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Le poème décapant du jour : " Les sirènes du populisme, "de ... Pierre
image du net !
Les sirènes du populisme,
D’extrême gauche d’extrême droite
Le populisme est aux aguets
Ses zélateurs sont aux taquets
Ils en ont déjà les mains moites.
Même par les portes étroites
Des lieux privés ou des troquets
Avec l’aval de bistroquets
Leurs harangues sont très adroites.
Discours parfaitement rodés
Ponctués de refrains bien scandés
En éternelles litanies :
« C’est la faute des étrangers
Seuls ennemis de la patrie
Il n’y a qu’à les dégager ! »
Continuation :
S’il n’y avait que les balourds
Pour croire à toutes leurs sornettes
Ce serait bien ce serait chouette
Mais ce n’est pas au goût du jour.
L’esprit raciste est de retour
Ils l’ont ressorti des tablettes
C’est reparti la chansonnette :
« Faut les virer et pour toujours ! »
Avant c’était du bout des lèvres
Qu’ils exprimaient de façon mièvre
Leurs sentiments patriotards.
Les formules leur sont fournies
Qu’ils boivent comme du nectar
Avivant leur xénophobie.
Terminaison :
D’extrême gauche d’extrême droite
Hommes ou femmes les factieux
S’immiscent dans tous les milieux
Qu’ils gangrènent et qu’ils exploitent.
Qu’ils soient châtains qu’elles soient blondes
On s’en tape le coquillart
Ce qui compte c’est le brouillard
Entretenu par leurs facondes.
Dans les années trente en Bavière
Un moustachu nommé Hitler
A fait fureur à fait führer
Et a rempli les cimetières.
Fini de hurler sous la lune
Il faut dénoncer le danger
Clairement avant de humer
Comme un relent de peste brune !
Pierre Dupuis
« Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de ... Pierre et du Rotpier »
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Commentaires
Bonjour Pierre,
c'est un bon engagement de ta part. Hélas combien sont-ils prêts à t'écouter?
Bon après-midi,
Mo
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Je suis d'accord avec tes mots. Trop de "balourds" dans ce monde soit-disant moderne.
Je suis scandalisée par ce silence qui règne autour de ces gens qui prennent le risque de mourir plutôt que de rester dans leur pays de me... de zut.
J'admire les anglais, les seuls à accueillir ceux qui arrivent par miracle jusqu'à eux.
Je ne sais pas pourquoi ni comment ils acceptent de les accueillent mais voilà, ils sont là !
Dans quel monde vit-on ? moi je n'y comprends plus rien et je suis déçue d'arriver à mon âge sans vraiment voir de véritable amélioration.
Je ne déprime pas du tout, je constate simplement.
Gros bisous Pierre