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" Pays de Caux " ... un poème de ... Pierre
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Un ancien poème de 2016.
J’aime le pays de Caux, c’est là où ma mère est née et plus précisément à Bourville où est né aussi André Raimbourg, dit Bourvil. Elle était dans le même classe que lui à l’école primaire.
Photo personnelle, la Cote d'Albâtre
Pays de Caux,
Si tu n’avais pas tes valleuses
tu serais monotone et plat,
elles te donnent leur éclat
et savent se faire enjôleuses.
Si tu n’avais pas tes falaises
que la mer a taillé à pic,
tu manquerais un peu de chic
mais tu les as et elles plaisent.
Si tu n’avais pas sur tes terres
des abbayes et des châteaux,
du lin, des fermes et des clos,
tu serais beaucoup plus austère.
Et si tu n’avais pas la Manche
qui te grignote un peu les pieds
sans pour autant trop t’estropier,
ta cote serait bien moins blanche.
Mais tu as toutes ces richesses
et tu sais les mettre en valeur
par l’entremise et le labeur
de ceux qui t’aiment sans faiblesse.
De tous ceux que tu as vu naître
ou de ceux qui t’ont adopté,
qui ont choisi de t’habiter
pour mieux t’aimer et te connaître.
Tu as su très souvent séduire
des peintres et des écrivains
qui n’ont pas travaillé en vain
et ont su si bien te traduire.
Une foule d’impressionnistes,
Pisaro, Boudin et Monet,
Renoir, Boldini et Sysley
et il en manque sur ma liste !
Ta côte aux lumières changeantes,
tes ports en pleine activité,
tes falaises et tes cités :
autant de toiles rayonnantes !
Et tes écrivains populaires,
l’incomparable Maupassant
mais aussi Maurice Leblanc
et son Arsène légendaire !
Et l’Abbé Bernard Alexandre,
célèbre conteur et horsain
qui a assisté au déclin
de l’église sans s’y méprendre.
En se rendant à sa paroisse :
« Métier d’ curé, métier foutu ! »
bel accueil d’un berger du cru,
un adage à porter la poisse !
Superstitions et certitudes,
méfiance envers les étrangers
porteurs de peurs et de dangers
faisaient partie des habitudes !
Magie noire et sorcellerie
étaient le lot du quotidien,
les cauchois, surtout les anciens,
craignaient toutes les diableries !
Dans cette campagne profonde,
ceux des villages d’à coté
étaient déjà des étrangers
qui venaient déranger la ronde !
Moins dans les ports que dans les terres
où l’autarcie était un fait,
le horsain était un parfait
et malheureux bouc émissaire !
Si ma mère est née à Bourville
au village d’André Raimbourg,
moi je n’y ai pas vu le jour
et n’y ai pas mon domicile.
Je ne suis qu’un simple touriste
et même si je suis normand,
je suis horsain assurément
… mais les mœurs sont moins rigoristes !
Quoiqu’il en soit j’ai des racines
planté en toi, Pays de Caux,
je te devais bien cet écho
en l’honneur de mes origines.
J’ai parcouru toute ta côte,
j’ai sillonné tout ton plateau
et je me suis senti ton hôte
sans résistance et de facto !
Car tu as su tourner la page,
tu n’es plus refermé sur toi
et ceux qui parlent ton patois
ne le font que pour le partage.
Les noms de tes bourgades chantent
dans ma tête un joyeux refrain
comme au temps où j’étais gamin
et j’avoue que cela m’enchante !
Pierre Dupuis
Photo personnelle: Atelier de fabrication de la Bénédictine
« Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau !Les pensées très éclectiques, sérieuses, moins sérieuses et carrément déjantées de ... Pierre et du Rotpier »
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Commentaires
comme c'est mignon
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Mardi 15 Octobre à 18:26
Salut mon DD !
Merci !
Tout comme moi !
Épicétout !
Bonne fin de journée !
Rotpier
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Bonjour Pierre,
Quelle belle ode au pays de Caux, cela donne envie de le visiter!
C'est un pays beau et qui fut bien fréquenté (encore maintenant, je pense)!
Bon après-midi,
Mo
Bonjour Mo !
Merci !
Oui, c’est une très belle région et elle m’est chère !
Bonne fin de journée !
Pierre
http://rotpier.eklablog.com/