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Par Rotpier le 16 Mai 2017 à 09:13
Images du net ( la 1ère est un peu bidouillée ... je n'ai pas voulu que l'on me reconnaisse ...)
Exorde :
Filles, marins et capitaines
se retrouvent dans tous les ports,
leurs aventures incertaines
forgent les légendes du bord.
Au sein de la pêche hauturière
et sachant manier le filet,
se glissent des aventurières
au scénario très bien rôdé !
Fable,
Morues, marins et capitaines …
Il avait fait sa connaissance
à Terre-Neuve au Canada,
partageant sa concupiscence
il était tombé dans ses bras.
Après trois semaines de pêche
à bord d’un très gros morutier
quand on débarque on se dépêche
pour oublier le chalutier.
Exit l’odeur de la morue,
du chalut et de ses filins,
au revoir le port et les grues,
vive la fête et les câlins !
Et quoi de mieux que cette fille
pour oublier ce dur labeur,
toujours prête et toujours gentille :
que de la joie et du bonheur !
Jusqu’à ce que la sauterelle
ne soit plus au creux de son lit,
la belle s’était fait la belle
avec son larfeuil bien garni !
Passer de morue à morue
voila les risques du métier,
laisser les grues pour une grue :
vraiment pas de quoi pavoiser !
Il regagna la tête basse
son poste sur le grand bateau,
il était tombé dans la nasse
d’une fille et d’un maquereau !
Une aventure bien amère
ne manquant pas du tout de sel,
une liaison éphémère
orchestrée par un demi-sel !
Il apprit que le capitaine
avait subit le même sort
avec une demi-mondaine :
il n’était plus le seul à bord !
Il en retrouva le sourire
quelque soit le statut social,
les hommes se laissent séduire :
le procédé est bien trivial !
Moralité :
Les marins et les capitaines
se font piéger pareillement,
les morues ne sont pas les mêmes
mais c’est les mêmes arguments !
Souvent la facture est salée,
ils en gardent un mauvais goût :
une morue bien dessalée
peut vous rouler de bout en bout !
Rien de nouveau en ce bas monde
le piège à toujours fonctionné,
n’importe où sur la mappemonde
des gogos se font pigeonner !
.
Même de très grands se font prendre,
ils redeviennent des gamins,
ils ne savent pas se reprendre
quand passe un joli popotin !
Péroraison :
Élargissons l’horizon…
Ne croyez pas que la marine
soit le seul milieu concerné,
partout c’est la même combine :
c’est bonnet blanc et blanc bonnet !
Allusion à la politique,
décidément on tourne en rond,
en ce moment plutôt critique
mieux vaut éviter les ronrons !
Je connais une autre Marine
( majuscule en début de mot ! )
qui a roulé dans la farine
toute une flopée de gogos !
Sans la classer dans les morues,
( bien sûr chacun fait ce qu’il veut ! )
elle sait arpenter les rues
en bavant des discours visqueux !
Mine de rien elle racole
et pas seulement des marins,
monde ouvrier et agricole
sont prêts à lui suivre le train !
C’est une femme et elle en joue,
pour une tranche d’électeurs
ça compte beaucoup, ils l’avouent :
« Vive Marine et son valseur ! »
C’est encore heureux que la nièce
ait renoncé à ses mandats
car du coté minois et fesses
y a pas photo avec tata !
Pierre Dupuis
3 commentaires -
Par Rotpier le 9 Mai 2017 à 10:16
;
Je ne sortirai pas grandi de ce poème mais si j'en sors indemne, ce sera déjà ça !
.
Images du net : Sappho et Janus
.
C’est cadeau,
Je voudrais exposer ici
le fruit d’une intense pensée,
certains la diront insensée :
ceux-là ont l’esprit rétréci !
C’est un sujet très délicat
et je vais y mettre la forme
pour que personne ne déforme :
je sais beaucoup d’indélicats !
Tout le monde a un Saint Patron
pour son métier ou ses tendances,
chaque an c’est la fête et la danse
et l’on fait sauter les bouchons !
Puisque les gays ont obtenu
le droit au fait du mariage
il semble utile sans verbiage
qu’ils aient un patron reconnu.
Je propose aux filles Sappho
la belle grecque poétesse
qui penchait à aimer les fesses
féminines … sans porte à faux !
Là, je ne me suis pas foulé
et j’en fais amende honorable,
il me faut donc du mémorable
pour les gars … pas de l’éculé !
Je me dois pour les invertis
que cela sonne bien et rime
allez, j’y vais et je m’exprime :
ça va gratter … moi j’avertis !
Je propose tout net … « Janus » !
Le dieu romain aux deux visages,
voila ce que moi j’envisage
pour les chevaliers de l’anus !
Voila un dieu qui correspond
très bien à leur double facette,
comme dit ma sœur Mauricette :
« C’est lequel qui porte jupon ? » !
Je vais proposer « anusser » *
comme verbe à l’académie,
pour illustrer la sodomie
… tant pis si ça les fait tousser !
Afin de vivre avec leur temps
ils se doivent d’être à la page
en admettant que le pointage
existe depuis très longremps !
Un verbe plus un Saint Patron
n’est-ce point un présent de classe ?
J’offre le tout sans dédicace
et n’en demande pas un rond !
En échange je ne veux rien !
Pas d’intronisation subite :
ce n’est pas un goût qui m’habite :
mon penchant n’est pas uranien !
Je ne suis double qu’en esprit,
qui va du sérieux au loufoque,
mais il n’y a pas d’équivoque :
je reste hétéro à tout prix !
Rotpier
* Pour le cas où l’Académie retiendrait ma proposition, je vous déconseille fortement de conjuguer,en boucle, ce verbe au présent de l‘indicatif : vous en auriez, je le pense, très rapidement plein le - - - ! La la la la !
… Je me sauve à reculons ... on n'est jamais assez prudent !
7 commentaires -
Par Rotpier le 2 Mai 2017 à 09:29
« L'histoire est un perpétuel recommencement. »
Thucydide
Pensée:
La connerie est humaine, soit. Mais elle est beaucoup moins pardonnable quand, malgré les mises en garde répétées, elle conduit au marchand de haine qu'est le FN.
Pierre
Préambule :
Prêter une oreille complaisante aux sirènes du populisme c’est commencer à dérouler le tapis rouge pour le fascisme.
Du populisme au fascisme,
Le populisme est … populaire !
Lapalisse aurait dit : « Bravo ! »
il suffit pour cela de braire
ce que veulent entendre les veaux !
J’emprunte le mot de De Gaulle,
dans le fond il avait raison,
sans vraiment trouver cela drôle
j’admets qu’il reste de saison.
Venant de droite ou bien de gauche
le populisme est avant tout
une stratégie qui ébauche
le repli sur soi jusqu’au bout.
Et l’on retrouve à la manœuvre
quelques assoiffés de pouvoir,
les extrêmes sont à pied d’œuvre
à qui mieux mieux pour l’encensoir !
.
A un moment tout ça bascule
peu importe de quel coté
et le venin qu’on inocule
est un poison bien concocté !
Le pays devient narcissique
à l’image de son mentor
et l’enchaînement est classique :
ceux qui contestent ont tous les torts !
Un de ceux ayant mis en place
ce concept est Mussolini :
manipuler la populace
à loisir et à l’infini !
Museler la démocratie,
s’il le faut par un coup d’état,
glisser vers la suprématie,
vers le fascisme et l’omerta !
… Le fascisme … nous y voila !
Avec le populisme en place
et un grand chef à son sommet,
tous les gênants on les déplace
… certains ne reviennent jamais.
Et voila le nationalisme
érigé autour du drapeau,
glissant tout droit vers le fascisme
… démocrate gare à ta peau !
La violence est légitimée,
peut commencer l’épuration,
la race pure est sublimée
et le racisme entre en action !
Un cran de plus pour le fascisme
qui va se radicaliser
et prendre l’aspect du nazisme
avec ses clans fanatisés !
.
L’homme à la petite moustache
en a bien été le champion
mais il y a eu des bravaches
pour reprendre le pavillon !
Pour qu’une épuration ethnique
se mette en place quelque part,
c’est que quelqu’un tient la boutique :
il n’y a jamais de hasard !
Combien de pays dans le monde
sont assis sur ces fondations ?
En regardant la mappemonde
j’ai une montée de tension !
Combien de voyants à l’orange ?
A quel moment vont-ils mûrir ?
Le populisme engrange, engrange
dès qu'il s'emploie renchérir !
C’est le moment de le combattre
à tous les niveaux, pied à pied :
le fer est chaud, il faut le battre
et je le fais d’arrache-pied !
Mon arme à moi c’est l’écriture
mais j’irai plus loin s’il le faut,
pour ne pas qu’une dictature
puisse s’installer par défaut !
Et …
Chacun assumera sa place
qu’il soit neutre ou bien collabo,
milicien ou gros dégueulasse
en se transformant en corbeau !
Il sera hors question de dire :
« Mais nous n’étions pas au courant,
et au moment de les élire
ils n’avaient pas l’air très méchants ! »
.
Partout l’information circule,
même aux coins les plus reculés,
il serait vraiment ridicule
de prétendre tout ignorer !
L’histoire est là qui le démontre,
le populisme est un miroir
aux alouettes qui va contre
ceux que se sont laissés avoir !
Hélas la bêtise est humaine
et des peuples replongeront
à l’appel du chant des sirènes
et plus tard à ceux des clairons !
Aucune race n’est mauvaise
seuls des individus le sont,
au risque que cela déplaise
ceux qui disent non sont des cons !
Chacun va donc prendre sa place
et il lui faudra l’assumer
et pas de tour de passe-passe
quand viendra l’heure d’endosser !
Car partout les grandes oreilles
enregistreront tous les faits :
une mémoire sans pareille
pour confondre tous les méfaits !
Les héros de la dernière heure
seront grillés et démasqués
et ils seront mis en demeure
de reconnaître et de payer !
Les collabos rendront des comptes
tout comme les exécutants
au même titre que les pontes
ou que tout autre trafiquant !
Pierre Dupuis
6 commentaires -
Par Rotpier le 25 Avril 2017 à 10:04
Un peu à cause de cela:
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Allemagne
Vous savez, moi ,quand ça fait tilt, ça fait tilt !
Et, pour faire un peu écho à la chanson de samedi ... alors lisez ... si ça vous dit !
Les photos sont du net !
Sonnet premier :
Mais que font les Lily Marlène ?
Elle n’avait pas eu d’enfant,
une situation choisie,
elle voulait vivre sa vie
sans entrave et très librement.
Elle avait pris quelques amants
pour satisfaire ses envies,
juste des pulsions assouvies
mais pas d’homme à elle vraiment.
A l’aube de la cinquantaine
elle n’était plus si certaine
d’avoir choisi le bon chemin.
Alors les deux mains sur la tête,
dans son grand studio de Berlin,
elle pleurait : c’était trop bête.
Sonnet second :
Pour ne pas aller dans le mur,
Beaucoup de femmes allemandes
des Gretchen, Marlène ou Eva
quand l’âge avance se demandent :
« Comment en suis-je arrivée là ? »
.
Ni contrainte ni propagande
pour pousser à ce résultat,
de l’égoïsme en opérande ?
Une grosse erreur de l’état ?
Mais peu importe la réponse,
peu à peu la nation s’enfonce
dans l’ère des gens plus que mûrs.
A moins d’un sursaut teutonique,
Berlin ira droit dans le mur :
fin du grand rêve germanique !
Péroraison :
Allez teutons, allez teutonnes
si vous voulez des autochtones
il faut vous remettre au boulot,
il faut refaire des marmots !
L’heure n’est plus à l’égoïsme
mais bel et bien à l’altruisme :
pas de relève à l’horizon
suffisante pour la nation.
Allez Lily, allez Marlène
beaucoup de joie, un peu de peine,
il faut refaire des teutons
au grand jour ou bien à tâtons !
Votre pays a pris conscience
de l’importante déficience
au plan de la natalité :
il prône la maternité !
Mettez de coté la pilule,
laissez tomber tous les scrupules :
trouvez de consentants papas
qui cèderont à vos appas !
A défaut de compatriotes
sans trop de fibre patriote
vous pouvez tout à fait compter
sur les jeunes gens d’à coté !
.
Il y a hors de vos frontières
qui n’ont plus guère de barrières
des hommes prêts à vous aimer
et à vous faire des bébés !
Remettez au travail vos ventres,
il me plairait d’être le chantre,
du renouveau le laudateur,
allez soyez à la hauteur !
Pas de conseils à sens unique,
des Karl, des Franz et des Ulrich
peuvent suivre le mouvement
et trouver de belles mamans !
Mais… Oh ! Bonjour Fräulein Marlène…
Vous souriez à mes poèmes
… on dirait même, on dirait même
que vous avez anticipé :
votre ventre semble occupé !
A mon âge on peut se permettre
sans risque de se compromettre
un langage très familier
tant qu’il n’est pas trop cavalier !
Alors bravo Fräulein Marlène
pour le beau rond de ta bedaine :
tu as choisi la bonne option
pour toi-même et pour ta nation !
Je m’accorde le privilège
du tutoiement qui désagrège
bien des murs et des sortilèges
et qu’Artémise te protège !
Pardonne-moi pour mon sans-gêne
je ne crois pas que ça te gène,
sans rancune et à la prochaine
aufwiedersehen fräulein Marlène !
Aufwiedersehen, aufwiedersehen…
Pierre Dupuis
5 commentaires -
Par Rotpier le 18 Avril 2017 à 08:46
Je suis un peu en avance sur la saison mais j'espère que vous n'allez pas m'envoyer sur ... les roses !
Roses de mon jardin ... photo prises l'année dernière !
Préambule Baudelairien :
Dans une vie antérieure, je fus troubadour.
Pas italien, mais, j’ai quand même plus de souvenirs que si j’avais connu Milan.
.
Belles épineuses,
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
n’ont d’égal
que le délicat velouté de ton teint.
Acceptes-tu, Madame, ce présent
qui ne t’engage à rien ?
Tes joues, rose pale,
s’auréolent doucement.
A quoi jouent tes joues ?
Et tes cils ?
Pourquoi amorcent-ils
ce subtil tangage ?
Me donneraient-ils, en gage,
une bribe d’espoir pour plus loin ?
Tes lèvres, elles,
ne disent rien.
Seras-tu là demain ?
Je t’offre, Madame, ces quelques roses
dont les fraîches pétales
à peine écloses
me donnent l’avant-goût
d’un baiser tendre et frais
que je n’aurais peut-être jamais.
Mais …
Je me sauve, Madame !
Ce n’est point ma verve qui se tarit,
mais mon sixième sens qui m’avertit
de l’arrivée imminente
de votre mari !
Bonsoir Madame.
Pierre Dupuis
8 commentaires -
Par Rotpier le 4 Avril 2017 à 09:13
.
Image du net bidouillée par Pierre
Apologie du mâle,
Combien de fois le poète a,
Dessous la lampe, usé sa plume,
Pour célébrer en tout état
La femme avec ou sans costume ?
C'est devenu tout naturel,
Et ça leur plaît à ces bougresses,
Ces compliments, ce doux rituel,
Encensant à jamais leurs fesses !
Est-ce qu'un jour ça changera ?
En est-il une assez honnête,
Qui sans pudeur célébrera
La beauté pure en la planète ?
Un homme sans le moindre habit !
Nu comme un vers, viril en diable,
Inspirateur très ébaubi
D'un poème ou bien d'une fable !
Pierre Dupuis
Image du net ........... ( j'ai servi de modèle ... si !!! )
Déjà publié !
5 commentaires -
Par Rotpier le 28 Mars 2017 à 09:06
C’est un poème ancien ( une dizaine d'années ? )
mais l’actualité qui le sous-tend revient,
hélas, régulièrement.
A vous, les victimes de ces monstres.
Image du net
.
Je ne te connaissais même pas Valérie,
Deux …
Ils étaient deux.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
si seulement tu avais pu voir leurs yeux !
Du haut de tes dix sept ans,
tu baladais avec l’insouciance
de l’encore adolescence
les pleins et les déliés
de ton corps de presque femme.
Eux, avaient vu …
en filigrane.
Si seulement tu avais vu leurs yeux …
Peut-être aurais-tu pu faire demi tour ?
Ne pas suivre, docile,
la petite route menant à la haute ville :
le chemin que tu empruntais depuis des années,
tranquille.
Eux … savaient.
Ils étaient les chasseurs,
toi … le gibier.
Saloperie !
Saloperie de vie !
On t’a retrouvée … nue.
Peut-être les as-tu reconnus ?
Ces salauds qui t’ont - après- lardée de coups de couteau.
Aucun n’était mortel.
Tu as dû souffrir …
Comme tu as dû souffrir…
Avec ton doigt, ton doigt plein de sang,
tu as eu le temps d’écrire :
« Pas … ceux … d’en … bas … »
Saloperie ! Saloperie de vie !
Depuis - depuis - j’erre.
J’erre sur la petite route qui mène à la haute ville.
Je cherche … Je cherche … même si c’est imbécile !
Je n’ai plus grand chose à faire,
je suis à la retraite et … sept fois grand-père.
Je ne te connaissais même pas Valérie.
Mais je voudrais confondre ces deux-là,
ces deux-là qui t’ont salie, ces deux-là qui ont pris ta vie.
Je voudrais coincer les salauds qui t’ont fait ça !
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 21 Mars 2017 à 09:15
.
Pour celle-là, nous n'avons pas encore trouvé de vaccin pour l'éradiquer définitivement ...
Image du net
Comme un relent de peste brune …
Regardez bien ceux du FN,
pour le moment ils se retiennent
mais dans leurs yeux brille la haine,
celle de la marque « Le Pen » !
Il suffirait de trois fois rien,
qu’un plus enragé les ameute
pour qu’ils se regroupent en meute
et se conduisent comme chiens !
Un flash-back du temps de Vichy
un noyau dur et des complices,
un remake sur les milices,
ces nœuds gluants d’introvertis !
« Les étrangers ont tous les torts,
allez dehors et sans manière,
on les chasse hors de nos frontières,
on les jette par-dessus bord !
Qui c’est ce mec, qui le connait ?
Il serait agrégé d’histoire ?
Encore un emmerdeur notoire,
un sale type, un foutriquet !
Allez allez, t’es basané,
rien à foutre ici tu dégages !
T’es né ici ? C’est bien dommage !
Décampe ou ça va mal tourner !
On n’aime pas les étrangers,
nous on est des français de souche,
ne joue pas les saintes-nitouches :
rien à foutr’ si t’es agrégé !
Quoi ? Troisième génération !
Ça fait trop longtemps que ça dure,
si on te cassait la figure
et si l’on te bottait le fion ?
Tu vas nous accuser c’est sûr
d’être des racistes primaires,
on connaît vot’ vocabulaire
quand vous êtes le dos au mur !
Cette fois tu peux te tirer
mais un jour nous aurons Marine
et là tu piss’ ras des narines
à ne plus pouvoir respirer !
Et vive le Front National !
Refoulons tous les rastaquouères,
la France n’est le sanctuaire
que des gaulois et c’est normal ! »
Péroraison :
« Mais c’est de la science fiction ! »
C’est ce que vous allez me dire
et bien moi je peux vous prédire
que certains sont prêts à l’action !
Regardez bien autour de vous,
écoutez bien, tendez l’oreille,
chauffés ou pas par la bouteille,
ils se lâchent un peu partout !
Et quand je dis « autour de vous »
n’excluez pas votre famille
… je vois vos yeux qui s’écarquillent :
vous allez me traitez de fou !
Pas ceux du cercle rapproché,
en principe on sait ce qu’ils pensent,
les autres quelles accointances
ont-ils auprès d’autres clochers ?
C’est quand même très angoissant,
quand on voit des petits villages
offrir au FN ses suffrages
à plus de cinquante pour cent !
Ça pue et ça vous prend au nez,
ça incommode et importune,
comme un relent de peste brune,
comme une charogne en été.
Nous aurions besoin d’un Camus
pour dénoncer la pestilence
de ce qui nous arrive en France
et que nous avons déjà vu !
Eternel recommencement,
il reste toujours quelques braises
de haine et certains se complaisent
à souffler dessus longuement !
Un détail est à mentionner :
chez nous la peste brune est blonde,
aussi sûr que la terre est ronde
il nous faudra l’éradiquer !
Maintenant il y en a deux
et celles-là font bien la paire,
bien entourées par des compères
au passé souvent sulfureux !
Oui, maintenant elles sont deux,
la fille a écarté le père,
la nièce a laissé tata faire :
il était encombrant le vieux !
Il a défriché le terrain,
créé sa petite entreprise
et ces deux-là la lui ont prise :
il n’est plus le grand mandarin !
Un coup de chaud chez les fachos,
pas de quoi fouetter une chatte,
sauf que celles-là ont pris date
pour nous entraîner au chaos !
« Numérote tes abattis ! »
m’a conseillé un ami proche
« Tu joues un peu trop au Gavroche
s’ils reviennent t’es mal parti ! »
J’ai répondu à cet ami :
« Je n’ai plus l’âge de me taire,
de ravaler mes commentaires :
je dis que ça pue le nazi ! »
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 14 Mars 2017 à 10:55
Souvenirs d'une escale à Amsterdam quand je travaillais comme matelot-pêcheur et que je mangeais des frittes, des frites et puis des moules et buvait du vin de Moselle ... c'était le bon temps où je pêchais le hareng et croissais des morues ...
Vive la marine, la vraie !
Fable
Ça, c’est le pompon !
Un jour j’ai aperçu
et ce à son insu,
dans sa maison cossue,
ma voisine fessue.
Pas le moindre tissu,
terriblement pansue,
bourrelets tant et plus :
un profil de massue !
Il y avait dessus,
collé comme sangsue
- et pas à son insu ! -
une forme bossue !
Un marin tout poilu
et n’ayant pour tenue
qu’un pompon vermoulu
de laine refendue !
A peine descendu,
ma voisine fessue
lui dit « c’est cent écus :
c’est la somme attendue ! »
« Quoi ! Que je sois pendu,
tu es une morue !
Mon cœur est tout fendu :
c’est une triste issue !
Il aurait mieux valu
que j’ignore ta rue,
que je fusse au chalut :
voilà mon point de vue !
Mon amour a vécu,
tu étais ma statue,
montagne de vertu
… mon âme est fort déçue ! »
Sans raquer un écu,
il remit sa tenue,
sourire contenu
et enfila la rue !
Hurlant : « Oh ! Le tordu ! »
ma voisine fessue
en tomba sur le cul :
une arnaque, ça tue !
Moralité :
A cent écus la passe,
ça passe ou bien ça casse,
il ne faut pas pleurer
quand on se fait b - - - - - !
Rotpier
4 commentaires -
Marre des politiques ! Le poème du jour : " Un pavé dans la mare, " de Rotpier ! Et pis c'est tout !
Par Rotpier le 28 Février 2017 à 08:01Il est important de savoir prendre ses responsabilités et d'agir où et quand on l'a décidé.
Et tant pis si c'est violent !!!
Rotpier
Un pavé dans la mare,
J’en ai assez - oui ! J’en ai marre ! -
plus rien ne va comme je veux.
Je vais mener un tintamarre
qui va éclabousser sérieux !
Que ce soit la gauche ou la droite :
tous bons à rien, tous des charlots !
Langue de bois avec mains moites,
ce sont vraiment des rigolots !
Mais … que dis-tu ? … Prends donc la place !
Ah ! Non merci, moi j’en veux pas !
Je ne veux pas perdre la face
puis passer au mea-culpa !
Je garde ma première idée,
il ne faut pas tourner en rond !
Cette action, je l’ai décidée
et tant pis si je suis un con !
.
Chose promise, chose due,
je vais de ce bras le prouver,
je n’ai pas la langue tordue
et … v’ lan ! Le voilà mon pavé !
J’en pouvais plus, j’en avais marre :
le v’ là mon pavé dans la mare !
Et pis c'est tout !
Rotpier
8 commentaires -
Par Rotpier le 21 Février 2017 à 08:56
.
Un poème -fable, non signé par Jean de La Fontaine , mais par Pierre du Puits quand même !
.
Capture personnelle à partit de Google Earth
Avertissement :
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le châtelain, la châtelaine et leur joli bas de laine,
Il était une fois près de Sablé sur Sarthe,
un château habité par des gens comme il faut,
entouré d’un grand parc où courraient des chevaux,
pas facile à trouver sans avoir une carte.
Des gens bien comme il faut et en plus très honnêtes,
« enfin en apparence ! » éructa un canard
souvent très déchaîné contre les cumulards :
il avait enquêté et tiré la sonnette !
Un canard très spécial entraîné pour la chasse,
un palmipède adroit et des plus débrouillards
capable de tracer même les vieux briscards
afin de les pousser tout au fond de la nasse !
Le châtelain était féru de politique,
de voitures de course et il pilotait bien,
il avait un tracteur pour faire plus terrien :
un homme multicarte à l’esprit très pratique !
Non loin de la demeure, il y avait les moines
d’une grande abbaye chantant du grégorien,
« Cela n’a rien à voir ! » rétorqueront certains,
moi je dis : « Pourquoi pas ? … Vive le patrimoine ! »
D’autant plus que … d’autant plus que …
L’homme était très croyant et allait à l’église
très régulièrement, frisant le calotin,
on pouvait dire aussi qu’il était puritain
jusqu’à ce que dans le tripotage il s’enlise !
Je crois me souvenir - et j’ai bonne mémoire ! -
que quand on a pincé un certain Cahuzac,
un tricheur patenté pris la main dans le sac,
le sieur a applaudi de façon très notoire !
La châtelaine était ma foi fort effacée,
ne se plaisant que dans les mûrs de son château,
faisant des confitures et soignant ses chevaux,
la politique la laissait embarrassée !
Mais pour entretenir une telle demeure,
il faut beaucoup d’argent, cela coûte bonbon,
Il fallut bien trouver beaucoup de picaillons :
sans consolidations les vieux châteaux se meurent !
Alors notre bonhomme embaucha son épouse
et même ses enfants sur des fonds de l’état
pour de vagues travaux sans trop de résultats,
le tout pour faire entrer un maximum de flouze !
A l’heure où je vous parle on ne sait pas encore
ce que les enquêteurs vont trouver en fouillant
dans tout ce pataquès plutôt malodorant,
alors je reviendrai pour cette fable clore !
A la manif pour tous c’est le temps des neuvaines,
des suppliques en chaîne et des cierges brûlés,
de bien vieux procédés pour le moins éculés :
on en est plus au temps des postes à galène !
Je vous dis à bientôt pour la fin de la fable,
patientez un moment, c’est un compte à rebours,
ça caquète déjà fort dans les basses-cours,
attendez quelque peu, vous serez bien affables !
Châtelain, châtelaine aux actions pas très nettes,
sachez que l’on n’est plus au temps des grands seigneurs
et qu’un petit canard peut être égratigneur
sans pour autant finir dans un pot de rillettes !
Image du net, vive les rillettes ... dûment gagnées !
Remerciements :
Remercions le Canard pour sa plume acérée
qui met toujours sa palme aux endroits qui font mal,
beaucoup voudraient couper le cou de l’animal,
nombreux sont ceux qui sont avides de curée !
Allez brave Canard, continue donc ton œuvre,
étrille les tordus, les faux-culs, les tricheurs,
de n’importe quel bord, même les pleurnicheurs
dès lors qu’ils ont usé de coupables manœuvres !
Et n’oublie surtout pas ceux de la fachosphère,
les Le Pen et consorts qui sont autant mouillés
que ceux cités ici, il faut aller fouiller
dans le grand marigot de leurs sombres affaires !
Pierre du Puits
xxxxxxxxxxxx
Conclusion :
Il faudra bien un jour qu’on décerne une palme
à ce lanceur d’alerte efficace et burné
qui depuis plus d’un siècle a su désarçonner
des ô combien puissants magouillant bien au calme !
Pierre Dupuis
Merci le Canard !
4 commentaires -
Par Rotpier le 14 Février 2017 à 09:18
Image prise sur le net
Saint Valentin oblige :
Le dicton-poème du jour :
A la Saint Valentin
Ma petite poule,
On ne met pas les patins :
On les roule !
Rotpier
L’acrostiche du jour :
Supplique pour un gros câlin,
S ais-tu que, mon petit diablotin :
A ujourd’hui, c’est la Saint Valentin !
I nstant béni pour les gros câlins :
N on ! Pas de travail ce matin !
T antôt ? … Peut-être … mais ce n’est pas certain !
V iens ! On reste sous le satin,
A u diable les esprits chagrins,
L es coincés ou les puritains !
E mmène-moi au ciel mon lapin !
N e soit surtout pas mesquin :
T u te donnes à fond mon coquin !
I mpétueux, je te veux ! Pas de baratin,
N i d’excuses : je te veux libertin !
Pour moi seule ! … Attention … Hein !
Ropiette ................... la chérie de Rotpier !
............. J' sais pas si je vais pouvoir tout assumer moi !
Rotpier
Nota: c'est un article qui a déjà roulé mais qui n'est pas teint !
7 commentaires -
Par Rotpier le 7 Février 2017 à 08:53
Et l’épineuse question se pose :
Sur la rose ou sur le chardon
où se posera le bourdon ?
L’un de mes cinq poèmes préférés …
Montage de Pierre sur une photo de Jean-François Simon
Le chardon ou la rose,
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Méli-mélo de roses,
de roses et de chardons.
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur l’odorante rose
ou le piquant chardon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme morose
se pose la question.
Bien loin le temps où Rose
partageait l’édredon,
l’amour se décompose
et devient moribond.
Pour chercher d’autres roses
il avait fait faux-bond,
il regrette la chose
et quête le pardon.
Le chardon ou la rose ?
La rose ou le chardon ?
Une question se pose :
où ira le bourdon ?
Sur la tombe de Rose,
un peu à l’abandon,
un vieil homme dépose
des larmes de saison.
Pierre Dupuis
.
Image du net
4 commentaires -
Par Rotpier le 24 Janvier 2017 à 10:06
.
Photo du net !
Poème-fable,
.
Mon amour de Rocamadour,
Je l’avais croisée au marché
où elle vendait ses légumes,
ses lapins, ses bêtes à plumes
et je m’en étais entiché !
Plus coincé qu’un godemichet
entre un marteau et une enclume,
devant ses très jolis volumes
j’en étais à me consumer !
Alors un ami de toujours
voyant ma mine déconfite
m’a conseillé d’aller voir vite
le sorcier de Rocamadour !
Ce spécialiste de l’amour
était en fait un vieil ermite
au manteau rongé par les mites
et habitant aux alentours !
Moyennant un petit cachet
et du rhum pour soigner son rhume
et aussi un nouveau costume
il m’assura du plein succès !
Agitant des colifichets
comme il est souvent de coutume,
se coiffant d’un chapeau à plumes
il m’entraina vers les rochers.
.
Nous arrivâmes essoufflés
en un lieu caché par la brume,
quand devant la grotte nous fûmes
il me dit avec gravité :
« Afin d’être heureux en amour
fait ce que je te dis et vite :
marche tout droit, je t’y invite,
dans la grotte à Rocamadour ! »
Péroraison :
J’y ai marché très franchement
puis j’ai glissé en criant « merde ! »
et j’ai même failli me perdre
sans chance d’amour pour autant :
Entre temps un riche marchand
m’avait soufflé ma dulcinée
en à peine une matinée :
j’étais Gros-Jean comme devant !
Il avait acheté l’étal,
mon amour à la fleur de l’âge
et dans le lot son pucelage
ruinant ainsi mon idéal !
Moralité :
Les voyants sont des charlatans,
ils feraient de bons politiques :
même bagout, même pratiques,
ils ont leur place sur les bancs !
Il ne faut pas être naïf,
en voyance ou en politique
ils emploient toujours la tactique
de l’enfumage* collectif !
Rotpier
* Dans un grand souci de correction, j’ai retenu ce mot plutôt qu’un autre qui rimait avec lui.
7 commentaires -
Par Rotpier le 10 Janvier 2017 à 09:37
C’est une fable que je viens d’écrire et qui souligne les dérives du maire de la commune dont dépend mon petit hameau.
Je vous mets le lien du site-blog que j’ai créé, il y a peu de temps, au nom de L’AMG ( Les Amis du Mesnil-Guilbert ) et dont je suis l’un des deux vice présidents.
Lien : https://lesamisdumesnilguilbert.wordpress.com/
.
Fable.
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut relever que de l’imagination débridée des lecteurs.
Le petit hameau, le maire et son ego,
Il était un petit hameau
peu habité et très paisible
où les gens vivaient impassibles
loin de la ville et de ses maux.
Peu de nouvelles constructions
pendant des dizaines d’années
et d’un coup la course effrénée
aux nouvelles implantations !
Sous l’égide d’un magistrat
- le tout premier de la commune ! -
qui par bien mauvaise fortune
régnait en petit potentat !
Il avait sa façon à lui
de savoir endormir le monde
en bannissant toute faconde :
ne parlant que pour dire oui !
Un « oui » qui n’engageait à rien
puisqu’il n’y avait pas de trace,
passe le temps et tout s’efface,
roulez jeunesse, tout va bien !
Sa cour suivait allègrement,
par penchant ou par négligence,
sans mesurer les conséquences
de ce quitus assurément !
Il s’asseyait joyeusement
sur les remarques répétées
des gens inquiets de la montée
irréfléchie des habitants !
Jusqu’à ne pas écouter les
services de la Préfecture
lui enjoignant sans fioriture
de réviser ses grands projets !
A se conduire comme ça
alors qu’on est en république,
n’est-ce pas coté juridique
se mettre en dehors de la loi ?
Mais il n’avait pas vu venir
une poignée d’irréductibles
décidés à passer au crible
ses ruses afin d’en finir !
Ils s’attaquèrent tout de go,
bien que ce ne fut pas facile,
aux manœuvres ma foi habiles
de l’homme et de son bel égo !
Jeu du chat et de la souris,
pot de fer contre pot de terre,
des jeux pas très égalitaires
mais où l’on est parfois surpris !
Quand on se moque trop des gens
il faut s’attendre un jour ou l’autre
à trouver quelques bons apôtres
vous en donnant pour votre argent !
Péroraison :
Le temps qui passe le dira,
peut-on inverser un adage
et que ce soit - joli présage ! -
… la souris qui croque le chat ?
Pas de La Fontaine mais de Dupuis quand même !
Dupuis de la rue du Puits d’Avoine… SVP !
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Par Rotpier le 27 Décembre 2016 à 09:40
En ces périodes de vastes débats, en voila un de plus qui, je l'espère, vous intéressera ...
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Mais…
Pour le moment, j’en reste là,
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu' elle est là !
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 20 Décembre 2016 à 10:48
Ça ne peut pas faire de mal,
Elle avait un penchant certain
pour la religion catholique,
elle jouait les angéliques
dans un milieu très calotin !
Mais elle avait un popotin
plus bouillant qu’un arc électrique,
sa morale était élastique
quand ça lui prenait le matin !
Alors elle allait à confesse
histoire de calmer ses fesses :
le curé était son amant !
On peut être de la calotte
et avoir un besoin pressant
d’ôter sa petite culotte !
Moralité :
Je n’y vois pas d’inconvénient,
ça vaut mieux que la scarlatine
ou que l’invasion clandestine
de morpions chez un communiant !
Broderie au point de croix :
Ce qui m’énerve au plus haut point
c’est le degré d’hypocrisie
des punaises de sacristie
qui s’envoient en l’air dans les coins !
La Manif pour tous, c’est certain,
ne va pas aimer ma satire,
je l’entends d’ici qui soupire
pire que Christine Boutin !
« En vérité je vous le dis
(Là je parodie la très chère
Ludovine de La Rochère)
le Rotpier finira rôti !
Il ira tout droit en enfer,
périra au milieu des flammes
comme un impie, comme un infâme,
sous le regard de Lucifer ! »
Je m’en bats l’œil et puis le dos,
car tout cela n’est que sornettes
elle me casse les burettes
la Ludovine et ses cathos !
Si on ne les arrête pas,
ils vont relancer les croisades
et nous refourguer leurs salades
à grands coups de mea-culpa !
Conséquence :
Je ne me fais pas d’illusions
et je vous en fais confidence :
je ne serais à l’évidence
jamais ministre de Fillion !
Je m’en bats l’œil et puis le dos,
du gars du pays des rillettes
il me fracasse les burettes
le François et tous ses cathos !
Rotpier
2 commentaires -
Par Rotpier le 6 Décembre 2016 à 08:06
Viva Cuba ... enfin, pas le régime !
Image du net bidouillée par RotpierLa cubaine bien roulée,
Elle était en nuisette
et en petits chaussons.
Moi, j’étais en disette
d’amour et de suçons !
Ma copine Louisette
avait pris sans façon
la poudre d’escampette
avec un franc-maçon !
Le vent, joyeux complice,
prenait aussi son pied :
c’était feu d’artifice
… à part les doigts de pieds !
Le tulle - Oh ! Quel délice ! -
volant comme papier,
montrait du cou aux cuisses
ses trésors au quartier !
Une pareille aubaine
n’étant pas à rater,
j’ai rejoins la sirène
avec vélocité !
« Bonjour, je suis cubaine,
viens on va s’éclater,
dans mon lit je t’emmène
et je vais t’épater ! »
Cubaine et bien roulée,
la peau couleur tabac,
sachant dans la foulée
s’enflammer par le bas !
Technique bien rôdée
- de la maestria ! -
la grande chevauchée,
la grande fantasia !
Et le clou du programme,
le truc qu’on n’oublie pas,
qu’à deux mains on acclame :
le salto sans les bras !
Mais le lit rendit l’âme
sous nos furieux ébats
et nous nous retrouvâmes
tous les deux le cul bas !
Après cette gamelle,
la fin du numéro :
le mec de la donzelle
arrivant tout de go !
« Mais tu n’es pas fidèle !
Là, tu me casses trop :
dégage à tire d’aile
avec ce rigolo !
Pour ce péché de fesses,
implore le pardon
et va donc à confesse
chez l’abée Décochon !
Dégage nymphomane !
Prends donc le premier train :
six gares de là à Vannes,
je te voudrais plus loin ! »
La cubaine est partie
me laissant sur ma faim,
espérance engloutie
et le moral atteint !
Dégoûté des gonzesses,
j’ai viré ma cuti,
me rasant en vitesse
sur conseil d’un ami :
Pour aller chez les tantes,
rase-toi jusqu’en bas,
met ta veste flottante
et chez les gays, va ras !
xxxxxxxx
Cette histoire fumante
n’ayant ni haut ni bas,
n’est que la résultante
d’un abus de tabac !
Je rigole sous cape
et je reste serein :
des conneries du pape
je suis encore loin !
Rotpier
Image du net
Comme pour les cubaines:
à consommer avec modération !!!
4 commentaires -
Par Rotpier le 29 Novembre 2016 à 09:41
Image du net !
Préambule :
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. »
Pierre Desproges
Passer des sciences occultes à la maréchaussée en
faisant un crochet par le chômage et en terminant
par un clin d’œil à Georges Brassens, voila qui n’est
pas banal et c’est à cela que je vous invite.
Rotpier
Le « Chaud mage »,
Cet homme possédait un don,
celui des sciences occultes,
quelqu’un que les femmes consultent
quand rôde un certain Cupidon !
Homme doublé d’un chaud lapin
incapable de rester sage
à la simple vue d’un corsage,
genre Strauss-Kan, Tron ou Baupin !
Très habile et calculateur
avec la gente féminine,
les timides ou les sanguines,
à classer dans les prédateurs !
.
Il sévissait depuis longtemps
malgré les plaintes déposées
par quelques femmes abusées
ce qui devenait inquiétant.
On lui trouva vite un surnom,
le contraire eu été dommage,
il reçu celui de « Chaud mage » :
les roussins ne sont pas si cons !
Partout ils le traquaient en vain
quand une femme policière
lui tendit une souricière
pour pouvoir le coincer enfin !
Il tomba dans le traquenard,
la fliquette était aguichante
et notre religieuse mante
le croqua avant le plumard !
Pour avoir coincé le « Chaud mage »
elle eut vite une promotion
à pole emploi avec mission
de venir à bout du chômage !
Péroraison :
J’entends d’ici les commentaires :
« Rire du chômage est très mal,
ce type-là n’est pas normal,
il ferait bien mieux de se taire ! »
Mais…
Que l’on en rie ou qu’on en pleure,
sa courbe ne changera pas,
alors lâchez-moi les nougats :
j’en ai besoin dans moins d’une heure !
j’ai promis d’aller mettre un cierge
pour inverser ce grand fléau,
ce n’est pas que je sois catho
mais tout est bon quand on gamberge !
.
Après j’irai voir la fliquette
devenue chef à pole emploi,
je lui dirais : « C’est grâce à moi
que tu es là belle brunette ! »
Je me pencherais sur ses courbes
que j’étudierais de très près
avec le plus grand intérêt
… dire non serait être fourbe !
Je ne jouerai pas au « Chaud mage »,
elle tombera dans mes bras
sans chichi et sans embarras
et sans retard à l’allumage !
C’est ainsi que je vois les choses,
c’est mon coté un peu farceur,
un peu brouillon, un peu hâbleur
et frôlant parfois la névrose !
Je m’autorise des délires,
autrefois j’étais trop sérieux,
mais maintenant je me fais vieux
et je me dépêche de rire !
Quand je serais six pieds sous terre,
plus qu’un squelette aux os bien blancs,
je ne rirais plus très souvent :
en bas la vie doit être austère !
Acte de contrition :
Je m’excuse auprès des gendarmes
de les avoir un peu charriés,
qu’ils ne soient pas trop contrariés,
qu’ils n’aillent pas sonner l’alarme !
Par le passé un certain Georges
les a beaucoup plus épinglés
en chantant un certain marché
où des mégères s’entr’égorgent !
.
« Elles leur auraient coupé les choses
mais par bonheur ils en avaient pas ! »
Aujourd’hui pour bien moins que ça
l’ombre d’un grand procès s’impose !
Heureusement les gendarmettes
n’ont pas ce genre d’attributs
et pour aller tout droit au but,
elles en ont de bien plus chouettes !
Et vive la maréchaussée,
les cognes et les argousins,
les nouvelles recrues à seins
… infiniment mieux carrossées !
Rotpier
4 commentaires -
Par Rotpier le 11 Novembre 2016 à 08:42
C’était il y a 102 ans et …
Ils partaient la fleur au fusil !
Image du netAprès … 4 années d’enfer !
Images du net
Le billet de Pierre
En premier : le poème « Verdun »
A Verdun,
Et la boue et les rats
et les gaz scélérats,
tous les jours la tuerie
tous les jours l’incurie.
De boyaux en boyaux
encombrés de boyaux,
de tranchées en tranchées
les jambes arrachées.
Et tous ces trous d’obus
et tous ces tirs au but
ces crêtes qui s’écrêtent
et ces corps sans leur tête.
Et ces grands officiers
aux orgueils outranciers,
aux visages tout glabres
et agitant leur sabres.
Et l’alcool avalé
et les assauts zélés,
les discours, les harangues,
les cadavres exsangues.
La raison n’a plus cours
on attaque on y court
on tire on coupe on tranche
baïonnette à la hanche.
Et …
Et cet éclat d’obus
sur un coup droit au but
et l’horrible souffrance
et la mort pour la France
Pierre Dupuis
En second :
Le jugement guerrier,
Ils étaient partis à la guerre
une fleur au bout du fusil,
la der des ders - sûr, la dernière ! -
après ça ce serait fini.
Ils ont creusé profond la terre
tel les autres en face aussi,
pas question de se laisser faire :
c’était parti pour le gâchis !
Dégoûtés par le grand carnage,
certains ont dit « On n’y va plus ! »
arc-boutés et bien résolus.
Jugés pour manque de courage,
ils ont fini au champ d’horreur
une fleur à l’endroit du cœur.
Pierre Dupuis
Image du net
Nota : Si vous désirez lire un autre poème plus récent sur le même thème, voici un lien :
.
En troisième : la chanson de Gérard Berliner « Louise »
où la guerre de 14-18 est évoquée
Parole de Louise:
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevauxEt qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vieLe bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffraitC'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrièresMe voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenaitL'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairaitIls sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le théLes lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyaitUn soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoterSi je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris làEt la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomberY a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancéLe deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidéeBon partage !
Pierre
Nota : Poèmes déjà publiés et rassemblés ici !
2 commentaires -
Par Rotpier le 8 Novembre 2016 à 11:15
Un très ancien poème ...
Image floue du net ! … Paradoxe.l
Silhouette,
Loin,
là-bas,
juste un point
… je ne sais pas.
Est-ce vraiment elle ?
Ou bien mon pauvre esprit
qui déjà troublé chancelle
et déraisonne dans la nuit ?
Et mon cœur qui commence déjà
à s’emballer ! Mais attends donc ! Patience !
Tu ne sais pas si c’est elle … grand bêta !
La réalité n’est pas toujours l’espérance !
L’amour est un créateur de mirage … le soir.
Certains prennent forme, mais beaucoup d’autre … miroir !
La silhouette se précise, se dessine,
sublime, harmonieuse ,élégante et légère,
empreinte d’une grâce féminine.
Mais … ce n’est pas celle qui m’est chère !
Et … que se passe-t-il soudain ?
Pourtant, elle approche encore
mais je la vois moins bien !
Du brouillard… alors ?
Peut-être bien
… je ne vois
plus rien
moi.
Silhouette,
Pierre Dupuis
Image floue du net ! … Paradoxe.Déjà publié
4 commentaires -
Par Rotpier le 1 Novembre 2016 à 10:06
C’est jour de Toussaint aujourd’hui et je vais y aller … pas encore comme locataire mais comme simple visiteur.
Je vous invite à le découvrir, c’est un lieu que j’aime beaucoup depuis mon enfance et qui sera, je l’espère, mon dernier domicile… C'est le cimetière d'un petit village de l'est de l'Eure nommé Nojeon en vexin, autrefois Nojeon-le-Sec, du nom de son petit ruisseau qui est souvent ... à sec !
Supplique pour être enterré dans
ce petit coin calme et attachant,
C'est un petit cimetière
comme on en voit dans nos campagnes.
Dès passé les battants de l’antique grille
on entre dans un autre monde,
un monde portant l’estampille
des aiguilles arrêtées de la montre.
Coté nord, un mur.
Un mur qui protège de la froidure
comme les bras d'un homme protègent sa compagne.
Les morts n'aiment pas les glaçants courants d'air.
Les bâtisseurs, en leur temps,
en avaient tenu compte pour leur plaire.
Pour leur plaire mais aussi,
intérêt bien compris,
pour eux-mêmes sachant
qu’inévitablement, qu’inexorablement,
ils en seraient un jour locataires !
Sur les autres cotés, une haie.
Une haie, pas très régulière,
juste pour délimiter l'aire.
Au centre, une église.
Une très vieille église à l'ardoise grise
et à la pierre façonnée et usée par les ans.
Les siècles qui s’entassent sur sa tête
ne l’empêche pas d’être très coquette !
Une petite tour munie d'un escalier
permet d'accéder au clocher.
Un clocher très fin et élancé.
Un porche d’entrée où l’on pénètre
dans le recul du temps.
La bâtisse a les pieds dans l'eau,
résultat de l'égout de son toit
et aussi de sources surgissant ça et là
de façon rémanente.
Ça ruisselle de manière charmante.
Ça ruisselle tranquillement
jusqu'au Sec, un petit ruisseau
coulant selon son bon vouloir
au grand désespoir du lavoir
qui se retrouve le bec dans l'eau
… quand il vient à en manquer !
Coincées entre l'église, le mur et la haie,
le cimetière et les tombes.
Certaines très anciennes,
des délabrées, des effondrées.
Des qui partent en quenouille
pierres ou marbres cassés,
grilles rongées par la rouille
... la rouille, cet animal vorace et patient
... très patient.
Il y en a des grandes et des petites
... des plus petites encore dans le carré des enfants.
Puis d'autres, plus récentes, plus pimpantes,
regroupées dans le carré neuf
... enfin, presque neuf.
D'autres encore disséminées parmi les anciennes
au gré des places disponibles ou se libérant
par le truchement des tombes relevées
... ici les locataires s'en vont d'eux-mêmes très rarement !
Un mélange hétéroclite
où ceux qui sont sous terre cohabitent
et se côtoient sans préjugés,
sans se soucier de qui ils étaient dans le monde des vivants.
Une fraternité bon enfant
mélangeant moult générations
toutes classes sociales confondues
en se moquant des qu'en dira-t-on
comme d'un guignon !
La devise de la république ici s'applique
sans restriction.
Les morts n'ont que faire des apparences,
ils font fi de leurs appartenances
unis qu'ils sont dans leur ultime danse
... danse macabre par essence ... naturellement.
Et moi, je me vois bien en ce lieu-là,
un lieu que je connais depuis mon enfance
et que j'ai arpenté bien des fois
quand j'étais môme
au gré de mes escapades
ou bien au gré des psaumes.
Il était à deux pas de chez moi
et j'y venais très souvent.
J'aime cet endroit paisible et tranquille
qui, pour dernier domicile,
m'irait, je le crois, comme un gant !
Oui, je le crois vraiment.
Et si j’y avais les pieds dans l’eau
… même un peu plus à l’évidence,
je me dis que ce serait une chance :
c’est bon pour la blancheur des os !
Il est des endroits où l'on se sent bien
... par quel mystère ?
Point n'est besoin de le savoir absolument,
on le constate et c'est le seul point important.
Tout le reste n’est que chimères.
Bercé par le chant des oiseaux,
sous la chaleur ou sous le givre,
après le passage de la dame à la faux
… bon sang !
Comme j’aimerais y vivre !
Ce sera mon dernier domicile,
je l’espère beaucoup y j’y tiens,
il n’y aura aucun codicille :
je le veux, l’affirme et le maintiens !
Peut-être mettrais-je cette épitaphe :
« A vos pieds un humble poète
Grand amateur de raccourcis
Ayant pris la mort à perpète
A choisi de la vivre ici ! »
Pierre Dupuis
Vue aérienne de l'église et du cimetière
4 commentaires -
Par Rotpier le 25 Octobre 2016 à 07:55
.
Un très ancien poème …
Image du net
Les mains,
Des mains qui s'ignorent,
des mains qui se cherchent,
des mains qui se trouvent.
Des mains qui se voient,
qui s’interpellent
qui s’entrouvrent !
Des mains qui se rapprochent,
qui se frôlent,
qui se découvrent.
Des mains qui se caressent,
qui s'étreignent,
qui s'affolent !
Des mains, main dans la main,
qui s’amusent
comme des folles !
Des mains qui se lassent,
qui s'affrontent !
Qui se blessent !
Des mains qui s'écartent,
qui se menacent !
Qui s'éloignent.
Des mains, sans lendemain,
qui se séparent
et qui s’égarent.
Des mains qui se perdent,
des mains qui s'oublient,
des mains qui s'ignorent.
Et ma tête
entre les miennes,
encore, encore et encore.
Pierre Dupuis
2 commentaires -
Par Rotpier le 18 Octobre 2016 à 14:54
.
Troisième devoir de vacances...
Gargantuesque Manche,
La Manche pleine d’appétit
ronge sans cesse les falaises
et gagne petit à petit
du terrain pour se mettre à l’aise !
A longueur d’année sans répit
elle creuse des trous balaises
et provoque des éboulis,
de gigantesques exérèses !
Dernièrement sans prévenir
elle s’est offert sans mollir
un gigantesque casse dalle !
Elle en a pris de gros morceaux
au lieu-dit les Petites-Dalles
juste à coté de Sassetot !
Conséquence collatérale :
Cela a fait le désespoir
de tout ceux qui vont à la pêche
à pied et qui ont du surseoir
à leur passion : « Ah ! Quelle dèche ! »
Ce n’était que momentané
pour les mordus de l’épuisette,
le moment d’aller taquiner
autre chose que la crevette !
Je ne préciserais pas quoi,
chacun gère ses fantaisies,
alors je vous laisse le choix
… mais foin de toute hypocrisie !
Pierre Dupuis
Lien :
6 commentaires -
Par Rotpier le 11 Octobre 2016 à 10:25
.
Second devoir de vacances !
Pays de Caux,
Si tu n’avais pas tes valleuses
tu serais monotone et plat,
elles te donnent leur éclat
et savent se faire enjôleuses.
Si tu n’avais pas tes falaises
que la mer a taillé à pic,
tu manquerais un peu de chic
mais tu les as et elles plaisent.
Si tu n’avais pas sur tes terres
des abbayes et des châteaux,
du lin, des fermes et des clos,
tu serais beaucoup plus austère.
Et si tu n’avais pas la Manche
qui te grignote un peu les pieds
sans pour autant trop t’estropier,
ta cote serait bien moins blanche.
Mais tu as toutes ces richesses
et tu sais les mettre en valeur
par l’entremise et le labeur
de ceux qui t’aiment sans faiblesse.
De tous ceux que tu as vu naître
ou de ceux qui t’ont adopté,
qui ont choisi de t’habiter
pour mieux t’aimer et te connaître.
Tu as su très souvent séduire
des peintres et des écrivains
qui n’ont pas travaillé en vain
et ont su si bien te traduire.
Une foule d’impressionnistes,
Pisaro, Boudin et Monet,
Renoir, Boldini et Sysley
et il en manque sur ma liste !
Ta côte aux lumières changeantes,
tes ports en pleine activité,
tes falaises et tes cités :
autant de toiles rayonnantes !
Et tes écrivains populaires,
l’incomparable Maupassant
mais aussi Maurice Leblanc
et son Arsène légendaire !
Et l’Abbé Bernard Alexandre,
célèbre conteur et horsain
qui a assisté au déclin
de l’église sans s’y méprendre.
En se rendant à sa paroisse :
« Métier d’ curé, métier foutu ! »
bel accueil d’un berger du cru,
un adage à porter la poisse !
Superstitions et certitudes,
méfiance envers les étrangers
porteurs de peurs et de dangers
faisaient partie des habitudes !
Magie noire et sorcellerie
étaient le lot du quotidien,
les cauchois, surtout les anciens,
craignaient toutes les diableries !
Dans cette campagne profonde,
ceux des villages d’à coté
étaient déjà des étrangers
qui venaient déranger la ronde !
Moins dans les ports que dans les terres
où l’autarcie était un fait,
le horsain était un parfait
et malheureux bouc émissaire !
Si ma mère est née à Bourville
au village d’André Raimbourg,
moi je n’y ai pas vu le jour
et n’y ai pas mon domicile.
Je ne suis qu’un simple touriste
et même si je suis normand,
je suis horsain assurément
… mais les mœurs sont moins rigoristes !
Quoiqu’il en soit j’ai des racines
planté en toi, Pays de Caux,
je te devais bien cet écho
en l’honneur de mes origines.
J’ai parcouru toute ta côte,
j’ai sillonné tout ton plateau
et je me suis senti ton hôte
sans résistance et de facto !
Car tu as su tourner la page,
tu n’es plus refermé sur toi
et ceux qui parlent ton patois
ne le font que pour le partage.
Les noms de tes bourgades chantent
dans ma tête un joyeux refrain
comme au temps où j’étais gamin
et j’avoue que cela m’enchante !
Pierre Dupuis
7 commentaires -
Par Rotpier le 4 Octobre 2016 à 09:41
Remarque :
Photos des dernières vacances mais poème déjà publié !
La loi des tas
ou
Avec la complicité de Newton
ou
L’art d’occire Constance,
f
Chute de meuf
et je suis veuf !
J’étais sa chose
et ça repose !
f
Tout au début
ben … moi j’ai bu !
Oh ! Quelles cuites
j’ai pris de suite !
f
Un peu plus tard
même un pétard !
Quelle bombance
quand j’y repense !
f
Le tout discret,
tout en secret !
Loin de la ville :
j’ suis pas débile !
f
Au quotidien,
le mec très bien :
deuil de Constance
de circonstance !
f
« Pour moi c’est dur
soyez-en sûr,
j’ai de la peine,
ma vie se traîne.
f
Je prie les cieux
mon bon monsieur ,
paix à son âme
ma bonne dame. »
f
C’était un soir,
il faisait noir,
j’étais à l’aise
sur la falaise.
f
Mes yeux de chat
voyaient en bas
une marée
fort déchaînée.
f
J’ai profité
en vérité
de la vue basse
de la bécasse !
f
Un croche-pied
très bien placé
et une chute
sans parachute !
f
De haut en bas :
bon débarras !
Newton oblige
quelle voltige !
f
Un être tas
à Etretat
chose normale
je le signale !
f
Bien éclaté
sur les rochers,
son corps en loques
qui se disloque !
f
Pas de témoin
sauf un vieux chien
hochant la tête
la brave bête !
f
Un scénario
bien comme il faut :
joli montage
et … l’héritage !
f
Rotpier
Nota : Tout ceci n'est pas moral bien sûr et je dégage toute responsabilité si quelqu'un venait à copier mon scénario !
3 commentaires -
Par Rotpier le 27 Septembre 2016 à 09:02
Premier devoir de vacances et ... je vous assure que je ne me suis pas cogné sur une falaise !
Image du net;
Remarque :
On ne pêche pas la sardine
à Fécamp ou à Etretat
mais quand je suis d’humeur badine
je ne m’arrête pas à ça !
Rotpier
Délire de Sardine,
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais été plus maligne
je n’aurais pas suivi le banc,
j’aurais profité de ma ligne
pour prendre cinq ou six amants !
Un beau maquereau de passage
m’aurait servi de souteneur,
je sais que ce n’est pas très sage
mais j’aime les entrepreneurs !
Avec des raies et des morues
j’aurais monté un syndicat
qui aurait eu pignon sur rue
à Fécamp ou à Etretat.
Aidées par les belles sirènes,
ces piègeuses de matelots,
de lieutenants, de capitaines,
bref de tous ceux qui vont sur l’eau !
Nous aurions créé des franchises
pour les filles dans tous les ports,
un bol d’air en ces temps de crise :
c’est métier de bon rapport !
De quoi damner le pion aux dames
( Celles de Brel à Amsterdam ! )
tout un travail, tout un programme
à graver dans le macadam !
Hommes et femmes politiques
dans leur quête effrénée aux voix,
dans des discours acrobatiques
auraient vanté le plein emploi !
Ils ratissent tout ce qu’ils peuvent,
c’est du travail au grand filet,
ils n’ont pas beaucoup d’idées neuves
et il faut charger le mulet !
Avec en tête la Marine
se prenant un très gros râteau,
elle me sort par les narines,
elle et ses apprentis fachos !
Pas de DSK dans la course
plus grillé qu’un vieil hareng saur,
plus du tout coté à la bourse
et … je n’en dirais pas plus je sors !
Je ne dresserais pas la liste
de tous les autres candidats,
sûr que ce ne serait pas triste :
que de coups bas pour un mandat !
Je ne citerais plus personne
bien que mon cerveau soit fécond
surtout un qui, quand on le sonne
balance des « cass’ toi pauv’ con ! » !
C’est une triste destinée
que de finir dans un gosier,
toute une vie ratatinée,
vraiment pas de quoi pavoiser !
On m’a tassé dans une boite
en tête à queue avec mes sœurs,
je trempe dans de l’huile moite
comme un pauvre vibromasseur.
Si j’avais eu plus de cervelle
j’aurais évité le chalut,
ma vie aurait été plus belle
mais c’est plié … alors salut !
La sardine
Péroraison :
« Quand une sardine délire
il faut en prendre et en laisser,
il faut entre les lignes lire
sans penser à la rabaisser !
Qui dira un jour la détresse
de la sardine hors de la mer
obligée d’exposer ses fesses
dans une étroite boite en fer ? »
Remarque :
Un abus de Bénédictine
a du me dicter ce fatras,
mieux vaut ça que la scarlatine
ou que de devenir castrat !
Ou que d’entrer en politique
et de devenir un Brutus
ou de parler de sémantique
assis à poil sur un cactus !
Je finirais bien sûr en boite,
pas en métal mais en sapin
que j’espère un peu moins étroite
que les réflexions de certains !
Hors de question que l’on m’expose
là dans mon plus simple appareil,
cela rendrait les gens moroses
de voir un spectacle pareil !
Rotpier
3 commentaires -
Par Rotpier le 30 Août 2016 à 08:27
.
Si, en écho ( comme disait Umberto ) à mon rébus de dimanche,
je vous remets ce chaud poème (du vécu bien entendu !)
... vous ne me trouverez pas trop collant ?
.
Des hauts et des bas, des bas et des hauts,
des bas en haut, des bas en bas : vaste débat ...
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Mais…
Pour le moment, j’en reste là,
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu' elle est là !
Pierre Dupuis
4 commentaires -
Par Rotpier le 23 Août 2016 à 09:16
Image du net
Adage :
Sur le grand échiquier de la vie la meilleure alliée de la fatalité est la passivité.
Pierre Dupuis
A C.M.K. … un ami qui se reconnaîtra
…tu parles Charles !
Relativise et positive !
La vie n’est pas tous les jours rose,
les embêtements sont courants,
voir même les emmerdements,
prends le temps de faire une pause !
Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative !
Tes collègues te font la gueule
à cause de tes résultats
meilleurs qu’eux et ces gros bêtas
tous les jours que dieu fait t’en veulent !
Ce sont des ramollis notoires,
des pisse-froid et des jaloux,
ils n’ont qu’à en mettre un bon coup
pour t’égaler et pas d’histoire !
Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative !
Ta progéniture à l’école
décroche et a des résultats
très mauvais et en plus de ça
ils s’en fichent et en rigole !
Tu leur en a fait la remarque,
ils t’ont envoyé balader,
laisse-les donc se démerder :
à vingt ans qu’ils trouvent leurs marques !
Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative !
Ton chien ne te fait plus la fête
quand tu le caresses le soir,
on dirait bien qu’il broie du noir :
laisse-le donc faire la tête !
Il se pourrait qu’il soit de mèche
avec quelqu’un que je connais
je n'est rien dit ... je suis discret
mais j’en connais d’assez revêches !
Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative !
Hier ta femme s’est fait la malle,
pense à celui qu’elle a choisi,
le pauvre a beaucoup de soucis :
se la faire c’est pas l’ la balle !
Si elle refrappe à ta porte
ne te laisse pas enjôler,
ne la laisse pas te frôler
dis-lui : « Que le diable t’emporte !
Dégage et passe ton chemin,
pour ma part moi je vais très bien
… ne reste pas dubitative :
Relativise et positive ! »
Moralité :
On a toujours dans l’entourage
des gens beaucoup plus malheureux
que soi alors allons vers eux
pour leur redonner du courage.
Apprenons-leur cette devise :
Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative !
Et …
Si un jour ton moral s’enraye
il se pourrait qu’un de ceux-là
en posant sa main sur ton bras
… vienne te rendre la pareille !
Il te dira alors :
« Relativise et positive,
laisse aux autres l’expectative ! »
Pierre Dupuis
6 commentaires -
Par Rotpier le 9 Août 2016 à 10:25
Photo de Marie
Fantaisie intermezzo sur jalousies bleues,
Crevant de jalousie,
du genre un peu zozo,
mâtiné d’hérésie
et macho jusqu’aux os :
… il enfermait sa belle !
Mais belle hypocrisie,
ce drolatique oiseau
se payait fantaisie
du genre intermezzo :
… il cocufiait sa belle !
Mais la belle Isabelle,
pas dupe pour un sou,
croquait la mirabelle
avec le gars du d’ sous :
… tout cocu le zozo !
Moralité :
Les belles jalousies,
même peintes en bleu,
n’empêchent pas la vie
de s’amuser un peu
… sur le dos des … zozos !
Pierre Dupuis
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