Il y a pensées et pensées:

Celles-là :  

Et celles-là :

Ces dernières sont très variées :

il y a de l'éclecticité dans l'air !   

Quand elles sont signées " Pierre " ou Pierre Dupuis " ,

elles sont généralement sérieuses . 

Quand elles sont signées " Rotpier " , elles le sont beaucoup moins ... en général ! 

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Première pensée :  

Petite histoire piquante mais sans vinaigrette !

 J’ai connu un petit maraîcher breton du côté de Pleumeur-Gautier qui cultivait des artichauts. Pour son grand malheur il avait épousé une bretonne qui avait un cœur … d’artichaut ! Elle le trompait avec tous les hommes qu’elle pouvait rencontrer et il y en avait pléthore ! Un jour il la chassa se disant qu’il allait finir par lui mettre un coup de fusil. Elle s’en alla gagner sa vie à Paris comme effeuilleuse dans une boite de nuit de Montmartre, du côté du Moulin Rouge. Lieux que je n’ai jamais fréquentés, je tiens à le préciser à tout le monde et à mon épouse en particulier ! Je ne me souviens plus très bien du nom de la boîte … « Le Fri-fri au vent » je crois, mais je n’en suis pas absolument certain je le reconnais. Elle avait auparavant tenté sa chance au Chat Noir ( et le nom aurait très bien collé avec sa personne ! ) mais l’établissement ne faisait pas dans le genre. Dommage car le tableau aurait valut vraiment le coup et les nombreux peintres fréquentant l’établissement n’auraient pas manqué d’immortaliser la scène ! Le modèle de Gustave Courbet n’aurait plus eu qu’à aller se rhabiller !
Voilà la petite histoire que je voulais vous raconter et si vous vous marrez tout seul un jour devant un plat d’artichaut, les autres convives se demanderont bien pourquoi !

Vous pourrez toujours leur dire que c’est de la faute du Rotpier: j’assume tout !

Épicétout !

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Seconde pensée :

Il aurait suffit de presque rien,

de quelques année de moins

pour que je fasse des affaires …

Si j'étais plus jeune, je me lancerais dans le commerce, car en vieillissant plein d'idées me viennent. Je vais vous donner un exemple, un seul car je ne voudrais pas abuser de votre temps.

Je me lancerais dans la pâtisserie-confiserie ou je deviendrais chef pâtissier dans un grand restaurant, pas n'importe où mais à Rouen, place de La Pucelle pour être précis. Mon idée serait de créer un dessert flambé à l'effigie de Jeanne d'Arc. La base serait axée sur le concept de l'omelette norvégienne. Un moule permettrait de façonner la silhouette de la pucelle attachée à un poteau et un nappage de chocolat imiterait les fagots du bûcher. Au moment de servir, la personne de service arroserait le dessert avec, non du rhum, mais du calva, restons local (nous sommes quand même en Normandie nom d'un chien !) et y mettrait le feu en entonnant " Allumez le feu " de notre Johnny national. Cela aurait de la gueule non ? 

Qu'en pensez-vous ? 

Et si ce concept fait un tabac, je l'exporterais au Tibet et en Chine où je remplacerais le moule de La Pucelle par un moule représentant un bonze. Il convient de noter que l'opération de moulage pourrait alors s'appeler : " Couler un bonze ". Là, au moment de servir, la personne l'arroserait de Tangba ou de saké et l'on obtiendrait une immolation de bonze ! Bien sûr, le serveur ou la serveuse, pas de sexisme, entonnerait, en tibétain bien sûr, " Allumez le feu " de feu Johnny car il est très connu là-bas. Il a séjourné à Katmandou assez longtemps avec Polnareff pour s’approvisionner et ce n’était pas du caramel mou ! Je ne me mets pas le Brahmapoutre dans l'œil vous pouvez en être sûr ! Il est certain que les bonzes ne pourront pas me saké mais il faut prendre des risques dans la vie si l'on veut réussir ! Pas la peine non plus que je compte sur le Dalaï-lama ni sur Serge d'ailleurs car il est toujours malade. 

Voilà ce que j'aurais entrepris si j'étais un tout petit peu plus jeune. Vous pouvez constater que je ne manque pas d'idées !

Maintenant, si vous connaissez quelqu'un qui veuille exploiter mes trouvailles, je les monnaierais à un prix très raisonnable, mes besoins et mes goûts sont très modestes.

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 Épicétout !

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Troisième pensée :   

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Quatrième  pensée :  

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Allez, encore une petite dernière pour la route :

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Hippiecétout pour aujourd’hui !