis un garçon bien élevé,
je reste poli et n’esquisse pas, gouailleur,
le moindre bras d’honneur
… pas plus qu’un gros mot
comme me le souffle mon ego !
…Correction ou circonspection ?
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 15 Octobre 2019 à 09:53
Je l'avoue: je hais les couettes !
D'où ce doux pamphlet !
Mordieu ! Une couette ! ( image du nette )
La couette ce n’est pas chouette
ou
Les couettes … aux oubliettes !
Quoi de plus bête qu’une couette !
Ne jouez pas la stupéfaction
vous avez compris la question
ne tentez pas de pirouette !
Vous restez comme une statuette
rigide et sans conversation
pas plus causant que deux poissons
régurgité par une mouette !
Je vais donc - saperlipopette ! -
me fendre d’une explication
pour étayer ma conviction
ma théorie n’est pas abstraite !
Beaucoup de gens sur leur lit mettent
une couette en toute saison
c’est vraiment de la déraison
et de la bêtise complète !
Tout cela ne vaut pas tripette
c’est tout comme si nous n’avions
pour nous mettre sur le croupion
qu’un gros manteau en peau de bête !
Pour l’hiver OK là c’est chouette
mais pour les trois autres saisons
rien à se mettre à l’horizon
on caille ou on sue des gambettes !
Moralité :
Entre trop couvert ou à poil
voila à quoi conduit la couette
dont le lobby de façon nette
a fait un travail colossal !
Dans un grand élan collégial
reprenons draps et couvertures
qui selon la température
s’ajustent et c’est vraiment royal !
Oui mais, vous allez me dire : que faire des couettes ?
On pourrait en faire un grand feu
mais ça polluerait la planète
recyclons-les… en quoi mazette ?
à vous de jouer c’est le grand jeu !
La balle est bien dans votre camp
il faut vous bouger les méninges
vous montrer plus malin qu’un singe
s’entraînant pour le french-cancan !
Celui qui gagnera aura
droit à une belle médaille
une récompense de taille :
il verra croître son aura !
Il sera de tous les débats
défendant sa riche trouvaille
et il aura des funérailles
comme on n’en voit plus ici-bas !
Du coup Johnny sera jaloux
et Laetitia pâle de rage
j’entends déjà les commérages :
« Sûr qu’il va sortir de son trou ! »
Passant à la postérité
on guillochera sur sa tombe :
« A celui qui sorti de l’ombre
a secouru l’humanité »
.
Sans compter que tous les canards
se rappelant de leurs ancêtres
plus plumés qu’une boite à lettre
lui voueront un culte de star !
Mais … j’ai une idée tout à coup !
Je serais peut-être l’idole des canards ?
Pourquoi ne pas les recycler
en doudounes belles et chaudes ?
N’est-ce pas une idée finaude
serait-ce moi qui ait la clé ?
Trois doudounes par unité
cela me parait raisonnable
un pari largement tenable
bien loin de toute absurdité !
Une seule exception mordieu !
Compte tenu de son volume
et de la grandeur du costume :
une seule pour Depardieu !
Rotpier
3 commentaires -
Par Rotpier le 8 Octobre 2019 à 08:52
Salut brav’ gens !
Un souvenir bien mûri de mon passage au Mont St Michel il y a quelques années !
Globalement, je suis un drôle de pèlerin !
Grenouilles de bénitier … s’abstenir !
Le Rotpier
Image du net
Le ras le bol de l’Archange St Michel
… du mont St Michel !
De passage au Mont Saint Michel
j’ai vu l’archange haut dans le ciel,
zoom à fond j’ai pris ma visée
pour une photo maîtrisée !
Il était tout transi de froid,
d’un coup j’ai entendu sa voix,
j’ai d’abord cru à un mirage :
j’étais un peu dans le cirage !
Mais pas du tout c’était bien lui,
parmi tous il m’avait choisi
pour que je transmette à l’église
des doléances bien précises.
Il s’adressait à moi par je ne sais quelles ondes…
« Tu es impie mais je m’en fous !
Tu me sembles même un peu fou,
mais je t’accorde ma confiance :
je n’ai pas pour toi de défiance !
Tu m’as l’air d’être un citoyen
un peu au-dessus du moyen,
tu vas dire de façon franche
ceci aux calotins d’Avranches :
.
Si j’ai demandé à Auber
une église au bord de la mer,
je n’ai jamais fait de demande
pour la coiffer : je veux descendre !
J’en ai marre d’être là-haut,
d’être grillé quand il fait beau,
l’hiver de me geler les choses
et en plus je fais de l’arthrose !
A force de bouffer du sel
j’ai tout oublié des missels,
je chante des chansons paillardes
aux paroles très égrillardes !
On m’entend jusqu’à Montaigu
quand je monte dans les aigus
et l’on reprend avec mézigue
mes refrains derrière les digues !
J’en ai assez, j’en ai soupé,
je veux descendre du clocher,
retrouver le plancher des vaches
et je veux que cela se sache !
Je veux me réchauffer le lard,
manger chez la mère Poulard !
J’exige une belle omelette
bien baveuse avec des mouillettes !
Photo perso !
Et pour faire descendre ça
je veux du cidre et du calva,
pas d’addition et du champagne :
ils me doivent tout ce qu’ils gagnent !
Aussi beurré qu’un petit lu,
je chanterais pour les cocus,
les tristes, les gais et les autres :
je me dois d’être bon apôtre !
A la suite de ce festin,
j’irais retrouver les lutins :
on ira faire la bamboche,
j’ai des pièces d’or plein les poches !
En chemin on trouvera bien
- je ne crache pas sur les seins ! -
quelques bonnes sœurs en goguette
bien chaudes pour les galipettes !
Et si ce n’est pas leur credo
de faire la bête à deux dos,
le Mont ne manque pas de filles
en hauts talons et bas résilles !
Voila ce que tu leur diras,
c’est mon nouvel apostolat,
je veux reprendre ma revanche
sur tous les calotins d’Avranches !
Je les ai sauvés du démon
qui ravageait tout sur le Mont,
alors il me doivent la vie
et satisfaire mes envies !
Si jamais au nez ils me rient,
je déclenche un gros tsunami
qui mettra le Mont dans les terres :
le climat sera délétère !
.
Image du net bidouillée par le Rotpier
,
Si tu croises sur le sentier
des grenouilles de bénitier,
mets-leur un bon coup de tatane
si elles te cherchent chicane !
Le jour du jugement dernier
je me souviendrais du Rotpier :
pour toi pas de souffre et de flammes,
je te le jure et le proclame !
Si tu réussis ta mission,
je te donne la permission
de te joindre à notre bamboche
et on ira sonner les cloches ! »
Et … et …
C’est juste à ce moment précis
que je suis tombé de mon lit :
les nuits sont passablement dures
quand on a pris une biture !
De chaque coté du Couesnon
on peut se rincer le gorgeon :
entre chouchen, calva et cidre
on peut garder la gorge humide !
Vous aviez compris, c’est certain,
que ce délire de païen
venait de la soûlographie,
n’en faites pas d’apoplexie !
Si vous avez quelques amis
un peu du genre culs-bénits,
offrez-leur donc ce doux délire
afin qu’ils puissent aussi le lire !
Ils vont passer du rouge au blanc,
trouver cela très accablant !
Ah! Je voudrais bien voir leurs têtes,
ce serais un grand jour de fête !
Ils vont sûrement s’offusquer,
demander qui est ce Rotpier,
ne leur donnez pas mon adresse :
j’abhorre avoir des bleus aux fesses !
Rotpier
Photo perso !
6 commentaires -
Par Rotpier le 1 Octobre 2019 à 08:49
Fable,
L’erreur mortifère du trouvère,
Oyez oyez les braves gens
écoutez bien cette légende
pour deux ou trois pièces d’argent
je vous dis tout, que l’on m’entende.
Je ne suis qu’un barde à mi-temps
un poète de contrebande
un troubadour intermittent
qui vit sans aucune prébende.
Certains diront « C’est affligeant
vite une corde et qu’on le pende ! »
d’autres beaucoup plus indulgents
me pardonneront sans attendre.
J’espère que les bienveillants
seront le plus gros de la bande
qu’ils me défendront âprement
je dois avouer que j’appréhende.
L’histoire :
C’était au temps des chevaliers
qui s’en allaient pour les croisades
laissant leurs dames pour rallier
le roi et toutes ses brigades.
Ayant peur d’être cocufiés
ils recouraient à la ceinture
de chasteté qu’un serrurier
fixait avec désinvolture.
Désinvolture … et puis mon œil !
Il rêvait en douce - Mazette ! -
de se changer en écureuil
pour y déposer ses noisettes !
Cette ceinture était…
Une offense à l’intimité
et une entrave pour l’hygiène
une grande incommodité
pour la toilette quotidienne.
Tant et si bien que fréquemment
la place n’était pas très saine
les MST régnaient en grand
je ne vous décris pas la scène.
C’est dans cette situation
que naquit un amour intense
entre un barde de profession
et une dame en abstinence.
Elle lui dit : « Beau troubadour
délivre-moi de ce supplice
et ensuite fais-moi l’amour
deviens mon fabuleux complice ! »
Négligeant toute précaution
il vint à bout de la ceinture
et plongea sans circonspection
dans le plaisir et la luxure.
Égarement bientôt fatal
car la septicémie en place
lui transmit coté génital
une maladie très pugnace.
.
Il en mourut au bout d’un mois
et se forgea une légende
qui se répandit et ma foi
perdure depuis des calendes.
Ses amis mirent sur sa tombe cet épitaphe-précepte :
« Avant de mettre le couvert
rappelle-toi de ce trouvère qui
en plongeant dans un trou vert
se retrouva six pieds sous terre ! »
Voila, voila, vous savez tout
avant l’ultime croche-patte
gratifiez-moi de quelques sous :
je ramasse et me carapate !
J’entends déjà les gros sabots
de tous ceux qui veulent me pendre
moi qui ne songeais in petto
qu’a un très grand service à rendre !
Entendez-vous ces enragés
mon bon Monsieur de La Fontaine
voulant me conduire au gibet
comme un abject croque-mitaine !
Je m’attaquais aux MST
par le biais d’une belle fable
et ils essaient de m’attraper
les gens ne sont plus très affables !
Je sais que les temps ne sont plus
propices à la poésie
le poète vit en reclus
en attendant l’euthanasie !
Le pragmatisme tue le vers
comme les vers le vermifuge
de nos jours tout va de travers
l’aède se fait lucifuge.
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 24 Septembre 2019 à 08:40
Image du net
Liminaire :
Par la force des choses, nous serons probablement confrontés, un jour ou l’autre, à une situation semblable à celle décrite ci-après.
Mieux vaut alors bien appréhender toutes les données de cet écrit afin d’éviter de faire une grosse boulette … la boulette !
Accroche-toi,
Situation presque banale
que celle d’un homme sur un lit d’hôpital
à deux doigts du bout du rouleau
mais échappant encore au dictat des tuyaux.
Il avait des visites, beaucoup de visites.
Des longues et des brèves
qu’il vivait parfois comme dans un rêve.
Y revenait un leitmotiv … le leitmotiv !
Formule triviale en soi
mais qui ordinairement motive :
« Accroche-toi ! »… « Accroche-toi ! »
Sa femme lui disait : « Accroche-toi ! »
Ses enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses petits-enfants lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses amis lui disaient : « Accroche-toi ! »
Ses voisins, des gens très bien,
lui disaient : « Accrochez-vous ! »
Certains, sautant le pas, lui disaient : « Accroche-toi ! »
Bref, tout le monde lui disait de s’accrocher.
Fatigué, il était infiniment fatigué.
Un matin, on l’a retrouvé accroché
… accroché au bout d’un drap tressé et noué
autour de la canalisation d’arrivée d’oxygène.
Ses poumons, eux, n’en avaient plus.
Situation embarrassante s’il en est.
Fâcheux… très fâcheux, n’est-ce pas ?
Pourtant, cela arrive, la preuve.
Pour tout le monde ce fut une dure épreuve.
Mais … remettez-vous !
Allez ! Remettez-vous !
Vous n’allez pas vous mettre à chialer quand même !
Accrochez-vous !
Oh ! Mazette ! Saperlipopette ! … La boulette !
Moralité :
On doit toujours bien mesurer la portée des expressions que l’on utilise à fortiori quand elles sont stéréotypées. Certaines personnes ont tendance à prendre les choses au premier degré, ce qui est fort regrettable et infiniment dommageable … vous en conviendrez.
Terminaison :
Si un jour ce conseil vous évite de faire une grosse bévue, m’en serez-vous gré ?
Coucherez-vous sur vos tablettes : « Cet écrit m’a évité de faire une grosse boulette ! » ?
Me direz-vous : « Merci, mon cher, mille fois merci, auprès de vous je suis en dette ! » ?
Pierre Dupuis
Allez, si après cela vous en manquez un peu ...
Bonne et belle journée !
5 commentaires -
Par Rotpier le 19 Septembre 2019 à 09:01
Préambule :
Je vous avais dit que j'allais, sans Alphonse mais avec mon épouse, en vacances du coté de Lamotte-Beuvron et bien voilà c'est fait et je suis revenu !
J'ai bien aimé l'endroit, alors j'ai voulu voir l'envers et j'en ai tiré les quelques vers que je vous propose de déguster ... dans le sens qu'il vous plaira !
.
L’hôtel Tatin
A l’endroit ou bien à l’envers,
ou
Lorsque le délire de la tarte t’atteint,
Dans les années mille neuf cent
dans un joli bourg de Sologne
des hommes faisaient sans vergogne
des rêves fous et indécents.
Ils rêvaient de feuille à l’envers
avec deux jolies jeunes femmes
les sœurs Tatin tout feu tout flamme
printemps été automne hiver.
C’était à Lamotte-Beuvron
haut lieu des rendez-vous de chasse
au gibier d’eau à la bécasse
des fortunés et des barons.
Sans compter les hommes du cru
qui côtoyaient toute l’année
les deux sœurs joliment tournée
en rêvant au fruit défendu.
A l’endroit ou bien à l’envers
ils auraient bien croqué la pomme
on ne reste pas gentilhomme
quand on peut mettre le couvert.
Ils avaient percé le secret
visant la tarte renversée
aux pommes caramélisée
mais ils savaient rester discrets.
.
Ils se voyaient bien appliquer
aux deux sœurs la même tactique
un tantinet acrobatique :
bien empoigner et renverser.
Tarte Tatin ou sœurs Tatin
une seule et même recette
pour le gâteau ou les sœurettes :
on retourne et c’est le festin.
Véritable menu de roi
craquantes et appétissantes
étaient-elles toujours partantes
à l’envers ou bien à l’endroit ?
Péroraison :
C’est le mythe des sœurs Tatin
entre vérité et folklore
mais que jamais tu n’édulcores
lorsque le fantasme t’atteint.
Mais tout conte mis de coté
étaient-elles jolies ou tartes
celles qui servaient à la carte
le célèbre dessert sucré ?
Si elles ont eu des amants
sont-elles restée terre-à-terre
en pratiquant le missionnaire
qui manque beaucoup de piquant.
Qui pourra nous le dire, qui ?
étaient-elles chaudes ou froides ?
D’un caractère ouvert ou roide ?
Il ne l’a pas dit Curnonsky ! (1)
A-t-il lui-même vérifié ?
En a-t-il parlé à Vaudable ? (2)
Ont-ils eu des propos pendables ?
Tout cela reste à clarifier.
Rotpier
1) Maurice Edmond Sailland, dit Curnonsky, né à Angers le 12 octobre 1872 et mort à Paris le 22 juillet 1956 (à 83 ans), est un gastronome, humoriste et critique culinaire français, surnommé « le prince des gastronomes ».
Souce : Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky
2) Louis Vaudable : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Vaudable
Les sœurs Tatin
... Bon appétit !
7 commentaires -
Par Rotpier le 27 Août 2019 à 08:49
Préambule :
Je ne pars pas bientôt en vacances au bord de la mer mais cela n’empêche pas de parler un peu de marine ! ( Avec ou sans majuscule ! )
Images du net
( la première est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
Ce sera pire avec la nièce
le jour où elle reviendra
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Combien tomberons sous le charme
ne regardant que le vernis ?
Comme aurait pu dire Épicharme :
« L’intérieur n’est pas très joli ! »
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 22 Août 2019 à 09:02
Préambule du préambule :
J'espère que vous n’avez pas fait le pied de grue en attendant mon billet de mardi : je n’ai pas eu le temps car j’étais moi-même sur une grue … à moteur … en tout bien tout honneur ! Arrachage de souches de thuyas : gros travail !
La preuve :
Photos prises par mon épouse !
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La mi-août travaille chattes et matous !
Préambule :
Ces vers, articulés autour du chat, vont choquer quelques âmes puritaines qui sont, fort heureusement, de moins en moins nombreuses !
Pourtant, mêler des chats pelés et des grenouilles de bénitier me semble un assemblage fort judicieux … non ?
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Image du net
Le poème initial :
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Maintenant, une question se pose …
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Car …
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
Mais … Oh ! … d’ici …
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Je … oh ! Excusez-moi ! Un appel …
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
Image du net tronquée !
Et, n’oublions pas que quand la sous-préfète,
Il faut la servir avant qu'elle ne refroidisse !
xxxxxxxxxxx
Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Vous saurez un jour, c’est notoire,
comment tout cela se passa :
vous le lirez dans mes mémoires
mais foin de tout prêchi-prêcha !
Rotpier
8 commentaires -
Par Rotpier le 13 Août 2019 à 08:39
La vie nous fait plus souvent clown que dompteur !
Images prises sur le net.
Quel cirque … la vie !
De face, elle avait un coté chatte
… vraiment !
De dos, elle avait un coté chienne
… assurément !
… Chienne de classe … s’entend !
Oh ! oui ! Mazette !
Chienne de classe … genre levrette !
Un coté félin, un coté canin :
joli mélange pour les câlins !
Et moi, cela me plaisait bien !
Mais, cette insatiable tigresse
avait vraiment … le feu aux fesses !
Elle miaulait sur tous les toits
et elle hurlait en tous les bois !
Matous et clebs, en ribambelle,
menaient cortège en sa ruelle !
Et moi, avec des cornes pis que cerf
j’avais l’air plus con qu’un singe en pull-over !
Je lui ai dit alors : « ça suffit ma chère !
Avec la moitié de la terre
je ne veux plus partager ton lit et ta chair !
Va miauler sur d’autres toits,
va hurler en d’autres bois ! »
J’ai repris mon fouet et mes bottes
et j’ai regagné ma roulotte !
Je suis parti le nez en l’air :
j’avais besoin d’un bon bol d’air !
Mais …
La poisse restant à mes trousses
j’ai croisé une grande rousse
qui avait des airs de panthère !
Elle mit vite sa robe à terre
pour me prouver sans commentaires
que la couleur de ses cheveux
allait avec le bas au mieux !
Cela choquera les bigotes
mais je n’ai pas ôté mes bottes
pour consommer l’acte de chair
et … j’ai ressigné chez Pinder !
.
Rotpier
Image du net
5 commentaires -
Par Rotpier le 8 Août 2019 à 08:36
.
Pas trop de temps ce matin, alors je vous mets un petit sonnet déjà publié !
Vous me direz s'il vous a branché et s'il vous a fait vibrer !
.
Image du net modifiée par mes soins !
.
La vibrante nonne,
Toute jeune elle était entrée
Au couvent sans grande passion,
Elle avait subi des pressions
Et son âme était sinistrée.
Elle devait rester cloîtrée
Alors que la grande éclosion
De son corps en ébullition
Lui laissait les joues empourprées !
Un jour de la fin février
Elle alla voir le jardinier :
« Je t’en supplie, viens-moi en aide
J’ai vraiment le feu au valseur ! »
Il lui dit pendant le remède :
« Bon dieu ! Que tu vibres ô ma sœur ! »
Moralité … si ! Il y en a une !
Une nonne n’est qu’une femme,
il suffit de bien la brancher
pour qu’elle soit tout feu tout flamme
et qu’elle se mette à vibrer !
.
Rotpier
Image du net
6 commentaires -
C'est presque la mi-août, alors : la fable du jour : " La petite chatte imprudente, " de ... Rotpier
Par Rotpier le 6 Août 2019 à 11:28Puisque nous sommes presque à la mi-août, je vous propose une histoire de chatte... en tout bien tout honneur, vous me connaissez !
Image du net
Fable à l’intention des jeunes chattes
ou … des jeunes filles !
La petite chatte imprudente,
Trois matous en goguette,
un tantinet voyous,
se rinçaient les mirettes
en matant les ébats fous
d’une jeune minette.
La jeune chatte,
un joli petit lot super bath,
jouait avec ses pattes,
les enroulant autour de son cou.
Du coup,
la belle, pourtant tout à fait innocente,
prenait des positions indécentes
qui émoustillaient
les matous voyous !
Trop occupée à ses galipettes,
notre jeune minette
vit trop tard le trio de fripons
qui la coinça dans un buisson !
Et, ce qui devait arriver arriva :
ils lui firent trois fois … le coup du chat !
Trois à l’envers, trois à l’endroit !
Moralité :
Une petite chatte
- encore plus si elle est bath ! -
doit bien surveiller ses gestes
pour ne pas finir
sous les reins lestes
des joyeux matous !
A retenir,
un point c’est tout !
Rotpier
En bonus l'adage du jour du Rotpier :
" Qui aime bien chatte y vient ! "
5 commentaires -
Par Rotpier le 30 Juillet 2019 à 07:19
Souvenirs de vacances du coté de Sainte-Suzanne en Mayenne : https://www.ste-suzanne.fr/
Photo personnelle !
Le Dolmen des Erves,
Il y a plus de six mille ans
des hommes de la préhistoire
avec des moyens dérisoires
ont érigé ce monument.
Pour un chef ou bien pour un dieu ?
Pour un druide ou une druidesse ?
Un grand prêtre ou une prêtresse
ou un souverain prestigieux ?
Qui les a poussés à cela ?
Quelles étaient donc leurs croyances
pour avoir autant de vaillance ?
Il en fallait et au-delà !
Extraire et transporter ces blocs
était déjà une prouesse
qui demandait beaucoup d’adresse
et des gestes vraiment ad hoc !
Arrivés à destination
une des tâches délicates,
le dressage des orthostates,
demandait de l’application.
Ils n’avaient rien à nous envier
avec des moyens empiriques
anticipant la mécanique
ils utilisaient les leviers.
Reste une question à poser :
comment faisaient-ils pour les dalles
d’une masse monumentale
et qu’il fallait surélever ?
Surélever et translater
un travail vraiment titanesque
pour le montrer aucune fresque
on ne peut que le constater.
.
Grâce aux leviers et aux rouleaux
chaque problème a son remède
en avance sur Archimède
ils faisaient marcher leurs cerveaux !
Il fallait chercher à tâtons
comment équilibrer les forces
les solutions étaient retorses :
il fallait avoir de l’aplomb !
Il reste beaucoup de questions
qui n’auront jamais de réponse
sauf quelques théories absconses
basées sur des suppositions.
Toujours est-il qu’il est bien là
et qu’il n’y est pas par miracle
qu’on le porte ou non au pinacle
des hommes ont réussit cela !
La France en compte de nombreux
mais elle n’en a pas l’apanage
d’autres pays ont ces ouvrages
bâtis par des gens valeureux !
Pierre Dupuis
5 commentaires -
Par Rotpier le 23 Juillet 2019 à 07:14
.
Nom de Zeus : qué calor !
Un petit rappel !
Un poème écrit en 2003
Image travaillée par moi-même
Hécatombe,
Il faisait chaud … très chaud !
La nature avait certainement une dent
- ce n’était pas possible autrement ! -
contre les hommes !
Un vieux compte à régler avec les fils d’Adam !
Et … sûrement pas une histoire de pomme !
Plutôt une histoire d’accroc.
Ce fameux accroc
dans la vaporeuse parure d’ozone
de notre bonne vieille Terre !
Le soleil avait bien vu la brèche
qui avait envoyé ses rayons
- gigantesques bataillons d’Amazones ! -
décocher leurs traits brûlants !
En dessous, tout grillait :
l’herbe, les plantes, les arbres,
les animaux et les hommes !
Et, comme toujours, les plus faibles trinquaient.
Animal intelligent, l’homme réagissait.
On s’occupait activement des plus jeunes,
mais des vieux, on n’avait pas toujours le temps,
ou ils ne se plaignaient pas trop,
ou bien… on les avait tout simplement oubliés !
Alors, ils tombaient comme des mouches,
desséchés, pareils aux vieilles souches
dont l’écorce se fendille avant de se détacher.
La nature - en représailles peut-être ? -
avait décidé cette naturelle,
implacable et brûlante euthanasie.
Toute guillerette, la mort faisait sa moisson :
il est vrai que c’était de saison !
Mais… tout à son souci de bien faire
- remarquait-on dans les hautes sphères ! -
elle y mettait quand même une indécente frénésie !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères !
Les responsables, qui n’avaient rien vu venir,
ne savaient plus comment s’en sortir !
L’opinion publique attendait des explications,
on lui disait : « nous avons pris toutes les dispositions ! »
Bref, on tentait de l’emberlificoter !
Il faisait chaud … très chaud
… dans les ministères :
les fusibles commençaient à sauter !
Pierre Dupuis
Nota :
Bien sûr, les politiques ont retenu la leçon et cela se passe mieux maintenant.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Mais, ne nous laissons pas abattre et rions un peu !
Images du net !
Quand la canne ou la cane va, tout va !
ou
Le fermier facétieux,
On peut très bien être un fermier
et être adepte des boutades,
« la boutade me monte au nez ! »
était une de ses tirades !
Il adorait les calembours,
surtout ceux avec le mot « cane »,
ce volatile de basse-cour
à qui il ordonnait : « ris cane ! »
Comme il lui fallait s’appuyer,
il aimait bien aussi sa canne,
cadeau de monsieur le curé
avant que le pauvre abbé cane !
Je m’en vais vous énumérer
quelques jeux de mots de son cru,
ils ne sont pas tous éthérés
mais ne parlent jamais de c - - !
La cane marche à petits pas,
elle avance et elle tournaille,
c’est ainsi que la cane va
où voulez-vous que la cane aille !
Elle prend de l’eau dans son bec,
s’envole et la largue pépère,
recommençant tout aussi sec :
quand ça lui plait le cane adhère !
Un jour d’orage et de grand vent,
dans la rivière très gonflée,
il y eu un puissant courant
et l’on y vit la cane happée !
.
C’est alors que passait Zoé
qui l’attrapa à l’épuisette
« Elle a sauvé la cane … ohé ! »
s’écria en dansant Suzette !
Un jour de très vilains bandits
l’enlevèrent dans une cage
contre rançon pour le jour dit :
elle fut une cane otage !
Quand on chantait - toujours gratis ! -
elle préférait les romances,
on l’appelait la cane à bis :
elle voulait qu’on recommence !
Il avait un âge certain
et marchait avec une canne :
peut-être bien que ce mâtin,
de tout là-haut il en ricane !
Car le bougre s’en est allé
en exigeant d’avoir sa canne
dans son cercueil pour lui parler :
avec elle pas de chicane !
Il lui portait grande attention,
il l’avait surnommée « Icule »,
il est mort d’une insolation
emporté par la canicule !
Moi j’adorais cet homme sage
qui aurait pu me conseiller
pour épargner mon entourage :
on ne sait jamais quand caner !
Rotpier
5 commentaires -
Par Rotpier le 18 Juin 2019 à 09:22
Image du net bidouillée par le Rotpier !
Liminaire :
Je ne suis pas une lumière mais je rêve de le devenir, ce qui n’est pas plus idiot qu’autre chose après tout … qu’en pensez-vous ?
Lumineuse réincarnation,
Au niveau réincarnation
je voudrais être un réverbère
je sais c’est un peu terre à terre :
j’ai des lacunes d’ambition.
Je voudrais être à la station
ligne 8 filles du Calvaire
pour dispenser de la lumière
à toute la population.
Pas de tri pas de sélection
les grands-mères et les grands-pères
les ouvriers les militaires
auront droit à ma prestation.
Sauf bien sûr quelques exceptions :
Oui je ferais des exceptions
comm’ pour la femme du libraire
qui se tape des légionnaires
quand son mari travaille à Lyon.
Alors que moi en bon garçon
je lui propose de lui faire
tout ce qui puisse la distraire
quitte à donner dans le cochon.
Madame a décidé que non
jouant la chèvre libertaire
avec la garnison entière :
un véritable paillasson.
Et si vient à passer Fillion
aussitôt panne de lumière
je voudrais qu’il tombe par terre
et que passe un très gros camion.
Lui qui au volant est champion
dans la ligne des Hunaudières
ce serait sa fin de carrière
et son ultime punition.
Pour le chauffeur pas de sanction
même si c’est en marche arrière
qu’il repasse pour satisfaire
son goût de grande précision.
En ce qui concerne Macron
je verrai avec mes confrères
pour organiser la première
grève des illuminations.
Il l’aura dans le trouffignon
l’Elysée privé de lumière
par la force des réverbères
ce sera la révolution.
La Brigitte sera ronchon
mais il lui dira de se taire
ainsi commencera la guerre
à puissants coups de polochon.
Si Castaner sort d’un boxon
- il aime bien le populaire ! -
il sera privé de lumière
mais il s’en fout le polisson.
Il profit’ ra de l’occasion
pour rouler des pelles sévères
à la gonzesse du libraire
de retour de dépravation.
.
L’autre sera en pâmoison
bouillante comme une chaudière
plus chaude que La Soufrière
prête à entrer en éruption !
Vous attendez la description
mais je ne peux vous satisfaire
ma retenue est légendaire :
ma doctrine est la discrétion.
Je sais bien que des chiens viendront
lever la patte de derrière
pour pisser c’est de bonne guerre
moi je suis pour les traditions.
Si des gilets jaunes le font
le regard haut la mine fière
je serais bien sûr solidaire
vive les manifestations !
Mais il n’est pas du tout question
qu’un CRS même stagiaire
à la mine patibulaire
vienne me mouiller les arpions.
Si Nemo le chien de Macron
vient sacrifier à la coutume
je n’aurais aucune amertume
nous ferons la conversation.
Je serais peut-être gêné
devant certains secrets d’alcôve
et si Brigitte a le mont chauve
… je n’irais pas le clariner !
A moins qu’on m’en offre un bon prix
que je verserais dans la caisse
des confrères dont la vue baisse
et que l’on traite avec mépris.
Pour tous je serai un éden
dans la nuit noire une lumière
salvatrice et pas rancunière
sauf pour les fachos du RN.
Si la blonde d’Hénin-Beaumont
vient à passer la scélérate
je lui ferais un croche-patte
pour qu’ ell’ s’éclate le menton !
Apostille :
Au niveau réincarnation
je voudrais être un réverbère
je le dis je le réitère
c’est mon ultime vocation !
Mon vœu sera-t-il exaucé ?
Suis-je né sous de bons auspices ?
Je peux encore rendre service
n’allez surtout pas vous gausser.
Je garderai au fond des yeux
une étincelle de malice
pour tous ceux qui seront complices
de mes facéties c’est sérieux !
C’est ma dernière volonté
une confession d’antichambre
c’est mieux que d’être un pot de chambre
qui tous les jours est emmerdé !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 11 Juin 2019 à 08:36
Et oui ! J'ai des excuses !
Il y a :
Mousse
Et mousse !
Il y a mousse et mousse,
Bien sûr il y a mousse et mousse
la toute fraîche que l’on boit
au troquet ou alors chez soi
tranquillement ou sur le pouce !
Mais il y a aussi la mousse
qui s’accumule sur les toits
qu’il faut bien enlever ma foi
et qui à chaque fois repousse !
Et pour le faire on se retrousse
les manches et une deux trois
on y va et pas de guingois
pas à la va comm’ je te pousse !
Et l’on nettoie et l’on démousse
c’est dur mais on n’a pas le choix
et entre deux bien sûr on boit
une petite et fraîche mousse !
Rotpier
Photo personnelle
Photo de Dame Ginette ... et oui, c'est moi !
Toujours de Dame Ginette !
Alors, j'ai des excuses ou pas ?
Et je n'ai pas fini !
Mais ... dans une semaine et demi : nous partons en vacances ! Ouf !
Pierre ou le Rotpier: c'est au choix !
10 commentaires
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