• Le poème tout frais tout chaud du jour : " Drôle de charivari, " ou " L’ébouriffant amphigouri, " de ... Rotpier

     

     

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    Drôle de charivari,

    ou

    L’ébouriffant amphigouri,

     

    Enveloppée dans son sari

    serré elle mata Harry

    descendant de sa Méhari

     

    Il revenait d’un safari

    ayant chassé le pécari

    spécialiste du hourvari

     

    Croisant son regard aguerri

    largement elle lui sourit

    lui pas et elle en fut marrie

     

    Pourtant elle avait un mari

    et aussi quelques favori

    peut-être même Ribéry

     

    Elle avait été défleurie

    par un beau gars de New Delhy

    depuis mort du béri-béri

     

    Expérience à postériori

    qui avait beaucoup enrichi

    une libido très fournie

     

    Mais revenons-en à Harry

    il l’avait aimée un mardi

    et puis aussi un vendredi

     

    Ils avaient mangé le midi

    un plat de poisson au curry

    avec bien sûr un bol de riz

     

    Ensuite c’est sur un ferry

    qu’ils étaient ensemble partis

    et avait croisé Luc Ferry

     

    Mais après il s’était enfui

    sans Ferry vers la Jordanie

    la laissant toute abasourdie

     

    Puis son retour et son mépris

    elle en avait le cœur aigri

    le monde était vraiment pourri

     

    Elle rentra dans son logis

    et étrangla son canari

    et dans la foulée son mari

     

    Sur son phonographe elle mit

    un disque de Tino Rossi

    qui bavait un long pot-pourri

     

    S’agenouillant sur un tapis

    elle prit un gros bistouri

    et se fit net hara-kiri

     

           Enseignement :

    Il faut savoir croquer la vie

    à belles dents et puis tant pis

    si on finit comme un zombi

    pissant son sang sur un tapis

     

                  Achèvement :

    Excusez cet amphigouri

    avec ses mots assez fleuris

    souvent mon esprit renchérit

    quand je m’attaque à un récit

      

    Et si manu militari

    vous me clouez au pilori

    sur de simples a priori

    ce serait du vox populi

     

    Quand ma verve sera tarie

    si jamais on me répudie

    j’irais comme les zingari

    errer de pays en pays

     

    Je finirais tout racorni

    au fond d’un cercueil trop petit

    tout comme ceux de biribi

    sans chapelet ni crucifix

     

    Mais je m’en bas l’œil car je suis

    athée alors tous leurs grigris

    qu’ils se les mettent sans soucis

    où je pense mais oui mais oui !

     

     

                                              Le Rotpier

     

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Novembre 2020 à 13:58

    Que dire après ces mots ? Que ton imagination est toujours aussi débordante !
    Des mots que je trouve cependant très noirs... colorés rouge sang ... bref ! c'est malgré tout haut en couleur.
    C'est du signé ... Poète Le Rotpier ! 
    Gros bisous

      • Mercredi 11 Novembre 2020 à 08:41

        Bonjour Annick !

        Merci beaucoup Madame !

        C’est signé Rotpier et non Furax ! yes  yes  he

         

        Bonne journée sans cérémonie du 11 novembre ! 

         

        Pierre

         

        http://rotpier.eklablog.com/

    2
    Jeudi 12 Novembre 2020 à 18:34

    c'était une Japoniaise ?

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