• " L’époque loup-phoque, " ... une fable à facettes de ... Pierre et de Rotpier !

     

     

     

    Fable à facettes…

     

    L’époque loup-phoque,

     

    Elle n’est pas si loin l’époque

    ou il fallait pour être chic,

    à condition d’avoir du fric,

    l’hiver porter vison ou phoque.

     

    C’était le temps où la fourrure

    classait haut dans la société

    ceux qui mangeait à satiété

    et roulaient en belles voitures.

     

    Sauvages ou bien d’élevage,

    sale temps pour les animaux

    à fourrure ou à belle peau

    martyrs de sombres abattages.

     

    Renards, chinchillas ou hermines,

    castors, loups ou ratons laveurs,

    les ours quelque soit leur couleur,

    qu’ils soient d’Amérique ou de Chine.

     

    Et les lapins et les belettes,

    les écureuils, les rats musqués,

    les lynx, les renards argentés,

    les coyotes et les moufflettes.

     

    Pour un manteau ou une toque,

    combien d’habits éparpillés ?

    Combien de maris cocufiés ?

    … Sans oublier la réciproque !

    Pour enfiler une fourrure,

    combien se sont mises à poil ?

    Je sais mon propos très trivial

     et fort gênant aux emmanchures !

     

    S’il faut reconnaître une chose

    à Bardot c’est d’avoir agi

    - Une sorte de repenti ? -

    … étonnante métamorphose !

     

    Après avoir porté fourrure

    elle a soudain changé d’avis

    comme de mec sans préavis

    pas trop gênée aux entournures !

     

    L’égérie des années soixante

    qui fricote avec les Le Pen,

    qui madrague* avec le FN,

    a eu cet éclair de conscience !

     

    A l’heure du tout synthétique

    laissons vivre les animaux

    avec leur manteau sur le dos,

    qu’ils soient d’Afrique ou d’Antarctique !

     

    Laissons courir les antilopes,

    laissons se baigner les castors,

    laissons les boas constrictors,

    les normaux et les nyctalopes !

     

    Ayons la fibre synthétique

    offrons du Du Pont De Nemours

    c’est aussi chaud pour les mamours

    et infiniment plus éthique !

     

    Elles ne font plus de grimace,

    c’est tout à fait dans l’air du temps,

    le contraire serait navrant,

    … sauf peut-être dans les palaces !

     

    Et plus besoin de naphtaline,

    plus de mites dans les placards :

    la boule antimite au rencart,

    courez sautez les zibelines !

     

    * Utilisé comme verbe :

     

    « madrague » est un néologisme

    pour désigner la pêche au voix,

    au lieu du thon le gogo roi

    nourri de haine et de racisme !

     

    Nota :

    En vrai, une madrague est une enceinte de filets à compartiments, fixés en permanence près de la côte pour la capture du thon, surtout en Méditerranée

    « La Madrague » est aussi la célèbre propriété acquise par Brigitte Bardot  à St Tropez en 1958.

          Aux dernières nouvelles, elle ne se serait pas encore laissée prendre dans les filets… je ne développerais pas plus en avant cette dernière réflexion, je vous en laisse le soin !

                                       

     

       Petit bonus pour les connaisseurs :

     

    Amis lecteurs je vous invite

    à bien décortiquer ces vers,

    en long, en large et en travers,

    qu’un contrepet en douce habite !

     

    Aucune obligation requise

    et sauf à maîtriser cet art

    vous pourriez vous coucher très tard

    et vous détraquer l’hypophyse !

     

    Et là ça me foutrait les glandes,

    je m’en voudrais sans restriction

    de perturber vos sécrétions

    et ma honte serait très grande !

     

    Je vais donc prendre la tangente,

     n’ayant pas l’esprit trop obtus

    je sors de ce cycle tordu

    avant que d’être sur les jantes !

     

                                                  Pierre et Rotpier

     

     

    « Rébus : réponse au petit rébus du ... Rotpier ! Pastiche de la chanson « L'important c'est la rose » de Gilbert Bécaud qui devient : " L'important c'est la dose " de ... Rotpier ! Avec en prime un petit coucou des chouettes ! »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Janvier 2018 à 11:44

    Frissons d'horreur quand j'ai vu l'image car la tête ressemble fort à d'un gentil minou.

    Je suis bien d'accord avec toi, ce n'est pas parce que nous naissons avec trois poils sur le dos qu'il faut piquer ceux de nos amis les bêtes.
    Plus je connais les hommes plus j'aime les animaux. Je dis hélas souvent ces mots ... de plus en plus souvent.
    Tu ne fais pas partie de ces hommes et ta plume écrit des choses très vraies.
    Avec moi pas la peine de prendre la tangente.

    Gros bisous

     

      • Mardi 23 Janvier 2018 à 14:01

        Bonjour Annick !

        Tu as raison, c’est une horreur !

        Ils en prennent des minous ces sauvages ! yes

        Vive le synthétique ! yes  yes  yes

        Bonne journée !

         

        Pierre 

         

        http://rotpier.eklablog.com/

         

         

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    2
    Mardi 23 Janvier 2018 à 15:13

    ceci est une

    he

      • Mardi 23 Janvier 2018 à 17:09

        J'ai pas pigé !  beurk  

      • Mardi 23 Janvier 2018 à 23:01

        une mouflette sarcastiche

    3
    Mercredi 24 Janvier 2018 à 07:28

    Ah ! Oui ! Mais sans fourrure ! ... Trop p'tite la gamine !   yes   yes  he

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