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" Cortège ": le poème du jour de ... Pierre
Aujourd'hui derrière ... demain devant ... ce n'est pas toujours le premier qui décroche le billet gagnant ...
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Au suivant ...
Image du net modifiée par PierreCortège,
En cortège derrière
le dernier qui s’en va,
que tu sois Paul ou Pierre
tu y penses déjà :
… « Le prochain … c’est moi ? »
Doucement tu chemines
et l’ombre des cyprès,
voyant que tu rumines
t’enveloppe de près
murmurant : « C’est possible mon gars ! »
Et soudain tu frissonnes,
tu presses un peu le pas,
tu rejoins la colonne
évitant le faux-pas
et tu te dis :
« J’ai encore le temps
… le temps de ne pas être devant. »
Pourtant … pourtant
... tu sens... tu sens
que l’ombre des cyprès t’enveloppe déjà !
Pierre Dupuis
« Rébus : Le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes ! »
Tags : Poésie, Enterrement, Pensées
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Commentaires
2Rose63Mardi 23 Février 2016 à 12:03La vie est un éternel voyage
Certains ne sont pas top
MAIS LA VIE EST BELLE
Le dernier voyage
Le plus tard possible
Ton Poème EST SUBLIME
...
Mais le moment venu
La mort ne me fait pas peur
Je prendrai le chemin qui me conduira auprès de mes êtres les plus chers
Mers parents , mon p'tit frère
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Mercredi 24 Février 2016 à 09:05
Bonjour Rose !
Mercie beaucoup pour l'appréciation !
Il ne faut pas avoir peur de la mort, elle n'est qu'une étape de la vie et sa seule particularité est d'être la dernière !
Bonne journée,
Pierre
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une solution :pas de cérémonie
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Mercredi 24 Février 2016 à 09:06
Salut Durdan !
C’est radical et très efficace !
Bonne journée !
Rotpier l
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Tu oses dire dans ce poème ce que tout le monde pense ... ce voyage qui nous attend tous nous pose question ! c'est comment là-bas ? Certainement pas le trou noir d'avant la naissance, sinon, çà quoi çà servirait de naître et de vivre toutes ces aventures plus ou moins agréables ?
Mon aînée a 14 ans de plus que moi, 82 printemps ! trois cancers et pourtant d'une énergie et d'une envie de vivre incroyable ... je pense souvent que je suis bien capable de partir là-bas avant elle. Quand mes idées vagabondent dans le sens de ton poème, je me dis que déjà, j'ai eu la grande chance de vivre jusque 67 ans... 68 bientôt ... flûte, déjà ?
Gros bisous