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Le poème déjanté du jour : " Le périple fou du grand gourou de Kourou, " de ... Rotpier
Images du net bidouillées par le Rotpier
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Le périple fou du grand gourou de Kourou,
Dans une cabane en bambou
bordée par le trouble Kourou
vivait un singulier gourou
qui possédait un vieux coucou.
Un coucou suisse et un toutou
venu tout droit de Tombouctou
qui ne mangeait que du mérou
frit à la poêle et au saindoux.
Sa compagne avait les seins doux
et possédait un gros matou
qui se cognait un peu partout
en faisant de vilains miaous.
Il n’avait plus de dent du tout
obligé de manger du mou
avec de la pâtée de choux
ça le rendait aux trois quarts fou.
Je parle du chat voyez-vous
et en aucun cas du gourou
je le précise pour le coup
où du cerveau vous seriez mous.
Donc revenons-en voulez-vous
à ce personnage un peu flou
pratiquant aussi le vaudou
et un tantinet marabout.
En fait c’était un touche à tout
y compris aux seins doux pas mou
de sa belle et tendre doudou
qu’il couvrait d’or et de bisous.
Ce qui le mettait en courroux
c’était les fusées de Kourou
qui décollaient dans un bruit fou
et faisaient peur à sa doudou.
Ça rendait fou le gros matou
ça décrochait le vieux coucou
le clebs se planquait n’importe où
même lui tremblait des genoux.
Un jour il décida d’un coup
de partir avec sa doudou
son chat son clebs et son coucou
pour le pays des kangourous.
Sur un vieux rafiot en bambou
qui ne tenait qu’avec des clous
et qui transportait du cachou
il arriva quand même au bout.
Aussitôt ce fut la folie
une véritable hystérie
les gens cherchaient sa compagnie
une arrivée très réussie.
Et en moins d’une décennie
il bondit en catégorie
et devint sans forfanterie
le plus grand gourou d’Australie.
Tout le monde fut dans sa poche
les très vieux mais aussi les mioches
une fille infiniment moche
voulait lui rouler des galoches !
Sa doudou qui n’était pas cloche
lui dit : « dégage ou je t’embroche ! »
tout en lui filant des taloches
et des grands coups sur la caboche !
On venait le voir de partout
même un sorcier de Tombouctou
un soir lui troqua son coucou
contre un couple de vieux hiboux.
Dans ses poches il planquait ses sous
quand ça débordait de partout
il en donnait à sa doudou
pour acheter de beaux dessous.
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Et elle lui sautait au cou
elle n’avait plus peur du tout
des fusées partant de Kourou
et lui faisait des gros bisous.
Il avait conquis une aura
qui arriva à Canberra
par le truchement d’un para
qu’il avait guérit d’un zona.
Du coup la Mafia s’en mêla
je veux dire la ‘Ndrangheta
elle se nomme comme ça
en Australie voilà voilà.
Elle voulu l’obliger à
vendre de la marijuana
aux petits rats de l’opéra
de Sydney mais il refusa.
Du coup il reprit son barda
et embarqua pour Calcutta
avec son chien et sa nana
et un nouveau chat angora.
Les vieux hiboux il les troqua
contre un baril de tequila
trente cigares de Cuba
et un splendide harmonica.
En arrivant à Calcutta
il croisa Mère Teresa
revenant de l’orphelinat
à petits pas à petits pas.
C’est à partir de ce jour-là
que le grand gourou s’éclipsa
personne même le para
ne sut où logeait la smala.
Heureusement car la Mafia
avait mis sur lui un contrat
mais personne ne le trouva
doucement il s’évapora.
Beaucoup plus tard on retrouva
sa trace dans l’Himalaya
dans le secteur de Pokhara
dans la maison d’un vieux sherpa.
.
On trouva son harmonica
encore en assez bon état
la queue de son chat angora
un bout de cigar’ de Cuba
un petit verre à téquila
un portrait de mère Teresa
une photo de Madona
et une autre de Monica
un portefeuille en kangourou
avec une poche en dessous
contenant outre quelques sous
une capote avec un trou
et une clé pour un coucou
une jolie paire de bas
un petit slip de sa nana
un billet pour le groupa ABBA
et un autre pour l’Alhambra
trois roquettes de bazooka
une parka une chapka
une canette de Coca
un stylo et un agenda
des moustaches de poisson-chat
un roman d’Emile Zola
« Nana » offert par sa nana.
Nul besoin d’être Nestor Burma
pour conclure qu’après tout ça
qu’il était bien passé par là !
Moi seul détiens la vérité
moi seul sait où il est allé
mais j’ai promis craché juré
de ne jamais rien révéler !
Que j’aille tout droit en enfer
qu’on me trucide au revolver
qu’on me pète trois fois le blair
si je trahis ce mec super !
Apostille :
Y a de la vérité en tout
mêm’ dans les récits les plus fous
il suffit de trier le tout
… un point c’est tout un point c’est tout !
Rotpier
Images du net bidouillées par le Rotpier
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Commentaires
Les seins doux, hi hi .... tout bien rimé et tout !
J'ai essayé de trier tout çà pour bien comprendre cette histoire mais avec la rhinite que je me paye j'y vois rien du tout ! mad r&idik" eu dk(u( e OUPS ! la preuve ...
Bon je retourne sous ma couette, çà vaut mieuxGros bisous
Bonjour Pierre,
Dis donc, tu tiens la distance pour les poèmes, tu les fais au kilomètre?
Celui ci est un bon cru dans le style déjanté.
Il n'y a qu'un truc : le poisson frit au saindoux, je sais que c'est pour la rime, mais beurk... :-)
Passe une bonne journée,
Mo
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Bonjour Pierre, ah il avait la bougeotte ton gars... et s'il eut été encore en Australie son sort sentait le roussi... Bon mardi là où tu es, jill
Bonjour Jill !
Il est certain, il est certain !
Il fait moins chaud dans l’Himalaya
… on pourrait même dire que ça caille !
Bonne journée !
Pierre
http://rotpier.eklablog.com/