• Poésies du jour : "Les couleurs de la vie," ... de ... Pierre

    .

    Je vous invite ami(e)s à partager avec moi un balayage des couleurs de la vie ou, plus précisément, des tons de la vie. Ces tons qui s’associent si parfaitement à nos états d’âme.

    En premier,  je vous invite à aller vers le sombre, vers le noir.

    En second, ce sera l'inverse ... mieux vaut garder le bon pour la fin ...

    Ces poèmes ont déjà été publiés mais je les ai retouchés … juste un petit coup de pinceau çà et là.

    Bon partage,

    Pierre

    Il fait gris, il fait moche

    et mon cœur s'effiloche.

    Il en saigne et s'aigrit

    où est donc son grigri ?

     

                                                 Pierre

     

    Photo de Jean-François Simon

    Les couleurs de la vie,

     

    Je vous prends par les yeux

    comme on prend par la main,

    Balayons les couleurs, d'aujourd'hui, de demain.

     

    Là, sous nos yeux … la vie !  Toute la vie.

    Ses couleurs, ses tons … des tons à l’envie.

    Clairs au début mais … déjà  perturbés.

    Le socle et la base … déjà   plombés.

    On avance et … la lumière  s’estompe.

    On fait un vœu, on croit,      mais … on se trompe !

    Et, l’irréductible avance du temps

    nous entraîne vers les tons rebutants.

    D’ abord, quelques traits décochés  … sombres,

    avant-garde des bataillons de l’ombre.

    Vaincu, le bleu cède la place et meurt.

    Le gris, plus gris, se renforce et s’étale.

    Encore quelques lueurs qu’il avale …

    et puis … il passe un pacte avec le noir

    … son maître … inexorable laminoir !

     

    Plus de lueurs,

    toutes les peurs

    et … le trou noir.

                                                           

     

                                                     Pierre  Dupuis

     

    xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

     

    Chose promise, chose due : je vous invite ami(e)s à refaire le chemin à l’envers.

     

    Autre petit instantané …

     

    Il avait mis des mois

     

    à sortir de l’impasse,

     

    un long chemin de croix

     

    où parfois on y passe,

     

    une purée de poix

     

    une ignoble mêlasse

     

    visqueuse comme poix :

     

    la Parque qui t’enlace.

                                           

                                                                                          Pierre

     

     

    Cliché de Jean-François Simon

     

    Les couleurs de la vie,

     

     

    L’homme était là, droit … immobile …

     détaillant chaque ton … fragile

     … encore … encore un peu.

     Il avait, sous les yeux,

     

    les couleurs traversées

     cette dernière année.

     Son regard balayait le cliché,

     de gauche à droite, il revivait

     les dernières étapes de sa vie.

     

     

    Il les revivait …une à une … intensément.

     Le sombre … le plus que sombre,

     cette poisse d’ombre

    …désespérante.

     

    Il était là … dans ce trou noir.

    Il avait perdu tout espoir.

     L’enfer ! Le fond ! La fin du rêve !

     Et tous les jours … et pas de trêve !

     

    Il n’y avait plus que le vide

     … plus que le noir … livide.

     Le temps passait … pas un éclair.

    Pourtant il savait bien le clair !

     

    Il l’avait connu … avec elle.

    Oui ! Avec elle, la belle !

     Et puis un jour … plus rien … partie !

    Sans explications ! … La folie !

     Le tunnel ! Le trou ! Le néant !

     

    Des mois dans ce gouffre béant.

    Des mois et des mois d’amertume :

    le long deuil d’un amour posthume.

     

     

    Pourtant …

     

    Un matin, dans son vieux miroir,

    il avait cru apercevoir

     une lueur … fugitive.

    Éclaircie toute relative :

    du noir … moins noir … virant au gris.

     Mais, vigilant même amaigri,

    décochant des nuées de traits sombres,

    le noir essayait le surnombre.

    Malgré cela, il reculait.

     Des escadrons, couleur de lait,

    arrivaient à faire main-basse

     sur les volumes de l’espace !

    Le bleu avançait, impérial,

    gommant tout souvenir glacial.

     

    Ayant fini son balayage,

     certain d’avoir tourné la page,

    l’homme pivota et sourit.

     

    Dans la rue, plus tard,

     son regard accrocha - surpris ! -

    le fier profil d’une passante

    à la clarté éblouissante !

                                           

                                                                                      Pierre Dupuis

     

     

    Image du net évoquant " A une passante " de Charles Baudelaire

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Mars 2019 à 17:50

    Voilà qui se termine bien ... vive nous, les femmes, pour "éclairer" la vie des hommes ^^
    Très beau ... j'ai aimé.
    Bises en couleur

      • Mercredi 27 Mars 2019 à 08:28

        Bonjour Annick !

        Merci ! Je ne raconte pas seulement des conneries !

        Il m’arrive d’être sérieux !  yes  yes  he

         

        Bonne journée !

         

        Pierre 

         

        http://rotpier.eklablog.com/

    2
    Mo
    Mardi 26 Mars 2019 à 20:02
    Mo

    Bonsoir Pierre,

    Mais tu es inspiré dis-donc...

    Bravo!

      • Mercredi 27 Mars 2019 à 08:31

        Bonjour Mo !

         

        Merci ! J’alterne le sérieux,

        le moins sérieux et le pas sérieux du tout !  yes yes  he

        Je suis très éclectique mais je ne fais pas de saut à l’élastique !

         

        Bonne journée !

         

        Pierre 

         

        http://rotpier.eklablog.com/

    3
    Mercredi 27 Mars 2019 à 08:17

    https://youtu.be/OV5bI0tixYQ....et pis c'est tout

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