Même si un jour à Knokke-le-Zoute Je deviens comme je le redoute Chanteur pour femmes finissantes Même si j´leur chante "Mi Corazon" Avec la voix bandonéante D´un Argentin de Carcassonne Même si on m´appelle Antonio Que je brûle mes derniers feux En échange de quelques cadeaux Madame, je fais ce que je peux Même si j´me saoule à l´hydromel Pour mieux parler d´virilité A des mémères décorées Comme des arbres de Noël Je sais qu´dans ma soûlographie Chaque nuit pour des éléphants roses Je chanterai ma chanson morose Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{Refrain:} Etre une heure, une heure seulement Etre une heure, une heure quelquefois Etre une heure, rien qu´une heure durant Beau, beau, beau et con à la fois
Même si un jour à Macao J´deviens gouverneur de tripot Cerclé de femmes languissantes Même si lassé d´être chanteur J´y sois dev´nu maître chanteur Et qu´ce soit les autres qui chantent Même si on m´appelle le beau Serge Que je vende des bateaux d´opium Du whisky de Clermont-Ferrand De vrais pédés, de fausses vierges Que j´aie une banque à chaque doigt Et un doigt dans chaque pays Et que chaque pays soit à moi Je sais quand même que chaque nuit Tout seul au fond de ma fum´rie Pour un public de vieux Chinois Je r´chanterai ma chanson à moi Celle du temps où j´m´appelais Jacky
{au Refrain}
Même si un jour au Paradis J´devienne comme j´en serais surpris Chanteur pour femmes à ailes blanches Que je leur chante "Alléluia!" En regrettant le temps d´en bas Où c´est pas tous les jours dimanche Même si on m´appelle Dieu le Père Celui qui est dans l´annuaire Entre "Dieulefit" et "Dieu vous garde" Même si je m´laisse pousser la barbe Même si toujours trop bonne pomme Je m´crève le cœur et l´pur esprit A vouloir consoler les hommes Je sais quand même que chaque nuit J´entendrai dans mon paradis Les anges, les Saints et Lucifer Me chanter la chanson d´naguère Celle du temps où j´m´appelais Jacky.
C'est bon de l'entendre et surtout lire ces paroles. Il chantait avec ses tripes et n'avait pas peur des mots, il n'y avait pas trop de "censures" à l'époque. Merci Pierre
C'est bon de l'entendre et surtout lire ces paroles. Il chantait avec ses tripes et n'avait pas peur des mots, il n'y avait pas trop de "censures" à l'époque.
Merci Pierre
Bonjour Annick !
Oui, pour moi c’était le plus grand
même si j’en aime beaucoup d’autre !
Une gestuelle complètement incroyable !
Bon samedi sous la pluie !
Pierre
http://rotpier.eklablog.com/