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    Chose promise, chose due : voila la suite de Marguerite !

    Pour vous éviter de retourner au billet précédant ( j’ai soin de votre petit confort ! ) je vous le remets directement, la suite étant de couleur verte !

     

    Aimerez-vous … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

     

    Marguerite

    image du net

    Marguerite,

     

    Elle avait un prénom charmant,

    Un de ceux qui ont le mérite

    D’aller à quelqu’un comme un gant :

    Joli prénom que Marguerite !

     

    Son sourire était désarmant

    Quand un homme même émérite

    Dans l’art de se faire galant

    Prenait des airs de chattemite !

     

    Eu égard à son gagne-pain,

    Bien qu’un tantinet polissonne,

    Elle n’appartenait à personne .

     

    Sauf pour exercer son turbin 

    Elle n’était pas pointilleuse:

    Marguerite était effeuilleuse !

    .

    Marguerite 2

    Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

    .

    L’art de l’effeuillage,

     

    Nul besoin de chauffer la salle

    Pour allumer le populo,

    alors que son premier pétale

    N’était qu’un tout petit chapeau !

    .

    L’excitation était totale

    A la fin de son numéro

    Les hommes perdaient les pédales,

    Chauffés par son corps brasero !

     

    C’était la queue devant sa loge

    Et il fallait qu’on les déloge

    au beau milieu des coups de poing !

     

    Ils auraient donné sans limite

    Tout leur fric pour un petit coin

    Où effeuiller, seul, Marguerite !

       

                                                 Rotpier

     

    Voici donc la suite :

     

    Hécatombe,

     

    Les vieux tombaient comme des mouches

    Victimes de lourds infarctus,

    Les yeux révulsés et la bouche

    Figée dans un dernier rictus !

     

    Et n’étant point sainte nitouche

    Elle soutenait mordicus

    Qu’il aurait fallu qu’elle touche

    Une prime pour chaque gus !

     

    Tous les régimes de retraite

    Auraient du lui signer des traites

    Pour l’équilibre des bilans !

     

    En exhibant son pédoncule

    Elle régulait les croulants

    Mieux qu’une bonne canicule !

      

    xxxxxxxxxxxxx

    .

     

           Moralité des trois sonnets :

     

    Des bataillons de Marguerite

    envoyés partout chez les vieux,

    voila qui aurait le mérite

    de réguler les choses au mieux !

     

    Le paradis avant la lettre,

    le nirvana sans avatar,

    l’éden avant de disparaître,

    le Brama-Loke sans pétard !

     

    … Hormis celui de Marguerite

    plus concret qu’une religion,

    à toucher dans un dernier rite

    avant l’ultime convulsion !

     

    Dans un souci égalitaire

    moult bataillons d’effeuilleurs :

    hors de question que les mémères

    partent sans toucher au bonheur !

      

                                                                 Rotpier

     

    Marguerite 3

     Image du net

     

    Avez-vous aimé … un peu … beaucoup … passionnément … à la folie … ou pas du tout ?

     A vous de le dire … et pis c’est tout !

     Rotpier …(  de nez à la morale ! )

     

     


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  •  

    Marguerite

    image du net

     

    Marguerite,

     

    Elle avait un prénom charmant,

    Un de ceux qui ont le mérite

    D’aller à quelqu’un comme un gant :

    Joli prénom que Marguerite !

     

    Son sourire était désarmant

    Quand un homme même émérite

    Dans l’art de se faire galant

    Prenait des airs de chattemite !

     

    Eu égard à son gagne-pain,

    Bien qu’un tantinet polissonne,

    Elle n’appartenait à personne .

     

    Sauf pour exercer son turbin 

    Elle n’était pas pointilleuse :

    Marguerite était effeuilleuse !

     

     

    Marguerite 2

    Image du net un peu bidouillée par le Rotpier !

     

    L’art de l’effeuillage,

     

    Nul besoin de chauffer la salle

    Pour allumer le populo,

    alors que son premier pétale

    N’était qu’un tout petit chapeau !

    .

    L’excitation était totale

    A la fin de son numéro

    Les hommes perdaient les pédales,

    Chauffés par son corps brasero !

     

    C’était la queue devant sa loge

    Et il fallait qu’on les déloge

    au beau milieu des coups de poing !

     

    Ils auraient donné sans limite

    Tout leur fric pour un petit coin

    Où effeuiller, seul, Marguerite !

       

                                                 Rotpier

     

     

     

     

    Si cela vous donne la frite

    Revenez donc jeudi matin

    J’aurais alors écrit la suite :

    il faut que je gagne mon pain !

     

                                                     Rotpier

                                    


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    Poème écrit après une visite à la carrière des fusillés de Châteaubriant où Guy Môquet et vingt-six de ses amis ont été assassinés par les nazis le 22 octobre 1941.

     Lien :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_M%C3%B4quet

     

    Guy Môquet

    Image du net

    A Guy Môquet,

     

    Je suis allé dans la carrière

    où avec tes vingt-six amis

    vous avez chanté la dernière

    Marseillaise au nez des nazis.

     

    Vous êtes tombés sous les balles

    de ces ignobles assassins

    à la volonté animale

    de faire souffrir à dessein.

     

    Vous étiez les vint-sept otages

    désignés arbitrairement

    pour venger sur un coup de rage

    la mort d’un de leurs commandants.

     

    Vous aviez déjà connaissance

    des méthodes de vos bourreaux

    pour juguler la résistance

    de ceux qui étaient des héros.

     

    Vous en étiez déjà les frères

    arrêtés et puis internés

    dans des conditions arbitraires,

    pris sur le fait ou dénoncés.

     

    L’emploi des lettres anonymes

    en ces temps-là était courant,

    moyen avec risques minimes

    d’éliminer des tas de gens.

     

    Domaine réservé aux lâches

    où l’on dénonce son voisin

    pour des rancœurs que l’on remâche

    depuis des temps parfois lointains.

     

    Un concurrent ou bien encore

    un rival de cœur ou d’argent

    et tant pis si l’on collabore :

    l’anonymat rend transparent !

     

    La vie dans les camps était dure

    et à Choizel pas d’exception,

    les barbelés et les clôtures

    rendaient ardues les évasions.

     

    Les collabos et la milice,

    les cloportes et les salauds

    s’étaient ligués et mis en lice

    pour vous mener droit aux poteaux.

     

    Un gouvernement à la botte

    avec des serviteurs zélés

    qui avec les SS fricotent

    sans même être manipulés !

     

    Au Mont Valérien et à Nantes

    d’autres pour la même raison

    ont subi l’inique et sanglante

    fin au poteau d’exécution.

     

    Toi, Guy Môquet, le tout jeune homme,

    tu avais rejoins tous ceux qui

    se battaient sans être économes

    dans les réseaux ou les maquis.

     

    En entrant dans la résistance

    malgré les risques encourus

    tu as rendu gloire à la France

    par ton courage et ta vertu.

     

    Ta poignante lettre à ta mère

    et le message à tes amis

    prouve que devant l’adversaire

    tu fus toujours un insoumis.

     

    Exemple parmi les exemples,

    malgré ta jeunesse tu as

    montré ton courage et ta trempe

    en écrivant ces lignes-là.

     

    Des lignes qui tirent des larmes

    quand on s’en empreigne vraiment,

    des lignes devant servir d'armes

    contre tout recommencement.

     

    Si par malheur la barbarie

    revenait un jour dans nos murs

    par le fait de quelque incurie

    envers les droits venus d’obscurs,

     

    Il faudrait que pour la patrie

    des « Guy Môquet » aux souffles purs

    se lèvent vivement et crient :

    « Tous au combat pour le futur ! »

     

    « Que ma mort serve à quelque chose » 

    c'est ta dernière volonté :

    soyons et restons en osmose

    avec ta soif de liberté !

     

                                           Pierre Dupuis

     

    Guy Môquet carrière des fusillés

     

    Image du net

     


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    Comme je repars dans le même secteur ( Loire Atlantique ) qu'il y a 3 ans,  je vous propose le devoir de vacances très féerique que j'avais écrit alors !

     

    Photo de Pierre

    Une légende … à ne pas mettre

    entre toutes les mains ! 

     

    Balade au Pays des Fées,

    ou

    Dolmen réservé,

    .

    Alors que j’étais en vacances

    pour un repos bien mérité

    dans un très joli coin de France

    d’une grande authenticité,

    j’ai fait un soir la connaissance

    d’étranges personnalités.

     

    Tout en bas de l’Ile et Vilaine,

    en arrivant coté orient,

    commence dans de vastes plaines

    la Bretagne au passé vaillant.

    J’y ai croisé une dizaine

    de fées dansant et babillant.

     

    Ce lieu nommé « La Roche aux Fées »

    est un dolmen très imposant,

    les soirs de lune et bien coiffées

    les fées choisissent un passant

    pour l’accompagner dans l’allée

    et bavarder chemin faisant.

     

    Je ne peux vraiment pas vous dire

    pourquoi elles m’avaient choisi,

    je n’ai rien fait pour les séduire

    ou alors je n’ai pas saisi.

    Je vais quand même les décrire

    mais épargnez-moi vos lazzis !

     

    La première était agitée

    comme une femme de la ville,

    courant comme une dératée :

    elle se nommait « La Fée Brile » !

     

    La seconde aimait l’unité

    et était bien considérée,

    elle ignorait la vanité

    et se nommait « La Fée Dérée » !

     

    La troisième avait deux frangines

    et lâchait des pets affolants,

    elle était souvent aux latrines

    et s’appelait « La fée Culant » !

     

    Pour sa sœur ce n’était pas mieux,

    soyons clairs et soyons limpides,

    elle sentait le bouc très vieux

    et on la nommait « La Fée Tide » !

     

    La cinquième était bien leur sœur :

    sa peau était couperosée,

    elle sentait fort la sueur

    on la nommait « La Fée Zandée » !

     

    La septième riait très fort

    pendant des heures d’affilées

    en tressautant comme un ressort

    et on la nommait « Le Fée Lée » !

     

    La huitième portait bonheur

    et l’on pouvait devenir riche

    rien qu’en lui touchant le valseur

    et on la nommait « La Fée Tiche » !

     

    La neuvième ne fichait rien,

    baillant d’une façon constante,

    c’est couchée qu’elle se sentait bien ,

    on la nommait « La Fée Néante » !

     

    Jusque là rien de bien brillant

    malgré leurs baguettes magiques,

    pas grand-chose d’émoustillant

    mais … la dernière … oh ! Magnifique !

     

    C’était de très loin la plus belle

    et elle avait je ne sais quoi,

    … dans le regard, une étincelle ?

    Elle avait un joli minois !

     

    J’en oubliais toutes les autres

    quand elle me prit par la main

    et m’entraîna sans patenôtres

    sous le dolmen d’un air câlin !

     

    Je ne pus que rester pantois

    quand elle passa à l’action,

    c’est là que je compris pourquoi

    on la nommait « La Fée Lation » !

     

    Depuis je vais la retrouver

    quand la lune brille le soir,

    c’est mon dolmen réservé

    … je sais, ça va vous décevoir !

     

    Si vous voulez un bon conseil :

    ne venez pas traîner vos guêtres,

    même du bout de vos orteils,

    pour mater nos ébats champêtres !

     

    Notre amour n’est pas platonique :

    elle n’aime pas les voyeurs,

    un coup de baguette magique

    et vous finissez en choux fleur !

     

     

    Ou bien encore en châtaignier

    ou en breton à chapeau rond,

    vous n’avez rien à y gagner

    … sauf à vouloir être marron !

     

    Mais tout cela n’est que légende,

    je sais que vous l’avez compris,

    ne me mettez pas à l’amande :

     j’en serais ma foi fort contrit !

     

    Si vous aimez les mégalithes

    et que vous passez près de là,

    visitez ce site insolite

    mais ne pensez pas trop à ça !

     

    Croire aux fées n’est plus de votre âge !

    Avalez donc un gardénal :

    vous êtes déjà tout en nage,

    vous allez vous faire du mal !

     

                                   Rotpier

    Image du net

     

    Nota :  Je serais absent jusqu’à la fin juin … que les fées soient avec vous !

     

     

     


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    Hommage sous forme de deux sonnets et même un peu plus à Vincent Van Gogh.

     

    Van Gogh autoportrait

     

    Image du net

     

    Petite broderie poétique autour du tableau

    de Vincent Van Gogh : « Autoportrait ».

    Peut-être le dernier de ses quelques

    quarante-trois tableaux sur le sujet.

     

                     Liminaire :

     

    C’est à Saint-Rémy-de-Provence

    Que Van Gogh a peint ce tableau,

    L’asile était alors son lot

    Pour des attaques de démence.

     

    Arabesques entremêlées

    À l’image de son esprit,

    Celui d’un artiste incompris

    Et prisonnier de la mêlée.

     

    xxxxxxxx

     

     

    Autoportrait,

     

    Entre deux crises de démence

    Vincent se cherche à l’infini,

    L’esprit en embrouillamini

    Ses pinceaux entrent dans la danse.

    Il trouve vite la cadence,

    Le geste est là qui est précis

    Même noyé sous les soucis

    L’artiste reste à l’évidence !

     

    Adepte des autoportraits

    - Il aimait étaler ses traits ! -

    on en compte une quarantaine !

     

    Combinaisons d’ondulations

    Maîtrisées de façon certaine :

    Une belle composition !

     

    xxxxxxxxxx

     

    Que de tourments sur ce visage,

    L’angoisse perle sous les traits,

    Lui le sait qui se dévisage :

    La fin est proche ou à peu près.

     

    Se supprimer ? … Il l’envisage

    Ce n’est pas un concept abstrait,

    C’est lors d’un dernier décrochage

    Que cela deviendra concret.

     

    Une balle en pleine poitrine,

    il fallait bien qu’il en termine

    de ses trop nombreux errements.

     

    Dernière et ultime épopée

    Mettant fin à tous les tourments

    De l’homme à l’oreille coupée.

     

     

                            Pierre Dupuis


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    Un très ancien poème ...

     

    Qui a volé la poésie
     
    Image du net

     

     

    Qui a volé la Poésie ?

     

    Je cherche en vain : pas un quatrain !

    Pas l’ombre d’un alexandrin !

    Qui a volé la poésie ?

     

    Qui sont ces fous, ces malandrins ?

    Si je les prends, je les contrains

    à avouer leur hérésie !

     

    Elle est malade et pas très bien ?

    Taisez-vous donc ! Je n’en crois rien !

    Et …… surtout pas d’euthanasie !

     

    Confiez-la moi, j’en prendrais soin !

    Vois-je en elle un petit chagrin :

    je l’habill’rais de fantaisie !

     

    Et dans le creux de mes deux mains,

    je lui ferais un gros câlin

    bien loin de toute hypocrisie !

     

    Je la sais libre et un matin

    ell’  lorgnera un p’tit vaurien,

    voudra partir : oh ! Jalousie !

     

    Je la rendrais dans son écrin,

    fleur au milieu d’un boulingrin :

    je pleurerais… mais c’est la vie !

     

                                      Pierre Dupuis

     


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    C’est un poème assez ancien, publié en 2009 et que j’avais un peu oublié. Il faut dire que j’en ai écrit aux alentours de 800 ou 900 ! J’ai eu, il y a quelques jours, un commentaire sur le billet de la part d’une internaute-poète qui le trouvait superbe … à vous de confirmer ou d’infirmer !  Si vous me dites qu’il n’est pas si bon que cela … je n’irais pas ne noyer pour autant ! Mais, connaissant votre courtoisie je sais que vous me mentirez si vous ne le trouvez pas terrible !

     Pierre

     

     

    " Un interne épanchement

    qui aurait résisté au trocart.

    Une glu de cafard. "

     

     

     image du net

     

     

    Noyade,

     

    il pleuvassait.

    Une bruine collante,

    une bruine traversante.

     

    A l’image du temps

    son cœur était trempé.

    Il eut suffi de le sortir,

    de l’extraire

    et de le presser pour voir :

    un véritable déversoir,

    une éponge à désespoir.

     

    Trop de larmes,

    trop de larmes en trop peu de temps.

    Des yeux pas assez grands

    pour tout évacuer.

    Un goulot d’étranglement

    et, fatalement,

    il y avait engorgement.

     

    Une sorte d’hémorragie interne

    … une hémorragie de larmes

    … une hémorragie d’amour.

    Un amour qui avait rendu les armes.

     

    Tout n’était plus que crachin et brouillard.

    Il était trempé

    … en dehors, en dedans.

    Un interne épanchement

    qui aurait résisté au trocart.

    Une glu de cafard.

     

    Dos voûté,

    il se liquéfiait,

    il se dissolvait.

     

                               Pierre Dupuis

     


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    Mardi , j'avais le dos au mur ... je l'ai toujours car je n'ai pas eu le temps de taper les deux poèmes que je viens de terminer !

    Alors, je vous propose un poème déjà publié et en ces temps-là, j'étais ... au pied du mur !

     

    Le dicton du jour :

     « C’est au pied du mur qu’on voit le garçon »

     

     

    Mur

    Image du net

     

     

    Mon ami le mur,

     

    En lui faisant la courte échelle,

    je n’étais pas très innocent,

    j’avais vu que la demoiselle

    avait un beau tempérament !

     

    Le tissu de sa minijupe

    était vraiment très riquiqui,

    elle en était - pour sûr ! - pas dupe

    et en dessous c’était exquis !

     

    J’ai cultivé la maladresse

    faisant semblant de la lâcher,

    ma main a glissé sous ses fesses

    et a rampé sans la fâcher !

     

    Poussant plus loin mon avantage,

    j’ai vérifié qu’elles étaient deux !

    Quant à leur ligne de partage :

    j’ai failli me crever les yeux !

     

    Nous avons perdu l’équilibre,

    le mur que nous voulions franchir

    nous a glissé : « Vous êtes libres,

    il vous reste à vous affranchir ! »

     

    C’était un mur plein de sagesse

    qui connaissait les amoureux

    et à son pied la mousse épaisse

    formait un lit des plus moelleux !

    .

    Nous cultivions l’obéissance

    - il fallait bien obtempérer ! -

    nous avons fait mieux connaissance,

    sans chercher à se modérer !

     

    J’ai fait beaucoup de courte échelle

    et le mur m’a toujours aidé,

    quand je changeais de demoiselle

    il ne semblait pas offusqué !

     

    Mon vieux mur est toujours solide,

    je viens le voir de temps en temps,

    moi je ne suis plus si valide :

    ma courte échelle a fait son temps !

     

    A chacune de mes visites

    il me dit invariablement :

    « Tu n’amènes  plus de petite,

    ça me plaisait énormément ! »

     

    Il est vraiment resté robuste

    mais sa tête part à vau-l’eau :

    Alzheimer ! Ce n’est pas juste !

    Même les murs ont leurs fardeaux !

     

    Un jour je viendrais le rejoindre

    ne sachant plus très bien pourquoi,

    en observant la lune poindre

    nous n’auront plus le moindre émoi !

     

    Il sera temps que je trépasse,

    je ne veux pas de ces fauteuils

    où l’on dépose, où l’on entasse

    des corps déjà en demi-deuil !

     

    J’aimerais bien que l’on m’enterre

    au pied de mon fidèle ami,

    un peu de mousse, un peu de terre :

    qu’irais-je faire au paradis ?

     

     

                                               Pierre Dupuis

    Déjà publié, légèrement revu ! 

     


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    Mur 2

     

    Image du net !

     

     

    Le dos au mur

    ou

    Le mauvais coucheur,

     

    Je ne suis pas un bon coucheur,

    Ma réputation est mauvaise,

    Je ramène toujours ma fraise

    On dit de moi : « Quel emmerdeur ! »

     

    Je m’en bas l’œil que ça fait peur !

    Pour dénigrer je suis balaise,

    Peu d’autres sont aussi à l’aise :

    J’ai des envieux dans le secteur !

     

    Un jour j’aurais le dos au mur,

    J’y serais acculé c’est sûr 

    Par la vindicte populaire !

     

    Mais plus besoin d’être aux aguets,

    De me garder de mes arrières

    Contre un quelconque foutriquet !

     

     

                                   Pierre Dupuis

     

     

    J'y ajoute un très ancien poème un peu sur le même thème, il doit avoir une bonne quinzaine d'années ... 

     

     

    La marginalisation n'est concevable que dans la mesure ou elle est volontaire et réfléchie. C'est alors un acte de liberté totale. Toute marginalisation dépendante ou induite est inacceptable.

     

    Le marginal,

     

    Je ne ressemble pas au commun des mortels,

    Je ne suis pas un fou: respectez ma folie !

    A cette société plus rien ne me relie,

    Je ne suis pas fait pour rejoindre le cheptel.

     

    Je ne suis pas partant pour adorer l'autel,

    D'un quelconque système et en bloc je renie,

    Le fait de me lier à toute troupe unie:

    Je suis un cas à part, prenez-moi comme tel !

     

    Je dérange bien sûr quand parfois on me sonne

    Et qu'on m'entend clamer: "Je n'y suis pour personne ! "

    Pour rentrer dans le rang, ne plus vous accablez,

     

    Dois-je mettre à l 'index le gros de mes méninges ?

    Pour imiter la foule afin d'y ressembler,

    Dois-je me transformer en un vulgaire singe ?

                                       

                                               

                                                              Pierre Dupuis

     

     

    photo pour le marginal

    Image du net


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  •  

    Allez, vous reprendrez bien un petit coup de Zézette sur la Croisette ?

     En plus, certains ne la connaissent pas !

     

     

    Je vous offre, mes petits canards, la pensée du jour avec en prime une Zézette très délurée !

     

    La pensée du jour :

     Mieux vaut, avec ou sans canne, cancaner à Cannes que d’y canner !

     

    Le poème sur la drôle de Zézette :

    .

    J’espère bien, avec ce poème haut en couleur

    (du rouge et de l’or) décrocher une palme !

    Au minimum, la palme-raie !

     

    Toutes les images proviennent du net !

     

    Le festival de cannes de Zézette,

     

    Un jour sur la croisette

    j’ai rencontré Zézette,

    entièrement à poil :

    c’était très convivial !

     

    Pas du tout complexée,

    tout à fait relaxée,

    elle exposait son corps

    sans le moindre remord !

     

    Elle’ n’était pas bronzée

    mais elle était frisée :

    son système pileux

    frôlait le fabuleux !

     

    Il faut savoir qu’à Lille

    rarement on s’épile :

    ça flottait de partout

    des cheveux aux genoux !

     

    Je connaissais la fille,

    une môme gentille,

    mais tous les gens d’ici

    en étaient ébahis !

     

    Elle entama à Cannes

    un festival de cannes :

    elle n’en avait que deux

    mais s’en servait au mieux !

     

    Une foule en délire

    décida de l’élire,

    loin de tout le gotha,

    la reine des nanas !

     

    Arrachant une palme

    à un palmier très calme,

    ils lui remirent le prix

    du plus velu fri-fri !

     

    De sa belle démarche

    elle monta les marches

    d’un très grand escabeau :

    ce fut vraiment très beau !

     

    Elle en fut très émue

    et promit à la rue

    de revenir souvent

    fêter l’évènement !

     

    Depuis ce jour Zézette

    revient sur la croisette

    montrer tous ses trésors

    et son fri-fri en or !

     

    Car en plus elle est blonde

    et vachement gironde,

     qu’ils soient flics ou pompiers,

    les gars sont à ses pieds !

     

                              Rotpier

     
     

     

     


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  •  

     

    La pie de Claude Monet

     

    "La pie" tableau de claude Monet

    Image du net

     

    Petit broderie poétique autour du tableau

    de Claude Monet : « La pie ».

    Un sonnet pour Monet … mais pas que !

     

                Liminaire :

     

    Elle est un peu comme une intruse

    Sur cette toile où le frimas

    A posé de façon diffuse

    Son empreinte en très grand format.

     

    Pourtant la couleur de ses plumes,

    moitié neige, moitié charbon,

    lui donne un merveilleux costume

    qui fait qu’elle est au diapason !

     

    La pie de Claude Monet (2)

     

     

    La pie,

     

    La curieuse est là qui observe

    L’homme qui manie les pinceaux,

    Elle sera sur le tableau,

    Peut-être accroché à l’auberge ?

     

    L’artiste n’a vraiment pas chaud,

    Le froid est là qui le submerge,

    Ses doigts sont raides comme verge

    Avant de passer à l’assaut !

     

    Chaque jour pour lui elle pose,

    Même si le froid l’ankylose

    C’est un rôle très passionnant !

     

    Dans ce travail hors conformisme

    On sent déjà poindre un tournant :

    L’amorce de l’impressionnisme !

     

     

    xxxxxxxxxxx

     

     

    D’abord refusée au salon*

    Pour être trop avant-gardiste,

    Cette toile montre le long

    Chemin qu’empruntaient les artistes !

     

    Certains mourraient avant d’avoir

    Une  quelconque renommée,

    Finissant dans le désespoir,

    Avec la raison entamée.

     

    Là où Monet a réussit

    D’autres n’ont pas eu cette chance :

    L’époque des peintres maudits

    Disparus dans l’indifférence !

     

    Van Gogh ou Modigliani

    Sont morts avant d’être célèbres :

    Une fin en catimini,

    Ténèbres avant les ténèbres.

     

                        Pierre Dupuis

     

                 * Celui de 1869.

     

     Lien :             http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/la-pie-347.html?no_cache=1

     

     


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  • On y va ?

    Je recroisette les doigts !

    Aurais-je une palme ?

     

    Image du net

    Festival de cannes à Cannes,

    g

    Sur le grand tapis rouge

    une longue ascension

    et des fesses qui bougent :

    fais gaffe à ta tension !

    b

    Corps sculptés à la gouge

    des totems ! … Attention !

    Des milliers de peaux-rouges

    sont en adoration !

    b

    Robes longues ou courtes :

    on devine ou l’on voit !

    Ça prolonge ou écourte

    b

    … ça s’écarte parfois !

    Gambettes en arcanes :

    vrai festival de cannes !

    v

    Image du net

    Quand même plus joli que celui d'en dessous !

     

    Festival de Cannes

     

     

    Rotpier

    Toujours aussi sonnet le Rotpier !

     

    Déjà publié mais enrichi: de nos jours, en s'enrichit comme on peut ! 


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  •  

     

    Je doute fort que ces quelques rimes fassent bouger les lignes car l’étroitesse d’esprit des personnes racistes confine à l’infini.

    Mais qu’importe, nous sommes dans des temps où il est important de le marteler et de le remarteler sans relâche.

     

    Pierre Dupuis

     

    Image du net modifiée par mes soins

     

    Trait d’union,

     

    Ils avançaient en bavardant. Quand je dis « ils »,

    il n’y avait qu’un « il » et … deux superbes « elles » !

    Le « il » couleur café, bien tassé, du brésil !

    Les « elles » : l’une blanche et l’autre cannelle !

     

    Ils allaient de l’avant, main dans la main.

    Papa, enfant, maman : une jolie palette

    avec en son milieu le résultat certain

    du mélange grand teint de peau de la fillette.

     

    Papa couleur café,

    maman au teint de lait,

    un subtile mélange :

    tant pis si ça dérange !

    Un résultat parfait

    couleur café au lait !

     

    Le petit bout de chou était le trait d’union

    entre deux êtres qui, en toute connaissance,

    n’avaient pas hésité à vivre leur passion

    sans se préoccuper des vieilles convenances !

     

    Je me pris vite au jeu d’observer les regards

    des gens qui les croissaient : édifiante expérience !

    Des coups d’œil assez noirs, d’autres plutôt bâtards,

    peu de salutations et beaucoup de défiance !

     

    Mélange de pigments

    dérange bien des gens

    qui deviendraient acerbes

    et perdraient leur superbe

    s’ils croisaient en chemin

    … leurs ancêtres lointains !

     

    Car même si cela remonte à très longtemps

    nos ancêtres éloignés étaient de bien des races :

    nous sommes tous issus de divers croisements

    n’en déplaise à tous ceux que ce fait embarrasse !

     

    On peut bien s’affubler du terme « vrai gaulois »

    comme d’autres rêvaient d’être de race aryenne,

    on peut tout mépriser et se sentir les rois :

    c’est méconnaître ou nier toute l’histoire ancienne !

     

    Certains l’ont bien compris qui surfent là-dessus,

    c’est leur produit d’appel, c’est leur fond de commerce !

    Les gens ont oublié qu’un petit moustachu

    a autrefois joué cette carte perverse !

     

    Mélange de pigments

    dérange bien des gens

    qui deviendraient acerbes

    et perdraient leur superbe

    s’ils croisaient en chemin

    … leurs descendants lointains !

     

     

                                         Pierre Dupuis

     


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  •  

    Vous avez tué, torturé, violé,

    volé, mais vous vous êtes confessés :

    allez-en paix mes frères,
    vous êtes ... pardonnés !

      

    Et, si vous l'avez fait au nom de votre dieu,

    vous serez sanctifiés !

     

     
     
     

    Sur une superbe photo de Marie Lecorre :

     

    Confession peu banale

    d’un vieux … confessionnal !

     

    Si je suis tout en bois,

    je ne suis pas de bois !

    Je vous dirais ma foi

    que j’ai perdu la foi !

     

    Abritant en confesses

    de drôles de bougresses

    oscillant en souplesse

    entre messes et fesses :

     

    J’ai fini - je le dis ! -

    par être très instruit

    sur les grands interdits

    touchant au bigoudi !

     

    Ah ! j’en ai vu passer

    quelques uns de curés !

    Célibat enduré

    ou bien lit partagé !

     

    Dame de compagnie,

    simple bonne ou amie ?

    carrément bonne amie,

    dans le lit endormie !

     

    Presbytère occupé

    par rejetons d’abbé :

    pas généralité

    … pas non plus rareté !

     

    Des bouffeuses d’hosties

    hantant les sacristies,

    oeillades garanties

    pour de fines parties !

     

    « Mon mari est absent

    pour un travail pressant :

    le lit est bien trop grand

    et je m’ennuie dedans ! »

     

    Et voilà - rebelote ! -

    l’ aquicheus’ de calotte

    mini jup’ ras de motte

    avec ou sans culotte !

     

    Mais les péchés de cœur

    sont pour moi des liqueurs

    quand j’entends les horreurs

    de certains dits - d’honneur ! -

     

    Le cul a ses faiblesses

    et quand les mains caressent

    d’un peu trop près les tresses

    ça glisse vite aux fesses !

     

    De tout ça j’en rigole :

    ce n’est que gaudriole !

    Ce qui vraiment m’affole

    c’est les types qui violent !

     

    Venez tous les pécheurs !

    Venez tous les tricheurs

    Venez les débaucheurs

    et aussi les violeurs !

     

     

    Venez en ribambelle,

    la repentance est belle !

    Quelques soient les gamelles :

    virginité nouvelle !

     

    Venez tous les banquiers,

    tous les grands financiers,

    les plumeurs d’ouvriers :

    vous serez pardonnés !

     

    Venez les politiques,

    c’est le coté pratique :

    promesses mirifiques

    et … pas d’autocritique !

     

    Venez les malfaiteurs,

    venez les dictateurs,

    tous les exécuteurs,

    les bourreaux, les tueurs !

     

    Venez en ribambelle

    la repentance est belle !

    Deux sous dans la coupelle

    et la vie éternelle !

     

    Deux pater, trois avé

    « merci Monsieur l’ curé,

    ça va mieux vous savez

    depuis qu’ j’ai plus d’ péchés ! 

     

    Allez, à la prochaine,

    ma croyance est certaine,

    je viendrai en neuvaine :

    c’est vraiment une aubaine ! »

     

    Et moi tous ces aveux

    me rendent cafardeux

    et plus d’un jour sur deux

    je me foutrais le feu !

     

    Les flammes seraient belles,

    terminé les chapelles,

    les vieilles, les nouvelles

    qui poussent en kyrielles !

     

    Toutes les religions

    accordent le pardon

    sur simple invocation

    et repentir bidon !

     

    Halte à l’hypocrisie !

    Halte aux fautes blanchies !

    A bas les homélies

    et autres conneries !

     

    Je voudrais m’immoler

    pour que le monde entier

    arrête de prier

    des dieux tous inventés !

     

    Pour certains bien pratique

    pour asseoir leurs boutiques

    qu’elles soient politiques

    ou des plus mercatiques !

     

    Les sermons orientés,

    les versets détournés,

    les peuples abusés

    par des prêcheurs roués !

     

    Je n’en peux plus de vivre,

    de tout ça j’en suis ivre

    je veux qu’on me délivre :

    je veux fermer le livre !

     

    Le seul dieu : c’est la loi,

    que l’on soit humble ou roi !

    C’est à ce prix, je crois,

    que reviendra ma foi

     

    en … les hommes !

     

     

                                            Pierre Dupuis

     


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  •  

    Je vous propose aujourd’hui un poème écrit à partir du tableau de Gustave Caillebotte : « Les raboteurs de parquet »

     Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Raboteurs_de_parquet

     

     

    Les raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte

    Image du net

    Liminaire :

     Et ça rabote et ça rabote

    Sous l’œil expert de Caillebotte

    Qui mémorise les détails

    De ces compagnons de travail.

    Les raboteurs de parquet,

     

    A genoux couverts de sueur,

    torses nus sur corps athlétiques,

    longs bras aux muscles élastiques,

    ils s’activent les raboteurs.

     

    Outils tranchants comme rasoirs

    manipulés de main de maître,

    que ce soit du chêne ou du hêtre

    le parquet geint sous les racloirs !

     

    De brut et rugueux au départ

    il devient de plus en plus lisse,

    bientôt sur lui les outils glissent :

    il devient plan comme billard !

     

    Dans la pièce flotte une odeur,

    un composé âcre et hybride

    de sueur et de bois acide

    ne gênant pas les travailleurs.

    .

    D’un naturel plutôt taiseux,

    les conversations sont très rares,

    leur besogne les accapare :

    ils gardent leur souffle pour eux.

     

    Du vin est à portée de main,

    ils en partagent les bouteilles,

    pas un nectar de bonne treille

    mais du gros rouge à fort tanin !

     

    La chaleur et les gros efforts

    font que parfois ils en abusent,

    la fin de journée est confuse :

    le travail avance moins fort !

     

    Le lendemain ils seront là

    prêts à recommencer leur tâche

    douze heures par jour, sans relâche,

    pas loin d’un travail de forçat !

     

    Les genoux le dos et les bras,

    le soir, ne sont plus que brûlures,

    ce n’est pas une sinécure

    que ce travail la tête en bas.

     

    Quand la tâche est menée à bien

     et que l’on voit le parquet lisse,

    on dit : « c’est un travail d’artiste

    ces hommes sont des magiciens ! »

     

    Ils repartiront autre part,

    d’autres demeures les attendent,

    on ne manque pas de commandes

    quand on maîtrise à fond son art !

     

    A jamais immortalisés

    par le pinceau de Caillebotte

    ils sont toujours là qui rabotent

    le geste lent et maîtrisé.

     

     

                                                  

                                                    Pierre Dupuis

     

     


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  •  

    Deux poèmes au choix déjà publiés !  ... Vous pouvez voter !

     

    Pierre et Rotpier  ... Docteur Jekyll et Mister Hyde

     en quelque sorte !

     

     Docteur Jekyll et Mister Hyde

      Images du net

     

     

     

    Poème de Pierre :

     

    Etretat

    Superbe photo de Marie ... merci à elle !

     

    L’écume de l’amer,

     

     

    C’était en mars soixante huit

     

    … début ou fin ?... Trou de mémoire.

     

    Une passion en déficit

     

    infiniment attentatoire.

     

     

     

    J’arpentais alors Etretat

     

    et ses chemins et ses falaises,

     

    où avaient résonné nos pas

     

    jusqu’à ce que je lui déplaise.

      

     

    Je ne sais toujours pas pourquoi

     

    - brouillard aux yeux ?-  j’ignore encore,

     

    mais je me suis retrouvé là

     

    devant l’aiguille en sémaphore.

     

     

     

    Sur notre amour détricoté

     

    j’ai versé des vagues de larmes,

     

    cherchant la maille ayant sauté

     

    sans déclencher la moindre alarme.

     

     

     

    Sur un hoquet  des plus amers

     

    mon pauvre amour a pris la porte,

     

    il est parti finir en mer,

     

    c’est là que les vents les emportent.

     

     

     

    Sur un abysse ou un haut-fond

     

    se trouve un très grand cimetière

     

    où les amours qui se défont

     

    entrent dans une ère glacière.

     

     

                                          Pierre Dupuis

     

    Poème de Rotpier :

    Et de fil en aiguille

     

    quand on n’est pas gentille

     

    on finit tout en bas :

     

    on devient être tas !

     

     

    Falaise d'Etretat
    Image du net

       

    La loi des tas

      

    ou

      

    Avec la complicité de Newton

     

    ou

      

    L’art d’occire Constance,

      

     

    Chute de meuf

     

    et je suis veuf !

     

    J’étais sa chose

     

    et ça repose !

     

     

     

    Tout au début

     

     ben … moi j’ai bu !

     

    Oh ! Quelles cuites

     

    j’ai pris de suite !

     

     

     

    Un peu plus tard

     

    même un pétard !

     

    Quelle bombance

     

    quand j’y repense !

     

     

     

    Le tout discret,

     

    tout en secret !

     

    Loin de la ville :

     

    j’ suis pas débile !

     

     

     

    Au quotidien,

     

    le mec très bien :

     

    deuil de Constance

     

    de circonstance !

     

     

     

    « Pour moi c’est dur

     

    soyez-en sûr,

     

    j’ai de la peine,

     

    ma vie se traîne.

     

     

     

    Je prie les cieux

     

    mon bon monsieur ,

     

    paix à son âme

     

    ma bonne dame. »

     

     

     

    C’était un soir,

     

    il faisait noir,

     

    j’étais à l’aise

     

    sur la falaise.

     

     

     

    Mes yeux de chat

     

    voyaient en bas

     

    une marée

     

    fort déchaînée.

     

     

     

    J’ai profité

     

    en vérité

     

    de la vue basse

     

    de la bécasse !

     

     

     

    Un croche-pied

     

    très bien placé

     

    et une chute

     

    sans parachute !

     

     

     

    De haut en bas :

     

    bon débarras !

     

    Newton oblige

     

    quelle voltige !

     

     

     

    Un être tas

     

    à Etretat

     

    chose normale

     

    je le signale !

     

     

     

    Bien éclaté

     

    sur les rochers,

     

    son corps en loques

     

    qui se disloque !

     

     

     

    Pas de témoin

     

    sauf un vieux chien

     

    hochant la tête

     

    la brave bête !

     

     

     

    Un scénario

     

    bien comme il faut :

     

    joli montage

     

    et … l’héritage !

     

     

     

                                   Rotpier

      

     

       Mer déchaînée

    Image du net

     

     

     

    Quand la physique donne

     

     un petit coup de main :

     

    merci  Monsieur Newton

     

    car vous le valez bien !

     

    Et pis c'est tout !  Non mais ! 

     


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  •  

     

     

    Adoubement de chevalier

    image du net

     

    Que les amoureux de la langue

    française m’adoubent …

     

    Je pars en croisade !

     

    Certains voudraient  - je les abhorre ! -

    S’attaquer à notre français,

    Le simplifier jusqu’à l’excès

    Moi je dis « non ! » car je l’adore !

     

    Je mets mes bras en sémaphore

    Pour alerter sur ce forfait,

    Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

    Approchez donc les matamores !

     

    Venez nous allons vous couper

    Vite fait l’herbe sous le pied

    Et si vous vous entêtez j’ose

     

    Je vous le dis droit dans les yeux

    Nous vous couperons autre chose

    Cachez tout ce qui va par deux !

     

                                   

                                          Rotpier

     

    Chevalier

    Image du net

     

    A cheval sur mon idéal,

     

    Je trouverais mon idéal

    En servant notre belle langue

    Je saurais être son féal :

    Ses ennemis seront exsangues !

     

    Et s’il faut que je les étrangle,

    Je le ferai, c’est viscéral,

    Jusqu’à ce que leur raison tangue :

    Je ne suis pas sentimental !

     

    Et si dans la meute de chiens

    Se cache un académicien,

    Qu’il sorte vite son épée !

     

    Au lieu de faire un long discours,

    Qu’il conforte mon épopée

    Ou bien que comme un lâche il court !

     

     

                                          Rotpier

     

     

    Don Quichotte Pierre

    Image du net + petit montage !

     

    Tel un nouveau don Quichotte,

     

    Et tel un nouveau don Quichotte

    Je mènerai par monts par vaux

    Des combats à tous les niveaux

    Pour que notre langue ait la cote !

     

    Que personne ne m’asticote

    Ou bien je le coupe en morceaux

    Et je les balance aux pourceaux

    Qui en feront belle ribote !

     

    Voilà le décor est planté

    Et si un quidam est tenté

    De me défier sous la coupole,

     

    Qu’il se taise pauvre manant,

    Le combat sera sans parole : 

     Qu’il ferme son moulin avant !

     

     

                                          Rotpier

     

     Don Quichotte Pierre (2)Image du net + petit montage ! 

     

    Et si la folie me gagne …

     

    Bien calé sur ma rossinante

    Applaudi par Anne Hidalgo

    J’irai du grand Paris à Nantes

    Quitte à en revenir dingo !

     

    Ma volonté déterminante

    Sera d’occire les gogos

    Voulant de façon consternante

    Toucher aux mots… même à l’argot !

     

    J’embrocherais ces tartignoles

    Ou je leur mettrai des torgnoles

    De façon à les rebuter !

     

    Notre langue est beaucoup trop belle,

    Hors de question de l’amputer

    Ou bien je leur trousse un libelle !

     

     

                                          Rotpier

     

    Pierre en prison

    Image du net + petit montage ! 

     

    La fin de l’épopée,

     

    Si je suis encore vivant

    Après cette longue épopée

    J’irai vers le soleil levant

    Pour retrouver ma dulcinée.

     

    Et si elle a pris un amant

    Pour combler ses longues journées

    J’empalerai le malfaisant

    Avec le pic de cheminée !

     

    Puis j’irai chez les argousins

    Pour me rendre au petit matin,

    J’implorerai les fonctionnaires,

     

    Certains ne sont pas trop idiots,

    Pour avoir de gros dictionnaires

    Pour finir entouré de mots !

     

     

                                          Rotpier

     

     

    Squelette avec des livres

    Image du net + petit montage ! 

     

    Ultimes tentatives,

     

    J’écrirai de longues suppliques

    Que j’enverrai à tous les dieux,

    Ce n’est pas que je crois en eux,

    Je n’ai pas la fibre utopique !

     

    Des compliments dithyrambiques

    A sortir des larmes des yeux,

    Je sais mentir quand je le veux

    Mais bien moins que les politiques !

     

    Quant à ceux-là, n’en parlons pas,

    S’il ne s’agit pas de mandats

    Ils ne bougeront pas d’un pouce !

     

    Enfin usé par tous mes maux

    Je rendrais l’âme sans secousse

    Sous l’œil mouillé de mes chers mots !

     

     

                                          Rotpier

     

     


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    Adoubement de chevalier

    image du net

     

    Que les amoureux de la langue

    française m’adoubent …

     

    Je pars en croisade !

     

    Certains voudraient  - je les abhorre ! -

    S’attaquer à notre français,

    Le simplifier jusqu’à l’excès

    Moi je dis « non ! » car je l’adore !

     

    Je mets mes bras en sémaphore

    Pour alerter sur ce forfait,

    Rejoignez-moi, oui c’est parfait :

    Approchez donc les matamores !

     

    Venez nous allons vous couper

    Vite fait l’herbe sous le pied

    Et si vous vous entêtez j’ose

     

    Je vous le dis droit dans les yeux

    Nous vous couperons autre chose

    Cachez tout ce qui va par deux !

     

                                   

                                          Rotpier

     

    Chevalier

    Image du net

     

    A cheval sur mon idéal,

     

    Je trouverais mon idéal

    En servant notre belle langue

    Je saurais être son féal :

    Ses ennemis seront exsangues !

     

    Et s’il faut que je les étrangle,

    Je le ferai, c’est viscéral,

    Jusqu’à ce que leur raison tangue :

    Je ne suis pas sentimental !

     

    Et si dans la meute de chiens

    Se cache un académicien,

    Qu’il sorte vite son épée !

     

    Au lieu de faire un long discours,

    Qu’il conforte mon épopée

    Ou bien que comme un lâche il court !

     

     

                                          Rotpier

     

     

    Don Quichotte Pierre

    Image du net + petit montage !

     

    Tel un nouveau don Quichotte,

     

    Et tel un nouveau don Quichotte

    Je mènerai par monts par vaux

    Des combats à tous les niveaux

    Pour que notre langue ait la cote !

     

    Que personne ne m’asticote

    Ou bien je le coupe en morceaux

    Et je les balance aux pourceaux

    Qui en feront belle ribote !

     

    Voilà le décor est planté

    Et si un quidam est tenté

    De me défier sous la coupole,

     

    Qu’il se taise pauvre manant,

    Le combat sera sans parole : 

     Qu’il ferme son moulin avant !

     

     

                                          Rotpier

     

    La suite jeudi prochain ! ... Si vous le voulez bien !

     


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  •  

    Un poème ancien, écrit en 2007 je crois … à moins que ma mémoire ne défaille …  

     
     
     
    Sur une très jolie photo de Jean-François Simon, un poème que j'aime tout particulièrement...
     
     
     
    Image pour Défaillance
     
     
     

    Défaillance,

     

    Il bruine dans mon cœur

    comme il pleut sur la faille ;

    pourquoi cette rancœur

    qui fait qu’un cœur défaille.

     

    Hier encore ici,

    mais revers de médaille,

    plus personne aujourd’hui

    et mon cœur qui déraille.

     

    Dans les yeux ce crachin

    augmentant la grisaille

    et le bout du chemin

    et l’ultime broussaille.

     

    La chute sans rappel

    parallèle à l’entaille,

    les rochers en scalpel

    et mon cœur en tenailles.

     

    Pour vivre maintenant

    je ne suis plus de taille,

    je plane en attendant

     d’être au pied de la faille.

     

                                                   Pierre Dupuis

     

     


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  •  

     

    Et ne me cherchez pas de poux sur la tête ... hein !

     

    Chevalier ergoteur

    Image du net bidouillée par le Rotpier

     

    L’ergoteur,

     

    Un peu poète et ergoteur,

    C’est ce qui me caractérise,

    Un tout petit rien me défrise

    Et je deviens très pinailleur !

     

    Bien des gens le pensent d’ailleurs

    Quand je m’arrête en temps de crise

    Sur un détail, une bêtise

    Et que je joue les emmerdeurs !

     

    Je tiens à enfoncer le clou :

    Ma plume serait chiffonnée

    D’employer « entre chien et loups » 

     

    Pour un début de matinée !

    Je souffle aux académiciens

    D’employer « entre loups et chiens » !

     

                   Et je précise :

     

    C’est une question de logique,

    Juste une histoire de tempo,

    Je suis sans peur et sans repos

    A cheval sur la rhétorique !

     

    Et si cela coupait la chique

    A certains coincés du stylo

    Et qu’ils me traitent de charlot

    Et bien je leur ferais la nique !

    .

    Ou je leur jetterai mon gant :

    Je déteste les arrogants,

    Je les affronterai en joute !

     

    C’est mon coté théoricien,

    Je persiste signe et rajoute :

    Au matin entre loups et chiens !

     

     

                                    Rotpier

     

    Chevalier ergoteur

    Image du net bidouillée par le Rotpier


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  •  

     

    Et si après cela vous ne devenez

    par champions en géométrie,

    c’est à ne rien y comprendre !

      

    Géométrie … variable,

     

    Je suis resté jusqu’à quinze ans

    -  je vous le dis sans tricherie ! -

    tout aussi nul qu’un bout de zan

    en devoir de géométrie.

     

    Et puis un jour chemin faisant,

    j’ai découvert la griserie

    d’un moyen des plus séduisant

    pour éclairer la théorie !

     

    Bien maîtriser du bout des doigts

    -  une façon mnémotechnique ! -

    tous les contours, envers endroit,

    d’une certaine Véronique !

     

    Pour commencer ( de haut en bas ! ) :

    joli minois tout en ovale,

    des cils en arcs, des yeux appâts

    qui font de l’œil … c’est de la balle !

     

    Dans un rayon très approché,

    un nez mutin qui dévergonde

    et pour finir de m’accrocher :

    une bouche aux lèvres bien rondes !

     

    En descendant encore un peu,

    jolis volumes en demies sphères,

    cercle marron juste au milieu :

    - ell’ souriait et laissait faire ! -

     

    Je m’attardais pour m’assurer

    que les courb’ étaient symétriques 

    et qu’après avoir mesuré,

    les cercles étaient concentriques !

     

    A jouer à ce petit jeu

    on s’instruit de façon ludique,

    on s’aperçoit - c’est fabuleux ! -

    que l’on devient très méthodique !

     

    Je mis le doigt un peu plus bas

    sur un triangl’  bien isocèle,

    dont le sommet - oh ! la la la !-

    conduisait à des parallèles!

     

    Parallèles sur le moment,

    mais à géométrie variable :

    formant un angle  - houlà maman ! -

    s’ouvrant de manière appréciable !

     

    Je suis resté approfondir

    mon étude sur le système,

    allant jusqu’à me dégourdir

    en ajoutant mon apothème !

     

    Je vous conseille, jeunes gens,

    cette méthod’ mnémotechnique,

    pas obligé absolument

    que ce soit une  « Véronique » !

     

    Mais ce prénom est un cadeau

    pour ce qui est de la technique :

    diminutif égal « Véro »

    pour ce qui reste … et bien t’appliques !

      

                                                        Pierre Dupuis

     

     


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  •  

     

    Un poème très ancien ... qui ne vous glacera pas trop,  je l'espère !

    Quand un miroir vieillit il est rare que son tain ne soit pas atteint

    et ceux qui se mirent dedans ont parfois le teint qui déteint.

    PS:   ( Le Rotpier parlerait de tarte tatin mais c'est un malotru ce gars-là et il ne faut pas trop l'écouter: il est lui-même parfois très atteint ! )

     

     

     

    Photo du net

    La dame et le vieux miroir,

     

    C’est un très vieux miroir au tain déliquescent.

    Son cadre en bois sculpté ne tient que par miracle

    Ou bien, plus rationnel, par deux pointes qui raclent

    Un mur de papier gris au plâtre efflorescent.

     

    Un bord, en bas à gauche, est tout opalescent,

    Ce qui renforce encore une impression d’oracle :

    «- Dis-moi, mon beau miroir, n’est-ce pas la débâcle ?

    -  Oh ! non ! » ment-il avec un air d’adolescent ! "

     

    Combien de souvenirs sont ancrés dans ses pores ?

    La mémoire est fragile et souvent s’évapore ;

    La sienne est le pendant d’un grand classeur à dos

     

    Dont le titre serait : « Portraits en ribambelle ».

    « - Fais-moi, mon bon miroir, ce superbe cadeau :

    Repasse mon image au temps où j’étais belle ! »

     

    Epilogue :

     La vieille dame ferma les yeux pour mieux emprisonner sa jeunesse et doucement s’en alla. Le vieux miroir mit une croix dans la case « souvenir » et soupira. Un soupçon de buée vint encore ternir un peu plus l’éclat de son tain.

     

                                                                      Pierre Dupuis


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  •  

    Il y a plus gai bien sûr mais il me plait d'aborder tous les sujets, des plus graves aux plus délirants. Je suis fais comme cela ... en quelque sorte à l'image de la vie ...

     

     

    Pierre  

     

     

    Lit vide

    Image du net modifiée par moi-même

     

    L'apprentissage du veuvage

    ou

    Le grand lit vide

     

    Bien sûr c'était perdu d'avance,

    les médecins lui avaient dit

    et son mari était parti,

    sa tête était en résonance.

     

    Mais il y avait la présence

    des enfants accourus ici,

    de la famille et des amis

    venus pour les condoléances.

     

    Silencieuse agitation,

    pas de créneau de réflexion

    ... temps suspendu qui se dévide.

     

    Puis tout le monde était parti.

    Le soir devant le grand lit vide

    la pauvre le devint aussi.

     

                  Épilogue:

    Combien lui faudra-t-il de temps

    pour s'accoutumer à l'absence,

    pour intégrer sa non présence

    pour sortir du mauvais moment ?

     

    Après l'hiver vient le printemps

    mais il y a des circonstances

    où l'adage est sans consistance

    quand le poids est trop important.

     

    Combien de temps lui faudra-t-il

    pour se doter de quelques armes

    capables d'assécher ses larmes

    et de la garder du péril ?

     

                                           Pierre Dupuis


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  •  

    La photo a été prise dans le cimetière d’un des petits villages de mon enfance en Normandie. Il est resté exactement dans le même état ………….. pas tout à fait : les grilles ont continué à se délabrer ! J'adore ce cimetière ... pour autant que l'on puisse en aimer un.

     Aujourd’hui,  la grisaille est de mise sur la Normandie pour toute la journée : tout est en accord.

    Pierre  

     

     OLYMPUS DIGITAL CAMERA

    Photo de Pierre

     

     

    De Frédéric  Dard :

    «  Si j’avais su que je l’aimais tant,

    je l’aurais encore aimé davantage »

     

    Regrets,

     

    Grisaille.

    Oui, « grisaille » était le mot

    qui habillait le mieux l’homme.

    … Qui habillait tout d’ailleurs.

    Le lieu.

    Un vieux cimetière aux grilles aussi délabrées

    qu’un rêve de ferrailleur.

    Le temps.

    Un crachin soutenu qui vous traverse

    un pardessus aussi sûrement qu’une averse.

    L’atmosphère.

    Lourde, pesante, plombifère.

     

    Il était là. Droit. Figé.

    Devant lui, une tombe

    où finissaient de faner quelques fleurs.

    Etait-ce ses larmes sur son visage ?

    Etait-ce la pluie qui lui prêtait les siennes ?

    Nul ne pouvait savoir … mais elles coulaient.

     

    Une pensée, lue bien avant, ne le quittait plus.

    Elle était là, prenante, lancinante.

    Il ne se souvenait plus de l’auteur

    … peu importait d’ailleurs,

    il l’avait faite sienne, elle était son adage :

    « Si j’avais su que je l’aimais tant,

    je l’aurais encore aimée davantage. »

     

    Et il restait là. Droit. Figé.

    Les larmes étaient salées.

     

    Pendant ce temps,

    tranquillement, imperceptiblement, inexorablement,

    les grilles continuaient à se délabrer.

                                                                                   

                                                 

                                                                                           Pierre Dupuis

     


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  •  

    Ceux qui connaissent P.V.,

    sauront de quel poème

    je me suis inspiré… pour la forme !

     

     

    Discours politique menteur

     

     Image du net

     

     

     

    L’art politique,

     

    Du baratin avant toute chose !

    Et puis surtout évite l’impair

    moins vague et moins soluble dans l’air,

    qui laisse traces et indispose !

     

    Il faut aussi que tu n’ailles point

    choisir des mots qui par trop défrissent:

    demande donc à tes âmes grises

    de vérifier dans tous les recoins !

     

    Choses promises mettent les voiles

    après bon apéro du midi :

    tu pourras, auditoire attiédi,

    les emmener tout près des étoiles !

     

    Car tout est dans la nuance encor !

    Promesses voilées : tout en cadence !

    Rien de précis, c’est comme danse :

    il faut maîtriser le corps à corps !

     

    Fuis de plus loin la phrase assassine,

    sauf pour tes ennemis les plus purs !

    Pour tes amis, prépare du sûr :

    dans le genre… couteau de cuisine !

     

    La concurrence ? Tords lui son cou !

    Tu fera bien en train d’énergie,

    de mater la journalisterie !

    si l’on n’ y veille, elle ira jusqu'où ?

     

    Ô qui dira les tords des régies !

    Ces journalistes fouinent partout,

    ils forgent des histoires d’un sou

    et les juges les privilégient !

     

     

    Du baratin encore et toujours !

    Que ta verve soit chose envolée

    qui sonne dans toutes les allées :

    tu finiras par gagner un jour !

     

    Levons le verre à ton aventure

    et qu’on se lève chaque matin,

    sûrs d’avoir choisi le bon coquin

    qui nous trouvera des places sûres !

     

     

     

                                                             Pierre Dupuis

     

     

    Déjà publié, mais dans mille ans il sera toujours d'actualité !

     

    Pensées :

     

    1ère pensée :

     

     " Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. " 

     

    Auteur : Henri Queuille, homme politique français, né à Neuvic (Corrèze) le 31 mars .....22 février 1988 

     

    Formule reprise maintes fois avec quelques nuances.

     

    2ème pensée :

     

    On peut être un honnête homme et faire de la politique mais on ne peut pas être élu sans mentir peu ou prou. C'est l'ordre de grandeur de ce "peu ou prou" qui fait que l'on peut ranger l'élu dans la case "honnête politicien" ou dans celle beaucoup moins reluisante de "flibustier de la politique" et ce quelque soit son bord.

     

    Pierre Dupuis

     

    3ème pensée :

     

    En politique, les promesses non tenues résultent toujours de la conséquence de l'inaction ou de l'incapacité des autres à les mettre en œuvre, mais jamais de leur auteur lui-même.

     

    Pierre Dupuis

     

    4ème pensée :

     

    Beaucoup de politiciens savent et en usent que les promesses sont comme les fesses: c'est bon à caresser, même en rêve, et tant pis si après elles disparaissent comme mirage.

     

    Rotpier

     

     

    C'est tout pour aujourd'hui !

     

     


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  •  

     

     

    Image du net !

     

    La double chance du vendredi 13,

     

    Il avait joué au loto

    et venait de voir le tirage :

    à la télé ses numéros

    étaient tous sortis de la cage !

     

    C’était à coup sûr le magot

    pour lui qui était au chômage,

    plus de recherche de boulot :

    il rêvait déjà d’une plage !

     

    Il faisait des plans sur tout ça

    quand le téléphone sonna

    pour lui apprendre avec prudence

     

    que sa femme abhorrée, Marion,

    était passée sous un camion !

    Vendredi treize : Oh ! Quelle chance !

                                   

    Moralité :

    Ça peut rapporter bonbon !

     

    Rotpier 

     


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  •  

     

    En ce jour de débat à l'Assemblée Nationale ...

     Préambule :

      J'ai eu la triste occasion d'être présent, à 7h 00 du matin, au sein d'un service de gériatrie avant que les équipes de jour aient pu faire le grand nettoyage. Que ceux qui s’arque-boutent sur le sacro-saint principe de la vie jusqu'au bout aillent vivre la même chose que j'ai vécu un matin, il y a fort longtemps mais les conditions actuelles sont toujours les mêmes.   

     Pierre

     

     Image pour Gériatrie

     Photo montage de Pierre

      

     

    Cauchemort,

     

    Que fais-je ici ?

    Je n’ai plus souvenir de rien.

    Il est vrai que je perds souvent la mémoire :

    dans ma vie, il se fait tard.

     

    Mais…qu’a donc ce malheureux

     qui hurle au bout du couloir ?

    Et cet autre qui erre plus qu’il ne se déplace

    à l’aide de son déambulatoire ?

    Tout cela me glace !

     

    Et cette odeur – oh ! Cette odeur –

    qui vous prend à la gorge !

    Et cette femme qui souffle comme une forge !

    Et cette autre qu’on croit que l’on égorge !

    Horreur !

     

    Mais, que fais-je ici ?  …Que fais-je ici !

    Pas besoin de fauteuil roulant : je vais bien moi !

    Je marche, j’arpente les couloirs

    du matin jusqu’au soir !

     

    Et cette odeur qui me colle à la peau !

    Et partout le même panneau,

    le même panneau avec le même mot

    que je lis, que je relis,

    qui me mène à la folie !

     

    Au secours !

    Où elle est la sortie !

    Où elle est la sortie !

    Partout, partout c’est écrit :

    Gériatrie !   Gériatrie !   Gériatrie !  

    Gééééé … riaaaaa… triiiiiiiie !

      

     

                                             Pierre Dupuis

     

     

    Il va sans dire que je suis pour une loi sur l'euthanasie contrôlée en France comme l'ont déjà adoptée d'autres pays moins soumis aux diktats des lobbies religieux. Vive la laïcité, vive le droit pour chacun de mourir dans la dignité !  

     

     


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    A l’occasion de la journée de la femme, Pierre vous offre deux poèmes 

    et ................ le Rotpier quelques pensées ( aïe! aïe! aïe! )

     

    Image du net modifiées par Pierre
     

    Femme,

     

    Femme,

    amalgame

    d’esthétique et de charme.

     

    Femme,

    paradoxe

    de rires et de larmes.

     

    Femme,

    aux yeux passant

    de la douceur aux flammes.

     

    Femme,

    aux ongles

    tranchant comme des lames.

     

    Femme,

    sucrée-amère

    entre fantaisie et drame.

     

    Femme,

    imprévisible

    tout au long de la gamme.

     

    Femme,

    à étudier :

    vaste programme !

     

    Femme,

    à visiter :

    quel sésame ?

     

                                         Pierre Dupuis

     

    Image prise sur une bibliothèque d'image

     

    Femme en soi,

       

    Dieu créa la femme.

     Pour ne pas être en reste, le diable mit

    dans sa prunelle une petite flamme.

     

    Le poète l 'habilla de vers,

    le couturier de soie.

     

    L 'homme la déshabilla

    et l 'aima.

     

    Ainsi soie style.

     

                                                                                                                                                      Pierre Dupuis

     

     Poèmes déjà publiés

     

    A l’occasion de la journée de la femme, je vous offre quelques pensées !

    Le Rotpier

     

      J’ai pris le parti de ne point juger les femmes, il y avait trop de travail !

        

       Dans certaines tribus africaines, c’est l’homme seul qui fait bouillir la marmite, la femme est dedans.

      

       La femme n’est pas si mauvaise que cela …

    pour qui sait bien la cuisiner !

     

        Le sourire de la femme est l’équivalent du discours de l’homme politique : des promesses qui n’engagent

    que ceux qui y croient.

     

       Femme au foyer, chaleur assurée ! 

       ( peut-être de Landru ? )

     

      Et pis c’est tout !

     

       Le Rotpier

     

      


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    Il me sied de plancher sur tous les sujets,

    fussent-ils porteurs de gros remous ...

     

     

    Surfeuse

     

    Image du net bidouillée par mes soins

     

     

    La surfeuse,

     

    Sur la vague bleue marine

    Sur culte de Poutine

    Sur mes rêves de tsarine

    Je surfe !

     

    Sur le terreau de mon père

    Sur les peurs sécuritaires

    Sur les thèmes populaires

    Je surfe !

     

    Sur la chienlit politique

    Sur les scoops médiatiques

    Sur les rêves utopiques

    Je surfe !

     

    Sur le racisme latent

    Sur les peurs des pauvres gens

    Sur le spleen des mécontents

    Je surfe !

     

    Sur l'oubli des temps passés

    Sur les crimes effacés

    Sur des discours bien graissés

    Je surfe !

     

    Sur mes futurs collabos

    Sur leurs idéaux fachos

    Sur les petits et les gros

    Je surfe !

     

    Sur la vague populiste

    Sur les jugements simplistes

    Sur le fond nationaliste

    Je surfe !

     

    Sur le dos des girouettes

    Sur le miroir aux alouettes

    Sur les valeurs qui s'émiettent

    Je surfe !

     

    Sur l'oubli et l'ignorance

    Sur l'esprit d'intolérance

    Sur le terme " préférence "

    Je surfe !

     

    Sur les bêtes et méchants

    Sur les plus paumés des gens

    Sur les masses d'indigents

    Je surfe !

     

    Sur le flot des ambitieux

    Sur les discours fallacieux

    Sur les fats et les vicieux

    Je surfe !

     

    Sur les réseaux délateurs

    Sur les collaborateurs

    Sur l'embrouille et sur les peurs

    Je surfe !

     

    Sur les rouleaux de la crise

    Sur l'échéance incomprise

    Sur l'onde de la bêtise

    Je surfe !

     

    Sur la connerie humaine

    Sur un tas d'énergumènes

    Sur les gros bras qui s'amènent

    Je surfe !

     

    Sur les ancrages sectaires

    Sur les craintes séculaires

    Sur ceux que je récupère

    Je surfe !

     

     

    Je serais l'onde marine

    Qui submerge et qui domine

    Quitte à être un tsunami

    Emportant mes ennemis !

     

    Pas de pitié pour personne

    Parmi ceux qui me sermonnent

    Pas de planche de salut

    C'est eux qui l'auront voulu !

     

    Je suis portée par la vague

    Je louvoie et je zigzague

    Pour noyer mes détracteurs

    Et gagner des électeurs !

     

    A ce jeu je suis championne

    Personne ne m'impressionne

    Mes mensonges sont gobés

    Par ceux que j'ai fascinés !

     

    C'est un atout d'être femme

    Et j'en joue sans état d'âme

    Tout ce qui peut me servir

    J'en use pour rebondir !

     

    Sur les rouleaux de la crise

    Sur l'échéance incomprise

    Sur l'onde de la bêtise

     

    Je surfe !

     

    Sur la vague bleue marine

    Sur culte de Poutine

    Sur mes rêves de tsarine

    Je surfe !

    Je surfe !

    Je surfe !

     

     

                                    Pierre Dupuis

     

     


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           Le poème du jour: "Quand les dés sont pipés," de ... Pierre

     

    Image du net

     

     

    Quand les dés sont pipés,

     

    Il l'avait rencontrée ... par hasard.

    ... Encore qu'il n'aimait pas le mot "hasard",

    il lui préférait "destinée"

    ... c'est plus joli "destinée" !

    Cela rime avec belle matinée

    ou bien, belle journée !

    Tout comme rosée du matin rime avec teint !

    ou encore

    ... enfin, il l'avait rencontrée.

     

    Quand je dis" rencontrée"

    c'est exagéré

    ... ils s'étaient croisés

    simplement croisés.

    Et, "ils" ne se résumait pas à eux deux

    ... hélas !

    Il avait croisé une joyeuse bande

    menant grande sarabande

    dont elle était l'un des centres d'intérêt.

    Elle riait aux plaisanteries des autres,

    garçons et filles,

    certaines étaient poivrées  - les plaisanteries ! -

    d'autres étaient franchement grivoises

    ... il en était gêné

    ... elle pas.

    Leurs regards, eux, ne s'étaient pas croisés

    ... enfin ... pas franchement.

    Elle ne devait pas manquer de prétendants

    tant elle était belle !

    Elle devait en avoir à la pelle !

     

    Il lui avait semblé pourtant

    qu'elle tenait ses distances

    ... impression ou espérance ?

    Il lui avait plu d'y croire... vraiment.

    Il se raccrochait à cette sensation première

    comme un papillon à la lumière

    ... quitte à se brûler les ailes.

    Quel âge avait-elle ?

    ... Difficile à dire.

    Entre femme et demoiselle

    la différence est ténue.

    Il opta pour vingt ans.

    De nos jours, à vingt ans,

    les filles ne sont plus des ingénues.

    Mais peut-être avait-elle un peu plus ?

    De nos jours, à la trentaine,

    bien des femmes courent encore la prétentaine

    ... des hommes aussi, ne soyons pas obtus.

    Son jugement vagabondait

    ... il était incapable de trancher

    et de toute façon, à quoi bon ?

    A quoi servait tout ce cinéma

    alors qu'il ne la reverrait sûrement pas !

     

    Pourtant il la revit... par hasard

    ... non ! Pas par hasard !

    Il n'y a pas de hasard quand on revient

    tous les jours au même endroit,

    à la même place, sur le même chemin.

    Quand à la destinée

    ... n'en parlons plus !

    Elle a bon dos la destinée

    quand on a pipé les dés !

     

    Toujours est-il qu'il l'avait revue

    et cette fois-ci, elle était seule

    ... seule et toujours aussi belle !

    Il s'était arrangé pour passer devant elle

    et leurs regards s'étaient croisés,

    vraiment croisés,

    ... un bref instant, un bref instant seulement.

     

    Juste le temps d'un bonjour esquissé du bout des yeux

    ... du bout des lèvres

    et ... quelles lèvres !

    Il revenait tous les jours

    et il la revoyait souvent,

    il y passait beaucoup de temps !

     

    Alors, la destinée ... mes fesses !

    Et, elles étaient belles les siennes !

    ... Pas du genre qui s'affaissent !

    Bien moulées dans un petit jean serré,

    il l'avait remarqué quand il s'était retourné

    ... il se retournait toujours d'ailleurs

    ... elle pas.

     

    Et puis un jour il l'avait croisée

    mais elle n'était plus seule

    ... elle était accompagnée.

    Elles se tenaient par la main

    ... toutes deux

    ... simplement... tous simplement.

    Elle l'avait salué en souriant

    ... pas méchamment

    ... il lui avait même semblé voir

    sur le visage un peu de compassion

    ... enfin, il lui avait plu d'y croire.

    Il ne revint plus,

    Il ne la revit plus.

    Quel gâchis ! Quel gâchis pour lui !

    Une beauté comme la sienne !

    Belle de la tête aux pieds et lesbienne !

     

    Alors toi, la destinée, espèce de traînée,

    tu rimerais mieux avec espérance assassinée !

    Comme toi, le hasard, avec poignard !

    Car enfin ...

    Mais... mais à quoi bon s'emporter

    quand, depuis le départ

    on a pipé les dés.

     

     

                             Pierre Dupuis

     


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