• Le poème à rallonge du jour ( ce n'est pas du pipeau ! ) : " On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous, " du ... Rotpier !

     

    Nota :

    Lien pour savoir ce que sont les potorous qui n’ont rien à voir avec des copains rouquins.

    Le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Potorous_tridactylus

     

     

     

    On ne se méfie jamais assez des chasseurs de potorous,

     

    Il avait affûté sa flûte

    Solide instrument en bambou

    En la taillant pointue au bout

    Arme efficace en cas de lutte !

     

    Mal fagoté et tout hirsute

    ( Certains disaient qu’il était fou )

    Il attrapait des potorous

    Pour les cuisiner sous sa hutte.

     

    Plus savoureux que le lapin

    Réputé comme un met très fin

    Ce rat-kangourou d’Australie

     

    Était son grand péché mignon

    Il le chassait à la bougie

    A la lueur du lumignon.

     

              Continuation :

     

    Mais l’espèce était protégée

    Des gardes la nuit se planquaient

    Pour prendre les gens sur le fait

    Il leur tenait haut la dragée !

     

    La traque était à l’apogée

    Il aimait ça c’était parfait

    Et tous les soirs il affûtait

    Sa flûte très bien arrangée.

     

    Un garde une nuit l’alpaga

    Ne se méfiant pas trop du gars

    Il lui fit mordre la poussière

     

    Il l’invita au grand départ

    Le transperçant de part en part

    D’un coup de flûte traversière !

     

                  Terminaison :

     

    Sans être Jean-Pierre Rampal

    Le gredin était virtuose

    De la flûte et de la psychose

    Le roi du supplice du pal !

     

                 Moralité :

     

    Il faut toujours bien prendre garde

    Des braconniers de potorous

    Hirsutes et virant sur le roux

    Qui rendent les nuits très blafardes.

     

    Comme partout en Australie

    Il faut faire appliquer les lois

    Il faut traquer les hors-la-loi

    Pour qu’un jour vienne l’embellie.

     

                 Mais …

     

    Il faut le faire avec prudence

    Mourir pour des idées d’accord

    Mais mieux vaut sur son lit de mort

    Ou bien lors d’une folle danse !

     

     

     

            Continuation :

     

    Ceux qui doutent de cette histoire

    Et affirment : « C’est du pipeau ! »

    Devraient faire gaffe à leur peau

    Leurs propos sont diffamatoires.

     

    J’ai gardé du conservatoire

    Une solide flûte en bois

    Certaines soirées quand je bois

    J’ai l’esprit contradictoire !

     

    Alors j’affûte l’instrument

    Pour qu’il soir prêt au bon moment

    Quand je tendrais une embuscade

     

    À ceux qui me traitent de fou

    En rien de temps passez muscade

    Je leur ferais de larges trous !

     

     

               Et pour terminer :

     

    Je partirais oui pourquoi pas

    Pour un voyage à Canberra

    Pour étudier les potorous

    Dont je deviendrais le gourou.

     

    Je piègerais tous les chasseurs

    Afin qu’ils n’aient plus jamais peur

    De se faire trouer la peau

    Et ça ce n’est pas du pipeau !

     

     

                     

                          Épicétout !

     

     

                                                Le Rotpier

    « Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de ... Pierre et du Rotpier »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 11 Juillet à 15:05

    je doute , je doute : ce bestiau a l'air sympa ...de là à le déguster 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :