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Georges Brassens : « Hécatombe » + un petit bonus du rotpier ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Allez, on se fait un petit Georges bien relevé, bien piquant et bio !
Avec un bonus du Rotpier !
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Georges Brassens :
« Hécatombe »
+ un couplet en bonus de Rotpier !
Hécatombe:
Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffouréeOr, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignolEn voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étauLa plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les tempsJugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pasLe couplet bonus du Rotpier
que vous pouvez chanter sur le même air :
Je me permets une remarque
A votre intention braves gens
Que si de nos jours débarquent
Des couplets aussi dérangeants
Je fais le pari que les cognes
Ne laisseraient pas passer ça
Et qu’ils porteraient les charognes
Plainte au tribunal et fissa
Et qu’ils porteraient les charognes
Plainte au tribunal et fissa
Et
Et gare aux grilles !
Bon partage !
Rotpier
« Les hululucubrations des chouettes Chouettes du Rotpier : un poil d'humour à plumes ! Rébus : le petit arrêt rébus dominical de … Rotpier ! Deux pour le prix d'un et c'est toujours cadeau ! »
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Commentaires
c'est pas les fémens qu'en f'raient autant
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Dimanche 27 Janvier 2019 à 08:58
Salut Durdan !
Ôte-moi un doute :
C’est bien Brassens qui chantait :
« Que les femen du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on »dans « Gare au gorille » ?
Il était en avance le George !
Et pis c’est tout !
Bon dimanche!
Rotpier
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Dimanche 27 Janvier 2019 à 15:55
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Ah les paroles... Un vrai régal!
J'adore les "mégères gendarmicides".
C'est truculent, rabelaisien... Il me semble que des dessins de Dubout illustreraient bien ces strophes.
Ton ajout est bien vu!
Bonne soirée,
Mo
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Dimanche 27 Janvier 2019 à 09:01
Bonjour Mo !
Comme tu dis ! Un vrai régal !
Ils devaient quand même tirer la tronche les argousins !
Il est vrai que " Les mégères gendarmicides "
Il fallait le trouver !
Bon dimanche !
Rotpier
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Et oui, il faut une époque où nous étions bien plus libres que maintenant. A l'époque des mini-jupes nous étions "vraiment" en mini-jupes et on laissait admirer nos jolies jeunes gambettes.
Brassens à son époque avait des chansons très osées. Jeunette je les chantais, ne comprenant rien à ces paroles, naïve que j'étais !
A bientôt Pierre et gros bisous
Bonjour Annick !
Ne va pas jouer les innocentes hein !
Ou alors tu t’es bien émancipée depuis !
( T'as vu Durdur t'a répondu ! )
Bon dimanche !
Pierre
http://rotpier.eklablog.com/