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    En souvenir de très bonnes vacances en pays Coëvrons-Mayenne 

    Photo personnelle

     

    A Célia et Philippe

    les maîtres de céans.

     

    Le Gîte des Étangs de Coët On,

     

    Niché entre champs et forêt

    En Pays Coëvrons-Mayenne

    Ce gîte de grand intérêt

    Est d’un abord des plus amènes.

     

    Il est bon d’y faire un arrêt

    Pour fuir la région parisienne

    Ou bien toute autre où le progrès

    Vers les nuisances nous entraîne.

     

    Ici c’est le calme complet

    Au milieu des champs et des vaches

    Les écureuils tant qu’il leur plaît

     

    Font des parties de cache-cache !

    Il mérite bien des mentions

    Le joli gîte de Coët On !

     

    xxxxxxxxxxx

       

      Remarques :

    Si le calme ne vous plait pas

    si vous n’aimez pas la nature

    n’allez pas sur votre agenda

    noter cette villégiature !

     

    Si la foule est votre dada

    si vous n’aimez que les voitures

    ne venez pas dans ce coin là

    ce serait la déconfiture !

     

    Il y a bien plus de tracteurs

    que de voitures sur les routes

    les seuls bruits viennent du labeur

    dans les champs pas des autoroutes !

     

    Coté pêche c’est le bonheur

    les poissons attendent les lignes

    mais mieux vaut être fin pêcheur

    car les carpes sont très malignes !

     

    On y voit des martins-pêcheurs

    passer à très grande vitesse

    des pigeons ramiers jolis-cœurs

    roucoulant pour trouver princesse !

     

    Tout est calqué sur les saisons

    ici la nature commande

    tout est verdure et non béton

    … ce n’est pas de la propagande !

      

    Et comme on dit en patois de pays :

     

    Nom d'nom d'cent mille d'charté d'pommes cuites 

    déblatérez point ce gît’ là 

    sinon j’ cré ben que là tout’ suite

    j’ m’en va vous met’ la goule en tas !

      

    ( C’était juste un petit clin d’œil

    une main tendue à l’histoire

    une séquence évocatoire

    du patois dont on fait le deuil.

     

    J’aime bien me ramentevoir

    du parler des vieilles personnes

    qui encore parfois résonne

    avec un pied dans le mouroir. )

                                  

                                                  Pierre Dupuis

     

    Photo personnelle

     

     


    7 commentaires
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    Avis de vacances !

     Chers ami(e)s  et internautes,

     Ce blog ne sera plus alimenté pendant

    2 semaines 1/2  à 3 semaines :

    il va donc maigrir !

     

    Le Rotpier sera en vacances du coté de Mayenne (53)

    à Bais pour être plus précis... Pierre aussi !

    .

     

    Mayenne  ( image du net )

     

    Situation géographique : image du net !

     

     

      

    Je vous laisse avec un peu de lecture:

    Le " Robinson pris au piège " de Pierre,

    bien que l'on soit un jeudi et non un vendredi !

     

     

    Pour ceux qui ne le connaisse pas ou bien pour ceux

    qui veulent le relire pendant mon absence sur la toile ... 

    Attention ! C'est assez long !

    Si vous avez le temps allez-y

    ... sinon, revenez à un autre moment !

     

       

    Image prise sur le net et modifiée par mes soins !   

    .

    Robinson pris au piège,

     

    Depuis trois ans déjà, je vivais sur cette île ;

    robinson volontaire et toujours décidé

    à ne plus retourner dans des milieux futiles

    générateurs, pour moi, d’avenir oxydé.

     

    J’avais fait table rase, en me coupant du monde,

    de toutes relations comportant des humains

    et je m’affranchissais doucement d’une blonde

    que j’avais bien longtemps supplié des deux mains.

     

    J’arrivais à un âge où la philosophie

    se trouve au fond de soi  - oublié tous les cours ! -

    bien qu’étant convaincu que leur sérigraphie

    imprègne à tout jamais, les écrits, les discours.

     

    Je passais tout mon temps en longues promenades,

    sur des grèves de rêve aux sables éblouissants ;

    je savais sur cette île une unique peuplade

    dont le village était sur un autre versant.

     

    Je ne les connaissais que du bout des jumelles.

    Ils vivaient simplement et avaient sous la main

    de quoi boire et manger de façon naturelle ;

    j’évitais à tout prix de croiser leur chemin.

     

    Me savaient-ils ici ?

     

    En y réfléchissant, il semblait peu probable

    que des centaines d’yeux ne m’aient pas découvert,

    car, même en y veillant, mes traces sur le sable

    s’ajoutaient tous les jours à des signes divers.

     

    Pourquoi m’évitaient-ils ? Je ne savais le dire

    et ce n’aurait été que des supputations :

    quand on n’en sait pas plus on devrait s’interdire

    de donner des avis risquant l’aberration !

      

    J’ai toujours détesté les  « si cela se trouve … »

    les « il se pourrait que … » et autres locutions

    qui n’ont pour autre but  - c’est ce que je réprouve ! -

    que de donner à boire aux saoules discussions !

     

    Ce point de vue aussi, avait pesé lourd

    dans mon choix d’exil volontaire.

     

    Dans ce fait avéré d’ignorance tacite,

    le temps coulait tranquille et pourtant un matin,

    l’espace d’un regard, tout bascula très vite :

    mon vœu de rester seul se trouva fort atteint !

     

    Alors que je pêchais des poissons de rivage,

    je sentis un regard se poser sur mes reins.

    J’excluais tout de suite un animal sauvage :

    trois ans de solitude affûtent les instincts !

     

     Mon regard balaya les rochers de la rive,

    arrondis par le sable emporté par le vent,

    sa longue silhouette aux chauds reflets de cuivre

    éclipsait la beauté des rayons du levant.

     

    Elle avait au poignet deux fines cordelettes

    -         un costume à vrai dire extrêmement ténu ! -

    et si l’on exceptait cinq à six gouttelettes,

    les rochers arrondis paraissaient bien moins nus !

     

    Miracle de la nature,

    la communion des formes confinait au sublime :

     

    Assemblage parfait de courbes harmonieuses !

    Un décor à lever des légions de pinceaux,

    à faire se signer des bigotes furieuses,

    à jeter dans les lits des milliers de puceaux !

     

    Acceptant sans ciller mon intime inventaire,

    elle avança vers moi, me montrant qu’elle aussi

    se passait volontiers de protocole austère,

    provoquant sans façon le plus chaud des lacis !

     

    Abjurant sur-le-champ mon vœu de solitude,

    je laissais libre cours à mes mâles instincts :

    un tremblement de chairs de grande magnitude

    agita nos deux corps dans le petit matin.

     

    Pas besoin de parler en telle circonstance,

    car la langue en amour - le langage s’entend ! -

    n’est pas un élément de très grande importance :

    on se comprend toujours dès lors que l’on s’étend !

     

    Quand le calme revint, nos regards se croisèrent

    -         sans s’occuper de moi, sans prendre mon avis ! -

    et sans mal apparent, ses yeux aux miens parlèrent

    en cet instant ouaté du désir assouvi.

     

    Je ne compris pas tout de leur conciliabule

    -         c’est un fait avéré : les yeux ont leurs secrets ! -

    sur le fil du regard, en adroits funambules,

    se croisent les serments dans des ballets discrets !

     

     Au terme de l’échange, en guise d’amulette,

    elle prit mon poignet pour y glisser du sien,

    regard devenu grave, une des cordelettes

    avec l’habileté d’un parfait magicien !

     

    D’un léger coup de rein l’impeccable plastique

    de son corps onduleux s’étira vers le haut.

    Les rayons du soleil par effet chromatique

    s’amusaient à changer la couleur de sa peau.

     

    Silhouette irréelle, elle s’évanouit.

     

    Je restais étourdi, sans bouger sur le sable.

    Ce n’était pas un rêve … un cauchemar non plus ;

    je ne m’accusais pas … quoiqu’un peu responsable,

    de cet acte réflexe en aucun cas voulu.

      

    Je conquis l’amitié des poissons de rivage

    en revenant souvent, m’abstenant de pêcher,

    tout du moins dans ce sens, car la beauté sauvage

    y revenait aussi : pourquoi l’en empêcher ?

     

    Elle arrivait toujours en costume identique,

    en guise de discours, me montrant son poignet.

    J’avais depuis longtemps appris la mimétique :

    les cordelettes-liens nous servaient de signet !

     

    Spectateurs assidus de nos folles étreintes,

    les oiseaux de bordure acquiesçaient à grands cris !

    Ajoutons à cela nos rires et nos plaintes

    et la plage héritait d’un vrai charivari !

     

    Cependant … quelques fausses notes

    venaient troubler le bel ordre établi.

     

    Il arrivait parfois qu’une semaine entière

    je ne la visse pas : où était-elle alors ?

    Cette interrogation n’étant pas la première,

    je m’aperçus du piège et je sentis ses mors !

     

    Trop tard pour m’arracher : la prise était solide !

    Mélange de regrets, de plaisirs, de soupirs,

    mes sentiments hachés, parfois, frôlaient le vide :

    je rêvassais sans cesse au lieu de déguerpir !

     

    Un jour elle arriva plus tard que de coutume.

    Je ne l’espérais plus et allais m’éloigner,

    je relevais de suite un détail de costume :

    Eve brune intégrale y compris le poignet !

     

    Ce détail mis à part, rien ne changea de suite

    dans le ballet rodé de nos ardents ébats,

    se donnant sans tabou, repoussant les limites,

    elle assumait son rôle en ces vaillants combats.

     

      C’est après le repos - que toute joute implique -

    que vint le changement. Quand, désir éloquent,

    du tremblement de chairs, je voulus la réplique,

    elle se déroba me laissant paniquant.

     

    Un long moment passa - parenthèse immobile -

    puis elle se leva me montrant son poignet ;

    je compris à l’instant : d’un geste malhabile,

    je lui rendis son lien puis courus m’éloigner.

     

    Combien de temps errais-je en suivant le rivage,

    à ressasser la chose, à chercher la raison ?

    Autant qu’il en fallait pour le grand lessivage

    de mon morne cerveau parlant de trahison.

     

    Je ne demandais rien que de vivre en ermite,

    de savourer la paix jusqu’à mon dernier jour ;

    pourquoi donc accepter un cadeau-dynamite

    quand on sait qu’il explose en vous broyant toujours !

     

    Ce qui prouve que l’homme a bien faible mémoire,

    regobant l’hameçon garni du même appât :

    il hisse sa bêtise en tare expiatoire

    et même les poissons ne s’y reprennent pas !

     

    Vidé de toute force et le cerveau en friche,

    je m’écroulais sur place et d’un coup m’endormis.

    La nuit fut écran noir - pas de rêve à l’affiche ! -

     d’une désolation comme il n’est pas permis.

     

    La lune me veilla, naufragé sur le sable.

    La fraîcheur matinale activa tous mes sens ;

    Je me surpris calmé, tout à fait responsable,

    abandonnant la grève … allant à contresens.

     

    Avec grande douceur, les vagues m’accueillirent

    et comme mon cerveau, mon corps se purifia.

    Equilibre parfait, sans jamais tressaillir,

    je goûtais les bienfaits de ce bonheur médiat.

     

    La mer ayant comprit ma grande lassitude,

    se referma sur moi, m’accueillant sans façon.

    Fossoyeuse efficace en toute latitude,

    elle connaissait l’homme et savait sa chanson.

     

    Il me restait encore un soupçon de croyance :

    que mon âme et mon corps pouvaient se séparer !

    Je prenais cette option - était-ce clairvoyance ? -

    au point où j’en étais, autant m’en emparer !

     

       Je mourus sans souffrir : ce ne fut que justice !

    Mon corps entre deux eaux flottait élégamment,

    un courant l’entraîna sur le bord d’un abysse

    qui faillit l’avaler définitivement !

     

    Une main secourable empêcha sa descente,

    le prenant par la main comme on prend un enfant.

    J’assistais à la scène et réserve décente,

    je restais en retrait tout en les observant.

     

    Quand il tourna la tête et qu’il vit la sirène,

    mon corps se démena comme étant possédé :

    tout ! - et même finir rongé par les murènes ! -

    plutôt que de céder à l’appât dénudé !

     

    Il avait avalé déjà bien trop d’arêtes :

    pas question de goûter à la femme poisson !

    Il sacrifia sa main d’une façon secrète

    et plongea sans regrets dans l’abîme sans fond.

     

    Je me retrouvais seul, alors pourquoi poursuivre

    ma quête de bonheur sans pouvoir y goûter ?

    Une âme sans son corps n’a plus raison de vivre,

    je disparus d’un coup dans un remous bleuté

                                                         

                                                     Pierre Dupuis

     

     

    Merci de m'avoir lu jusqu'à la fin !

    .

    A bientôt ... vers le 18 ou 20 septembre !

     


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    J'ai retrouvé tout à l'heure, tout au fond d'un placard, ce poème ancien dont je ne me souvenais plus ... aussi :

    Je vous le propose, sur l’heure et vous le poste de l’Eure.

    Et… quand c'est l’Eure c’est l’Eure,

    avant l’Eure c’est pas l’Eure,

    après l’Eure c’est plus l’Eure !

     

    Et, si vous aimez, n’hésitez pas à en reprendre engore et engore !

     

    Horloge biologique

    Image du net

     

    Sa dernière heure avait sonné,

     

    Il était là, gisant,

    enfin … ce qu’il en restait

    et ce n’était pas peu dire.

    C’était … c’était … comment définir

    … hallucinant, hallucinant et terrifiant.

    Il y en avait partout,

    au sol, sur les murs, au plafond,

    des gros et des petits bouts

    … il était éventré

    … complètement éventré.

    Dans son pied gauche

    une aiguille était plantée

    … la grande.

    Dans son œil, le gauche,

    … oui, le gauche aussi, allez savoir pourquoi,

    la petite s’était fichée.

    Une série de chiffres, romains,

    de un à douze mais dans un ordre libre

    pendait au lustre de part et d’autre ainsi qu’une main,

    … la droite… ce qui rétablissait un peu l’équilibre.

    Ses viscères, interminables spirales,

    étaient tout déroulés, tout détendus.

    Tout cela ne marcherait plus

    … indubitablement impossible à remonter.

    Sa dernière heure avait sonné.

     

    Cela faisait déjà un moment

    qu’il n’allait pas bien

    … il était décalé… oui, c’est ça, décalé,

    jamais à l’heure.

    On le sentait complètement perdu,

    pas bien dans sa peau assurément

    … son rythme circadien ne répondait plus.

     

    Et, aujourd’hui, d’heure en heure,

    son état avait empiré

    et sur le coup de midi et demi,

    sans perdre connaissance,

    il avait avalé son horloge interne

    comme d’autre leur bulletin de naissance

    et tout avait explosé !

    Fatal engrenage,

    la belle mécanique s’était désintégrée.

     

    Il était là, gisant,

    enfin … ce qu’il en restait.

    Sa dernière heure avait bel et bien sonné

    … définitivement.

    Terrible fin pour un horloger.

     

     

                                         Rotpier

     

     

     

    Vieux réveil cassé 2

     Image du net

     

     

     

     


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    Image du net

     

    Impromptu N°1 sans queue ni tête de Rotpier,

     

    C’était un gars chaud de la pince

    et qui au lit soyons bon prince

    se défendait plus que très bien.

     

    Il avait aussi des principes

    et disait qu’il valait bien mieux

    que l’on soit à poil ou en slip

    donner sa langue à qui mieux mieux

    à une chatte sympathique

    qu’à un chat tout galeux et vieux !

     

    Il disait aussi sans jambage :

    « Pour trouver chaussure à son pied

    il faut beaucoup en essayer

    de toute sorte et de tout âge ! »

     

    Bref un gars très sensé et calme

    préférant largement monter

    sur une pouliche excitée

    que sur ses grands chevaux sans palme !

     

    « Casanova de caniveau ! »

    s’insurgeaient de nombreux jaloux

    et il y en avait beaucoup :

    les cocus sont méchants et sots !

     

         Observation :

    Les coincés des zygomatiques

    les tenants du rictus figé

    vont s’offusquer de la métrique

     de cet écrit très chaotique

    manquant beaucoup de rhétorique

    … je ne suis pas leur obligé !

    Je m’en bats l’œil et autre chose

    et tant pis si ça indispose

    je refuse la sinistrose

    qui fout le bourdon et sclérose !

     

    Ce n’est pas chez moi une règle

    de temps en temps je me dérègle

    je me dérepaire je me désaxe

    je me Nana, je me Tampax

    oui d’accord là j’en fais un max

    mais je ne signe pas Furax !

     

    Je deviens alors un bouffon

    balloté comme un vil bouchon

    au gré des vents et des marrées

    et arrivant un jour en nage

    sur une bite d’amarrage

    devant des matelots tarés !

     

    Voila c’est la fin du voyage

    je range tout, je plie bagage

    la seule question restant à quai :

    allez-vous rester aux taquets

    ou bien vous marrer tant et plus

    comme une bande de bossus

    tombant sur de plus bossus qu’eux ?

    … j’attends de voir, je suis curieux !

    Allez-vous ou non aimer ça ?

    Allez-vous devant votre écran

    vous poiler ou bien être à cran ?

    Surtout pas de couci-couça !

    Le pire étant l’indifférence

    pis que la critique à outrance

    que l’on peut comprendre et contrer

    et même lui tailler le lard

    ou bien lui faire un pied de nez

    ou bien au sommet de son art

    … s’en tamponner le coquillard !

     

                                            Rotpier

     

     


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  •  

    Un petit  pastiche de la chanson de Boris Vian par … Pierre

    Ceux qui me suivent connaissent mes démêlées avec le maire de ma commune en temps de vice-président et webmestre de l'association l'AMG créée pour contrer ses dérives .

     

     

    Allez !

    Je vous offre un petit … pastiche !

    A la vôtre !

     

    Cette fois-ci :

     

    «  Le déserteur »

    de Boris Vian

     

    qui devient :

     

              « L'accusateur … »

     

    De … Pierre

     

    Recette pour bien le déguster :

     

    • Un petit clic sur le triangle pour démarrer si cela ne se fait pas automatiquement !

     

    • On écoute religieusement l’artiste !

     

    • On descend et l’on chante sur les paroles de Pierre !

    Et… si ça plait : on recommence jusqu’à ce que les voisins commencent à hurler !

     

    Donc : on écoute !

     

     

    Maintenant on y va !

     

    Pastiche du « Déserteur » de Boris Vian.

     

    L’accusateur,

     

    Monsieur le maire autant

    Vous dire  que la lettre

    Que j’ai osé commettre

    A assez de mordant

     Elle est dans le droit-fil

    Des vers et des poèmes

    Bâtis en anathème

    Aux confins du civil

    Forme d’objurgations

    Qui de marbre vous laissent

    Mais dont j’ai la faiblesse

    De croire en leur action

    Du haut de votre ego

    Vous avez de l’aisance

    Beaucoup de suffisance

    Et vous toisez de haut

     

    Mon regret le plus grand

    Est mon action tardive

    À contrer vos dérives

    Et tous vos errements

    J’aurais du m’impliquer

    Bien plutôt dans la danse

    Entrer en dissidence

    Et je dois m’expliquer

    Je ne connaissais pas

    La façon arbitraire

    De mener les affaires

    Que vous aviez déjà

    Il a fallut un heurt

    Pour en prendre conscience

    Et entrer en défiance

    Et j’y vais de bon cœur

     

    Je ne suis pas certain

    De percer la cuirasse

    Mais d’y laisser des traces

    Ça je l’espère bien

    Nul besoin d’être sûr

    De gagner pour se battre

    Il faut toujours combattre

    Même contre des murs

    Vous connaissez les lois

    Il faut le reconnaître

    Il faut bien les connaître

    Pour s’en jouer parfois

    Vous avez votre cour

    Et vous savez y faire

    Vous avez la manière

    Le verbe et le discours

     

    Vous les avez choisis

    Pour leur coté docile

    Comportement servile

    Certains sont vos nervis

     Vous en avez besoin

    Pour couvrir vos manœuvres

    Afin de mettre en œuvre

    Vos plans et vos dessins

    Je ne crois plus en ceux

    Prônant l’indépendance

    Ils restent dans la danse

    Même quand c’est vaseux

    Ils sont inféodés

    Mais resterons coupables

    De leur indubitable

    Statut d’embrigadés

     

    Comment ne pas penser

    Que certains en profitent

    Ceux de la proche orbite

    du cercle rapproché

    « Je te donne la main

    C’est toi qui fait la donne »

    La recette est très bonne

    On connaît le refrain

    Ça marche à tous les coups

    L’omerta est de mise

    Sur les choses promises

    Tout reste dans le flou

    En dehors de la cour

    Des favoris gravitent

    Genre bernard-l’ermite

    Jamais trop au grand jour

     

    L’opacité c’est net

    Vous convient à merveille

    L’encre de la bouteille

    À l’heure d’internet

    Moins il y a de gens

    Informés plus ça passe

    Les tours de passe-passe

    Aiment l’ombre vraiment

    Il faudra bien un jour

    Les mettre sur la place

    Car tout laisse des traces

    Malgré les beaux discours

    Combien auront coûté

    D’argent à la commune

    Sûrement pas des prunes

    Tous vos mandats passés

     

    Si l’on fait le bilan

    Sec de vos mandatures

    Et sans caricature

    Il n’est guère brillant

    Vous avez dirigé

    la commune en despote

    Système lèche-bottes

    Avec des obligés

    Les résultats sont là

    Les communes voisines

    Et cela me chagrine

    Ont beaucoup plus d’éclat

    Voila ce que j’avais

    Sur le cœur à vous dire

    Vous allez en sourire

    Ou pas du tout qui sait

     

    Mais si vous vous fâchez

    Vous pourrez porter plainte

    J’assume ma complainte

    Et ça vous le savez

    Dans ce que j’ai écrit

    Il n’y a nul mensonge

    Depuis longtemps j’y songe

    Et c’est sans compromis

    Mais je dois m’arrêter

    Et déposer ma plume

    Et tant pis si j’écume

    Il me faut clôturer

    Je ne crois pas que vous

    Aimerez ces paroles

    Car les paroles volent

    Et se posent partout

     

    Aux lecteurs et à ceux qui vont fredonner :

     

    Parti dans mon élan

    Lors de cette apostrophe

    J’ai ajouté des strophes

    Au chant de Boris Vian

    Veuillez me pardonner

    Ce flux excédentaire

    Ma plume est cavalière

    je dois la refreiner

    J’ai beau m’y employer

    Elle n’est pas docile

    Et ce n’est pas facile

    À moins de la noyer

    Si cela vous a plu

    Vous pouvez tout reprendre

    J’aimerai vous entendre

    La chanter tant et plus

     

    … La   chanter    tant   et    plus…

     

     

                                Pierre Dupuis

     

    Et pis c’est tout !

    A la vôtre !

    Avec modération SVP !

    Sinon, cela donne ça!

     

    Pierre 


    7 commentaires
  • .

    Second devoir de vacances ... j'ai un peu traîné pour le finaliser !

    .

    Image du net

     

                Préambule :

    Au pays du grand Rabelais

    où la fabulation est reine

    et l’absurdité souveraine

    le bon mensonge n’est pas laid.

     

    Ce n’est qu’un petit canular

    entre le fromage et la pomme

    « Le rire est le propre de l’homme »

    et contre l’ennui un rempart.

     

    Alors amis rions souvent

    cela met du baume à nos peines

    cela rend la vie plus sereine

    et gomme nos emmerdements !

     

    J’aurais pu c’est bien évident

    choisir une toute autre rime

    mais Rabelais nous a en prime

    pondu le bon mot « excrément » !

     

    Sortons provisions et bouteilles,

    mangeons buvons jusqu’à plus tard

    on entend mieux bien remplis car :

    « Ventre affamé n’a pas d’oreille ! » 

     

    xxxxxxxxxxxxxxx

     

    Photo personnelle

     

     Épopée sibylline,

    Exposé du contexte …

    Alors que j’étais en vacances

    au gîte du Moulin Giraud

    un très beau gîte au bord de l’eau

    j’ai nagé dans l’extravagance.

     

    Il faut préciser c’est notoire

    afin de bien comprendre tout

    que la commune de Panzoult

    est fortement chargée d’histoire.

     

    Parmi les abris troglodytes

    il en est un particulier

    le logis craint ou recherché

    d’une sibylle et de ses mythes.

     

    Situé juste au dessus du gîte

    - joli poste d’observation ! -

    j’avais la fâcheuse impression

    d’être espionné par la susdite !

     

     

     

    Photo personnelle

    .

    Pas n’importe quelle sibylle

    mais la Sibylle de Panzoult

    dont Rabelais citait le trou

    et dont l’image m’obnubile !

     

    Si je vous brosse ce contexte

    c’est pour que vous compreniez mieux

    que vous soyez moins suspicieux

    sur la véracité du texte.

     

    Je vais vous relater l’histoire

    n’allez surtout pas vous moquer

    d’un pauvre barde très marqué

    par cette épreuve vexatoire.

     

    xxxxxxxxxxxx

            L’épopée …

    C’est par un soir de pleine lune

    que me parvint comme une voix

    un murmure étrange ma foi

    qui enclencha mon infortune.

     

    « Que fais-tu près de ma demeure ?

    Es-tu venu me consulter ?

    Tu me parais bien emprunté :

    tu es plus mou qu’un quart de beurre !

     

    Viens donc et entre dans ma grotte

    je ne vais pas te dévorer

    et mon vieux chien a bien mangé

    dépêche-toi crotte de crotte ! »

     

    Son antre sentait la fumée

    ça bouillait dans un vieux chaudron

    une mixture à gros bouillons

    n’ayant pas été écumée.

     

    Dans un coin une vielle chouette

    dardait sur moi ses yeux tout ronds

    de quoi me filer les jetons

    heureusement qu’elle était muette !

     

    Sur une paillasse douteuse

    un chat pelé se prélassait

    autour de son cou un lacet

    sa peau était exémateuse !

     

    Le chien qui était une chienne

    m’observait de façon bizarre

    prêt à entamer la bagarre

    dans une ambiance kafkaïenne !

     

    Croassant de façon lugubre

    un gros crapaud tout rabougri

    à la peau couleur vert-de-gris

    bavait de façon insalubre !

     

    Cela faisait de grosses bulles

    venant s’écraser au plafond

    qui retombaient dans le brouillon

    en formant une pellicule !

     

    J’avais une de ces pétoches

    je frémissais de toutes parts

    tout prêt à souiller mon falzar

    … ne riez pas ce serait moche !

     

    Tout en remuant sa mixture

    elle me dit : « N’aie donc pas peur

    je ne tue pas mes visiteurs

    ou rarement je te le jure.

     

    Je te trouve très sympathique

    bien que tu sois un peu simplet

    c’est cela chez toi qui me plait

    dans le fond tu es drôlatique.

     

    Quand Épistémon et Panurge

    sont venus pour me consulter

    nous nous sommes bien disputés :

    pour trois fois rien moi je m’insurge !

     

    Je leur ai montré mon derrière

    car ils m’avaient poussé à bout

    et quand on me cherche des poux

    je sais me faire cavalière !

     

    En raison de ta bonne bouille

    tout mon travail sera gratuit

    mais ne le dit pas à autrui

    ou je te transforme en grenouille !

     

    Donne-moi tes mains que je lise

    dans leurs lignes ton avenir

    et ne fais pas tous ces soupirs

    vraiment tu te ridiculises !

     

    Je vois … je vois … Oh ! Quelle chance

    tu vas avoir prochainement

    tu peux partir tranquillement

    là tu peux me faire confiance !

     

    Tiens trois louis d’or de ma cagnotte

    tu vois ça commence déjà

    cela ira bien au-delà

    car tu as marché dans ma grotte ! »

     

    Me raccompagnant à sa porte

    elle m’embrassa goulûment

    puis disparut en un instant

    sa chouette en tomba raide morte !

     

    Grosse montée d’adrénaline

    de quoi me perturber l’esprit

    au bout d’un moment j’entrepris

    de redescendre la colline.

     

    A peine entamé la descente

    j’ai glissé sur je ne sais quoi

    dévalé le ravin tout droit

    une culbute ahurissante !

              

        La dure réalité …

    J’ai bel et bien fait une chute

    mais tout simplement de mon lit

    car je rêvais et sapristi

    ce rêve était sans parachute !

     

    Il faut préciser que la veille

    j’avais un peu trop abusé

    d’un chinon pour le moins corsé

    une véritable merveille !

     

                  Moralité :

    Quand on ne tient pas la chopine

    mieux vaut y aller très mollo

    mais c’est bien meilleur que de l’eau

    quand ce n’est pas de la bibine !

     

    Cette histoire rabelaisienne

    je me devais de la conter

    du doigt n’allez pas me montrer

    ou je me jette dans la Vienne !

     

    Comme les moutons de Panurge

    bien d’autres viendront s’y jeter

    dans un élan d’absurdité

    ce sera une grande purge !

     

    Faites en plutôt le partage

    plus on est de fous plus on rit

    et Rabelais dans ses écrits

    nous a légué cet héritage.

     

    La vie n’est pas sans anicroche

    amusons-nous tant qu’on le peu

    avant que de devenir vieux

    et que le moral s’effiloche !

     

    Foin des guerres picrocholines

    qu’un petit rien peut déclencher

    prenons la vie du bon coté

    érigeons ça en discipline !

     

                                                                     Pierre Dupuis

     

     

     


    4 commentaires
  • ;

    Lors d’un baptême, il y a quelques temps, j’ai, à l’occasion d’un jeu, « hérité » d’un gage. Je m’en acquitte maintenant… autant que vous en profitiez ! ( Avec l'aimable autorisation des parents ! )

    Pierre

    Image du net + petit bidouillage 

    .

    Préambule sous forme d’adage :

     « Un gage accepté doit être honoré,

    versatile celui qui se défile ! »

     

    Sur l’air de Cadet Roussel :

     

    Préambule :

    Je devais faire une chanson   (bis)

    Pour un certain petit garçon  (bis)

    Elle est un peu sans queue ni tête

    Je suis loin d’être un grand prophète

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    Bien sûr il m’a fallu du temps   (bis)

    Sans vraiment être un débutant   (bis)

    Les rimes ne sont pas faciles

    Même sans être un imbécile

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment,
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    xxxxxxxxxxxxxx

     

     

    Chanson pour Benjamin,

     

    Benjamin est un bon garçon  (bis)

    Il rit pour un oui pour un non   (bis) 

    Il est rarement en colère

    Ou de façon très passagère

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin voudrait un lapin  (bis)

    Pour le caresser le matin   (bis)

    Un vrai de vrai pas en peluche

    Un qui crotte et mange des pluches

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin n’est pas très content   (bis)

    De la réponse de maman   (bis)

    « Mais que va-t-on faire des crottes

    Nous n’avons pas de motocrottes

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin a bien insisté  (bis)

    Finalement il a gagné   (bis)

    C’est lui qui ramasse les crottes

    Et qui distribue les carottes

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

      

    Benjamin a un autre rêve  (bis)

    Il y pense vraiment sans trêve  (bis)

    il voudrait en plus une vache

    Une rousse avec plein de taches

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin a persuadé   (bis)

    Son papa qui aime le lait   (bis)

    Ils vont acheter une ferme

    Ils en ont l’intention très ferme

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Ils vont partir dans le Larzac  (bis)

    En bourrant valises et sacs    (bis)

    Ou à Notre-Dame des Landes

    Là ou la nature commande

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin aura une ânesse  (bis)

    Moins têtue que les CRS  (bis)

    Car ceux-là il faut se les faire

    En plus ils sont très durs à traire

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin aura des moutons  (bis)

    qui seront tout frisés en long  (bis)

    et puis aussi quelques biquettes

    avec de grandes barbichettes

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin fera du fromage  (bis)

    Du vrai qui pue qui sent sauvage  (bis)

    Qu’on sent à dix lieues à la ronde

    Et qui incommode le monde

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

      

    Benjamin deviendra fermier   (bis)

    Même si c’est moins bien payé   (bis)

    C’est plus honnête et sympathique

    Que d’être dans la politique

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Benjamin n’est pas un idiot  (bis)

    Il ne produira que du bio  (bis)

    Terminé les cochonneries

    Et vive l’herbe des prairies

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Quand Benjamin se mariera  (bis)

    Une bell’  fille il choisira  (bis)

    Ce sera une grande noce

    Et ils auront tout plein de gosses

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

    Mais tout cela prendra du temps  (bis)

    En attendant en attendant  (bis)

    C’est ses parents qui le chouchoutent

    Qui sont toujours à son écoute

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Benjamin est un bon enfant !

     

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

     

    Epilogue :

    Ainsi se finit la chanson  (bis)

    Promise à un petit garçon  (bis)

    Il faut toujours tenir parole

    Pour ne pas traîner de cass’ roles

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    Benjamin l’apprendra par cœur  (bis)

    Il deviendra peut-êtr’  chanteur  (bis)

    Alors adieu vaches et ferme

    Mais il est temps que je la ferme

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    Cette fois-ci c’est bien fini  (bis)

    J’en aurais bien encore écrit  (bis)

    Mais mon stylo a rendu l’âme

    Et puis ma femme me réclame

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    Je ne sais pas encor’ pourquoi   (bis)

    Mieux vaut que je me tienne coi   (bis)

    Je ne tiens pas à la fessée

    Comme la semaine passée

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

    Ah! Ah! Ah! Oui vraiment, 
    Le Rotpier est un chenapan !

     

     

                                         Rotpier

     

     


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  •  

    Il est là et bien là, il caresse ou il brûle c'est selon ...

     

    Caresses astrales

    Image du net modifiée par moi-même

    .

    Caresses astrales,

     

    Elle allait …

    légère et décidée

    au travers des genets.

     

    Souvent elle déviait,

    évitant de piétiner une plante

    qui eut été insignifiante

    aux yeux de bien des gens !

    Elle allait, légère et ravie,

    dans cette lande chérie.

     

    Un moment, elle s’arrêta,

    jeta à la ronde un regard inquisiteur

    et, satisfaite, sourit.

    Alors, lentement, elle se déshabilla

    et offrit son corps aux rayons ébahis

    de l’astre dominant.

     

    Devant tant de beauté,

    sa majesté versa une larme sitôt vaporisée :

    le ciel en fut, un instant, tout irisé !

     

    Puis, reprenant vite contenance,

    il assura à nouveau sa dominance

    avec - sembla-t-il alors -  un peu plus de douceur.

    Rêvait-il à la belle

    que le bout de ses doigts rayonnant caressaient ?

    Peut-être …

     

    … sûrement !

     

                                                   

                                                                                                                                                 Pierre Dupuis     

     

                                                                      


    4 commentaires
  • .

    Bonjour à toutes et à tous !

    Me voici de retour et je vous propose mon premier devoir de vacances… il y en aura un autre un peu plus Rabelaisien !

    Pierre

     


    Intérieur de la Cave de Panzoult  (image du net)

     

    En souvenir de très belles vacances à Panzoult au Moulin Girault, tout près de la grotte de la Sibylle de Rabelais.

     

     

    Panzoult, le tuffeau, le vin et la Sibylle,

     

    Sur la commune de Panzoult

    se trouve une très belle cave

    célébrant sans aucune entrave

    le vin, la Sibylle et le goût.

     

    La Sibylle de Rabelais,

    le très truculent pour l’époque

    écrivain au style baroque

    qui choquait et qui dérangeait.

     

    Accompagné d’Epistémon

    l’étrange et facétieux Panurge

    l’avait selon notre démiurge

    rencontrée pour divination.

     

    Curieux mélange avec le vin

    mais le mariage est subtile :

    parler de vin et de Sibylle

    voila qui me semble divin !

      

    Bien à l’abri sous le tuffeau

    passé et présent cohabitent

    c’est une belle réussite

    disons-le net sans peur des mots.

     

    Un régal pour les visiteurs

    qui s’arrêtent de niche en niche

    pour se délecter des très riches

    fresques taillées avec bonheur.

     

    Tout décrire serait trop long

    mieux vaut y venir en visite

    c’est une belle réussite

    bravo à tous les vignerons !

     

    Pour peser sur leur avenir

    leurs bouteilles portent leur griffe

    remake du « cave se rebiffe »

    le meilleur moyen pour tenir.

     

    Indépendants mais regroupés

    une adéquate logistique

    pour contrer de façon pratique

    ceux toujours prêts à les presser !

     

    Les lendemains que seront-ils ?

    Je pense qu’il serait habile

    de demander à la Sibylle

    son augure au prochain avril.

     

    Hors de question bien entendu

    qu’elle ait l’extrême outrecuidance

    et quelles que soient les circonstances

    d’exhiber le trou de son… cul !

     

    En attendant vive le cru

    partageons la dive bouteille

    le bon vin est une merveille :

    même cuits ne soyons pas crus !

      

    On peut bien être un peu chauvin

    en France on sait se mettre à table

    et partager, c’est délectable,

    la bonne chair et le bon vin !

     

     

     

    Détail de fresque sculptée: " Le cul de la Sibylle ! "

    Photo de mon cru !

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

    .

    Et puisqu’ils sont cités, je fais un petit clin d’œil à :

     

    Gloire à Alcofribas Nacier

    d’avoir créé ses personnages

    qui sont d’une cuvée hors d’âge

    et qui n’ont fait que bonifier !

     

    Ce bon vivant, cet érudit,

    sous couvert de bouffonneries

    a dénoncé des incuries

    en bravant bien des interdits.

     

    Gloire aussi à Michel Audiard

    pour ses si savoureux dialogues

    piochés dans le grand catalogue

    de l’argot érigé en art !

     

     

                                                             Pierre Dupuis

     


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  •  

    Préambule :

     Je pars en fin de semaine en vacances du coté de Chinon.

    Retour vers le milieu de la 1ère semaine de juillet … si j’échappe aux flammes ou aux sbires du roi !

    Le Rotpier

     

    Petit bidouillage à partir d'une image du net !

     

     

    Au pays de Rabelais il ne faut pas s’étonner des énormités …

     

    Sur les traces de la pucelle

    ou

    Ce que j’espère de Chinon *

     

    Je pars du coté de Chinon

    comme l’avait fait la pucelle

    qui abhorrait les étincelles

    comme la tête de Cauchon !

     

    Et si là-bas j’entends des voix

    me demandant d’aller de suite

    bouter pour mauvaise conduite

    celui qui se prend pour le roi :

     

    J’enfourcherai mon canasson

    pour rejoindre à bride abattue

    l’Elysée avec ma massue

    pour aller fracasser Macron !

     

    Tout cela est déjà écrit,

    si Némo  me cherche des crosses

    je lui ferai des grosses bosses

    si c’est Brigitte… pareil aussi !

     

     

    J’affronterai Gérard Collomb

    qui de gauche est passé à droite

    je lui dirai ferme ta boite

    je ne parle pas aux félons !

     

    Je subirai l’inquisition

    je gémirai sous la torture

    voila ma destinée future

    je tiendrai bon sous la question !

     

    Je finirai sur le bûcher

    drapé de mon seul oriflamme

    à Rouen et au milieu des flammes

    sur la place du vieux marché !

     

    Mes cendres  iront au Panthéon

    quand on m’aura rendu justice

    au regard de ce grand supplice :

    cramer à poil sans pantalon !

     

                                                               Rotpier

     

     

    Nota :

    Je suis très pris avec mon association et mon départ en vacances en fin de semaine. Je vais essayer de passer faire un petit tour sur vos blogs aujourd’hui ou demain si je le peux.

    Bonne continuation à toutes et à tous !  

    Pierre


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  • Il faut parfois avoir le courage de se faire porte-parole de causes délicates ...

    Rotpier

     

    Prostituée

    Image du net modifiée par mes soins !

    Avant-propos :

    Ce poème est d’une verdeur

    à offusquer les conformistes

    bien que certains avec ardeur

    nous côtoient avec pragmatisme !

     

    Il n’est pas fait pour les coincés,

    pour les gens de bonnes manières,

    il risque de fort agacer

    Ludovine de la Rochère !

     

    … Appelez moi … Mado  

     

    La valse des épithètes,

     

    C’est un métier un peu spécial,

    vous allez tiquer je suppute

    si je vous parle de social

    à propos du statut des putes !

     

    Ce mot je l’emploie à dessein

    alors que je ne l’aime guère,

    je le trouve très assassin

    au point de lui faire la guerre !

     

    Mais je n’ai vraiment pas le temps

    d’écrire une longue préface

    alors je me suis dit autant

    être rapide et efficace !

     

    Je me dois de vous préciser

    que j’en suis une à part entière,

    je ne cherche pas à biaiser

    je n’ai rien d’une cachotière !

     

    Voilà le décor est planté,

    laissons tomber la polémique,

    ne soyez pas épouvantés

    je pourrais être en politique !

     

    Je vous invite… en tout honneur

    - ne faite donc pas cette tête ! -

    à faire en simple promeneur

    le tour de tous nos épithètes !

     

    C’est un langage très fleuri

    qui ne fait pas dans la dentelle,

    je vous en offre un pot-pourri,

    allez j’y vais, je m’y attelle !

     

    Il y a ceux qui sont assez

    … comment dirais-je … acceptables

    et d’autres que l’on peut taxer

    de franchement désagréables !

     

    Commençons donc par ces derniers,

    allons-y avec allégresse,

    du pain béni pour chansonniers

    pour peu qu’ils brodent sur les fesses !

     

    Bifteck, bordille ou bien bourrin,

    cagnasse, cateau ou cavette,

    catin, chabraque ou bien ponette

    sans oublier bien sûr putain !

     

    Langouste, crevette ou gadou,

    garce, gigolette ou filasse

    belle avalanche de mots doux

    que j’augmente : poule et pétasse !

     

    On continue les jolis mots ?

    Poufiasse, pouliche ou galoupe,

    radasse, radeuse ou tréteau

    … j’en remets un peu pour la soupe ?

     

    Allez, encore quelques-uns :

    conasse, marmite ou gagneuse,

    roulure, souris, gagne-pain,

    trimardeuse ou bien tapineuse !

     

    Après ce beau tableau brossé

    passons à ceux moins sarcastiques

    mais qu’il faut quand même endosser :

    nous sommes loin du romantique !

     

    Il y a fleur de macadam

    ou de trottoir et puis cocotte,

    péripatéticienne … dam 

    c’est la classe au ras de la motte !

     

    Courtisane, créature ou

    demi-mondaine, horizontale,

    fille de joie, de rien du tout

    que pour quelques sous on emballe !

     

    Croqueuse ou marchande d’amour,

    dégrafée ou fille publique,

    de mauvaises mœurs et toujours

    les quolibets que ça implique !

     

    Je préfère belle de nuit

    ou hétaïre … c’est la classe,

    comme la nuit les chats sont gris

    cela nous évite la chasse !

     

    D’autres épithètes ont cours,

    la liste n’est pas exhaustive,

    ailleurs que dans les basses-cours

    d’autres poules sont très actives !

     

    Car il y a pire que nous :

    des femmes soit disant honnêtes,

    calculatrices jusqu’au bout

    grandes ouvreuses de braguettes !

     

    Notre tarif est affiché

    et il n’y a pas de magouille,

    pas plus que de plans ébauchés

    pour s’en mettre plus dans les fouilles !

     

    J’aurais pu glisser, c’est certain,

    une très belle rime en « ouille », 

     que chacun fasse son turbin :

    ceux qui en veulent se débrouille !

     

    La société nous met au ban

    pourtant nous lui rendons service

    en acceptant comme clients

    certains hommes pourris de vices !

     

    Pas besoin de légion d’honneur,

    juste un peu de reconnaissance,

    un peu moins d’esprit sermonneur

    … sans rêver que l’on nous encense !

     

    Depuis la loi Marthe Richard

    qui a fermé les maisons closes

    c’est aux bois ou sur les boulevards

    que les fleurs de trottoir éclosent !

     

    Sans demander de grands égards

    au moment où l’on nous culbute,

    nous aimerions que les fêtards

    ne nous appelassent pas putes !

     

    Je vous salue en espérant

    ne pas vous avoir pris la tête

    et je vous laisse au demeurant

    méditer sur ces épithètes !

     

    Si vous voulez en discuter

    j’en serais tout à fait ravie,

    nul besoin de me culbuter

    … sauf si vous en avez envie !

     

     

                                                                                         Rotpier … porte-parole de… Mado !

     

    Remarque : Cause déjà défendue !

     


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  •  

    Un rituel pour nous tous les jours depuis ... 40 ans ! Quand l'enregistrement passe dans notre secteur, nous ne manquons jamais d'y aller !

     

    Image du net !

     

    Préambule :

    Il est un temps au déjeuner

    où bavarder n’est pas de mise

    une seule chose est permise :

    écouter et participer !

     

    Des questions de tous les niveaux,

    sans même avoir fait hypokhâgne

    après les Carnets de campagne

    c’est excellent pour les cerveaux !

     

    Pour les 1000 euros … banco !

     

    Célèbre jeu radiophonique

    sur les ondes de France Inter,

    printemps, été, automne, hiver :

    un rendez-vous emblématique !

     

    Au rythme du métallophone

    des questions de tout horizon

    sont posées dans la tradition

    à un couple de deux personnes.

     

    Quand je dis « couple » c’est « couplage »

    qu’il faut entendre, entendez bien,

    la sélection est le seul lien

    réunissant les personnages.

      

    Des bleues, des blanches et des rouges

    ce sont les couleurs des questions

    posées au duo sous pression

    qui font que les neurones bougent !

     

    Le jeu a lieu sur une scène

    dans une ville ou bien un bourg

    et c’est ainsi depuis toujours

    … il a atteint la soixantaine !

     

    C’est tous les jours de la semaine

    pendant l’heure du déjeuner

    qu’il entre dans tous les foyers

    apportant une joie certaine.

     

    Tous les mercredis les plus jeunes

    peuvent aussi s’y essayer

    et l’on reste parfois Stoufflet

    devant eux lorsque l’on déjeune !

     

    Souhaitons qu’encore elle dure :

    très longue vie à l’émission

    devenue une institution

    dans le jardin de la culture !

             

              Péroraison :

    Allez allez encouragez,

    il vous suffit de prononcer

    le mot magique … allez-y haut :

    « Banco banco banco banco ! »

     

                        Mais … 

    Je ne voudrais pas abuser

    de votre temps ni m’imposer

    ni même vous forcer la main

                                     alors …       à plus si vous le voulez bien !

     

                                                                                         Pierre Dupuis

     


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  •  

    Nul besoin d’en dire plus long pour que vous compreniez la raison de mon absence sur les blogs…

    A mardi prochain… si l’ombre des cyprès m’ignore jusque là…

    Pierre

     

    Au suivant ...

      

     

     Image du net modifiée par Pierre

      

    .

    Cortège,

     

    En cortège derrière

    le dernier qui s’en va,

    que tu sois Paul ou Pierre

    tu y penses déjà :

     « Le prochain … ce sera moi ? »

     

    Doucement tu chemines

    et l’ombre des cyprès,

    voyant que tu rumines

    t’enveloppe de près

    et, dans un murmure elle te susurre :

     « Il est possible que ce soit toi ! »

     

    Pour le coup tu frissonnes

    et tu presses le pas,

    tu rejoins la colonne

    évitant le faux-pas

    en te marmonnant tout bas :

     

    « J’ai le temps … j’ai encore le temps

    … le temps de ne pas être devant. »

    Pourtant

    … pourtant … tu sens

    … tu sais

    que l’ombre des cyprès a quelques vues sur toi.

     

                                                        

                                                                                    Pierre Dupuis

     


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  •  

    Il est certain que ce tableau et ce poème font froid dans le dos mais...  il faut de tout pour faire un monde et il existe des atrocités bien pires que celle-là...

     

    Préambule :

    Il y a dans ce tableau

    quelque chose qui glace les os.

    Une symbiose maléfique,

    un assemblage pathétique,

    quelque chose de pernicieux.

    Quelque chose comme … un suaire

    … un suaire gluant,  froid et vicieux

    qui, sournoisement,

    comme des sables mouvants,

    enveloppe les êtres de façon tentaculaire.

     

     

      Le cri Evard Munch

    « Le cri », tableau d’Edvard Munch

     

    Les cris,

     

    Au diapason

    … ils sont au diapason.

    Lui, le personnage,

    elle, la nature.

    Il n’y a pas un cri

    … il y a des cris !

    Qui provoque l’autre ?

    Qui entraîne l’autre ?

    Et ça crie !

    Et ça dure !

    Profonde déchirure

    amorce de rupture

    et le vide en dessous.

    Ça tourbillonne,

    ça frôle la torture

    … c’est la torture !

    Ça va droit dans le mur !

    Seule perspective,

    unique perspective :

    la dérive

    … la dérive encore

    … la dérive et la mort.

     

    Et ces deux-là qui s’éloignent

    et ces deux-là, sourds au drame

    … n’entendent-ils point ?

     

    N’entendent-ils point 

    ou … encore debout

    sont-ils déjà morts ?

                       

                                             

                                                Pierre Dupuis

     


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  • .

    Il y a des mûres sur les murs

    et des murmures derrière les  murs

    et des tas d’autres choses c’est sûr

    plus ou moins claires et même obscures

    Mais on y voit aussi l’azur !

     

    Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

     

    Le dicton du jour :

     « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

     

     

    Mur

    Image du net

     

     

    Mon ami le mur,

     

    En lui faisant la courte échelle,

    je n’étais pas très innocent,

    j’avais vu que la demoiselle

    avait un beau tempérament !

     

    Le tissu de sa minijupe

    était vraiment très riquiqui,

    elle en était - pour sûr ! - pas dupe

    et en dessous c’était exquis !

     

    J’ai cultivé la maladresse

    faisant semblant de la lâcher,

    ma main a glissé sous ses fesses

    et a rampé sans la fâcher !

     

    Poussant plus loin mon avantage,

    j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

    Quant à leur ligne de partage :

    j’ai failli me crever les yeux !

     

    Nous avons perdu l’équilibre,

    le mur que nous voulions franchir

    nous a glissé : « Vous êtes libres,

    il vous reste à vous affranchir ! »

     

    C’était un mur plein de sagesse

    qui connaissait les amoureux

    et à son pied la mousse épaisse

    formait un lit des plus moelleux !

    .

    Nous cultivions l’obéissance

    - il fallait bien obtempérer ! -

    nous avons fait mieux connaissance,

    sans chercher à se modérer !

     

    J’ai fait beaucoup de courte échelle

    et le mur m’a toujours aidé,

    quand je changeais de demoiselle

    il ne semblait pas offusqué !

     

    Mon vieux mur est toujours solide,

    je viens le voir de temps en temps,

    moi je ne suis plus si valide :

    ma courte échelle a fait son temps !

     

    A chacune de mes visites

    il me dit invariablement :

    « Tu n’amènes  plus de petite,

    ça me plaisait énormément ! »

     

    Il est vraiment resté robuste

    mais sa tête part à vau-l’eau :

    Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

    Même les murs ont leurs fardeaux !

     

    Un jour je viendrais le rejoindre

    ne sachant plus très bien pourquoi,

    en observant la lune poindre

    nous n’auront plus le moindre émoi !

     

    Il sera temps que je trépasse,

    je ne veux pas de ces fauteuils

    où l’on dépose, où l’on entasse

    des corps déjà en demi-deuil !

     

    J’aimerais bien que l’on m’enterre

    au pied de mon fidèle ami,

    un peu de mousse, un peu de terre :

    qu’irais-je faire au paradis ?

      

     

                                                      Pierre Dupuis

     

    .


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    Image du net !

     

    Exorde :

    C’était pour bien situer l’époque,

    dans les années mille neuf cent

    et même un petit peu avant

    ce sont ces temps-là que j’évoque.

     

    Un trésor d’un autre temps,

     

    En ces temps-là être à la page

    était de l’avoir en chevet

    ou pour le jour sur le buffet

    lieu idéal pour le partage.

     

    Mieux valait bien sûr savoir lire

    pour apprécier son contenu

    cela parait bien saugrenu

    mais loin de moi toute satire.

     

    Au plus profond de nos campagnes

    tous les hommes ne savaient pas

    lire et écrire loin de là

    et pas beaucoup plus leurs compagnes.

     

    Mais il y avait les images

    qui faisaient déjà bien rêver

    et le soir après le souper

    un enfant décryptait les pages.

      

    Et quelle fierté pour un môme

    de pouvoir aider ses parents

    en leur lisant tout simplement

    quelques lignes en monochrome.

     

    Jules Ferry l’avant-gardiste

    avait fait appliquer ses lois

    d’obligation sans passe-droit

    à l’école sans catéchiste !

     

    Certains foyers trop en mésaise

    ne possédaient pas ce trésor

    engendreur de rêves en or

    et ils en étaient mal à l’aise.

     

    Un usuel meilleur que la bible

    et mieux illustré de surcroit,

    du terre à terre auquel on croit :

    pas de blabla mais du tangible.

     

    Je vous parle d’un catalogue

    l’un des premiers à exister

    un outil à faire rêver

    à engendrer des monologues.

     

    Plusieurs milliers de références

    du fusil à l’harmonica :

    la caverne d’Ali Baba

    sans sésame et sans concurrence !

     

    Pour l’époque très en avance,

    nous étions avant mille neuf cent

    ce catalogue en noir et blanc

    a révolutionné la France !

     

    De quoi sortir de l’ignorance

    dans sa grande globalité

    beaucoup de gens et j’ai cité :

    le catalogue Manufrance !

      

    De la même manufacture

    venait une autre production

    c’était une publication

    poussant aussi à la lecture.

     

    Chasse ou pêche ou bien jardinage

    étaient les sujets abordés

    dans ce mensuel très consulté

    jusqu’aux fins fonds de nos villages.

     

    Tous les mois avec impatience

    on le guettait on l’attendait

    je parle du « Chasseur Français »

    qui avait une grande audience.

     

    Suite à la tourmente mondiale

    de la guerre de quatorze-dix-huit

    le mensuel porta au zénith

    … les annonces matrimoniales !

     

    Après la grande boucherie

    les hommes n’étaient plus nombreux

    il ne restait plus que des vieux :

    les champs étaient en incurie.

     

    Devenus une denrée rare

    ils étaient plus que courtisés

    aussitôt démobilisés

    ils étaient cueillis dare-dare !

     

    Ils avaient eu la grande chance

    de survivre à tous les combats

    aux obus aux gaz aux rats

    pendant cette infernale danse !

     

    Passer des tranchées à la terre

    c’était souvent aussi boueux

    mais grandement moins dangereux :

    plus de fumées plus de cratères !

     

    Tout un roman toute une époque

    surtout dans le monde rural

    il y aurait sans trop de mal

    de quoi en faire un long colloque !

     

    Un long colloque ou une thèse

    étayés par de vrais récits

    d’anciens ayant vécu ceci

    à la mémoire encore à l’aise.

     

              Précision subsidiaire :

    Ma famille étant en mésaise

    je n’ai connu que bien plus tard

    ces publications super star

    au seins des campagnes françaises.

     

                                                                    Pierre Dupuis

     

    Image du net ! 

     


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    On commence par un tableau et ... on est entraîné beaucoup plus loin ...

     

    Soleil couchant à Ivry Guillaumin

    Image du net

    Avant-propos :

    Ce tableau peint par Armand Guillaumin (1841-1927)  en 1873 est une sorte de mise en garde avant l’heure sur les dangers de la pollution atmosphérique.

    Le peintre n'en avait certainement pas conscience à cette époque … de nos jours, cela parait évident... mais ...

     Pierre Dupuis

     

    Soleil couchant à Ivry,

     

    Sur un fond de ciel incendie

    Des fumées, immondes crachats,

    Nous donnent un avant-goût déjà

    Des pollutions des industries.

     

    Prémices de l’écologie,

    Ce tableau augure un combat

    Qui deviendra apostolat

    Pour ceux qui servent de vigies.

     

    Jusque là la ville d’Ivry

    N’était que campagne et taillis

    Mais les usines sont venues

     

    S’implanter en vastes bassins

    Comme autant d’horribles verrues,

    De monstres crachant leur venin !

     

    xxxxxxxxxxxxx

     

    Retombées,

     

    Le peintre en avait-il conscience ?

    Personne ne peut l’affirmer,

    Son esprit était sublimé

    Par les couleurs, pas la prescience.

     

    A cette époque les nuisances

    Étaient ardues à estimer,

    Comment pouvoir imaginer

    Les dégâts sur nos existences ?

     

    Aujourd’hui avec le recul

    On peut refaire les calculs

    Mais ce serait par trop facile !

     

    Alors que maintenant on sait

    On poursuit - pauvres imbéciles ! -

    À polluer plus que jamais !

     

     

    xxxxxxxxxxx

    Péroraison :

    Toujours est-il que Guillaumin

    À mis le pinceau sur la plaie

    De cet avenir qui effraie,

    Fruit de l’égarement humain.

     

    Ce n’est pas à la saint-glinglin,

    C’est une vérité  - la vraie ! - 

    Un jour il faudra que l’on paie

    Et il s’approche de demain !

     

    Et, s’il ne faut prendre qu’un seul exemple :

     

    C’est vraiment du je-m’en-fichiste

    Que d’extraire du gaz de schiste

    Sous l’aval urbi et orbi

     

    De dirigeants irresponsables

    Cédant aux pressions des lobbys

    Et qui plaideront non coupables !

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

     

    Péroraison de la péroraison :

     

    Pour convaincre les politiques

    Il faudra pour les combinards

    S’attaquer à leur crâne par

    … La fracturation hydraulique !

     

     

                                            Pierre Dupuis

     


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    L’histoire se passe en début de siècle dernier …

     

    Le monte-en-l’air sentimental,

     

    C’était il y a très longtemps,

    il vivait de cambriolages

    lui l’homme à la force de l’âge

    et elle au fort tempérament.

     

    Il en était fou amoureux

    mais elle était cuisse légère

    ses aventures passagères

    le rendaient vraiment fou furieux.

     

    Et un jour le drame arriva,

    il serra fort une lanière

    autour du cou de sa bergère :

    en peu de temps elle expira.

     

    Il la découpa en morceaux

    de façon vraiment méthodique,

    une manière bien pratique

    pour désorienter les perdreaux.

     

    Il savait manier le hachoir,

    les couteaux ainsi que les scies,

    il avait une décennie

    derrière lui en abattoir.

      

    Après trois mois de flottement

    il avait expurgé sa peine

    ainsi que le reste de haine,

    il n’avait plus trop de tourments.

     

    Il avait repris le métier

    de monte-en-l’air par habitude,

    il le faisait sans inquiétude,

    tranquillement en vieux routier.

     

    Dans le genre Arsène Lupin

    un peu moins élégant quand même,

    vivant de façon plus bohème

    mais gagnant largement son pain.

     

    En souvenir de son amour

    et afin de penser à elle

    de manière très solennelle

    il gardait dans son sac toujours …

     

    … à portée de main un tibia

    taillé d’un bout en pied de biche

    qu’il utilisait chez les riches

    quand il faisait une razzia.

     

    Un outil vraiment idéal

    pour forcer fenêtres et portes

    et toute la joie qu’il apporte

    pour quelqu’un de sentimental.

     

    On peut bien être monte-en-l’air

    et s’enticher d’une friponne

    au point que son cœur s’enjuponne

    et que l’on commette un impair.

     

    Et un jour il en commit un

    alors qu’il forçait une porte

    avec le tibia de la morte

    il ne vit pas les argousins.

      

    Ils lui tombèrent sur le dos

    alors qu’il rêvait à sa belle,

    il passa en correctionnelle

    et se prit vingt ans à Clairvaux.

     

            Moralité :

    Quand on pratique ce métier

    qui est assez funambulesque

    on évite le romanesque :

    pas la peine d’en rajouter !

     

    En lieu et place d’un tibia

    il aurait pu, sur l’étagère,

    dans le formol et solitaire

    garder son plus joli ténia.

     

      

                                                     Rotpier

     

     

     

    Image du net !

    Je ne suis pas certain que cela soit un ténia.

    Ce dont je suis persuadé c'est que cela ne doit pas être très bon à manger !

     

    Ah ! Poésie, quand tu nous tiens !

     


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  •  

    Alors là, en ce moment,  j'ai une crise aiguë !  Comme tous les ans au printemps, voila que cela me redémange  ... et ce n'est pas le pollen ! 

    J'ai envie de filer des coups de pompes aux imbéciles, aux indécis, aux emmerdeurs !

     

    Démangeaisons et Godasses

    Image du net bidouillée par le Rotpier

     

    Poème remanié et quelque peu plus mordant vu le contexte actuel !

     

    Démangeaisons,

     

    Il est des gens qui m’agacent

    … qui m’escagacent au plus haut point !

     

    Ils tournent en rond,

    pour un oui, pour un non.

    Jamais content de leur tête dans la glace !

     

    Le steak ? Pas trop saignant … un peu quand même

    … mais pas à point … quoique … dès fois, j’aime …

     

    La voiture ? Couleur verte bien sûr !

    Mais … quel vert ? Surtout pas trop clair !

    Pas trop foncé non plus … quoique …

    tiens … et si on la prenait bleue ?

    Et ma sœur, t’as vu ses yeux !

     

    Il y est des gens qui me pilent,

    qui m’agacent,

    qui m’horripilent,

    qui m’escagassent !

    Tiens, j’en ai des démangeaisons

     au bout de ma godasse !

     

    Et ça blablate et ça jacasse !

    Et pis pas ci,  et pis pas ça !

    Ça c’est trop p’tit … ça c’est mastoc

    … mais c’est pas sûr … y faudrait voir …

    Et pis ma sœur, t’as vu son froc ?

    et ses p’tits strings dans le tiroir ?

     

    En politique c’est la cata

    ça sent l’embrouille et le caca !

    Un coup à gauche, un coup à droite,

    le grand écart à l’extrèm’ droite !

     

    Et que j’oublie tous les acquis

    même ceux par le sang conquis !

    Les congés payés ?

    … Mais ils ont toujours existé !

    Les heures supplémentaires majorées ?

    … Pareil, on n’est pas des demeurés !

    Retenez-moi, retenez moi

    ou je vais en exploser trois !

     

     

    L’histoire ils l’ont bien oubliée,

    ils sont prêts à tout avaler,

    les grands discours et les promesses

    ils sont là qui tendent les fesses

    pour mieux se faire … et là c’est dur

    pour moi d’éviter la censure !

     

    Et plus c’est gros et plus ça passe

    la vaseline, c’est efficace !

    Pas remboursée par la sécu

    mais faut pas déconner non plus !

     

    Et pis voila que le Macron

     lèche les bottes des curetons

    lorgnant sur les voix  des cathos :

    c'est sûr il n'y a pas photo !

    Car les susdits avec Fillion 

    l'avaient carrément eu dans l'fion!

    .

    Il y a des gens qui m’hérissent

    il serait temps qu’ils atterrissent

    mais ils continuent à voler

    sans savoir qu’ils vont s’écraser !

     

    Ils suivent leur chef d’escadrille

    qui bave et rebave et nazille

    ( J’ai mis un « z » au lieu d’un « s »

    ça me plait bien et je le laisse ! )

      

    Il est des gens qui m’horripilent,

    qui me les pilent, qui me les cassent !

    Tiens-toi tranquille, toi ma godasse,

    appell’  ta sœur pour qu’on se casse :

    faut s’ fair’ la paire avant qu’ ça chasse !

     On s’ ra jugés sur la grand place,

    mais ce sera par contumace !

                        

                                                 Pierre Dupuis

     

     


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  •  

    Le poète est un funambule ... mais il ne travaille pas sans fil ... conducteur !

     

    Image du net

     

    Travail sans filet… mais très dérivant,

     

    J’ai connu un poète gay,

    ses rimes étaient monotones

    peu profondes et très atones,

    on pouvait les passer à gué !

     

    Elles terminaient en « filé »

    ou bien en « manche » ou bien en « cule »,

    sans évoquer les renoncules,

    pas plus que la pêche au filet !

     

    J’ai cessé de le fréquenter

    dès lors qu’il m’a fait ses yeux tendres,

    je me suis enfui sans attendre :

    pas question de le contenter !

     

    Si je suis très large d’esprit,

    ailleurs je refuse de l’être,

    je ne veux pas me laisser mettre

    … même si l’on m’offre un bon prix !

     

    Je ne veux pas d’un avenir

    du genre Sodome et Gomorrhe,

    je ne suis pas un matamore,

    je vous somme d’en convenir !

     

    Péroraison rimant avec raison…

    Je vous sens assez offusqués,

    je ne veux plus que ça dérape

    j’arrête là, je me rattrape :

    je boycotte la rue du quai !

            

                 Mais …

    J’ai plus d’une corde à mon arc,

    ne me collez pas d’étiquette

    j’écris aussi quelques bluettes

    que je récite dans les parcs !

     

    Mais de nos jours les amoureux

    n’aiment plus guère les poèmes,

    ils ne déclarent leurs « Je t’aime ! »

    que sur Facebook … les malheureux !

     

    Nous n’avions point besoin d’écran

    pour bien maîtriser le tactile

    surtout en dessous du textile

    … c’était autrement enivrant !

     

    Et nul besoin de logiciel,

    ni de satanés de mots de passe,

    il n’y avait guère d’impasse

    pour aller au septième ciel !

     

    Rien à faire d’applications

    pour connaître la marche à suivre,

    ni de valider pour poursuivre :

    tout se passait à l’intuition !

     

    Bien sûr on finissait à plat

    un peu comme les batteries,

    c’était la seule analogie

    … vous souriez ? … c’est déjà ça !

     

    Mais tout cela c’est du passé,

    plus je vieillis, plus je radote,

    je me sauve, je m’escamote,

    pour éviter de ressasser !

     

    Sans être par trop dépassé

    dans mon check-up des points clignotent,

    ça sent l’argus et la décote :

    j’approche du vieux con cassé !

      

                                                                  Rotpier

     

     


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  •  

    En vieux routier des manifs, je vous glisse un peu dans leurs coulisses !

         Je dois avouer que j’ai bien levé le pied des pavés, mais depuis 68, j’en ai arpenté pas mal ! Prof et responsable syndical oblige ! Allez, au coup de sifflet on démarre !

    Pierre 

     

     Photo prise sur le net et modifiée par mes soins !

     

     

    Manif !

     

    Au coude à coude

    au cœur à cœur,

    pour en découdre

    mais … sans casseurs !

     

    Un manifeste

    tout en verbal !

    Quelques mots lestes :

    du théâtral !

     

    Souvent les mêmes :

    on se connaît !

    Les mêmes thèmes

    sur les carnets !

     

    Du stratégique,

    pas du hasard !

    Du synergique

    avec brassards !

     

    Des banderoles

    et des panneaux :

    pas de pétrole

    mais des bons mots !

     

    Etat fripouille

    élus voleurs :

    c’est qui qui douille :

    c’est pas ta soeur !

     

    A fond la caisse

    pour la sono !

    L’oreille encaisse :

    pas du piano !

     

    Et les trompettes

    jouant à fond !

    Et les baguettes

    sur les bidons !

     

    Et les rengaines

    au vitriol,

    que l’on dégaine

    sans un bémol !

     

    Bras en compote :

    cause aux drapeaux !

    « Prend-le mon pote :

    pour moi repos ! »

     

    Tongs ou bien bottes ?

    C’est du soleil

    ou de la flotte ?

    Jamais pareil !

     

    L’heure est venue :

    fin du parcours !

    Sur l’avenue :

    dernier discours !

     

    « Plus de dix mille

    sur le pavé !

    Manif utile :

    juré craché !

     

    A la prochaine

    nous doublerons !

    Dans la semaine

    ils cèderont ! »

     

    Plus de pancartes,

    drapeaux roulés,

    les flics s’écartent :

    adieu poulets !

     

    Certains la tire,

    d’autres sourient !

    Ce qui attire

    les nôtres aussi !

     

    Manif tranquille

    et bon enfant,

    pas trop hostile

    … sauf le devant !

     

    Ça se disperse

    … les tracts aussi !

    Merde ! Une averse :

    vite aux abris !

     

    Les mains se serrent :

    « - Bon, on y va !

    Je récupère

    les gars d’ chez moi !

     

    A la prochaine !

    Allez salut !

    Bise à Marlène

    et à Lulu ! »

     

    - On taille la route ?

    - oui ! On y va !

    Pour le cass’ -croûte,

    on verra ça !

     

    A la prochaine :

    sûr les amis !

    Faut pas qu’ ça traîne :

    c’est bien parti ! »

     

                                   

                                              Pierre 

     

     


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  •  

    Image du net 

     

    Préambule :

    Chers lecteurs,

    Vous trouverez ici un exemple de mariage de convictions bien pensé. Un modèle d’équilibre adossé à un commerce de charmes équitable, solidaire, transposable et très engagé…

     

    Vocation très respectable

    ou

    Vocation Marie-Madeleinesque

     

    Elle n’avait pas sa pareille

    Pour attirer tous les garçons,

    Les roux, les bruns ou bien les blonds

    Dès lors qu’ils montraient leur oseille.

     

    Elle se servait à merveille

    De ce que la nature en don

    Lui avait offert et pardon :

    C’était du beau jusqu’aux oreilles !

     

    Elle aurait pu se marier

    Avec un riche roturier

    Qui lui avait mis sa fortune

     

    Aux pieds avec supplication,

    Elle avait refusé ses thunes

    Ayant une autre vocation.

     

                      Car…

    Elle n’aurait plus été libre

    même en prenant moult amants,

    juste une question d’équilibre

    sur le fil du tempérament.

     

    Pour la chose elle était vaillante

    et ce qui était étonnant

    c’est qu’elle était vraiment croyante

    … un mélange très détonnant.

     

    Certaines se font bonne-sœur

    ou missionnaire en centre Afrique,

    elle c’était plus prosaïque 

    elle avait choisi le valseur.

     

    Et à y regarder de près

    c’était une œuvre charitable,

    une vocation honorable

    méritant un très grand respect.

     

    D’un naturel compréhensif

    et pour l’égalité sociale

    comme pratique commerciale,

    elle modulait ses tarifs.

     

    Les pauvres ne payaient que peu,

    elle faisait casquer les riches

    cela équilibrait l’artiche

    et tout le monde était heureux.

     

    Les interrogations que l’on peut se poser …

     

    Aura-t-elle le grand pardon

    tout comme Marie-Madeleine

    qui jouait les samaritaines

    de l’amour avec compassion ?

     

    Faut-il vraiment laver les pieds

    pour être reconnue par Rome

    comme bienfaitrice des hommes

    ou les faire prendre leur pied ?

     

    Il serait vraiment de bon ton

    que l’église la canonise,

    c’est ce que moi je préconise

    sans être un crack du droit canon.

     

    Ce serait une bonne action

    à porter au crédit du pape :

    qu’il oublie un peu la retape

    pour accorder la rédemption.

     

    Sans prétendre égaler Jésus

    ni vouloir marcher sur la flotte,

    un bon geste et moins de parlote :

    allez Saint-Père, un peu de jus !

     

    L’occasion à ne pas manquer

    pour rehausser la vieille église

    qui au fil des années s’enlise

    avec des prêtres détraqués.

     

    Les puritains, les calotins,

    vont s’offusquer de ma démarche :

    je n’ai pas attendu « En marche »

    pour avancer sur ce chemin !

     

    Ma théorie vaut bien la leur

    n’étant pas fort en rhétorique

    j’utilise la poétique

    … le plus souvent en franc-tireur !

     

    « Ça te va bien ! » me dit ma sœur

    qui n’est pas du tout carmélite,

    bien au contraire et qui milite

    pour la liberté des valseurs !

     

     

                                               Rotpier

     


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  •  

    Qui tire les ficelles de notre vie ?

     

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    .

    Manipulation,

     

    Le vieil homme relisait,

    avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,

    le livre de sa vie

    … un long roman.

     

    Manifestement,

    il ne comprenait pas tout

    des orientations qu’il avait prises,

    comme si … comme si,

    à certains moments,

    il n’avait plus eu prise

    sur les évènements.

     

    Mais… mais alors qui,

    oui , qui avait piloté tout cela ?

    Qui était le véritable

    auteur du roman de sa vie ?

     

    Qui avait tenu la plume,

    chapitre par chapitre,

    et l’avait entraîné

    au long de ses chemins ?

    De nombreux chemins,

    au bord desquels

    il était passé du sérieux

    au, certaines fois, trois-quarts pitre ?

     

    Qui était le véritable

    auteur du roman de sa vie ?

     

    Quelqu’un de redoutable,

    puisque lui, l’acteur principal,

    s’était laisser manipuler

    comme un gosse … à l’envi !

     

    Fatigué, il se frotta les yeux

    et, les deux coudes sur la table,

    s’endormit.

     

    Un vieil homme relisait,

    avec ses yeux fatigués d’aujourd’hui,

    le livre de sa vie

    … un long roman

    … un long roman bientôt fini.

     

    Pourtant, une dernière chose

    l’intriguait encore

    … encore un peu

    qu’avait, « l’autre », sous la plume

    … pour le clore ?

     

     

                                                 Pierre Dupuis

     

     

     

     


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  •  

     

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    Préambule ou Préliminaire ?

    ( Je pense que préliminaire

    est plus adapté au contexte,

    quand vous aurez lu tout le texte

    vous trancherez dans cette affaire. )

     

    Est-il judicieux d’étaler

    ce genre de rêve au grand jour

    ou mieux sied-il de détaler

    quelque part dans le Mercantour ?

    N’ayant pas le pied montagnard

    et vomissant les corbillards,

    j’ai choisi la première option

    qui n’est peut-être que fiction.

    Mais qui pourra donc l’affirmer

    puisque tout est ambiguïté ?

     

    Note sur le préliminaire :

     

    J’avoue que ce préliminaire

    s’affranchit de la prosodie

    mais ensuite j’y remédie

    … j’ai un penchant pour l’arbitraire !

     

     

    Rêve équivoque,

     

    Entorse à la moralité ?

                     … Non !     Juste un rêve un peu équivoque

    qui m’a conduit, chose baroque,

    à devenir intimité.

     

    Et quand je dis intimité,

     je le précise : féminine !

    Ce qui prouve et qui entérine

    ma propension d’ubiquité.

     

    Je range ma pudicité

    et tant pis pour le tintamarre,

    il est grand temps que je vous narre

    l’épopée sans vulgarité.

     

    En matière d’intimité

    j’étais celle avec étamine

    d’une fille un peu bécassine

    qui s’était laissée assiéger.

     

     Avec beaucoup d’agilité

    j’essayais d’éviter l’attaque

    d’une main qui menait la traque

    en agissant avec doigté.

     

    Mais devant la diversité

    des angles pour mener la charge,

    je n’avais vraiment plus de marge

    et ne pouvais plus résister.

     

    Quand on croule sous les assauts

    on peut tenir un temps le siège

    mais le vouloir se désagrège

    et se rendre n’est pas si sot.

     

    C’était une fatalité,

    un scénario couru d’avance,

    des Hauts de France à la Provence

    s’envolent les virginités !

     

    Alors en toute humilité

    j’abandonnais la résistance

    et me pliais à la cadence

    du jeu avec complicité.

     

    Lorsque je me suis réveillé

    couvert de sueur, un peu livide,

    tombé au pied de mon lit vide

    je compris que j’avais rêvé.

     

    Mais j’avoue sans ambiguïté

    avoir beaucoup aimé la chose,

    ce genre de métamorphose

    est source de félicité !

     

    Freud aurait vite analysé

    tous les méandres de ce rêve

    et dans une critique brève

    il aurait tout élucidé.

     

    Balayant totem et tabou,

    usant de la psychanalyse,

    pourfendant toutes les bêtises,

    il en serait venu à bout.

     

    Il aurait brossé le tableau,

    s’appuyant sur ses grands principes

    issus du complexe d’Œdipe

    qui dérange bien des cerveaux.

     

    Car Sigmund était le champion

    de l’interprétation des rêves,

    domaine où il était orfèvre,

    où il damait à tous le pion !

     

    Surtout pas de méli-mélo

    et l’attirance pour la mère

    n’a rien à voir avec Mamère

    et ses bons amis écolos !

     

    Je sais que c’est très compliqué

    mais hors question que je balance

    sur Noël une pluie de lances :

    d’autres s’en sont déjà chargé !

     

    Mais je m’éloigne du sujet,

    je suis vraiment incorrigible

    … bavard comme il n’est pas possible,

    je vais finir par vous lasser !

     

    Revenons donc à nos moutons,

    à trop courir on perd haleine,

    on perd le goût des madeleines,

    Marcel en aurait des boutons !

    .

    La recherche du temps perdu

    ne conduit qu’à  en perdre encore,

    l’exercice est énergivore

    et néfaste à l’individu !

     

    Je suis prêt à recommencer

    et même si mon récit choque

    par son coté très équivoque,

    évitez de me balancer !

     

    De nos jours ça balance fort

    les hashtags tombent comme averse

    de manière parfois perverses

    … n’allez pas me charger à mort !

     

    Tout le monde à des rêves fous

    remplis de grande extravagance,

    mais bloqués par la bienséance

    peu les racontent jusqu’au bout !

     

    Je suis certain que vous avez

    ce genre de rêves en mémoire :

    ouvrez les portes de l’armoire

    des souvenirs et déballez !

     

    Hors de question d’être jugé,

    les rêves ne sont pas passibles

    de jugements répréhensibles,

    vous ne serez pas fustigés !

     

    Oubliez les cracheurs de fiel,

    les coincés des zygomatiques,

    les éplucheurs de sémantique,

    les pourfendeurs d’existentiel !

     

    Tous ces soi-disant biens pensants,

    ces distributeurs de morale

    qui chose très paradoxale

    s’en dispensent allègrement !

     

    Et si cela peut amuser

    ce serait bête de se taire,

    sans vraiment être obligataire

    l’erreur serait de refuser !

     

    Peut-être allons-nous découvrir

    un suppôt du Marquis de Sade

    un peu plus dans la cassonade

    faisant plus rire que frémir !

     

    N’y aurait-il pas parmi vous

    un quelque un ou une quelque une

    qui aurait hurlé sous la lune

    en imitant un zizi fou ?

     

    Et qui sait si, si libérés,

    vos fantasmes les plus bizarres

    n’enclencherons pas la bagarre

    des éditeurs pour publier !

     

    Allez ne restez pas coincés,

    détendez-vous, lâchez les vannes

    « Qui ne rit pas, vite se fane ! »

    … c’est un adage à méditer !

      

              Péroraison :

    Je ne sortirai pas grandi

    de ce poème très baroque

    que je vous conseille à la croque

    … le sel étant déjà fourni !

      

     

                                          Rotpier

     


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    Blog en pause cette semaine,

    n’allez pas me montrer du doigt,

    juste des travaux qui m’amènent

    à tirer le rideau ma foi !

     

    Je ne reviendrai que dimanche

    avant la messe … enfin je crois,

    si mes cinq pulls et leurs dix manches

    m’ont bien protégé du grand froid !

     

                          

                                                              Pierre et Rotpier

     

    En attendant, je vous laisse avec ce poème

    en espérant qu'ils ne seront pas trop nombreux

    à  mourir de froid ...

     

    Photo du net modifiée

     

    Un manteau pour deux,

     

    Quatre bouts de carton,

    en rempart inutile,

    sous un froid de saison

    dans une zone hostile.

     

    Le croûton racorni

    la boite de sardines

    le litron pas fini

    la vieille gabardine.

     

    Geignements étouffés

    du vieux chien en détresse

    aux poils ébouriffés

    sous la neige traîtresse.

     

    La valse des flocons

    redoublant de cadence

    et le vent pour de bon

    qui entre dans la danse.

     

    Ils sont là, ils sont seuls,

    l’un se tait l’autre pleure,

    doucement le linceul

    épaissit d’heure en heure.

     

    Tout est calme à présent,

    tout semble moins féroce.

    C’est joli, c’est plaisant

    ce manteau avec bosse.

     

    Sous un avril radieux

    ils referont surface,

    les deux seront taiseux

    … un rictus à la face.

     

                                               Pierre Dupuis

     


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    On dit que les gens simples n'ont pas d'histoire ... ce n'est pas toujours exact ...

     

     

     

     

    Juste une évidence,

     

    Elle l’avait quitté.

    Bien sûr, il buvait un peu

    … peut-être un peu trop

    … mais il n’avait pas le vin mauvais.

    Enfin … rarement.

    Il ne l’avait pas souvent battue

    et il ne l’avait jamais trompée

    enfin … juste un peu et seulement physiquement.

     

     Elle l’avait quitté,

    quitté pour un clerc de notaire.

    Un clerc pas très clair.

     

    Un trou du cul entre deux âges

    qui n’avait même pas besoin de rasage !

    Une espèce de lope !

    Un clerc qui jouait au notaire

    quand son patron se faisait la paire !

    Ah ! La salope !

     

    Il avait décidé de les supprimer.

    Sans haine,

    …sans trop de haine.

    Juste une question de justice

    … sa justice à lui.

    Il n’y avait rien à comprendre

    … c’était comme ça,

    normal.

    Ça s’imposait.

    On disait de lui que c’était un rustre,

    que c’était un frustre.

    Ça voulait dire quoi rustre… frustre ?

    Il l’ignorait et s’en fichait.

     

    Il avait décidé de les supprimer

    et il l’avait fait.

     

    Maintenant il attendait les gendarmes.

    Ils allaient venir les gendarmes.

    Normal.

    Il les attendait en fumant une cigarette

    et en nettoyant soigneusement son vieux fusil

    … une belle arme.

    Ce n’était pas pour brouiller les pistes… non.

    C’était juste qu’une arme doit être toujours propre,

    de la crosse au canon.

    Une arme doit toujours être prête à servir

    et … elle avait servi,

     il devait la nettoyer

    … normal

    … ça s’imposait.

      

                                  Pierre Dupuis

     

     

     

     


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    Préambule : 

    J’ai commis cette douce comptine il y a une vingtaine d’années. Je ne suis donc plus vierge de ce coté-là … il me semblait important de le préciser afin qu’aucune ambiguïté ne puisse ternir ce haut moment de poésie.

     

    Puisque je vais y passer aujourd'hui et que l’humour est encore la meilleure échappatoire tous nos maux …

    Petite conversation …

      

     

    Image du net

     

    Eh ! ben, mon côlon !

     

     -       Je dois subir, on me l’a dit,

    une coloscopie !

    -         Une colos … quoi ?

    -         Une co…lo…sco…pie !

    Oui !

    C’est un truc bizarre

    qui peut aussi vous arriver !

    Rien à voir avec une grosse imitation !

    ( Colosse-copie ! )  … non !

    C’est en fait … une visite intime …

    de mon gros intestin !

    Mon côlon quoi !

    - Hein !

    Hé ben, mon colon !

    -         Comme vous dites !

    Pour cela, il faut,

     mon toubib me l’a dit tout de go

    m’endormir !

    Je ne vais pas y couper :

    a…nes…thé…sie !

    Si !

    Et … je vous l’avoue :

    cela ne me plaît pas du tout !

    Je n’ai jamais, je vous l’assure,

    été visité … de ce côté !

    Je vous le jure !

    Alors,  je trouve cela très navrant :

    que pendant tout ce temps,

    je doive dormir !

    Je ne saurais jamais,

    l’effet que ça fait

    … que d’être visité de ce côté !

    Pour une fois que je pouvais essayer

    -  en tout bien tout honneur ! -

    ce que certains appellent le bonheur :

    je dormirais !

    Avouez, avouez quand même,

    que ce n’est pas de veine !

    Non ? 

      

                                                                      Rotpier

     

     

     


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  •  

     

    Vieille branche

    Image du net trafiquée !

     

    La vieille branche,

     

    Ce matin, j’ai frôlé une branche.

    D’une voix compatissante, elle m’a dit :

    « alors, ça va ma vieille branche ? »

    J’en suis resté interdit !

    Qu’une branche parle, passe encore,

    mais, qu’elle m’adresse la parole sur se ton,

    je dis non, non et non : pas d’accord !

    Interloqué, je me suis précipité

    devant mon miroir pour vérifier.

    Verdict sans appel : des rides à la pelle !

    Les yeux dans les yeux,

    j’ai interpellé ce traître à tain :

    «  Dis donc toi ! On se regarde tous les matins,

    nous vivons sous le même toit

    et tu ne m’as même pas signalé

    que je prenais un coup de vieux

    … un sérieux coup de vieux ! »

    Sans baiser les yeux, il m’a répondu :

    « J’ai bien essayé, mais quand tu me regardes

    tu ne me vois pas … tu ne te vois pas

    … mon vieux ! »

    Furieux ! J’étais furieux !

    J’ai brisé mon faux jeton de miroir

    et suis allé chercher dans une armoire,

    ma meilleure scie ! …Si !

    Histoire, histoire de faire voir

    à cette satanée branche

     de quel bois se chauffe une  « vieille branche » !

    Mais avant même de commencer à la scier

    … j’ai glissé !

    Une seconde avant de m’écraser,

    je l’ai entendue ricaner :

    « Tiens, ça fait le quatrième cette année !

    Ils vont pouvoir taper le carton, les macchabées !

    En attentant … en attendant

    de pouvoir jouer aux osselets ! »

     

                                                                                                    Rotpier

     

    Osselets

     

    Osselets

    Os beaux !

     

    Os laids

    C’est pas beau !

    Os longs

    Os courts !

     

    Au secours ! 

    J’ai pas d’ pot !

     


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  •  

     

    Image du net ... la coupe sera-t-elle nette ?

     

    Sonnet cerné de la proue à la poupe…

     

         Préambule :

    C’était il y a bien longtemps,

    du temps où l’on coupait les têtes

    à la hache et pas en cachette

    pour impressionner les passants.

     

     

           Le sonnet :

    Patronyme prémonitoire,

     

    Je vais vous relater l’histoire

    D’un marin du port de Bordeaux,

    Un gars nommé Jules Billot,

    Patronyme prémonitoire.

     

    Lors d’une escale en baie de Loire

    Il avait rencontré Margot,

    Une serveuse de bistro,

    Une racoleuse notoire.

     

    Il en tomba amoureux fou

    Et il en devint très jaloux :

    Il ne supportait plus les passes

     

    Qu’elle faisait sous le manteau

    Et un matin dans une impasse

    Il la déquilla au couteau.

          

    Epilogue :

    Le verdict tomba aussitôt : 

    « Tête coupée en pleine rue

    pour le meurtre d’une morue ! » 

    … court résumé du cas Billot !

     

         Contrecoup :

    Pour avoir aligné ces vers

    vais-je devoir battre ma coulpe ?

    Vais-je devoir pêcher le poulpe

    ou la morue en plein hiver ?

     

    Ou bien pour cinquante couverts

    accommoder une brandade

    avec une noix de muscade

    où partir au diable vauvert ?

     

    Quelque part du coté d’Auvers

    comme Van Gogh ou bien Cézanne,

    boire une dernière tisane

    et en finir au révolver ?

     

     

                               Le Rotpier

     

     


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  •  

     

     

    Fable à facettes…

     

    L’époque loup-phoque,

     

    Elle n’est pas si loin l’époque

    ou il fallait pour être chic,

    à condition d’avoir du fric,

    l’hiver porter vison ou phoque.

     

    C’était le temps où la fourrure

    classait haut dans la société

    ceux qui mangeait à satiété

    et roulaient en belles voitures.

     

    Sauvages ou bien d’élevage,

    sale temps pour les animaux

    à fourrure ou à belle peau

    martyrs de sombres abattages.

     

    Renards, chinchillas ou hermines,

    castors, loups ou ratons laveurs,

    les ours quelque soit leur couleur,

    qu’ils soient d’Amérique ou de Chine.

     

    Et les lapins et les belettes,

    les écureuils, les rats musqués,

    les lynx, les renards argentés,

    les coyotes et les moufflettes.

     

    Pour un manteau ou une toque,

    combien d’habits éparpillés ?

    Combien de maris cocufiés ?

    … Sans oublier la réciproque !

    Pour enfiler une fourrure,

    combien se sont mises à poil ?

    Je sais mon propos très trivial

     et fort gênant aux emmanchures !

     

    S’il faut reconnaître une chose

    à Bardot c’est d’avoir agi

    - Une sorte de repenti ? -

    … étonnante métamorphose !

     

    Après avoir porté fourrure

    elle a soudain changé d’avis

    comme de mec sans préavis

    pas trop gênée aux entournures !

     

    L’égérie des années soixante

    qui fricote avec les Le Pen,

    qui madrague* avec le FN,

    a eu cet éclair de conscience !

     

    A l’heure du tout synthétique

    laissons vivre les animaux

    avec leur manteau sur le dos,

    qu’ils soient d’Afrique ou d’Antarctique !

     

    Laissons courir les antilopes,

    laissons se baigner les castors,

    laissons les boas constrictors,

    les normaux et les nyctalopes !

     

    Ayons la fibre synthétique

    offrons du Du Pont De Nemours

    c’est aussi chaud pour les mamours

    et infiniment plus éthique !

     

    Elles ne font plus de grimace,

    c’est tout à fait dans l’air du temps,

    le contraire serait navrant,

    … sauf peut-être dans les palaces !

     

    Et plus besoin de naphtaline,

    plus de mites dans les placards :

    la boule antimite au rencart,

    courez sautez les zibelines !

     

    * Utilisé comme verbe :

     

    « madrague » est un néologisme

    pour désigner la pêche au voix,

    au lieu du thon le gogo roi

    nourri de haine et de racisme !

     

    Nota :

    En vrai, une madrague est une enceinte de filets à compartiments, fixés en permanence près de la côte pour la capture du thon, surtout en Méditerranée

    « La Madrague » est aussi la célèbre propriété acquise par Brigitte Bardot  à St Tropez en 1958.

          Aux dernières nouvelles, elle ne se serait pas encore laissée prendre dans les filets… je ne développerais pas plus en avant cette dernière réflexion, je vous en laisse le soin !

                                       

     

       Petit bonus pour les connaisseurs :

     

    Amis lecteurs je vous invite

    à bien décortiquer ces vers,

    en long, en large et en travers,

    qu’un contrepet en douce habite !

     

    Aucune obligation requise

    et sauf à maîtriser cet art

    vous pourriez vous coucher très tard

    et vous détraquer l’hypophyse !

     

    Et là ça me foutrait les glandes,

    je m’en voudrais sans restriction

    de perturber vos sécrétions

    et ma honte serait très grande !

     

    Je vais donc prendre la tangente,

     n’ayant pas l’esprit trop obtus

    je sors de ce cycle tordu

    avant que d’être sur les jantes !

     

                                                  Pierre et Rotpier

     

     


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